Val d’Essonne (communauté de communes du)

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groupement intercommunal de l’Essonne, de 21 communes, 60 700 hab., sur 19 317 ha.

Ballancourt-sur-Essonne (siège), Cerny, Champcueil, La Ferté-Alais, Itteville, Mennecy, Ormoy, Saint-Vrain, Vert-le-Grand, Vert-le-Petit ont plus de 2 000 hab.

Nainville-les-Roches (530 Nainvillois, 593 ha dont 223 de bois), est 11 km ESE de Ballancourt-sur-Essonne, en plaine, limitrophe de la Seine-et-Marne, 4 km au SO de Saint-Fargeau-Ponthierry. Son château de 1924 en style Louis XIII, racheté par l’État en 1953, abrite l’École de la Sécurité civile, devenue École nationale supérieure des officiers des sapeurs-pompiers (ENSOSP). La moitié méridionale du finage est couverte par le bois des Fontaines; l’A6 effleure le territoire à l’est. Le nom était seulement Nainville avant 1908, date à laquelle la commune avait 140 hab. La population a augmenté surtout après 1965, mais a perdu 50 hab. depuis 1999.

Auvernaux (330 Auvernois, 650 ha) est 8 km à l’est de Ballancourt-sur-Essonne, à la limite départementale juste à l’ouest de Saint-Fargeau-Ponthierry, sur la D 948; l’A6 écorne son territoire au nord-est. Le village est groupé, et flanqué de silos; seule s’en écarte la grosse ferme des Portes au sud-ouest. La population augmente un peu; elle était inférieure à 200 hab. avant 1960.

Chevannes (1 570 Chevannais, 1 023 ha) est dans la plaine à 4 lm ENE de Ballancourt-sur-Essonne, 3 km au sud de Mennecy. L’aqueduc de la Vanne traverse la commune, qui accueille un grand terrain de golf au nord-est du village, proche d’un ancien centre émetteur de l’Aviation civile (désaffecté) que longe à l’est le bois des Montils. Au sud, le hameau des Moncelets jouxte l’hôpital Clemenceau de Champcueil. Chevannes avait 250 hab. vers 1900, 700 en 1954, et a passé les 1 000 vers 1986.

Fontenay-le-Vicomte (1 590 Fontenois, 683 ha dont 210 de bois) est à 3 km NNE de Ballancourt-sur-Essonne sur la rive droite de l’Essonne; elle a une église inscrite, un château avec parc (19e s.). La large vallée de l’Essonne y prend le paysage des marais de Fontenay, aux larges étangs de gravières. La commune n’avait que 350 hab. vers 1960 et croît depuis, gagnant 80% après les 880 hab. de 1999.

Écharcon (760 Écharconnais, 681 ha) est sur la rive gauche de l’Essonne face au château de Villeroy et à Mennecy; elle a son propre château doté d’un beau parc avec nymphée classé (18e s.). Une butte boisée montant à 117 m (la rivière est à moins de 50 m) orne le paysage au nord-ouest. La commune accueille les groupes de nettoyage Baumont (530 sal.), SGN (500 sal.), NIR (340 sal.), l’assainissement Englobe (70 sal.). Elle avait moins de 300 hab. en 1954, de 400 en 1982.

Leudeville (1 580Leudevillois, 784 ha), est à 5 km au sud-est de Brétigny-sur-Orge. L’extrémité nord de son finage relève de l’aérodrome, autour des installations de Bressonvilliers, sur près de 200 ha. L’INRAE (Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) a développé dans sa ferme de Bressonvilliers un très grand centre de recherches et d’expérimentations sur les animaux domestiques, agrandi en «physiopole» de taille européenne; le domaine occupe 480 ha, ayant par accord avec l’armée l’usage d’une grande partie des terrains de l’aérodrome de Brétigny. Dans la commune sont un ancien château et la colonne de la Croix-Boissée au nord-est (13e et 15e s.). Leudeville avait 320 hab. en 1931, 700 en 1975, 1 200 en 1999 et poursuit sa croissance.

Baulne (1 430 Baulnois, 817 ha) est juste au nord de La Ferté-Alais, alignant ses maisons sur la rive droite de l’Essonne et sur la rive des étangs qui la bordent, notamment dans les quartiers de Mauny et Boigny. Le finage s’étend à l’est dans une large dépression et ne monte sur le plateau qu’à sa limite orientale, près de Mondeville. La rive gauche de l’Essonne appartient à Itteville. Baulne avait 460 hab. en 1954 et sa population a sensiblement augmenté depuis, mais très peu après 1999 (1 390 hab.).

Guigneville-sur-Essonne (900 Guignevillois, 919 ha) est juste au sud de La Ferté-Alais sur la rive droite de l’Essonne et leurs habitats principaux sont jointifs; mais Guigneville comprend aussi au sud, également sur la rive droite de l’Essonne, les grands et longs hameaux de Clercy et de Jouy, et possède une fraction de plateau à l’est. La mairie est isolée au centre géométrique de ces habitats, non loin du château de Vaugrigneuse. La commune a un collège public; la mention «sur Essonne» date de 1967; le nombre des habitants était alors de 130; il est passé à 760 en 1990 et augmente encore.

D’Huison-Longueville (1 540 Huisonnais-Longuevillois, 1 004 ha dont 450 de bois) est à 4 km au sud-ouest de La Ferté-Alais et associe deux villages distincts; D’Huison est à l’est, sur la rive gauche de l’Essonne et la D449, Longueville à l’ouest à la source du ruisseau d’Huison, qui rejoint l’Essonne à La Ferté et prolonge la dépression de Bouville. Le nom de la commune était simplement D’Huison jusqu’en 1903; elle n’avait que 350 hab. en 1954 et croît depuis; le millier d’habitants a été atteint en 1986. Elle conserve un ancien château des 16e et 19e s. avec parc; stockage d’hydrocarbures de la SFDM (oléoduc Donges-Metz) au sud de Longueville. Deux buttes séparées et boisées, montant à 125 m, dominent le relief au sud: celle du plateau du Bulou au sud de Longueville, couverte par le bois Charron; celle du bois de Misery au sud-est de D’Huison, partagée avec Vayres-sur-Essonne. Le finage monte à l’ouest sur le plateau entre Boissy-le-Cutté et Orveau.

Orveau (150 Orvallois, 430 ha dont 231 de bois) est à 6 km au sud-ouest de La Ferté-Alais dans un repli du talus du plateau de Beauce. Elle a une église inscrite. Sa population était descendue à 80 hab. en 1954. Son petit finage s’étend aussi dans la plaine de la Justice, qui fait le lien entre le petit bassin de Bouville et celui de la Ferté-Alais-Cerny.

Vayres-sur-Essonne (1 020 Vayrois, 846 ha dont 415 de bois) est à 4 km au sud de La Ferté-Alais dans une sorte de reculée du plateau sur la rive gauche de l’Essonne, élargie en un petit bassin où se tient tout l’habitat. Le finage se limite à l’est à la rive gauche de l’Essonne, et monte à l’ouest et au sud sur le plateau, dont le talus est très contourné et offre quelques sites rocheux. Le nom était seulement Vayres jusqu’en 1931. La commune avait 260 hab. à son minimum de 1954 et croît depuis; elle avait 890 hab. en 1999.