3 660 hab. (Arlésiens), 2 592 ha dont 260 cultivés, commune de la Martinique dans l’arrondissement du Marin, 34 km à l’ouest du Marin, à l’extrémité sud-ouest de l’île (CA de l’Espace Sud de la Martinique). Le nom d’Arlet était celui d’un chef caraïbe, frère du «Pilote». La commune, créée en 1837, a perdu depuis les territoires de Sainte-Luce et du Diamant. Mais elle occupe toute la côte occidentale de la presqu’île des Trois-Îlets, assez découpée de la pointe Blanche au nord à la pointe du Diamant au sud. Plusieurs anses s’y succèdent: Noire et Dufour au nord, petites et abritant le hameau de l’Anse Dufour; Grande Anse au centre, active et peuplée; Anse d’Arlet avec le bourg central un peu plus au sud, au-delà de la pointe Burgos; Petite Anse tout au sud, également peuplée. À l’intérieur se tiennent les hameaux de Gallochat au nord, Cassière et Fonds Fleury au centre. La population est assez stable, la commune ayant rattrapé en 1999 le creux des années 1970 et ayant ensuite augmenté de 200 hab. La commune a un collège (300 élèves), une maison de retraite publique. Des Semaines culturelles se tiennent en décembre. Le territoire, entièrement dans le Parc régional, monte à 478 m au morne Larcher au sud, d’où l’on a une vue étendue sur la pointe et l’île du Diamant et sur Petite-Anse, et à 467 m au morne Bigot au nord, témoin de la deuxième phase de volcanisme comme le Vauclin beaucoup plus à l’est. La commune est très peu agricole et n’y emploie d’ailleurs pas l’équivalent de 50 personnes, ce qui la classe avant-dernière en Martinique devant sa voisine Le Diamant. Des Anses-d’Arlet on peut joindre par la route aussi bien Le Diamant au SE que les Trois-Îlets au NE. |