Communauté de communes Les Portes Briardes entre Villes et Forêts
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communauté de communes de la Seine-et-Marne, associant 5 communes et 45 900 hab. sur 6 750 ha.
Ozoir-la-Ferrière (siège), Gretz-Armainvilliers, Lésigny et Tournan-en-Brie ont plus de 2 000 hab.
Férolles-Attilly (1 280 hab., 1 276 ha dont 275 de bois) est juste à l’est de Lésigny. Résultat d’une fusion de 1808, elle englobe au nord le Bois d’Attily, qui abrite un parc zoologique. Le château de Forcilles (18e s.) accueille un centre hospitalier privé au sud-ouest, et le golf du Réveillon; le château de la Barre (17e-19e s.) est à Férolles. Attilly est un hameau à l’est du village, qui a un château du 19e s. La commune n’avait encore que 210 hab. en 1954, puis est montée à 960 en 1975 et n’a que peu gagné depuis; quelques lotissements sont au nord-ouest du finage près de Lésigny.
(8 620 Gretzois, 1 351 ha dont 1 065 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC des Portes Briardes entre Villes et Forêts, jouxtant à l’ouest Tournan-en-Brie, avec qui elle partage au nord l’étang et la forêt d’Armainvilliers. Elle est traversée par la N4, et la bifurcation des voies ferrées de Paris à Bâle et Paris à Coulommiers, avec une gare (RER E) et un petit triage. À l’ouest sont le golf Clément-Ader et le parc Péreire, doté d’un lac et de fabriques de jardin (19e s.); c’est dans ce parc que Clément Ader fit voler son Avion en 1890. Le parc de chasse de Vignolles est au sud-est, autour d’un château du 19e s.; vers l’est sont un château Rothschild (19e s.), l’arboretum et parc classé du Val des Dames (16 ha), avec château et observatoire.
La commune a un collège public, et un assez large éventail d’activités. Une zone industrielle Ampère a été ouverte au sud. Les principaux employeurs sont la métallerie Gestamp Noury (260 sal.), les constructions d’automobiles Renault (55 sal.) et de matériel anti-incendie ROT (85 sal.), la mécanique Climex (75 sal.); fabrique de salaisons (Bonny, 85 sal.); Intermarché (50 sal.); transports par autocars Keolis (100 sal.), entreposage Rhenus (55 sal.); SNCF (110 sal.). Sa population n’a pas cessé d’augmenter depuis les 400 hab. du milieu du 19e s.: 1 000 vers 1900, 2 000 en 1938, 4 600 en 1968, 7 100 dès 1975, 7 660 en 1999; puis le rythme s’est ralenti. La forêt d’Armainvilliers est un massif de 1 363 ha, qui touche à celui de la forêt de Ferrières.
(7 220 Lésigniens, 1 013 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC des Portes Briardes entre Villes et Forêts, 6 km au nord de Brie-Comte-Robert. Elle a une église classée, plusieurs châteaux dont celui de Lésigny (renaissance et 17e s.) au Vieux Village, et celui de Maison-Blanche dans la forêt domaniale Notre-Dame, qui occupe le nord-ouest du finage. Au nord-est en partage avec Ozoir a été dessiné un golf de 27 trous, flanqué d’un hôtel de 30 sal.; hippodrome et haras à proximité. Le château de la Grande-Romaine, également à l’est, a été un hôtel de luxe, qui a accueilli de nombreuses équipes de football étrangères et françaises en déplacement ou au repos; il a été acquis par un groupe britannique (PGL), organisateur de séjours d’élèves. Il borde le ru de la Ménagerie, affluent du Réveillon, qui fixe localement la limite communale, le Réveillon assurant le relais à l’extrême sud, où est la cité-jardin de Grattepeau.
À la pointe nord-est de la commune ne subsiste presque rien du site de l’ancienne abbaye de Monthéty, qui avait attiré de grandes foires; elles ont duré du 11e au 20e siècle, mais surtout sur le territoire voisin d’Ozoir-la-Ferrière. La Francilienne traverse la commune du nord au sud et y a deux échangeurs (n°18 et 19). La partie sud-ouest du finage, au-delà de la voie rapide, est peuplée par les pavillons des lotissements du Parc de lésigny, de l’Orée de Lésigny et de la Ville-Jardin de Grattepeau; centre de sports, Chichoune Accroforest, golf de Lésigny-Réveillon. La ville a un supermarché Carrefour (55 sal.), un collège public. Lésigny n’avait encore que 310 hab. en 1962 et a gonflé soudainement, passant à 6 600 hab. en 1975; elle a atteint 7 900 hab. en 1990, avant une légère décrue. Elle fait figure de banlieue de luxe; l’habitat est surtout en lotissements de pavillons dans un paysage verdoyant, et les revenus moyens sont élevés.
(20 890 Ozoiriens, 1 558 ha dont 758 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Portes Briardes Entre Villes et Forêts, à 3 km SSE de Roissy-en-Brie. La commune est traversée par la N4 et la voie ferrée, qui offre une gare du RER E. Sa population a fait des bonds spectaculaires à mesure que la commune se couvrait de lotissements: 720 hab. en 1926, le double en 1963; 3 000 hab. en 1962, 11 800 en 1975, 20 820 en 1999, mais stagne depuis.
La partie orientale du finage est dans la forêt domaniale d’Armainvilliers. À l’angle sud-est, la route de Melun à Torcy croise l’ancien tracé de la N4 au carrefour de Belle Croix; le golf et le château des Agneaux sont à l’extrémité occidentale, près de l’ancien site de la fameuse foire de Monthéty; le château de la Chauvennnerie est au sud de la commune, celui de la Doutre (18e-19e s.) au centre; la ferme d’Armainvilliers ou Péreire (19e s.), au sud, est devenue le site d’un nouveau lotissement.
La commune a un ensemble d’activités assez consistant: deux collèges et un lycée professionnel publics, un collège et deux lycées privés dont un professionnel, une maison de retraite; fabriques de moules et modèles Apex Tool (80 sal.) et de tuyauterie Titeflex (60 sal.), plomberie APM (50 sal.); supermarché E. Leclerc (90 sal.), Intermarché, négoces de plomberie Chadapaux (50 sal.), de produits métallurgiques CMIC (50 sal.), collecte d’ordures SEPUN (50 sal.).
Le nouveau canton d’Ozoir-la-Ferrière a 12 communes, 63 700 hab.
(8 440 hab., 1 547 ha dont 218 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Melun, 32 km NNE de la préfecture dans la CC Les Portes Briardes entre Villes et Forêts. La commune est traversée par la N4, qui y offre deux accès, la voie ferrée de Paris à Coulommiers, ainsi que par la ligne du TGV de Marne-la-Vallée; elle a une gare du Transilien, terminus du RER E. Le territoire atteint au nord-ouest la forêt et l’étang d’Armainvilliers, qui borde le château d’Armainvilliers (16e et 19e s. avec parc). La Marsange traverse la ville, séparant du centre, à l’ouest, l’ancienne commune de La Madeleine, intégrée en 1792. Elle passe aussi dans le parc du château de Combreux (19e s.) au sud, où elle alimente un grand bassin. Le bois de Villegenard est au sud-est du finage.
La ville a un hôtel de ville inscrit, dont le grand porche flanqué de deux tours rondes vient d’un château du 12e siècle. Elle a un hôpital local (160 lits dont 18 médicaux), une clinique (190 sal., 145 lits), une maison de retraite publique et deux privées dont Orpea (60 sal.); un collège public et un privé, un lycée public; un institut médico-éducatif. Les entreprises principales sont les champagnes Veuve Amiot (CFGV, 130 sal.), des négoces de produits chimiques Brenntag (70 sal.) et d’appareils ménagers BSH (130 sal), les transports Ben Said Bechir (55 sal.), l’entreposage ID Logistics (230 sal.). La SNCF déclare 50 sal. La mention «en Brie» est de 1923; la ville a eu 2 000 hab. en 1896, est lentement montée à 2 700 hab. en 1962; elle a fait un saut à 5 000 hab. en 1975 puis a stagné jusque vers 1990, avant de progresser à nouveau (7 500 hab. en 1999).