(30 870 Cachanais, 274 ha,) est une commune du Val-de-Marne tout au NO, limitrophe des Hauts-de-Seine, dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre juste au nord de L’Haÿ-les-Roses. La ville est entre la D920 à l’ouest (avenue Aristide-Briand) et l’A6 à l’est, où la rue Gabriel-Péri fixe la limite communale. Elle est encadrée par Arcueil au nord, Bagneux à l’ouest et Villejuif à l’est. Elle est divisée en cinq quartiers: Centre-Ville au centre-nord, Coteau à l’est, La Plaine-la Prairie au centre-sud, Ouest-Nord et Ouest-Sud. Son territoire est traversé par la Bièvre en souterrain du sud au nord, et par les aqueducs du Loing et de la Vanne, dont une partie est en hauteur à la traversée de la Bièvre. Tout au nord, sont des restes de l’aqueduc romain et de l’aqueduc Médicis du 17e s. La ville reste marquée par la présence de l’ancienne ENSET (École normale supérieure de l’enseignement technique) qui, créée en 1912 à Paris, a été installée à Cachan en 1957 dans le quartier de la Prairie au sud-ouest de la commune; elle a été associée en 1962 à des sections de lycée technique sous le nom de Centre national de l’enseignement technique (CNET); elle est devenue l’ENS (École normale supérieure) de Cachan en 1985 et reçoit 1 300 élèves. À ses côtés sont un IUT de l’université Paris-XI en génie électrique et mécanique, un IUFM, l’ESTP (École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie, fondée par L. Eyrolles et rattachée depuis à l’École nationale supérieure d’arts et métiers), l’ESITC (École supérieure d’ingénieurs des travaux et de la construction), deux lycées techniques et l’OSTEObio (École supérieure d’ostéopathie et de biomécanique appliquée) qui est un établissement d’enseignement privé fondé en 1988. La ligne de Sceaux (RER B) passe au nord-ouest, offrant la gare Arcueil-Cachan à la limite nord de la commune et la gare de Bagneux à la limite ouest. Un habitat pavillonnaire s’est développé au nord-ouest du finage au-delà de la voie ferrée, dans le quartier de la Grange, et dans une cité-jardin au sud-ouest (1921-1930, 1 600 hab. en 1926), ainsi que dans le quartier du Coteau à l’est de la vallée de la Bièvre, tandis que de grands immeubles sont au sud dans le quartier de la Plaine; mais la cité-jardin a été en partie détruite dans les années 1960 aux fins de densification de l’habitat. Le centre-ville est aéré par le parc départemental Raspail (3 ha); la commune a quelques restes du château de Provigny (17e et 19e s.) sous les hautes piles de l’aqueduc, l’ancienne maison Eyrolles (1903-1916) de style art nouveau construite pour le fondateur de l’École spéciale des travaux publics et éditeur; un théâtre, deux lycées publics; un centre de formation d’apprentis, cinq maisons de retraite. Cachan fut d’abord un hameau d’Arcueil, et n’est devenue commune qu’en 1923; elle a eu 9 800 hab. en 1926, 14 600 en 1936 et a atteint un premier maximum à 26 400 hab. en 1975, baissant un peu ensuite (25 300 hab. en 1999). Le nouveau canton de Cachan (52 100 hab.) contient Cachan et Arcueil. |