Communauté d’agglomération Villefranche Beaujolais Saône' communauté d’agglomération du Rhône associant 18 communes (dont une dans l’Ain), 72 800 hab., sur 16 700 ha. Villefranche-sur-Saône (siège), Arnas, Gleizé, Jassans-Riottier (Ain), Limas, Saint-Étienne-des-Oullières ont plus de 2 000 hab. Lacenas (1 040 Lacéniens, 336 ha), 7 km OSO de Villefranche, cache de belles fresques dans la chapelle Saint-Paul; elle s’orne des châteaux du Sou, de Bionnay et de Montauzan, d’allure médiévale, surtout du 16e s. et plus ou moins remaniés au 19e. Une grande bâtisse de pierres dorées du 17e s. dénommée le Cuvage abrite dans sa cave voûtée les tenues de la Confrérie bacchique des Compagnons du beaujolais. La commune a gagné 180 hab. après 1999 (+21%). Le hameau de Morgon à Lacenas, et le ruisseau de ce nom, qui traverse Villefranche, sont de simples homonymes du Morgon de Villié-Morgon, site de l’AOC morgon qui est à 20 km plus au nord; morgon est en effet un nom commun, qui désigne en Beaujolais des sols faits de débris de décomposition des schistes micacés. Denicé (1 610 Deniçois, 953 ha) est 7 km à l’ouest de Villefranche; elle est l’une des grosses communes viticoles du Beaujolais (541 ha, appellation «villages»); elle a gagné quelques habitants après le minimum de 1982 (980 hab.), 320 après 1999 (un quart); mais elle en eut 1 450 en 1866. Saint-Julien (920 Juliénois, 689 ha) 6 km ONO de Villefranche, cultive 346 ha de vignes et fait aussi partie des beaujolais-villages. Le musée Claude Bernard (1813-1878) a été installé par la fondation Mérieux dans la maison natale du savant; château de la Rigaudière, du 18e s. avec parc; ancienne mine de manganèse. La commune a gagné des habitants depuis 1975 où elle avait 540 hab.; +140 hab. après 1999. Blacé (1 670 Blacéens, 1 100 ha dont 350 de bois), 8 km ONO de Villefranche, cultive 516 ha de vignes et a droit à l’appellation beaujolais-villages; château de Champrenard (15e s.), grosse maison de retraite dans un ancien hospice. La population de Blacé augmente doucement depuis les années 1960 où elle était de 900 hab.; elle a gagné 440 hab. après 1999 (+36%). Salles-Arbuissonnas-en-Beaujolais (790 Sallésiens-Arbuissonnassiens, 435 ha) cultive 285 ha de vignes (beaujolais-villages); la commune est issue d’une fusion de 1975, qui associait 450 hab. Salles est à 10 km NO de Villefranche, Arbuissonnas 2 km au nord de Salles. Le site est classé. Il y subsiste une abbaye, issue d’un prieuré clunisien de la fin du 10e s., passé aux bénédictines en 1300; parc, restes gothiques dans l’église refaite au 19e s.; écomusée; +150 hab. après 1999. Le Perréon (1 520 Perréonnais, 1 458 ha) est à 14 km NO de Villefranche à un confluent de la Vauxonne; elle cultive 539 ha de vignes; belles caves du château de Loges. La commune a gagné 480 hab. depuis 1999 (+49%). Vaux-en-Beaujolais (1 130 Vauxois, 1 774 ha dont 611 de bois), 21 km NO de Villefranche, étale son habitat sur le versant gauche de la Vauxonne en adret et atteint à l’ouest la crête qui la sépare du bassin de l’Azergues (888 m à la Pyramide). La commune cultive 494 ha de vignes (appellation beaujolais simple, comme Le Perréon); elle est très visitée dans la mesure où elle fut le modèle du Clochemerle de M.-E. Grancher: son monument principal est la pissotière centrale; caveau de Clochemerle, musée de la vigne et du vin. Le finage monte à 780 m à l’ouest au crêt de l’Heule sur la route du col de la Croix Rozier (721 m). On a exploité dans ces reliefs du cuivre, du fer et du marbre; des restes d’un habitat préhistorique ont été trouvés au camp de l’Auguel. Vaux a gagné 350 hab. depuis 1999 (644%). Saint-Cyr-le-Chatoux (160 Saint-Cyriens, 628 ha dont 400 de bois), 18 km ONO de Villefranche, a son petit village dépourvu de vignes, juché à 700 m d’altitude sur une butte au-dessus des sources de la Vauxonne d’un côté, du Nizerand de l’autre, et même d’un vallon affluent de l’Azergues; mais il n’est pas délaissé, puisque sa population a triplé depuis le minimum de 1968 (50 hab.). Montmelas-Saint-Sorlin (540 Montmelassiens, 424 ha dont 196 de bois), 9 km ONO de Villefranche, est issue d’une fusion ancienne (1808); la commune cultive 142 ha de vignes (beaujolais-villages) et offre une très belle vue depuis le signal de Saint-Bonnet (676 m), doté d’une chapelle romane. Au-dessus du village, subsiste un imposant château médiéval refait et exhaussé au 19e s. dans le style de Viollet-le-Duc. La commune a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+42%). Rivolet (600 Rivoliens, 1 630 ha dont 650 de bois), au creux de la vallée du Nizerand 9 km à l’ouest de Villefranche, cultive 219 ha de vignes et fait partie des beaujolais-villages; petits châteaux anciens, carrières de porphyre. Son territoire est étendu dans les hauts reliefs, où il atteint 871 m dans la forêt domaniale de la Cantinière. La commune a gagné 110 hab. après 1999; mais elle avait 800 hab. au début du 19e s. Cogny (1 230 Cognysards, 583 ha dont 292 de vignes), 8 km à l’ouest de Villefranche, étire son finage en une longue queue sur la crête boisée vers l’ouest, où il atteint 800 m. Ville-sur-Jarnioux (840 Villesiens, 1 011 ha dont 250 de bois et 153 de vignes) est à 10 km OSO de Villefranche à 400 m. Sa voisine Jarnioux est à présent dans la commune nouvelle de la Porte-des-Pierres-Dorées. (4 150 Arnassiens, 1 752 ha) est une commune du département du Rhône dans la CA Villefranche Beaujolais Saône, 4 km au nord de Villefranche-sur-Saône et associée à son développement. Le noyau villageois est à l’écart de la Saône (3 km) et même de la N6, doublé au sud par un quartier de lotissements; mais la commune, dont les vignerons cultivent 158 ha de vignes, atteint à l’est la Saône, est traversée par le faisceau de circulation N6, A6, voie ferrée (échangeur à péage n°31.1 de l’A6) et participe largement à la grande zone industrielle du nord de Villefranche: plastiques Speed (80 sal.) et Volx (85 sal.), rubans adhésifs Adesia (55 sal.); métallerie Solustil (140 sal.), tôlerie Romaire (90 sal.); fabrique de matériel agricole Hozelock Exel (180 sal.). Arnas abrite en outre la Polyclinique du Beaujolais (140 lits, 210 sal., à une banque suisse), et plusieurs installations de logistique, dont les autocars Keolis (490 sal.) et Transdev (150 sal.); travaux publics Axima (130 sal.). Au nord de la ville, parc du château de Laye, jardins du domaine de Langsard. La commune s’est tenue autour de 1 000 hab. de 1900 à 1940, puis sa population a augmenté régulièrement; elle a gagné 970 habitants après 1999 (+31%). (7 840 Gleizéens, 1 046 ha) est une commune du département du Rhône, dans la CA Villefranche Beaujolais Saône, juste à l’ouest de Villefranche-sur-Saône, un temps chef-lieu de canton de 2 000 à 2 015. Elle forme une partie surtout résidentielle de l’agglomération villefranchoise; centre commercial Leclerc (100 sal.), confection féminine Avona (80 sal., ex-Dubouis, groupe Pierre Martin); nettoyages Onet (430 sal.), Seguine et Ruiz (350 sal.). La commune a absorbé Chervinges, à l’ouest, dès 1809, mais a perdu en 1853 des territoires au profit de Villefranche, tout en intégrant en contrepartie une fraction de la commune disparue d’Ouilly, dont subsiste un hameau. Elle cultive 319 ha de vignes et abrite le centre hospitalier de Villefranche, 5e du département (320 lits de médecine, 470 en tout). Sa population a très fortement augmenté de 1968 (3 000 hab.) à 1990, et a encore gagné 510 hab. après 1999 (+23%). Le nouveau canton de Gleizé a 15 communes, 32 800 hab. (6 430 Jassannais, 481 ha) est une commune du département de l’Ain à 6 km NNO de Trévoux, au bord de la Saône, face à Villefranche-sur-Saône et membre de la CA de Villefranche Beaujolais Saône (Rhône). La commune est issue d’une fusion d’avant 1800. Elle a plusieurs châteaux du 19e s., dont celui de Gléteins au nord du bourg (16e et 19e s.), devenu maison de convalescence (60 sal.); un collège public; Musée vivant du roman d’aventures. Elle avait moins de 500 hab. au 19e s., et a crû durant tout le 19e s., passant par 1 100 hab. en 1954, 3 000 en 1980; elle a encore gagné 1 020 hab. depuis 1999 (+19%). Surtout résidentielle, elle a quelques entreprises: tubes d’acier Framatome (30 sal.), ventilateurs Fabresse (20 sal.), granulats Vicat (35 sal.). (4 920 Limassiens, 552 ha) est une commune du département du Rhône dans la CA Villefranche Beaujolais Saône, juste au sud de Villefranche-sur-Saône, à l’agglomération de laquelle elle concourt activement. La ville a un collège public; agrochimie du groupe Bayer (330 sal.); ingénierie Dynaren (95 sal.); bureaux et logistique du Savour Club (60 sal.), négociant en vins du groupe d’assurances MAAF; négoce de produits chimiques Souffler (55 sal.); interim Adecco (120 sal.), Randstad (100 sal.), CRIT (75 sal.), Kelly (60 sal.); nettoyage Cervin (330 sal.). Limas avait 700 hab. en 1900, 1 300 en 1954 et sa population a augmenté surtout après 1970; elle a gagné 690 hab. depuis 1999 (+16%). (2 260 Stéphanois, 966 ha), 12 km NO de Villefranche-sur-Saône dans la CA Villefranche Beaujolais Saône, ajoute 629 ha de vignes, ce qui en fait la troisième commune viticole du Rhône; elle figure parmi les beaujolais-villages et contient le plus grand domaine du Beaujolais, le château de la Carelle au sud-ouest du village (150 ha). Elle a été créée en 1867 à partir de Saint-Étienne-la-Varenne, avec 1 200 hab.; sa population augmente depuis 1950 (un peu moins de 1 100 hab.) et a gagné 700 hab. après 1999 (+45%). (36 420 Caladois, 948 ha) est la seule sous-préfecture du département du Rhône, 32 km au nord de Lyon au bord de la plaine de la Saône. La ville a été créée avec ses franchises en 1140 par le sire de Beaujeu, désireux de marquer une limite aux extensions lyonnaises et de tirer parti des trafics de l’axe séquanien. Les galets plats du parvis de l’église, les calades, ont fini par désigner le centre-ville et les habitants. Le centre est, selon la coutume des villes neuves, en petit damier de rues et conserve, le long de la rue Nationale qui correspond à l’ancienne traversée de la N6, d’assez nombreuses maisons bourgeoises. La ville, en effet, a été un centre d’industries textiles dès le 18e s., et l’arrivée du rail en 1854 a aidé au développement de nouvelles générations industrielles, autour de la métallurgie et de l’alimentaire surtout. Villefranche a une grande église collégiale des Marais en gothique flamboyant (14e-15e s.), dotée de seize chapelles; maison du patrimoine avec musée de la Conscription, maison des Combattants avec musée du souvenir, musée d’art Paul Dini; théâtre, centre culturel, auditorium. Elle propose trois collèges et deux lycées publics, un collège et deux lycées privés, un centre d’aide par le travail et un institut médico-éducatif; l’hôpital (320 lits médicaux, 470 en tout) est dans la commune voisine de Gleizé. Le quartier Béligny, au sud-est du centre, est considéré comme «quartier prioritaire». Le plan d’eau du Bourdélan offre un centre de loisirs au SE de la commune; le port de commerce avec bassin sur la Saône est à Beauregard. On fête à Villefranche une grande Vague fin janvier et l’on y rappelle la mémoire de deux inventeurs, Joannès Sabot pour le bleu de travail, Victor Vermorel pour les pulvérisateurs à vigne. L’éventail industriel reste diversifié. La principale usine est celle de Danone, Blédina, qui fabrique des aliments pour enfants (170 sal.), suivent les Teintures et impressions de Lyon (90 sal.), les plastiques SBTN (Novetud, 50 sal.) et emballages plastiques Morance (65 sal.); matériel électrique Ensto Novexia (110 sal.); appareils de levage REEL (85 sal.); mécanique Gardette (60 sal.) et Spicer (60 sal.). Le secteur marchand est également bien représenté avec un hypermarché Leclerc (160 sal.), un Géant Casino (200 sal.), Intermarché (60 sal.) et Atac (75 sal.), un Brico Dépôt (70 sal.); négoce de bois et matériaux Plattard (140 sal.), de fournitures Lydaris (55 sal.); comptabilité Caralp (60 sal.); gardiennage Securitas (70 sal.); gestion immobilière Allaide (75 sal.); matériels de travaux publics Aximum (60 sal., groupe Colas); aide à domicile A2micile (100 sal.), Home Libre (85 sal.), Age et Perspectives (55 sal.); service des eaux Veolia (75 sal.), nettoyage AJC (50 sal.), assainissement SFTP (60 sal.); interim Adequat (70) et Proman (65); La Poste (120 sal.), Enedis (60 sal.). La commune a absorbé en 1853 ses voisines Béligny et Ouilly, et s’est agrandie aux dépens de Gleizé. Elle est passée de 5 000 hab. au début du 19e s. à 15 000 à la fin, 22 000 en 1954, 30 000 en 1975; elle a augmenté de 5 210 hab. après 1999 (+17%). Villefranche est le siège de la communauté d’agglomération Villefranche Beaujolais Saône (18 communes, 72 800 hab.). L’arrondissement a 254 500 hab., 132 communes. Le nouveau canton de Villefranche-sur-Saône correspond à la commune. |