' communauté de communes du Val-d’Oise, associant 15 communes et 19 200 hab. sur 11 980 ha. Auvers-sur-Oise (siège), Butry-sur-Oise et Ennery ont plus de 2 000 hab. Valmondois (1 240 Valmondoisiens, 459 ha dont 150 de bois) est à 4 km NNE d’Auvers, dans la basse vallée du Sausseron. Le territoire communal dispose d’une petite ouverture sur la rive droite de l’Oise, au confluent du Sausseron dans le quartier du Port aux Loups. Plusieurs hameaux s’échelonnent dans la vallée du Sausseron, comme le Carrouge et la Rue Dorée; tout en amont, le Moulin Burgaud, au hameau de la Naze (18e s.), est devenu une maison-musée de la Meunerie pour le parc régional. Le finage s’étend sur le plateau à l’ouest de la vallée, non à l’est. Valmondois fut un temps un village d’artistes; il conserve le château d’Orgivaux (19e s.), une église inscrite en partie du 11e s. La commune avait environ 700 hab. durant la première moitié du 20e s., et sa population a crû après 1950 mais stagne depuis 1999. Nesles-la-Vallée (1 830 Neslois, 1 346 ha dont 500 de bois) est un village réputé pittoresque dans la vallée du Sausseron à 11 km au nord d’Auvers (6 à vol d’oiseau). Il s’étend en deux files de maisons, l’une au pied du coteau de rive droite, l’autre sur les pentes plus douces du versant gauche, avec une église classée du 12e s. à haut clocher. Le grosse ferme et le manoir de Launay (vers 1600), au nord, sont au débouché du vallon d’Hédouville. Le plateau, à l’ouest, comprend l’ancien village déchu de Fontenelle, rattaché en 1838, avec une ferme forte du 12e au 15e s. Le finage envoie à l’est une queue dans le bois de la Tour du Lay, où est le polissoir du Bois Brûlé; le plateau y est entamé par le grand vallon dit Val de Nesles, qui dessine avec la vallée du Sausseron un Y. Le hameau du Val Fleuri est à la jonction; il est suivi en aval, au sud, par celui de Verville, dont les maisons s’étirent en deux files de part et d’autre du Sausseron et se complète d’un lotissement sur les pentes orientales. La mention «la Vallée» est de 1869; la commune accueille une usine d’électronique Laumonier (80 sal.). Sa population était entre 1 000 et 1 100 hab. de 1921 à 1968, puis a augmenté (1 300 hab. en 1982, 1 700 en 1990, 1 850 en 1999). Elle stagne depuis. Hédouville (280 Hédouvillois, 528 ha), limitrophe de l’Oise, est dans un autre vallon plus à l’est, à la même distance de Nesles, et a une église inscrite du 13e s. Son habitat se complète au nord dans le même vallon du hameau de Hodan et du château Molle. La population était descendue à 170 hab. dans les années 1960. Frouville (360 Frouvillois, 760 ha), limitrophe de l’Oise, est à 14 km au nord du chef-lieu, sur le versant de gauche d’un grand vallon descendant vers le Sausseron en aval de Labbeville et drainé par le ru de Frouville Elle a une église inscrite du 12e s., et son finage inclut au nord dans le même vallon le hameau de Messelan; le château de Saint-Cyran (19e s.) est devenu une école d’horticulture. La commune n’avait que 220 hab. autour de 1970. Arronville (630 Arronvillois, 1 585 ha dont 322 de bois), limitrophe de l’Oise, est bien plus étendue et complexe. Son bourg est sur le versant gauche du Sausseron, 12 km ENE de Marines et à 8 km au sud de Méru (Oise); il s’orne d’une église classée des 12e et 13e s. Dans la vallée du Sausseron se glissent trois hameaux, d’amont en aval Margicourt sur le versant droit face au bourg, Héréville en aval en deux noyaux de part et d’autre de la rivière, et le château de Balincourt, du18e s. avec un grand parc, nettement plus au sud. Le finage s’étend sur les plateaux à l’est et à l’ouest du Sausseron et conserve un dolmen classé au sud-est. En amont, au nord, la vallée est large et humide, formant la zone des marais du Sausseron. À l’est, dans la vallée d’un petit affluent du Sausseron équipée d’un étang de barrage, le petit hameau de Saint-Lubin forme un appendice de la commune au-delà d’un étranglement du finage, au fond d’une autre vallée drainée par le ru de Frouville et qui rejoint le Sausseron à l’entrée de Nesles-la-Vallée. Arronville avait 350 hab. en 1954 et a crû jusqu’en 1999. Ménouville (63 Ménouvillois, 278 ha) se limite à une file de maisons sur la rive gauche du Sausseron (branche nord), 3 km à l’est de Theuville, et son finage s’étend sur le plateau à l’ouest; un menhir. Labbeville (650 Labbevillois, 807 ha) est également au bord du Sausseron, 3 km à l’est de la précédente. Le village, sur le versant de rive droite exposé au nord, a une église inscrite en partie du 11e s., un château du 17e s. et donne sur le beau château de la Chapelle (19e s.) qui appartient à la commune de Levallois. Il est flanqué en amont, sur le même versant, des hameaux du Mesnil et de Brécourt, celui-ci assorti d’un château du 19e s. avec un parc et une curieuse chapelle, qui abrita naguère un centre pour jeunes délinquants avant de devenir centre aéré. Le hameau de Biard, au nord-est, complète l’habitat: le finage est étendu sur le plateau au sud, mais vide. La commune a un dépôt de fouilles archéologiques et une allée couverte restaurée en 1996. D’un peu plus de 300 hab. avant la guerre, la population est montée à 520 hab. en 1962 puis a fléchi (430 hab. en 1990) avant de retrouver ce niveau. Vallangoujard (610 Vallangoujardois, 760 ha) est à l’amont, 10 km au NNO d’Auvers sur la route de Beauvais. Elle a une église classée du 12e s. L’habitat principal est juste au sud du confluent des deux Sausseron, complété par des hameaux de pied de coteau au nord et à l’ouest. Plusieurs vallons entaillent le plateau en convergeant vers ce confluent. Seul le hameau de Mézières est sur le plateau au sud-ouest. La commune n’avait que 240 hab. en 1936, 360 en 1975. Épiais-Rhus (620 Épiais-Rhussiens, 1 046 ha) associe deux hameaux. Épiais, à 1 km au sud-est de Grisy et sur une autre butte prolongeant la précédente, conserve une église renaissance, et se prolonge vers l’ouest par le hameau-rue de la Tuilerie. Rhus est plus au nord, sur le rebord du plateau qui domine le versant droit de la branche ouest du Sausseron; des restes gallo-romains y ont été trouvés près de la voie de Pontoise à Beauvais, formant un site classé de 50 ha. La commune avait moins de 300 hab. en 1954 et 1962. Génicourt (520 Génicourtois, 644 ha) est 5 km au NO de Pontoise sur la route de Gisors; le village est sur une butte, et longé par la D915; il a pour annexe le hameau de Gérocourt au nord-ouest. Le finage contient au nord-ouest une partie du terrain d’aviation de Pontoise-Cormeilles, silos agricoles. La population a crû durant tout le 20e s. (220 hab. en 1901). Livilliers (390 Livillois, 653 ha) est un autre village de plateau plus à l’ouest, 5 km au nord de Pontoise; il a une église classée des 13e et 16e s. et sa population croît un peu depuis les 150 hab. de 1936. Hérouville-en-Vexin (590 Hérouvillois, 842 ha) est au carrefour des routes de Pontoise et de Paris vers Beauvais, 6 km au NO d’Auvers. Le village a une église classée des 13e et 16e s., un château du 18e s. où le compositeur et producteur Michel Magne (1930-1984) créa un studio d’enregistrement (SEMM) et invita de nombreuses célébrités de la chanson. La commune n’avait que 200 hab. en 1936 et croît lentement depuis. La mention en-Vexin n’a été ajoutée qu’en 2018. |