Communauté d’agglomération Roissy Pays de France

Roissy Pays de France

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communauté d’agglomération du Val-d’Oise débordant en Seine-et-Marne. Elle a 42 communes (dont 17 dans la Seine-et-Marne.) et 357 400 hab. sur 34 090 ha et son siège à Roissy-en-France (95). En Seine-et-Marne, Claye-Souilly, Dammartin-en-Goële, Juilly, Longperrier, Mitry-Mory, Moussy-le-Neuf, Othis, Saint-Mard, Villeparisis dépassent 2 000 hab.

Mauregard (360 Mauregaulois, 867 ha), juste au nord du Mesnil-Amelot, est au NE et très près de l’aéroport de Roissy dont l’emprise mord sur la commune: les terminaux 1 et 3 sont sur son territoire. La commune avait 140 hab. en 1954 mais sa population a peu changé en nombre depuis 1990.

Le Mesnil-Amelot (1 020 Mesnilois, 984 ha) est à 9 km SO de Dammartin-en-Goële. Le village, qui a une église classée des 15e au 18e s., est au ras de l’emprise aéroportuaire au NE. Celle-ci occupe toute la partie occidentale de la commune, où se trouvent notamment les récents terminaux E et F et la gare de TGV. La commune abrite un centre de rétention administratif pour personnes sans papiers, de 140 places (200 en 2025) et dont le service médical dépend de l’hôpital de Meaux; il a été l’objet de nombreuses contestations. La population du Mesnil, longtemps à peu près au niveau de la première moitié du 19e s., a augmenté de 300 hab. depuis 1999. Le centre de la commune a attiré des entreprises, dont deux filiales d’Air-France Servair (380 et 330 sal.); fabrique de jus de fruits Bharev (140 sal.); magasins de vêtements Jennyfer (140 sal.) et de quincaillerie Techtronics (190 sal.); transports JAS Jet Air (55 sal.) et ITE (90 sal.), carburants Kuwait Petroleum (60 sal.), transports de voyageurs Keolis (300 sal.); hôtel Amelot-Roissy (Radisson, 60 sal.); nettoyage Ladybird (70 sal.) et  ITE (90 sal.).

Rouvres (1 020 Rouvresiens, 414 ha), limitrophe de l’Oise, tient un petit finage 2 km ENE de Dammartin-en-Goële, traversé par la N2, la D420 et la voie ferrée; elle n’avait que 160 hab. en 1962.

Moussy-le-Vieux (1 490 Moussyssiens, 719 ha) est à 5 km OSO de Dammartin-en-Goële, dans la haute vallée de la Biberonne, qui descend vers la Marne. Elle a une église des 15e-16e s.; un château du 18e s. avec parc y a accueilli des «gueules cassées» de la Grande Guerre et leur organisation, qui émettait des billets de loterie et a créé sur place en 1975 le premier centre informatique du Loto; ceci explique la présence de bureaux de la Française des Jeux, créée en 1991 et qui a absorbé l’ensemble, ainsi que du groupe de sports cyclistes L’Échappée (40 sal.) qui en dépend; Moussy a aussi une maison de retraite et une fabrique de sirops de glucose du groupe sucrier Tereos (90 sal.). La commune avait moins de 300 hab. en 1968; elle est passée à 840 en 1990 et poursuit sa croissance.

Villeneuve-sous-Dammartin (630 Villeneuvois, 756 ha) est juste en aval de Moussy dans la même vallée de la Biberonne, à 5 km au sud-ouest de Dammartin-en-Goële. sur la D401, jardin d’agrément de l’ancien château, qui est devenu maison de retraite puis siège social du groupe ECT, qui stocke des déchets inertes; restauration collective Quadrature (70 sal.). La commune n’avait pas 280 hab. en 1982 et croît depuis.

Thieux (900 Théodosiens, 1 207 ha) est plus au sud encore, 8 km au sud de Dammartin-en-Goële; elle avait 500 hab. en 1954, seulement 370 en 1975, mais croît depuis. Son territoire est traversé par la N2, et par la voie ferrée de Paris à Laon, qui offre une gare à la limite de Nantouillet).

Compans (820 Companais, 530 ha), à l’est de Mitry-Mory, 11 km SSO de Dammartin-en-Goële; sur la Biberonne, a une part de la zone industrielle de Mitry; gare, échangeur de la N2; restauration collective Newrest (330 sal.), transports Euromatic (Geodis, 340 sal.), Kuehne-Nagel (90 sal.) et STG (60 sal.), entrepôt de peintures pour automobiles BASF (60 sal.), entrepôts Etam (75 sal.) et Eurodep (55 sal.), location de véhicules NRJ (120 sal.); laiterie Lactalis Nestlé (50 sal.); nettoyage Protech (100 sal.). Compans avait 200 hab. en 1936 et croît depuis.

Gressy (810 Gressiaques, 334 ha), qui jouxte Mitry-Mory au sud-est, est au bord de la Beuvronne qui descend vers la Marne; manoir-hôtellerie (60 sal.) et domaine de Clairefontaine, du 18e s., avec un jardin d’agrément et des arbres vénérables, formant un espace naturel classé sur 6 ha. Le TGV passe au sud de la commune, traversée par la D212. Gressy, qui n’a atteint les 100 hab. qu’en 1906, n’en avait plus que 57 en 1962; mais la population a crû ensuite, du moins jusqu’en 1999.


Roissy Pays de France

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communauté d’agglomération du Val-d’Oise associant 42 communes (dont 17 en Seine-et-Marne) et 357 400 hab. sur 34 090 ha.

En Val-d’Oise, Roissy-en-France (siège), Arnouville, Écouen, Fontenay-en-Parisis, Fosses, Garges-lès-Gonesse, Gonesse, Goussainville, Louvres, Marly-la-Ville, Puiseux-en-France, Saint-Witz, Sarcelles, Survilliers, Le Thillay et Vémars ont plus de 2 000 hab.

Bonneuil-en-France (1 170 Bonneuillois, 471 ha) est juste à l’est de Garges. Plus des trois quarts de son territoire sont occupés par l’aérodrome du Bourget. Le centre villageois, très réduit et entouré d’ateliers, est tout au nord-ouest de la commune, à laquelle l’aérodrome ne laisse au sud-est qu’un appendice industriel le long de la N17 (D917), à Pont Yblon en bordure du Blanc-Mesnil. La commune contient une usine aéronautique Dassault-Falcon (530 sal.), le centre d’entraînement et l’école de pilotage Falcon (70 sal.); les ateliers de maintenance aéronautique Embraer (100 sal., brésilien) et Cessna (75 sal.), les transports routiers Geodis (360 sal.), Schenker (190 sal.) et aériens Valjet (70 sal.); services aéroportuaires Signature Flight Support (90 sal.). La population communale semble augmenter un peu depuis les 530 hab. de 1982; elle était de 780 hab. en 1999.

Bouqueval (310 Valbuciens, 281 ha) est à 5 km NNO de Gonesse au sud-ouest de Goussainville et dans l’axe de la piste nord de l’aéroport de Roissy. La commune est marquée par un grand centre de stockage de déchets partagé avec Le Plessis-Gassot, qui occupe 250 ha et a submergé l’ancien hameau de Thiessonville; il traite 800 000 t par an. La population augmente un peu depuis 1962 (140 hab.).

Chennevières-lès-Louvres (370 Cannabriens, 458 ha), traversée par l’A1 et la ligne du TGV, est juste au nord d’Épiais, à l’est de Louvres; elle a une église des 14e et 16e s.; au sud, un groupe de sept réservoirs de kérosène (200 000 m3) alimenté par oléoduc dessert l’aéroport par conduite souterraine (5,6 Mm3/an). La commune avait 160 hab. en 1982.

Épiais-lès-Louvres (130 Épiaisiens, 342 ha) est riveraine de l’aéroport, en limite nord, et a d’ailleurs perdu des parties de son ancien territoire pour faciliter l’extension de l’aéroport; le gros échangeur de l’A1 avec la N104 et la route périphérique nord de l’aéroport est à l’angle sud-ouest de son territoire.

Le Mesnil-Aubry (910 Mesnilois, 664 ha) est à 4 km NNE de Roissy de l’autre côté de l’aéroport au bord de la N16, et forme un village groupé au milieu des champs; église classée (15e au 17e s.) à tour-clocher. La commune avait 500 hab. en 1982 et sa population croît depuis.

Le Plessis-Gassot (91 Plesséens, 410 ha) est à l’ouest de Goussainville; c’est un minuscule village-tas dans les champs, qui a une église classée des 16e-17e s. Son territoire a reçu un vaste centre de stockage des déchets depuis les années 1960 dans d’anciennes carrières, traitant 800 000 t/an sur 250 ha; et, à l’est, une grande station d’interconnexion EDF. Depuis deux siècles, la population communale varie entre 75 et 130 hab.

Vaudherland (100 Vaudherlandais, 9 ha) est une minuscule commune (la troisième en France pour sa faible étendue) qui a subsisté au bord de la N17 (D317) entre Roissy et Le Thillay, 3 km au NE de Gonesse.

Villeron (1 580 Villeronnais, 561 ha) est entre Louvres et Vémars, 10 km au NE de Gonesse, entre la N17 et l’A1, qui offre une aire de repos près d’un étang de barrage dans la vallée du ru de la Michelette; elle conserve la grange dîmière classée de Vaulerent, du 12e s.; construction aérienne Aerotec (60 sal.). La commune n’avait que 270 hab. en 1982, 710 en 1999 et a plus que doublé depuis.


Arnouville

(14 660 Arnouvillois, 284 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Roissy Pays de France, juste à l’est de Sarcelles et au nord de Garges-lès-Gonesse. Le nom de la commune était simplement Arnouville jusqu’en 1843, puis Arnouville-lès-Gonesse; elle l’a repris en 2010. Son petit territoire, entièrement urbanisé, occupe un espace triangulaire entre Sarcelles et Gonesse. Il est bordé au sud par la vallée du Rosne, flanquée d’un long espace vert où trône le château du 18e s., et où a pris place un institut médico-professionnel; la mairie est excentrée dans ce quartier méridional et a dû être relayée au nord par une mairie annexe. Le Rosne conflue à la pointe sud de la commune avec le Crould, mais en souterrain. La face nord-ouest de la commune est longée par la principale voie ferrée de Paris vers le Nord, qui offre une gare du RER D (Villiers-le-Bel, Gonesse, Arnouville) près de laquelle est la Galerie Mittenberg. Deux églises arméniennes, une orthodoxe et une catholique, sont au centre du territoire.

La ville a un collège et un lycée publics, un collège privé, une maison de retraite Orpea (50 sal.). L’habitat est principalement pavillonnaire, sauf au sud-est sur l’avenue de la République (D84) qui fournit la liaison routière principale avec Paris par Saint-Denis. La commune est passée à 900 hab. en 1911, a fortement crû dans l’entre-deux-guerres (6 900 hab. en 1936) et jusque vers 1970 (11 000 hab.), puis sa population s’est stabilisée, avant d’augmenter à nouveau après 1990. Elle a crû de 2 250 hab. depuis 1999.


Claye-Souilly

(12 370 Clayois, 1 507 ha dont 400 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Torcy, 12 km NNE de celle-ci, dans la CA Roissy Pays de France. Elle résulte d’une fusion de 1839; Claye, sur la N3, avait alors 1 100 hab., Souilly, un peu au nord, 360. La nouvelle commune n’a atteint les 2 000 hab. qu’en 1927, les 3 000 en 1960, et sa population croît toujours (8 100 hab. en 1982, 10 200 en 1999). La ville, ancien relais de poste à 28 km de Paris sur la route de l’Est (N3), est au bord de la Beuvronne et du canal de l’Ourcq, qui marque en partie sa limite septentrionale.

Elle est traversée par la N3, dont un gros échangeur avec la D34 a fixé, au milieu du finage à l’ouest du centre-ville, un nouveau lotissement côté sud, des zones d’activités au nord (la Motte, Souilly et les Sablons) et un gros centre commercial au nord-ouest, totalisant 60 000 m2. À l’ouest, le bois de Claye a été entamé pour faire place au lotissement du Bois Fleuri, proche de Villeparisis. Les Petits Bois sont encore préservés au sud-ouest. Des terres agricoles subsistent au sud et au nord-est de la commune.

Claye a un lycée professionnel et deux collèges publics, un institut médico-éducatif, deux maisons de retraite. Ville fleurie (3 fleurs), elle offre un port de plaisance. Après plusieurs fermetures, elle a pour principaux employeurs un hypermarché Carrefour (470 sal.), des magasins Castorama (140 sal.), Decathlon (80 sal.), OMC (alimentation, 70 sal.), Lidl (50 sal.); voies ferrées ETF (55 sal.), transports Faugère (65 sal.), traitement d’ordures REP (Veolia 95 sal.), travaux publics Pian (55 sal.); nettoyage Sun (210 sal.).

Le nouveau canton de Claye-Souilly a 30 communes, 56 700 hab.


Dammartin-en-Goële

(11 360 Dammartinois, 897 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Meaux (CA Roissy Pays de France), 21 km au NO de Meaux et 37 km NE de Paris. La ville campe sur l’une des buttes de l’alignement du pays de Goële; elle est proche de la N2, aménagée en autoroute depuis Paris, avec échangeur et zone d’activités; elle est traversée par le sentier de grande randonnée GR1. Les lotissements de pavillons se sont considérablement étendus vers le nord-est; le paysage est boisé au nord-ouest sur les buttes, agricole à la pointe méridionale de la commune. Le bourg a une église du 13e s., une collégiale du 15e s., une halle du 15e s., un musée archéologique; deux collèges publics, une maison de retraite publique. Dammartin fut siège d’un comté, mais n’a conservé de son château que l’esplanade arborée. Le parc de la Corbie, au nord-ouest, est un autre espace vert.

La commune avait moins de 1 600 hab. de 1906 à 1960, contre 2 000 au début du 19e s.; elle a crû à partir de 1970 surtout, passant à 4 500 hab. en 1982, 7 870 en 1999, augmentant encore de 44% depuis. La gare est en banlieue, à Saint-Mard. La ville a peu d’ateliers, sinon petits, dont les fermetures Sefers (50 sal.); transports Kuehne-Nagel (190 sal.); supermarché Aldi (190 sal.) et centrale d’achats du groupe Aldi (50 sal.); négoce d’informatique Adveo (110 sal.).


Écouen

(7 170 Écouennais, 759 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, juste au nord de celle-ci, dans la CA Roissy Pays de France. Le vieux village, qui a une église classée du 16e s., et une grange dîmière (14e et 17e s.) sur la place de la mairie, est au pied d’une butte isolée et boisée, portant la forêt et le fort d’Écouen, ainsi que le grand château du 16e s. qui abrite le musée national de la Renaissance, et la maison forestière de la Légion d’honneur. L’habitat s’est étoffé au pied de la butte et dans la vallée du Petit Rosne qui la longe à l’ouest; une moitié du territoire, au nord-est, reste agricole; un centre d’enfouissement de déchets urbains est partagé à l’est avec Le Plessis-Gassot.

La N16 traverse la commune du côté oriental; la voie ferrée suit le Petit Rosne et a une gare du Transilien Écouen-Ézanville, mais sur le territoire de cette dernière. Écouen a un collège public, un collège privé, un foyer pour handicapés et une maison de retraite, une seule entreprise notable, Vygon (520 sal.), créée en 1962 et qui produit du matériel médical à usage unique. La commune a eu 2 400 hab. dans les années 1930, 4 500 en 1975 et sa population a surtout augmenté au cours des années 1990 (4 800 hab. en 1900, 7 100 en 1999).


Fontenay-en-Parisis

(2 160 Fontenaisiens, 1 084 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Roissy Pays de France, 12 km NNO de Roissy juste au nord de Goussainville. L’habitat, enrichi de lotissements de pavillons, reste concentré autour du vieux village, qui est au bord du Fossé Gallais, vallon affluent du Rhin, et qui a une église classée du 12e s. Le finage est traversé au sud par la rocade Francilienne N104, accessible au sud-ouest par un échangeur. Fontenay abrite une maison de retraite de la MGEN (Mutuelle générale de l’éducation nationale). La mention «en Parisis» dans le nom date de 1904. La commune avait alors 560 hab., puis sa population a lentement augmenté, atteignant 980 hab. en 1936 et ne progressant plus jusqu’en 1982; elle a brusquement augmenté au cours des années 1980 (1 700 hab. en 1990).


Fosses

(9 990 Fossatusiens, 361 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Roissy Pays de France, 14 km au nord de Roissy. Le village ancien nommé Vieux Fosses est au sud-ouest du territoire au bord de l’Ysieux, et s’orne d’une église romane classée. Il est relayé à l’est par les hameaux de Saint-Ladre et du Cottage. Toute la partie orientale forme un ensemble d’urbanisation compact, composé par les quartiers Bellevue, Beau Soleil, le Plateau et le Champ Renault, et prolongé à l’est, au-delà de la gare et jusqu’à la D317, par une fraction de la zone d’industrie de Fosses-Saint-Witz. Cet ensemble dessine une nouvelle agglomération avec Survilliers et Marly-la-Ville. La commune a un collège et un lycée publics; elle accueille les plastiques APM (70 sal.) Fosses avait 350 hab. en 1926 et entamé alors une croissance, d’abord assez vive (1 300 hab. en 1936) puis contenue (1 800 hab. en 1962), accélérée ensuite (6 500 hab. en 1975, 9 600 en 1990), ralentie enfin.

Le nouveau canton de Fosses a 24 communes, 59 600 hab.


Garges-lès-Gonesse

(42 920 Gargeois, 547 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 3 km au sud-est de celle-ci dans la CA Roissy Pays de France. Le territoire est limitrophe de Sarcelles au nord-ouest et de Stains au sud. La D125, qui unit ici les noms du général de Gaulle et de l’ancien ministre communiste Ambroise Croizat, et la D84 sous le nom d’avenue de Stalingrad, s’y croisent au lycée Simone de Beauvoir. Le Vieux Pays, dans la vallée humide de la Crould, à l’est du territoire communal, conserve des maisons anciennes et a reçu une cité de logements avant 1939; il est flanqué de deux quartiers de pavillons, Carnot au nord et la Croix Buard au sud.

Le grand ensemble de collectifs de la Dame Blanche et son voisin Barbusse sont au nord-ouest vers Sarcelles, proches du parc des loisirs du Fort, sur la butte d’un ancien fort de 1875. Les zones d’activités des Doucettes et de l’Argentière sont au sud-ouest à la limite de Stains. Le centre commercial du Pont de Pierre est au nord-est près d’Arnouville, prolongé à l’ouest par le parc d’activités et les immeubles collectifs de la Muette. La principale voie ferrée issue de la gare du Nord longe la limite communale de Garges et Sarcelles au nord-ouest et offre une gare du RER (D) Garges-Sarcelles. La commune a quatre collèges et deux lycées publics, un institut médico-éducatif et une maison de retraite. Les principaux établissements sont un hypermarché Cora (310 sal.) flanqué de magasins Brico-Dépôt (130 sal.) et Conforama (85 sal.); assurances CNP (190 sal.), messageries Prévoté (100 sal.).

Les immeubles collectifs des Doucettes et des Basses-Bauves, au sud-ouest, sont classés en «quartier prioritaire» sur 45 ha (11 200 hab.). Ceux de la Doucette et de la Muette au nord-ouest sont également en «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» sur 139 ha pour 18 000 hab. et, en outre, formaient avec les Lochères de Sarcelles une «zone franche urbaine» de 395 ha et 67 000 hab.

La commune n’avait encore que 680 hab. en 1911; elle a commencé à se peupler dans l’entre-deux-guerres (3 300 hab. en 1936) et surtout après 1955: 10 500 hab. en 1962, 30 000 en 1970, 40 200 en 1982 comme en 1999 et reste à peu près stable depuis.

Le nouveau canton de Garges-lès-Gonesse a 2 communes, 57 400 hab. L’autre commune est Arnouville.


Gonesse

(26 080 Gonessiens, 2 009 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 6 km à l’est de celle-ci au-delà d’Arnouville, à l’angle sud-est du département dans la CA Roissy Pays de France. La partie habitée se limite au centre-sud-ouest du territoire communal. La partie centrale est entourée d’une rocade presque circulaire et flanquée vers l’est par les zones d’activités de la Patte d’Oie et de la Grande Couture. Vers l’ouest, se sont développés les quartiers d’habitation des Marronniers au nord et de la Madeleine au sud, le centre commercial de la Grande Vallée et le terrain de golf de même nom entre les deux; plus, au-delà de la voie ferrée à l’extrême nord-ouest, les barres d’immeubles de la Fauconnière, formant un quartier classé «prioritaire» (30 ha, 5 700 hab.).

La commune est étendue mais vide au nord, et à l’est au-delà de la D170; le finage va jusqu’au voisinage de l’autoroute du Nord et de la vaste zone d’activités Paris-Nord et Garonor, et quelques établissements de sa bordure sont dans la commune ainsi que, tout au sud, une fraction de l’aérodrome du Bourget à l’ouest de la D317. Le gros échangeur de la Francilienne (A104) et de l’axe Paris-Nord à l’entrée de l’aéroport de Roissy est dans la commune. La voie ferrée Paris-Lille écorne la partie occidentale du finage dans le quartier des Marronniers, et la ligne du TGV Paris-Nord s’en écarte juste au nord; mais la gare du RER D est sur le territoire d’Arnouville.

Gonesse avait entre 2 500 et 3 000 hab. dans la seconde moitié du 19e s.; passée à 4 900 hab. en 1954, sa population a fait un bond entre 1962 (8 500 hab.) et 1968 (21 200 hab.) et augmente plus lentement depuis.

La ville a des restes de l’ancien hôtel-dieu du 13e s., une église des 12e-13e s., deux pigeonniers des 14e-15e s. Un grand parc urbain est aménagé au nord de la Patte d’Oie dans la vallée du Crould. La commune a été endeuillée par la catastrophe du Concorde le 25 juillet 2000, survenue peu après son décollage. Elle accueille un centre hospitalier public de 900 lits dont 600 médicaux et un hôpital psychiatrique de 1968; trois collèges et un lycée publics, deux centres de formation en apprentissage, un centre d’aide par le travail et trois maisons de retraite.

L’industrie est représentée par les constructions aéronautiques Standardaero (150 sal.) et les moteurs électriques Bernard (250 sal., groupe Renault). Le commerce a pour principales enseignes Ikea (510 sal.), un centre Leclerc (220 sal.), un Castorama (160 sal.); Leroy-Merlin (120 sal.); négoces de fournitures pour magasins Manutan (370 sal., du groupe Guichard), de fournitures pour automobiles SCDPR (160 sal.), d’équipements de la maison JJA (250 sal.); formation d’adultes Promotrans (400 sal.); foires et salons Creatifs (120 sal.) et GL Events (160 sal.); transports Mazet (210 sal.); entreposage Sefifrais Montsoult (220 sal.); traitement des eaux Curage Industriel (CIG, 200 sal.).


Goussainville

(30 830 Goussainvillois, 1 152 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 9 km au nord-est de celle-ci dans la CA Roissy Pays de France juste au NO de Roissy. La commune est bordée au nord-est par la Francilienne (D104), au sud-est par la D317, et traversée par la voie ferrée Paris-Lille et la LGV; elle a deux gares du RER D, Goussainville et les Noues. La vallée du Rhin, qui y devient le Crould, traverse le territoire du nord-est au sud. Les zones d’activités du Pont de la Brèche, du Dessous de l’Orme, Charles de Gaulle se concentrent au sud-ouest.

Au sud, Goussainville le Vieux Village est l’ancien village, où subsiste une église classée du 12e s. qui s’est trouvé dans l’axe d’une des deux grandes pistes de l’aéroport de Roissy. De ce fait, il a périclité tandis que l’habitat s’est développé plus au nord, au-delà des voies ferrées, en forme assez compacte. Le premier lotissement date de 1913 à la Chapellerie à l’extrême nord-ouest; un autre grand lotissement en 1923 fut celui de la Grange des Noues au nord-est, divisé en plusieurs milliers de petits lots. L’ensemble de grands collectifs des Grandes Bornes, Buttes aux Oies et Ampère, au nord-ouest, forme un «quartier prioritaire».

Goussainville a reçu des établissements de taille modérée, notamment dans l’industrie alimentaire et les transports: charcuterie Paul Prédault (170 sal.), boulangerie Le Gourmet Parisien (70 sal.); hypermarché Carrefour (95 sal.), négoce de produits d’hygiène Apura (Paredes, 260 sal.), réparation d’ordinateurs Telma (150 sal.); transports Prévost (100 sal.), Helvig (85 sal.), Mauffrey (60 sal.); entrepôts Etam (75 sal.); travaux publics Eiffage (65 sal.); traitement d’ordures REP (200 sa.); hôtel B&B (480 sal.).

La ville a quatre collèges publics et un lycée public, une maison de retraite. La commune n’avait pas encore 600 hab. en 1900; elle est passée à 6 800 en 1936, 25 200 en 1975 et poursuit avec plus de modération sa croissance (27 540 hab. en 1999).

Le nouveau canton de Goussainville a 9 communes, 59 900 hab.


Juilly

(2 030 Juliaciens, 777 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Roissy Pays de France, 5 km au SSE de Dammartin-en-Goële. Elle avait déjà 1 200 hab. en 1946 et a peu progressé; sa population est la même qu’en 1999. Elle a une maison de retraite; sa grande affaire est le réputé collège des Oratoriens, avec internat, fondé en 1638 puis installé dans un château du 18e s. avec parc et terrasses, et qui abrite le tombeau du cardinal de Bérulle; Juilly a ainsi deux collèges et un lycée privés et plus d’un quart d’élèves internes dans sa population.


Longperrier

(2 680 Longperrois, 463 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Roissy Pays de France, située dans le prolongement sud-occidental de Dammartin-en-Goële. Elle n’avait pas encore 500 hab. en 1975 mais bénéficie de la proximité des emplois de l’aéroport Charles-de-Gaulle, à 9 km par une route directe, et a reçu un lycée public polyvalent. Elle a gagné 600 hab. depuis 1999 (+29%).


Louvres

(12 160 Lupariens, 1 133 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Roissy Pays de France, juste au nord-est de Goussainville, dont elle est séparée par la rocade Francilienne, qui croise la D317 (échangeur). Elle a des restes du château médiéval d’Orville (13e s.), la tour Saint-Rieul (12e-13e s.), la rue médiévale protégée du Milton et un château du 19e s. où s’installa l’état-major allemand en 1870, devenu centre d’hébergement puis de formation de la SNCF, avec parc public. Elle offre un musée intercommunal d’histoire et archéologie, deux collèges publics et un collège privé, une maison de retraite. La voie ferrée Paris-Lille traverse la commune, qui a une gare du RER D, la ligne de TGV Paris-Nord coupant le sud-est du finage.

L’habitat est ramassé et forme une agglomération avec Puiseux-en-France au nord, par l’intermédiaire de la zone industrielle de la Fontaine Sainte Geneviève; celle-ci est dans la commune de Louvres au nord de la voie ferrée, et bordée à l’ouest par un étang dans un vallon affluent du Rhin. La vallée du Rhin, qui plus loin devient le Crould, limite au sud cette petite agglomération. Une grande partie orientale de la commune, qui jouxte l’aéroport de Roissy, reste vide.

Louvres accueille une fabrique d’outillage Sandvik Tobler (100 sal., groupe suédois), des négoces de fournitures industrielles ECMU (CSR 55 sal.) et de plastiques Vink (50 sal.); entreposage Logistique NC (60 sal.), Louvres a eu 1 000 hab. en 1866, 2 000 en 1936, 3 600 en 1968, 8 850 en 1999 et poursuit sa croissance (+37% après 1999).


Marly-la-Ville

(5 720 Marlysiens, 862 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Roissy Pays de France, à 8 km NNE de Roissy et 8 km ESE de Luzarches dans la plaine de France. Elle a une église classée des 13e et 16e-17e s., un château, un collège public et une maison de retraite. Des lotissements de villas ont agrandi le centre vers le nord, tels ceux du Vert Clos et du Domaine du Belloy, ou le sud (le Clos des Cèdres). L’habitat du bourg tend ainsi à rejoindre la partie nord-est du territoire. Celle-ci, bordée au nord par la vallée de l’Ysieux et longée à l’est par la N7 et la voie ferrée, participe à la nouvelle agglomération formée avec Survilliers et Fosses, par les lotissements de la Garenne et du Bois Maillard, et la zone industrielle de Moimont. Une autre zone d’activités est à l’est du finage, le long de la voie ferrée.

La commune accueille surtout des activités de commerce et logistique: négoces de produits pharmaceutiques Sanofi-Winthrop (140 sal.), d’appareils ménagers Electrolux (120 sal.), de réducteurs de vitesse Bonfiglioli (55 sal.); transports Gefco (60 sal.), Publidispatch (60 sal.) et Daher (50 sal.). La population était de 730 hab. en 1901, 1 200 en 1936, 2 000 en 1968, 5 100 en 1982, 5 730 en 1999 et stagne depuis.


Mitry-Mory

(20 720 Mitryens, 2 995 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Meaux, dans la CA Roissy Pays de France, 22 km à l’ouest de Meaux et 28 km au NE de Paris. La commune résulte d’une fusion de 1839, mais elle comporte plusieurs éléments. Au nord, l’aéroport Charles-de-Gaulle empiète largement sur son territoire. La N2 passe un peu au nord de Mitry. Au centre et au sud, un vaste espace agricole est encombré d’infrastructures de communication et divise la commune en deux parties; bordé au sud par le canal de l’Ourcq, il accueille la Francilienne et la ligne de TGV entre Marne-la-Vallée et l’aéroport, ainsi qu’un centre d’interconnexion électrique.

Le centre de la commune, avec les deux anciens villages de Mitry et de Mory, qui sont à 2 km l’un de l’autre, est un peu à l’est de cette coupure. Il est flanqué vers l’est d’une vaste zone industrielle, partagée avec la commune de Compans; ouverte en 1972, elle occupe 240 ha d’un ancien aérodrome, pour 200 entreprises et 6 500 salariés. Elle accueille notamment les gaz industriels Messer (110 sal.), la métallerie DEFI (150 sal.), des entreprises de transport comme FDE (300 sal.), Prévost (140 sal.), Jardel (120 sal.), Schenker (120 sal.) et de distribution tels les entrepôts DHL (170 sal.) et Eurodep (170 sal.), les négoces de fournitures Horis (160 sal.) et d’articles médicaux Bastide (140 sal.); Darty qui y a depuis 1975 son principal entrepôt (320 sal.); nettoyage Perfect (330 sal.), travaux publics Eurovia (105 sal.). La SNCF affiche 110 sal.

La gare RER de Mitry-Claye, à Mory, donne accès à la zone industrielle et aux quartiers d’habitation, qui se prolongent vers l’est par le grand lotissement des Acacias. Près de celui-ci, une zac (zone d’aménagement concerté) accueille d’autres entreprises. À l’ouest de la coupure près de Paris, se loge au nord du canal de l’Ourcq le grand ensemble de lotissements de Mitry-le-Neuf, desservi par la gare RER de Mitry-le-Neuf-Villeparisis. Au nord, l’ancien village-rue de la Villette-aux-Aulnes est submergé par une zac (zone d’aménagement concerté) qui accueille également des activités. Mitry-Mory a des stations du RER B, des accès à la Francilienne et à la N2 qui traversent son territoire; elle a deux collèges et un lycée publics, un orgue remarquable à l’église. La commune avait déjà plus de 7 000 hab. en 1946, 13 700 en 1975, 16 950 en 1999.

Le nouveau canton de Mitry-Mory a 19 communes, 65 000 hab.


Moussy-le-Neuf

(3 300 Moussignols, 1 481 ha dont 368 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Roissy-Pays de France, 8 km à l’ouest de Dammartin-en-Goële. La population était de 500 hab. en 1962, 1 700 en 1975, 2 400 en 1999. La ville est fleurie (trois fleurs). Le bois de Saint-Laurent et la ligne du TGV Nord sont au nord de la commune, qui a une église classée du 16e s. Les principales entreprises sont la distribution pharmaceutique CSP (430 sal.) et les transports Eurotranspharma (70 sal.), l’entreposage Darty (180 sal.).


Othis

(6 810 Othissois, 1 304 ha dont 200 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Roissy-Pays de France, 6 km au nord de Dammartin-en-Goële. La commune n’avait encore que 270 hab. en 1962; pourvue ensuite d’une zone d’aménagement (zac) des Verts Villages, formant les quartiers pavillonnaires de la Jalaise et des Huants au sud, de Beaupré au centre et de Guincourt au nord, elle est passée à 3 300 hab. en 1975 et a doublé encore depuis. Le hameau de Beaumarchais reste bien distinct au nord-ouest. La ligne de TGV vers Lille passe dans le nord de la commune, qui a un collège public, une église classée du 14e s. et accueille un Intermarché (50 sal.).


Puiseux-en-France

(3 790 Puiséens, 511 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Roissy Pays de France, juste au nord de Louvres. Le vieux village est au centre du finage, tout près de Châtenay-en-France, et a une église des 13e et 16e s., tandis que les lotissements nouveaux, plus peuplés, sont tout au sud, et jouxtent les urbanisations de Louvres. La mention «en France» a été ajoutée au nom en 1947. La commune n’avait pas 200 hab. en 1911 puis sa population est montée à 600 en 1936, 1 000 en 1968 et a sauté à 3 000 en 1975 avant de rester à peu près étale, puis d’augmenter de 850 hab. après 1999 (+29%).


Roissy-en-France

(2 760 Roisséens, 1 409 ha) est une commune du Val-d’Oise, 6 km au NE de Gonesse; siège de la CA Roissy Pays de France. La partie habitée se limite à un petit cercle autour du vieux village, un peu à l’ouest des emprises autoroutières. Celles-ci occupent une grande partie de l’est de la commune, tandis que l’aéroport Charles-de-Gaulle tient tout le nord, et un appendice à l’est. Le quart sud-ouest de la commune reste vide.

La commune se nommait simplement Roissy jusqu’en 1903; elle avait alors 900 hab., est montée à 1 200 en 1962, 2 000 en 1950 et sa population croît lentement (2 520 hab. en 1999). Mais les emplois sont beaucoup plus nombreux que les habitants, car la commune s’étend au sud-est dans la grande zone d’activités Paris-Nord et sur l’aéroport.

L’aéroport de Roissy est plus connu sous le nom de Charles-de-Gaulle qui lui vaut le code français CDG; le code international est LFPG. Il a été ouvert en 1974 après dix ans d’élaboration. Son territoire est à cheval sur trois départements et sept communes, où il occupe 3 200 ha. Il est équipé de quatre pistes de 4 215, 4 000, 2 700 et 2 700 m, trois aérogares, de style et de complexité très différents, un métro automatique (VAL) pour les liaisons internes, une gare du RER et une gare de TGV, 27 000 places de parking. Il enregistre 550 000 mouvements d’avions annuellement (premier rang en Europe, dont 30 000 de fret), 76 millions de passagers en 2019 (67 en 2023) (2e d’Europe et 5e au monde) dont 70 internationaux et 2 Mt de fret (premier en Europe) et 175 000 t de poste.

L’ensemble des emplois sur le site est estimé à 90 000; des zones d’activité flanquent l’aéroport au nord du bourg et le long de l’autoroute; deux nouveaux ensembles d’activités sont en cours: le centre commercial Aéroville au sud-ouest (commune de Tremblay-en-France, architecte Portzamparc) et un palais des congrès de la filière World Trade Center (WTC) à Roissy, sous le nom d’Airapolis. Celui-ci, dessiné par le cabinet Schoenert, occupe 15 ha (25 avec les annexes) et offre 150 000 m2 de salles, bureaux et entrepôts, plus trois hôtels de luxe (600 chambres).

Dans la commune de Roissy-en-France elle-même, les Aéroports de Paris comptent pour 4 100 emplois, Air-France pour 2 000, la restauration aérienne Servair pour 1 800 sal., plus Paris Air Catering (370sal.), API (330 sal.). Les autres principaux employeurs sont en informatique Computacenter (britannique, 880 sal.), en transports Bolloré Logistics (630 sal.), Chronopost (460 sal.), plus l’entreposage DHL Solutions (140 sal.); hôtels Hyatt (140 sal.), Marriott (100 sal.), Holiday Inn (80 sal.), Ibis (55 sal.), Novotel (55 sal.).

Dans d’autres domaines, se signalent les biscottes Le Gourmet parisien (130 sal.), les distributions de voitures Volkswagen (1 080 sal.) et Volvo Trucks (970 sal.), d’ordinateurs Inmac (330 sal.), de matériel d’impression Brother (180 sal.), de matériel électrique Urmet (110 sal.); gardiennage Seris (210 sal.), nettoyage Elior (1 970 sal.).


Saint-Mard

(3 870 Mardochiens, 626 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Roissy-Pays de France, 3 km au sud de Dammartin-en-Goële. Elle bénéficie à la fois d’une gare sur la ligne Paris-Soissons, desservie par le Transilien, et d’un échangeur sur la N2. Elle a grandi par lotissements de pavillons successifs. Elle avait 1 000 hab. en 1962, 2 000 en 1975 et a gagné 410 hab. après 1999; un collège public, grosse coopérative agricole près de la gare.


Saint-Witz

(2 520 Wéziens ou Vézéens, 766 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Roissy Pays de France, 13 km NNE de Roissy, au SE de Survilliers. Elle est traversée en son milieu par l’A1 qui y a un échangeur (n°7). L’habitat pavillonnaire s’est développé tout à l’est, près du vieux village, qui s’appuie sur la butte de Montmélian (202 m), couronnée d’un donjon du 12e s. Assez éloigné, l’angle nord-ouest, où passe la voie ferrée, participe à l’ensemble d’activités de Survilliers, Fosses et Marly-la-Ville, notamment par le parc d’activités de Fosses-Saint-Witz entre voie ferrée et N17. La ville a un lycée public et quelques entreprises du secteur tertiaire: transports UPS (180 sal.), entreposage Global Services (80 sal.), magasin Brico-Dépôt (80 sal.). Saint-Witz n’était encore qu’un village de 160 hab. en 1962, 360 en 1975. Sa population est passée à 2 000 hab. en 1982 et croît lentement.


Sarcelles

(58 660 Sarcellois, 845 ha,) est depuis 2000 un chef-lieu d’arrondissement du Val-d’Oise dans la CA Roissy Pays de France, à 25 km ESE de la préfecture. La commune est bien connue pour ses grands blocs d’habitation, pionniers des «grands ensembles» des années 1950 et 1960, au point que le terme de sarcellite avait été forgé dès 1961 pour désigner des formes de «maladie des grands ensembles», du moins vues par la presse parisienne. En fait, son contenu est complexe et son espace divisé. La N16 (D316) traverse son territoire du sud au nord en dessinant une large courbe. Elle enserre ainsi une partie nord-ouest où domine l’habitat pavillonnaire, bordée d’espaces verts le long de la vallée du Petit Rosne, et ourlée au nord par le bois des Chardonnerets, sur les pentes méridionales de la butte d’Écouen. La vallée du Rosne est longée par une voie ferrée vers Persan-Beaumont, équipée d’une gare du Transilien à la limite de la commune, non loin du centre mais sur le territoire de Saint-Brice (Sarcelles-Saint-Brice).

Le centre-ville, avec la mairie, est au sein de ce premier ensemble de quartiers, et porte le nom de Village; il a une église classée, en partie du 12e s. Un centre de gérontologie est vers l’ouest; des immeubles collectifs sont au centre même, et dans le quartier des Rosiers au sud-ouest. À l’est de la N16, le territoire de la commune s’élargit vers l’est; une grande zone industrielle, le parc de l’Escouvrier (60 ha, 3 000 emplois), qui s’achève au nord par une usine d’incinération et communique avec la zone d’activité des Tissonvilliers d’Arnouville, flanque la N16.

Au sud de ces deux secteurs septentrionaux, s’étire d’ouest en est une assez large zone-tampon, associant dans la vallée du Rosne des espaces verts et des terrains de sports, divers équipements, et deux lotissements de pavillons à l’est, le Mont de Gif et le Haut du Roy. C’est au sud de cette bande qu’ont été construits, sur le bas plateau, les grands ensembles de barres et de tours, qui d’ailleurs se poursuivent à l’est dans la commune de Garges-lès-Gonesse. Ils sont organisés selon des rues parallèles est-ouest, et aérés par le parc Kennedy et les places de France et de Navarre. L’artère principale porte à la fois les noms du 8 Mai 1945 (à l’ouest) et de l’architecte Auguste Perret (à l’est).

Le premier ensemble créé, aux Lochères, à l’est, date de 1955. Les Lochères est «quartier prioritaire» et a formé une «zone franche urbaine» avec la Dame Blanche et la Muette de Garges-lès-Gonesse. Plus au nord, les quartiers de Chantepie-les Rosiers et des Chardonnerettes sont également en «quartier prioritaire». La voie ferrée Paris-Nord longe la limite orientale de la commune et y sert la gare du RER D Garges-Sarcelles. La N1 (D301) borde l’angle sud-ouest de la commune.

La ville a une maison du Patrimoine, un musée naval; elle organise une biennale de la gravure, un festival de la photographie sociale. Elle est pourvue de six collèges et deux lycées publics, trois lycées privé et un hôpital privé de 230 lits (HPNP, 60 sal.) et de services de maternité HPNP (60 sal.), un institut médico-éducatif, une clinique Alexis Carrel (190 sal.), un foyer pour handicapés, trois maisons de retraite dont Mapi (Medica, 90 sal.). Les établissements productifs sont peu nombreux: matériels Gilson (130 sal.), construction d’automobiles Daimler (260 sal.). Le tertiaire est bien plus présent: services (secrétariat, traduction) en chirurgie du groupement HPNP (220 sal.), supermarché Auchan (300 sal.), services financiers ANCV (200 sal.); travaux publics BIR (170 sal.), traitement des ordures Otus (250 sal.).

Sarcelles a eu 2 000 hab. en 1881, 1 800 en 1911 et a atteint 7 000 hab. en 1936. Puis, de 8 400 hab. en 1954, sa population est brusquement passée à 35 800 en 1962, 51 700 en 1968; elle n’a que faiblement mais régulièrement progressé ensuite (58 240 hab. en 1999).

L’arrondissement a 481 700 hab., 62 communes.

Le nouveau canton de Sarcelles se limite à la commune.


Survilliers

(4 260 Survilliérois, 538 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Roissy Pays de France à 14 km NNE de Roissy. La commune est sur le tracé de l’A1, de la N17 et de la voie ferrée, avec une gare du RER D. Elle forme une nouvelle agglomération avec Fosses et Marly-la-Ville. L’ancien village, qui a une église classée à haut clocher du 15e s., est flanqué au sud par une zone d’activités, au nord par les urbanisations du Jardin Frémin et du Colombier, tandis qu’à l’ouest les pavillons du Petit Argenteuil font le lien avec Fosses. Survilliers contient au sud deux gros établissements, la fabrique d’explosifs NCS Pyrotechnie (900 sal.) sur le site d’une ancienne cartoucherie et le négoce de fournitures de bureau JPG (360 sal., filiale de l’états-unien Staples), La commune avait 540 hab. en 1901, 1 200 en 1936, 2 700 en 1975, 3 670 en 1999.


Thillay (Le)

(4 600 Thillaysiens, 394 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Roissy Pays de France, juste au sud de Gonesse, dans la vallée du Crould, qui alimente un lac au milieu d’un parc allongé. La commune, peuplée de pavillons en sa partie centrale, est bornée à l’est par la N17 (D317), sur laquelle s’appuie le parc d’activités de Villemer au sud-est du bourg, et qui offre un échangeur à l’angle nord-est du finage. La commune accueille une usine chimique Noveal (220 sal.) du groupe L’Oréal et une fabrique de parquets Briatte (65 sal.); supermarché Super-U (50 sal.). La population était de 540 hab. en 1901, le double dans les années 1930, 2 200 en 1962, 3 690 en 1999; elle poursuit sa progression.


Vémars

(2 860 Vémarois, 818 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Roissy Pays de France, 15 km au nord-est de Gonesse. Vémars est la commune la plus orientale du département, à l’est de l’A1, qui a une aire de services au nord-ouest de son territoire, avec un Autogrill, premier restaurant d’autoroute apparu en France, qui emploie 200 personnes. Les lignes de TGV Paris-Lille et Marne-la-Vallée-Lille convergent dans le sud de la commune, qui comprend au sud-est l’écart de Choisy aux Bœufs, ancienne ferme de l’abbaye de Chaalis dont il reste un bâtiment du 13e s. La mairie est installée dans un château de la Motte (19e s.), qui appartint à François Mauriac et offre un petit musée consacré à l’écrivain; négoce de produits chimiques BHS (50 sal.) et de matériaux de construction Cromology (70 sal.) transports Exacompta (50 sal.). Vémars avait 530 hab. en 1954, 840 en 1982 et sa population est montée d’un seul coup au-delà de 2 000 en 1989, avec l’ouverture de lotissements proches du village (la Gloriette, les Hauts de Vémars). Elle a 790 hab. de plus qu’en 1999 (+38%).


Villeparisis

(26 930 Villeparisiens, 829 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Roissy-Pays de France, 6 km à l’ouest de Claye-Souilly, à la limite de la Seine-Saint-Denis. Elle fait partie de l’espace d’urbanisation continu de l’agglomération parisienne et l’essentiel de l’habitat se tient entre le canal de l’Ourcq au nord, la N3 au sud et la Francilienne à l’est. Le plan de la ville, original, est structuré par un éventail de rues divergeant de la place du Marché, à la limite nord de la commune où est aussi la gare du RER B Villeparisis-Mitry-le-Neuf, ancienne gare de la ligne Paris-Soissons: c’est elle qui, tout en étant hors du territoire communal, est à l’origine de ce plan rayonnant. L’éventail couvre les quatre cinquièmes de l’espace bâti: seul le sud, au bord de la N3, a un autre dessin.

Villeparisis avait 900 hab. en 1911, 5 600 en 1936; elle est passée à 10 600 en 1962, 14 800 en 1975, 18 800 en 1990, et poursuit sa croissance. Elle a deux collèges publics, une clinique (50 lits), un centre culturel, un musée historique. Trois parcs d’activités ont été aménagés: une zone artisanale au nord-est du canal avec un hypermarché E.Leclerc (270 sal.), le parc de l’Ambrésis au nord-est et, au sud-est de la ville, le gros échangeur de la N3 et de la Francilienne a attiré un centre commercial et une petite zone industrielle.

Au nord-est de la commune au-delà de la Francilienne, le château de Morfondé, acquis par l’Armée du Salut en 1937, abrite un centre de formation agricole et horticole pour jeunes en difficulté (220 élèves). Une très grande décharge est exploitée par la SITA sur le territoire de la commune au sud, à la limite de Courtry et à l’est du fort de Vaujours. Les principales autres entreprises sont la fabrique de coffres-forts Caradonna (40 sal.), la biscotterie Astruc (70 sal.), la charcuterie Saveurs d’Antoine (60 sal.), la jardinerie et les pépinières Truffaut au sud-est de la commune (50 sal.); magasin Bricoman (65 sal.); transports Dachser (75 sal.), Clamens (70 sal.), SNCF (55 sal.); travaux publics STPS (280 sal.), traitement de déchets Suez RR (55 sal.).

Le nouveau canton de Villeparisis a 6 communes, 55 900 hab.


Villiers-le-Bel

(28 950 Beauvillésois, 730 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, juste au nord de celle-ci dans la CA Roissy Pays de France, entre les territoires de Gonesse et d’Écouen, au pied des collines et buttes d’Écouen. L’habitat est divisé en deux parties distinctes, séparées par un couloir emprunté par un faisceau de lignes électriques et la D10. Le centre-ville est à l’extrémité nord-occidentale du finage, qui est traversée par la D316; il a une église classée des 13e et 16e-17e s. et un puits gallo-romain classé (2e s.). Il est au cœur d’un grand quadrilatère à nombreux immeubles collectifs, bordé au sud par la zone d’activités de Tissonvilliers, au nord par un parc urbain.

Le quartier dit Puits de la Marlière et Derrière les Murs de Monseigneur, est classé «prioritaire» et «zone franche urbaine». Au sud-est, le grand ensemble des Carreaux, qui jouxte la Fauconnière de Gonesse, est entouré de pavillons au Clair de Lune et aux Charmettes, de l’hôpital Charles Richet et d’un parc de sports. Le quartier des Carreaux est «prioritaire». Le couloir central et le nord de la commune restent vides.

La ville a un centre hospitalier de 480 lits dont 25 médicaux, une clinique de 110 lits, trois collèges publics, un lycée professionnel public et un privé (ORT, israélite), un centre de formation en apprentissage, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite. Elle accueille quelques ateliers dont une blanchisserie Elis (MAJ, 120 sal.) ainsi que deux supermarchés.

La population communale était de 1 800 à 2 000 hab. au 19e s. et augmente depuis l’entre-deux-guerres; elle a atteint 4 400 hab. en 1936, 12 800  en 1962, 24 800 en 1982 et a ralenti sa progression (26 330 hab. en 1999).

Le nouveau canton de Villiers-le-Bel a 7 communes et 63 700 hab.