Communauté de communes Dombes Saône ValléeSaint-Bernard (1 530 Spinosiens, 315 ha), limitrophe du Rhône, 3 km à l’ouest de Trévoux au coude de la Saône, a un château féodal assez bien conservé (13e s.) où ont habité les peintres Maurice Utrillo et Suzanne Valadon; maison de retraite Utrillo (60 sal.). Saint-Bernard n’avait que 250 hab. en 1962 et croît depuis. L’ancien nom de la commune était Spinosa, d’où le gentilé; elle a pris plus tard le nom altéré d’un lieutenant de Charlemagne, Barnard, qui est censé avoir été à l’origine du village. La commune a 240 hab. de plus qu’en 1999. Sainte-Euphémie (1 750 Euphémiens, 461 ha) est à 5 km NE de Trévoux, sur la rive droite du Formans au confluent du Morbier; château de Boujard et hameau du Montferrand au nord, hameau du Bady au SO. Une extension du finage vers le sud contient l’urbanisation diffuse des Bruyères de Sainte-Euphémie. La commune a 400 hab. de plus qu’en 1999 (+35%). Toussieux (1 190 Toussinois, 474 ha), 5 km NE de Trévoux, a un habitat très dispersé, mairie et école étant quasi-isolées au bord du Morbier; +460 hab. après 1999 (63%). Parcieux (1 370 Parcevins, 314 ha), limitrophe de la Métropole de Lyon, 5 km au SE de Trévoux sur la rive gauche de la Saône, a augmenté de 450 hab. (+49%) après 1999; camping sur Saône au SO, base nautique en amont au NO. Au NE, le château de la Grange Blanche, du 16e s., conserve le souvenir de la Belle Cordière, la poétesse Louise Labé, qui y vécut quelques années et y mourut en 1566; elle fut célèbre par l’intensité de ses passions et de son féminisme — «Baise m’encor, rebaise-moi et baise: Donne m’en un de tes plus savoureux, Donne m’en un de tes plus amoureux: Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise.» (Sonnet 18) «Je vis, je meurs: je me brûle et me noie, J’ai chaud extrême en endurant froidure; La vie m’est et trop molle et trop dure, J’ai grands ennuis entremélés de joie.» (Sonnet 8). Elle évoquait le «bon vouloir que je porte à notre sexe, de le voir non en beauté seulement, mais en science et vertu passer ou égaler les hommes: je ne puis faire autre chose que prier les vertueuses Dames d’élever un peu leurs esprits par-dessus leurs quenoilles et fuseaux» (Épître à Clémence de Bourges). Civrieux (1 920 Severins,1 976 ha), limitrophe de la Métropole de Lyon, 10 km ESE de Trévoux, est traversée du nord au sud par la LGV Sud-Est et longée au SO par l’A46; institut médico-éducatif (60 sal.). Les premiers étangs de la Dombes apparaissent à l’est du finage. La commune, peuplée de 490 hab. en 1968, a encore gagné 770 hab. après 1999 (+67%). Saint-Jean-de-Thurigneux (820 Thurignaciens, 1 600 ha), 9 km ENE de Trévoux, sur le Morbier, est traversée par la LGV et a des étangs de la Dombes; +260 hab. depuis 1999 (+46%). Rancé (750 Rancéens, 953 ha) est à 9 km au NE de Trévoux, sans étang. La LGV frôle le village, +250 hab. après 1999 (+50%). Ambérieux-en-Dombes (1 810 Ambarrois, 1 592 ha), 13 km NE de Trévoux, a des étangs à l’est et au nord et conserve des restes de son château médiéval, dont une enceinte à trois tours et le donjon. Elle avait 570 hab. en 1954, 850 en 1982, et a gagné 390 hab. (+27%) après 1999. Savigneux (1 460 Sabiniens,1 475 ha) est à 10 km NE de Trévoux; menuiserie métallique DME (25 sal.). La LGV traverse à l’est; un ensemble d’étangs occupe le NE du finage. Au sud-ouest, hameau et château de Juis du 14e s., en briques. Savigneux n’avait que 450 hab. en 1975; elle a gagné 580 hab. après 1999 (+66%). Villeneuve (1 600 Villeneuvois, 2 679 ha), 11 km NNE de Trévoux sur la D936, conserve le curieux fortin de briques de Villon, de 25 m au carré, qui date principalement des 16e et 17e s. La LGV traverse à l’est; au-delà sont plusieurs étangs. La population progresse depuis les 630 hab. de 1975, mais elle en eut plus de 1 100 autour de 1870; elle a augmenté de 650 hab. après 1999 (+68%). Ars-sur-Formans (1 100 Arsois, 550 ha), 9 km NE de Prévoux, doit quelque notoriété à Jean-Marie Vianney, qui y fut curé de 1818 à sa mort en 1859, et canonisé en 1925; des pèlerinages avaient commencé de son vivant et continuent dans la basilique en rotonde construite en 1862; le village a aussi un musée de cires. La mention «sur Formans» est de 1956. La commune n’avait alors que 460 hab. et a crû surtout de 1975 à 1999 mais pas depuis. Beauregard (840 Beauregardais, 94 ha), limitrophe du Rhône, 8 km NNO de Trévoux, en bord de Saône, contournée par la D131, a un minuscule finage. Le château du Bouchet date du 19e s., mais il a succédé à un château médiéval refait en 1699 et devenu un temps manufacture de glaces et cristaux. La population communale est restée autour de 250 hab. de 1890 à 1950 et a crû jusqu’en 1999, puis stagné. (2 390 Farinois, 822 ha), 11 km a nord de Trévoux dans la CC Dombes Saône Vallée, limitrophe du Rhône, est sur la rive gauche de la Saône. Elle se distingue par le gros château de Fléchères, du 17e s.; le château Bouchet, du 19e s., est une propriété de la ville de Paris, qui y place une colonie de vacances musicale; transports Luizet-Cadillat (65 sal.) et Gervais (60 sal.), négoce de pâtisserie France Macaron (25 sal.). Fareins, qui a eu plus de 1 300 hab. dans les années 1850, n’en avait que 870 en 1968; sa population augmente depuis et s’est accrue de 660 hab. après 1999 (+38%). (2 450 Franvernois, 798 ha) est une commune de l’Ain dans la CC Dombes Saône Vallée, 7 km au nord de Trévoux, jouxtant Jassans; zone d’activités du Pardy au SO; menuiseries M. Philibert (50 sal.). Elle avait 480 hab. en 1962, 1 000 en 1982,et a crû de 580 hab. après 1999 (+31%). (2 770 Masserots, 310 ha) est une commune du département de l’Ain dans la CC Dombes Saône Vallée, 6 km au SE de Trévoux. Ses maisons s’étirent le long du Grand Rieux juste à la limite du département à 3 km au sud de Reyrieux; fabrique de pièces industrielles plastiques Duqueine Composites (180 sal.), transports Altead (70 sal.) et CATS (55 sal.), magasins Bricoman (45 sal.) et Auchan (35 sal.). La commune poursuit une croissance soutenue: elle avait 290 hab. en 1968, 800 en 1975, 1 600 en 1982; elle a gagné 620 hab. après 1999 (+29%). (2 250 hab. dont 390 à part, 741 ha) est une commune de l’Ain dans la CC Dombes Saône Vallée, 5 km NE de Trévoux. Au hameau de Cibeins, un château avec un domaine de 186 ha fut acheté en 1918 par la ville de Lyon à l’instigation de son maire Édouard Herriot pour y faire une école d’agriculture; elle est devenue un lycée agricole de 400 élèves, en partie orienté vers la pisciculture dans le val du Formans. Misérieux, qui n’avait que 570 hab. en 1968, a encore gagné 430 hab. après 1999 (+24%). (5 190 Talançonnais, 1 570 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, 4 km à l’est de Trévoux. Elle eut des thermes gallo-romains, mais c’est surtout à présent un centre industriel, relativement proche de Lyon, à 22 km au nord du centre de la métropole. Une grande zone industrielle (75 ha) a pris place au nord de la ville. Outre une base logistique régionale du groupe Intermarché (300 sal.), elle a reçu une usine des compresseurs Danfoss (450 sal., danois), la fonderie d’aluminium Rencast (ex-Valfond, 180 sal.) et la fabrique de climatiseurs Technibel (130 sal.) du groupe italien Argoclima; plus la scierie-menuiserie CGSM (Compagnie générale de scierie et menuiserie, 75 sal., à l’états-unien SCI), la fabrique d’escaliers en bois Plasse (80 sal., groupe Huet); à un moindre niveau, imprimerie du Clos Carillon (40 sal., groupe Spir), machines d’emballage MSK (30 sal.), chaudronnerie Bernard (30 sal.), négoce de plomberie (Brossette, 30 sal.), plate-forme logistique des jouets Majorette-Solido (40 sal.). Reyrieux a un petit port sur la Saône (Bernalin), un collège public. La commune n’avait que 1 100 hab. entre 1900 et 1960; sa population croît depuis. Elle a augmenté de 1 470 hab. après 1999 (+39%). (2 140 Désidériens, 653 ha) est une commune de l’Ain dans la CC Dombes Saône Vallée juste au nord de Trévoux; château de Tanay du 16e s. La population de Saint-Didier n’était que de 670 hab. en 1975 et croît assez vivement; elle a ajouté 560 hab. après 1999 (+35%). (7 110 Trévoltiens, 571 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, 50 km au SO de la préfecture, limitrophe du département du Rhône et de la Métropole de Lyon. La ville est sur la rive gauche concave d’un méandre de la Saône, face au sud. Elle fut la capitale de la principauté des Dombes, longtemps assez autonome et qui ne fut officiellement réunie au royaume de France qu’en 1761. Elle eut ainsi le privilège de battre monnaie et, surtout, acquit une grande renommée grâce à son imprimerie indépendante, d’où sortirent le Dictionnaire de Trévoux, qui connut plusieurs éditions à partir de 1704, et le Journal de Trévoux, familièrement nommé «le Trévoux», qui parut de 1701 à 1767. En 1865, Trévoux tira parti d’une invention locale pour devenir jusqu’en 1939 la capitale des filières de diamant, qui apportèrent de grands progrès au tréfilage; une exposition en conserve la mémoire. La ville offre les restes d’un château fort, dont une tour octogonale du 14e s.; l’apothicairerie de l’ancien hôpital du 18e s., la maison du parlement. Elle dispose d’un centre hospitalier, un collège et un lycée publics, un collège privé; institut médico-éducatif; supermarché Carrefour (80 sal.), transports Exapaq (75 sal.), base logistique Intermarché (270 sal.). Une partie des activités sont héritées du travail du métal: implants et appareils médicaux Sofradim (300 sal.), pompes Danfoss (450 sal.), métalleries Tubesca (130 sal.) et Solustil (75 sal.). S’y ajoutent les composants électroniques Cofiem (40 sal.), les bas et chaussettes Innothera Nomexy (85 sal.); ingénierie Eurocast (190 sal.); négoce de verrerie sanitaire MP Glass (30 sal.) transports DPD (50 sal.), espaces verts Idverde (50 sal.); La Poste (50 sal.). La population de Trévoux se montait à 3 000 hab. en 1851; elle a conservé ce niveau durant toute la première moitié du 20e s., avant de croître dans toute la seconde moitié. Elle a encore gagné 510 hab. après 1999. Trévoux est le siège de la communauté de communes Dombes Saône Vallée, qui groupe 19 communes et 38 800 hab. Le nouveau canton de Trévoux a 12 communes, 34 000 hab. |