(4 700 Péléens, plus rarement et savamment Rubimornais, 3 764 ha dont 969 cultivés) est une commune de la Martinique dans l’arrondissement de Saint-Pierre, 7 km au NE de celle-ci, dans la CA du Pays Nord Martinique. C’est la commune la plus haute de l’île, sur le flanc sud-est de la Montagne Pelée: le bourg est vers 450 m d’altitude. Jadis quartier dit des «étages de Saint-Pierre», la commune fut créée en 1889; déjà victime du cyclone de 1891, elle a été dévastée en 1902, mais en août, lors d’une seconde éruption de la Montagne Pelée. Reconstruite, elle a dû être évacuée en 1930 pour plusieurs années; la population est restée toutefois à peu près stable de 1960 à 1999 mais a baissé de 700 hab. depuis. Dépourvue de littoral, la commune est traversée du sud au nord par la N3 qui vient de Fort-de-France, et a un accès direct à Saint-Pierre par la N2; un collège public et un privé. Elle fait valoir ses attraits touristiques: l’altitude et la forêt tropicale sur ses bordures, la Maison du Volcan, la pépinière des jardins de l’Estripaut où se trouve la Maison de la Nature du Parc régional, les jardins de la Pelée, la plantation florale MacIntosh, riche en anthuriums et dotée d’un petit musée Amérindien, le parc des Palmiers, une Maison de la botanique. Toutefois le territoire communal ne va pas jusqu’au sommet de la Montagne Pelée, mais au refuge de l’Aileron, auquel mène une petite route, et qui est une base d’accès fréquentée vers le sommet de la Pelée. La commune héberge une maison familiale rurale au quartier Champflore. Le bananier y tient 280 ha (29% de la surface utilisée). Une coopérative Socomar y fait des conserves d’ananas, des jus de fruits et de la poudre de bananes; usine d’embouteillage de la source Chanflore, à la société Somes (35 sal.), qui a un peu simplifié le nom du quartier… |