(42 920 Gargeois, 547 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 3 km au sud-est de celle-ci dans la CA Roissy Pays de France. Le territoire est limitrophe de Sarcelles au nord-ouest et de Stains au sud. La D125, qui unit ici les noms du général de Gaulle et de l’ancien ministre communiste Ambroise Croizat, et la D84 sous le nom d’avenue de Stalingrad, s’y croisent au lycée Simone de Beauvoir. Le Vieux Pays, dans la vallée humide de la Crould, à l’est du territoire communal, conserve des maisons anciennes et a reçu une cité de logements avant 1939; il est flanqué de deux quartiers de pavillons, Carnot au nord et la Croix Buard au sud. Le grand ensemble de collectifs de la Dame Blanche et son voisin Barbusse sont au nord-ouest vers Sarcelles, proches du parc des loisirs du Fort, sur la butte d’un ancien fort de 1875. Les zones d’activités des Doucettes et de l’Argentière sont au sud-ouest à la limite de Stains. Le centre commercial du Pont de Pierre est au nord-est près d’Arnouville, prolongé à l’ouest par le parc d’activités et les immeubles collectifs de la Muette. La principale voie ferrée issue de la gare du Nord longe la limite communale de Garges et Sarcelles au nord-ouest et offre une gare du RER (D) Garges-Sarcelles. La commune a quatre collèges et deux lycées publics, un institut médico-éducatif et une maison de retraite. Les principaux établissements sont un hypermarché Cora (310 sal.) flanqué de magasins Brico-Dépôt (130 sal.) et Conforama (85 sal.); assurances CNP (190 sal.), messageries Prévoté (100 sal.). Les immeubles collectifs des Doucettes et des Basses-Bauves, au sud-ouest, sont classés en «quartier prioritaire» sur 45 ha (11 200 hab.). Ceux de la Doucette et de la Muette au nord-ouest sont également en «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» sur 139 ha pour 18 000 hab. et, en outre, formaient avec les Lochères de Sarcelles une «zone franche urbaine» de 395 ha et 67 000 hab. La commune n’avait encore que 680 hab. en 1911; elle a commencé à se peupler dans l’entre-deux-guerres (3 300 hab. en 1936) et surtout après 1955: 10 500 hab. en 1962, 30 000 en 1970, 40 200 en 1982 comme en 1999 et reste à peu près stable depuis. Le nouveau canton de Garges-lès-Gonesse a 2 communes, 57 400 hab. L’autre commune est Arnouville. |