Communauté de communes Pays de Nemours' communauté de communes de Seine-et-Marne, associant 21 communes et 29 600 hab. sur 22 480 ha. Nemours (siège) et Saint-Pierre-lès-Nemours sont seules à dépasser 2 000 hab. Darvault (920 Darvaultois, 783 ha dont 300 de bois) est 4 km à l’est de Nemours sur la route de Montereau (D403). Elle a été détachée de Montcourt-Fromonville en 1913, avec 280 hab., et sa population augmente lentement depuis. Le village est au pied du talus du plateau du calcaire de Beauce, qui porte la forêt domaniale de Nanteau. Son finage se tient entre le tracé de l’A6 à l’ouest et le cours du Lunain à l’est. Sa moitié méridionale est dans bois de Darvault, partie septentrionale de la forêt domaniale. Montcourt-Fromonville (1 960 Moncourtois, 817 ha dont 314 de bois) est à 4 km au nord de Nemours. L’habitat s’étire le long de la rive droite du Loing, qui prend une direction SO-NE un peu en aval du barrage de Fromonville. La commune a un château du 19e s. où se tient la mairie, une église inscrite (12e au 16e s.). Son territoire occupe une partie de la plaine alluviale boisée, et s’étend à l’est sur le plateau, qui contient des vergers et le bois de la Croix; tout à l’est se voit le château de Pleignes (19e s.). La commune était seulement Fromonville jusqu’en 1926, qui n’est plus qu’un quartier tout au sud, l’urbanisation s’étant intensifiée vers le nord autour de l’ancien village de Montcourt; elle a perdu le territoire de Darvault en 1913, passant ainsi de 700 à 400 hab., puis sa population a augmenté un peu entre 1954 (410 hab.) et 1975 (610 hab.), plus vite ensuite (2 200 hab. en 1990), avant de baisser un peu. Grez-sur-Loing (1 470 hab., 297 ha dont 667 de bois) est à 6 km au nord de Nemours, sur le rebord gauche de la vallée du Loing et sur la N7; son «village de charme» se signale par son église classée, un ancien donjon (12e s.) du château royal ruiné, un pont des 13e et 17e s., un musée municipal; petit train touristique des anciennes sablières (le Tacot des Lacs) et plusieurs plans d’eau. Son finage est boisé à l’ouest, où il contient une bonne part du bois de la Commanderie, que traverse au sud-ouest l’A6 (péage à l’extrême sud à la limite de la commune de Nemours), et comporte au sud et à l’est du village une partie de la plaine du Loing, riche en étangs de gravières. Au sud près du Loing, sont le hameau et les ruines du château d’Hulay; quelques caves subsistent d’une ancienne commanderie de templiers. La commune s’est nommée Grès-en-Gâtinais avant la Révolution, Grez ensuite, ajoutant «sur Loing» en 1892; elle avait 630 hab. en 1954 et croît depuis 1945. Elle a augmenté de 180 hab. après 1999. Villiers-sous-Grez (680 Villarons, 1 225 ha dont 775 de bois), 6 km à l’est de Nemours, a une église classée du 13e s. La commune est traversée par l’A6, qui y offre une aire de repos. Sa population augmente depuis le minimum de 1968 (490 hab.) mais n’a pas encore retrouvé le niveau de 1836 (800 hab.). Bagneaux-sur-Loing (1 610 Balnéolitains, 526 ha) est à 5 km au sud de Nemours, sur la rive gauche du Loing. La voie ferrée (gare) est du même côté, la N7 sur la rive droite, longée par le hameau de Portonville. Le finage ne s’étend guère que sur un triangle du plateau à l’ouest du bourg. Toutefois, il possède une annexe au sud-est, sur la rive droite du Loing, autour du hameau de Glandelles, orné d’une base de loisirs et des ruines d’une chapelle ancienne (inscrite). Un ensemble industriel verrier dans la vallée du Loing associe une verrerie de verre plat Keraglass (290 sal.), et les verres Corning (Pyrex et Soviral, 270 sal.). Le nom de la commune fut d’abord Bagneaux-Glandelles, à la suite d’une fusion des années 1790, puis Bagneaux simplement jusqu’en 1911; elle avait 480 hab. à cette date, puis est montée à 1 200 en 1955, 2 200 en 1962, avant de décroître jusqu’à 1 400 en 1962, puis de reprendre un peu; ces fluctuations sont en grande partie liées à celles de l’emploi industriel. Faÿ-lès-Nemours (510 Fayssiens, 778 ha dont 300 de bois) est juste à l’ouest de Bagneaux, mais dans un vallon affluent dans lequel son habitat est prolongé vers le sud-ouest par les hameaux du Carrouge et de Laveaux; le nom de Faÿ vient du hêtre. La commune a une église inscrite (en partie du 12e s.), un château du 17e s., le site inscrit d’un abri sous roche à gravures rupestres, de nombreux polissoirs. Elle accueille un centre médicalisé pour autistes. De 220 hab. en 1954, la population est montée à 420 en 1975, puis a fluctué. Ormesson (240 Ormessonnais, 381 ha), 5 km au sud-ouest de Nemours, est dans un autre vallon qui débouche à Saint-Pierre, sur la D403; église inscrite. La commune avait été réunie à Châtenoy entre 1842 et 1853; elle avait alors 160 hab., et seulement 120 en 1954. Châtenoy (160 Castelnéociens, 487 ha) est à 8 km au sud-ouest d’Ormesson; église inscrite, manoir du 15e s. Sa population, un peu fluctuante, est plutôt à la baisse depuis plus d’un siècle. La commune avait été réunie à Ormesson entre 1842 et 1853. Chevrainvilliers (260 Capaivillariens, 895 ha) est à 8 km OSO de Nemours, mais sur la petite D98, et doublée à l’ouest par le hameau de Verteau; église inscrite; sa population est stable depuis 1968, nettement au-dessous des 350 hab. des années 1890. Larchant (730 Liricantois, 2 924 ha dont 1 000 de bois), 9 km ONO de Nemours, est une commune touristique. Sa population a peu changé en deux siècles; elle progresse depuis les 500 hab. de 1975 mais avait déjà atteint 730 hab. en 1841. Son finage se partage entre le plateau agricole du Gâtinais et la dépression du Marais, occupée par le bois de la Commanderie, annexe méridionale de la forêt de Fontainebleau. Le talus qui les sépare, haut de 60 m, abonde en rochers d’escalade des grès stampiens: la Dame Jeanne (ou Jouanne), la Justice, l’Éléphant. Les anciennes carrières de Puiselet sont l’objet d’un arrêté de protection de biotope sur 16 ha (en partie avec Saint-Pierre-lès-Nemours). Le village a une église classée à haut clocher, en partie du 12e s.; il était entouré d’une longue enceinte dont subsistent des vestiges et cinq portes; la ferme du Chapitre est des 14e et 16e-17e s.; hôtel du Pèlerin; abri sous roche à gravures protohistoriques; base de loisirs. Une réserve naturelle régionale du marais de Larchant a été délimitée sur 123 ha. Amponville (350 hab.,1 230 ha) est à 13 km ONO de Nemours sur la route de Puiseaux; église inscrite; hameau de Jacqueville au NO, ancienne commune rattachée en 1841. La population a varié entre un maximum de 400 hab. au milieu du 19e s. et un minimum de 220 hab. en 1975. Guercheville (270 hab., 921 ha) est à 13 km à l’ouest de Nemours sur la D4, doublée par le hameau du Buisson au sud-ouest. L’église de Guercheville est classée. La population était tombée à 175 hab. en 1975, contre 400 dans les années 1840. Garentreville (120 Garentrevillois, 635 ha) est à 13 km OSO de Nemours. De 200 hab. en 1840, sa population était descendue jusqu’à 74 en 1982. Burcy (150 Burcyssiens 703 ha), 15 km OSO de Nemours, limitrophe du Loiret, a une église inscrite (12e-13e s.) et contient au sud le hameau d’Avrilmont. Elle avait 410 hab. en 1866, 130 en 1975. Fromont (250 hab., 1 072 ha) est 18 km à l’ouest de Nemours et limitrophe du Loiret; son église est inscrite. Elle avait 140 hab. au creux de 1980, 410 au maximum de 1831. Rumont (130 Rumontois, 661 ha) est juste au nord de Fromont et conserve au nord de son finage le dolmen de la Pierre Larmoire; église en partie du 12e s., inscrite. Boulancourt (340 Boulancourtois 644 ha), 23 km à l’ouest de Nemours, est limitrophe du Loiret à 5 km au sud-est du Malesherbois, sur le coteau de droite de l’Essonne; elle n’avait pas 130 hab. en 1962 (280 au début du 19e s.). Au nord, une carrière près de Malesherbes a révélé en 2009, parmi les ossements humains d’un site de sept maisons néolithiques, un fragment d’humérus attestant d’une amputation au silex taillé datant de 6 900 ans et à laquelle le patient a visiblement survécu. Buthiers (760 Butherrais, 1 967 ha dont 642 de bois), 26 km ONO de Nemours, limitrophe du Loiret et dans le parc régional, face au Malesherbois. Le centre villageois est sur le coteau qui domine l’Essonne, ainsi que les hameaux d’Auxy au nord et Roncevaux au sud. Buthiers a une vaste base de loisirs régionale sur 140 ha avec piscine, patinoire, escalade, parcours d’aventure et même un observatoire astronomique équipé d’un télescope de 600 mm; rochers d’escalade du massif de Buthiers-Malesherbes, dolmen de la Roche aux Loups. Herbeauvilliers est au contraire un hameau du plateau agricole à l’est, ancienne commune absorbée en 1841 avec 120 hab. La population a atteint 600 hab. en 1886, et un minimum de 530 en 1975. Nanteau-sur-Essonne (410 Nantessonnais, 1 292 ha dont 590 de bois), limitrophe du Loiret, est à l’extrémité occidentale du Pays de Nemours, 28 km ONO de Nemours et voisine du Malesherbois. dont elle est en fait une petite banlieue. La vallée et le hameau de Villetard sont en contrebas du plateau mais un peu à l’écart de la rive droite de l’Essonne; le hameau de Bois-Minard est au nord; grottes et abris sous roche à gravures rupestres. (13 340 Nemouriens, 1 083 ha dont 400 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Fontainebleau, 17 km au sud de celle-ci. Elle est le siège de la CC du Pays de Nemours (21 communes, 29 600 hab.). La ville, qui semble dater du 11e siècle et fut le lieu d’un duché, est dans la plaine du Loing au centre d’une étoile de routes et sur le tracé de l’A6, qui y a un gros échangeur et une aire de service. La N7 traverse la ville, qui a une gare sur la voie du Transilien Paris-Montargis. La partie la plus ancienne et la plus dense de l’agglomération dessine une amande au sud-est de l’île que délimitent les bras du Loing. Sur le glacis de rive droite, le grand ensemble du Mont Saint-Martin est classé comme «quartier prioritaire»; la cité de Beauregard est un peu plus au sud le long de la N7 et entourée de buttes boisées. Nemours s’orne d’un château complexe du 12e au 17e s., d’une église classée des 13e et 16e s., d’un ancien hospice (17e s.) et d’un grand pont du 18e s.; elle offre un musée départemental de préhistoire régionale, un musée municipal; deux collèges et un lycée publics, une maison d’accueil spécialisée pour adultes polyhandicapés (320 lits dont 120 médicaux), des maisons de retraite. Ses principaux établissements sont la métallerie Lewis (55 sal.); un Intermarché (130 sal.), un Bricomarché (80 sal.), Picard Surgelés (65 sal.); négoce de pharmacie Labelians (65 sal.), entreposage STEF (85 sal.), gestion d’autoroutes SAPRR (130 sal.) et restauration d’autoroute Autogrill (90 sal.); transport de voyageurs Transdev (140 sal.); transports de fret Graillot (80 sal.); La Poste (190 sal.). Le territoire communal se limite à la rive droite du Loing; au sud, il contient une partie de la forêt domaniale de Nanteau autour du Roch de Beauregard (127 m). Nemours avait 3 600 hab. au début du 19e s., 5 000 un siècle après, 5 600 en 1954; la croissance a été plus forte ensuite jusqu’en 1975 (11 200 hab.) puis a ralenti, et la ville n’a gagné que 340 hab. après 1999. Le nouveau canton de Nemours a 50 communes, 58 600 hab. (5 510 Saint-Pierrois, 2 162 ha dont 817 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC du Pays de Nemours, face à Nemours sur la rive gauche du Loing. Elle a une église du 13e s., une gare du Transilien sur la voie de Montargis. Son territoire comprend au nord-est une fraction de la plaine alluviale du Loing, mais s’étend principalement à l’ouest du Loing sur le haut et le bas plateau. L’habitat est continu le long du Loing, depuis le hameau de Chaintreauville au sud. Il inclut le hameau de Puiselet à l’ouest, au-dessus du talus est-ouest qui domine le bois de la Commanderie; les anciennes carrières de Puiselet sont l’objet d’un arrêté de protection de biotope sur 16 ha (en partie avec Larchant); château de Bailly (19e s., avec parc), clairière de Foljuif dans ce bois au nord du centre-ville et château de Foljuif (18e s.) avec parc. Les Rochers Gréau et les monts Gaillards sont d’autres manifestations du rebord du plateau au sud de la commune et offrent des possibilités d’escalade. La ville a un collège public, une maison de retraite publique et deux privées. Elle accueille un assez large éventail d’établissements: produits chimiques détergents Sopronem (120 sal.), verrerie Saint-Gobain Quartz (65 sal.); supermarché Carrefour (65 sal.). La commune avait 900 hab. en 1900, 2 100 en 1954 et 4 800 en 1982, puis a ralenti sa croissance. |