Plaine Vallée

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communauté d’agglomération du Val-d’Oise, associant 18 communes et 183 100 hab. sur 7 410 ha.

Montmorency (siège), Andilly, Bouffémont, Deuil-la-Barre, Domont, Enghien-les-Bains, Ézanville, Groslay, Margency, Montlignon, Montmagny, Saint-Brice-sous-Forêt, Saint-Gratien, Saint-Prix, Soisy-sous-Montmorency dépassent 2 000 hab.

Piscop (760 Piscopiens, 408 ha dont 150 de bois) est dans la dépression qui sépare la butte d’Écouen du plateau de Montmorency, où coule le Petit Rosne et où passe la N1. Ce curieux nom serait une déformation de Pissecoq, comme il existe ailleurs des Pisseloup. Vers l’ouest, le relief monte sur le plateau où la commune partage avec Domont le site du fort de Domont; sur les pentes se dispersent la redoute, la ferme et le château de Blémur, avec parc. Le château du Luat est dans la plaine au nord-est et abrite un institut privé d’enseignement secondaire.

Le village de Piscop est au sud, près de la zone d’activités de Saint-Brice-sous-Forêt, et d’ailleurs prolongé à l’est par le hameau du Petit Saint-Brice. Il est doublé sur l’ancienne N1 (D301) par le hameau de Pontcelles, plus au nord, nanti d’une petite zone d’activités et d’un échangeur de la N1. La gare d’Écouen-Ézanville est à la limite nord-est de la commune près du Luat. La commune avait 460 hab. en 1954 et sa population croît lentement depuis.

Moisselles (1 260 Moissellois, 146 ha) est juste au nord de Domont dans la vallée du Petit Rosne. Son très petit territoire en ailes de papillon est traversé par la N1 (D301) et tout un complexe d’échangeurs; il comprend une zone de commerce avec un centre Leclerc (370 sal.) au sud, mais la gare est à l’ouest sur le territoire de Bouffémont. La population communale est passée de 300 à 700 hab. entre 1901 et 1906, a très peu changé ensuite tout en fluctuant jusqu’en 1990 (820 hab.) et s’est mise à croître récemment; elle était de 970 hab. en 1999.

Attainville (1 780 Attainvillois, 716 ha) est juste au nord-est de Moisselles; son territoire, plus étendu, est traversé d’est en ouest par la Francilienne, qui croise au nord-ouest la N1 (D301) par un vaste échangeur. Le bourg a une église classée du 16e s. et l’habitat, pavillonnaire, reste rassemblé autour du village originel. Toutefois, au sud et confondu avec les maisons de Moisselles, la commune contient un centre hospitalier spécialisé qui fut successivement relais de poste, colonie pénitentiaire, hôpital psychiatrique (1903), hôpital militaire (1914) et à nouveau hôpital psychiatrique en 1962 (440 lits). Attainville n’avait que 500 hab. en 1975, 590 en 1952, et croît depuis mais n’a gagné que 40 hab. depuis 1999. L’aérodrome d’Enghien-Moisselles (LFFE), ouvert en 1933, déborde sur chacune des deux communes à l’est; il est doté de deux pistes gazonnées de 740 et 570 m, et d’un aéroclub qui d’une école de pilotage.