Communauté d’agglomération Communauté Paris-Saclay' intercommunalité de l’Essonne associant 27 communes et 313 800 hab. sur 18 590 ha. Orsay (siège), Ballainvilliers, Bures-sur-Yvette, Champlan, Chilly-Mazarin, Épinay-sur-Orge, Gif-sur-Yvette, Gometz-le-Châtel, Igny, Linas, Longjumeau, Marcoussis, Massy, Montlhéry, Nozay, Palaiseau, Saclay, Saulx-les-Chartreux, Les Ulis, Vauhallan, Verrières-le-Buisson, La Ville-du-Bois, Villebon-sur-Yvette, Villejust, Wissous dépassent 2 000 hab. Saint-Aubin (700 Saint-Aubinois, 357 ha), à 3 km au SO de Saclay, est sur le plateau de Saclay. Le village est petit, mais la commune a une position stratégique. Tout au nord, elle englobe une partie des installations du CEA (Commissariat à l’énergie atomique). Le village en est séparé par un golf sur presque toute la largeur du territoire communal. Vers l’est, au-delà de la D306, celui-ci comprend une partie du domaine universitaire du Moulon, la zone d’activités des Algorithmes et son annexe de l’Orme des Merisiers, ce qui représenterait 1 800 emplois. C’est en ces lieux qu’a été installé sur 30 ha le nouveau synchrotron Soleil, inauguré en décembre 2006 et qui emploie 360 personnes (CEA, CNRS, Universités) à l’étude de la structure et de la géométrie de la matière, et même des virus, à partir d’un anneau de 354 m de périmètre (113 m de diamètre) permettant d’obtenir une lumière 10 000 fois plus intense que celle du soleil. Au sud, la commune englobe le talus qui domine Gif-sur-Yvette à la côte de Belle Image, boisée. La commune accueille les fabriques de caméras de sécurité SSIS (80 sal.), de matériel électronique Hexagon Metrology (110 sal.); négoce d’informatique Kyocera (85 sal.). La population n’avait encore que 120 hab. en 1962 mais est restée stable depuis 1999. Villiers-le-Bâcle (1 120 Villebaclais, 603 ha) est à 6 km OSO de Saclay, au bord du plateau dominant le vallon de la Mérantaise, qui descend au sud-ouest vers l’Yvette. Les versants boisés portent la forêt départementale de la Tête Ronde, qui rejoint à l’est le golf de Saint-Aubin. Le village conserve un château orné d’un beau parc, tandis que le château de Voisins-le-Thuit (18e-19e s.) est à l’extrémité occidentale de la commune, le château de la Vallée Bonnard au sud (19e-20e s.). La commune a aussi la maison-atelier du peintre Foujita (1886-1968), une ferme pédagogique. À sa pointe orientale, la commune empiète un peu sur les installations du CEA de Saclay, au-delà de l’aqueduc des Mineurs, avec Technicatome (Areva, 140 sal.). Au nord de la D36, le plateau reste nu. La commune n’avait encore que 220 hab. en 1975 et a passé le millier d’habitants en 1998. (4 800 Ballainvillois, 401 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, juste au sud de Longjumeau. Le centre villageois ancien est au bord du Rouillon, dans la partie nord d’une commune dont le territoire s’étire vers le SSE en longeant à l’ouest la N20. L’ancien château est occupé par le centre culturel municipal. L’habitat s’est étendu par lotissements de pavillons autour du village, et d’autres foyers d’habitations sont apparus au bord de la N20 à Beaulieu et, à l’angle sud-ouest en limite de Longpont, dans le quartier de la Grange aux Cercles. Des zones d’activités ont trouvé place au SO du village aux Bouleaux le long de la N20. La commune accueille une clinique gérontologique de 70 lits (Les Magnolias), un magasin Castorama (130 sal.), des entrepôts de livres d’éditeurs; Chronodrive (65 sal.), informatique Docapost (120 sal.). La commune n’avait encore que 700 hab. en 1954; elle a atteint 2 200 hab. en 1982, 2 780 en 1999 et s’est accrue de 73% depuis. (9 480 Buressois, 407 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, juste à l’ouest d’Orsay. La partie nord de la commune, avec l’ancien village, est dans la vallée de l’Yvette, que domine à la limite nord du territoire communal le talus du plateau de Saclay, ourlé par le bois de la Guyonnerie. Le domaine universitaire de Paris-Sud à Orsay déborde ici sur le territoire buressois dans le parc de Launay. L’anneau de collision, accélérateur de particules de 1967 et de 7 mètres de diamètre, qui a servi jusqu’en 1988, est inscrit parmi les monuments historiques. Un laboratoire de l’INRAE (neurobiologie comparée des invertébrés), spécialiste notamment des abeilles, y a trouvé place. Plus loin au sud-ouest sur la route de Chartres est l’Institut et Centre d’Optométrie (ICO), assorti d’un musée. Au nord, les installations de recherche et d’enseignement du plateau de Saclay sont très proches du centre de Bures, mais dans un appendice de la commune de Gif-sur-Yvette. Le finage de Bures s’étend en pointe au sud, sur le plateau des Ulis, dans le quartier de Montjay qui a conservé son château et abrite une institution spéciale d’éducation surveillée; un grand lotissement de pavillons y a pris place. La limite sud-ouest de la commune suit le vallon boisé du ruisseau d’Angoulême, qui rejoint le Vaularon; celui-ci conflue avec l’Yvette en centre-ville au château des Bures, dans le parc de la Grande Maison. Le centre-ville s’accompagne vers l’est du parc du Grand Mesnil, qui abrite un hôpital psychiatrique pour enfants et adolescents (160 lits médicaux), et l’Institut des Hautes Études scientifiques, créé au Bois-Marie en 1958 par Léon Motchane, industriel d’origine russe; maison de retraite Korian (60 sal.). La ville a un collège public, un centre d’aide par le travail; traitement des eaux Suez (100 sal.). La route D998 traverse la commune de l’est au sud-ouest. La voie ferrée de la vallée a deux gares du RER B, Bures-sur-Yvette au centre et la Hacquinière plus à l’ouest. La plus grande partie de la commune est couverte de pavillons; une fraction de l’ancien territoire, au sud-est, a servi en 1977 à la formation de la commune des Ulis. La mention «sur Yvette» a été ajoutée en 1927. La commune n’avait alors que 1 100 hab. mais venait d’entamer sa croissance, qui l’a menée à 2 600 hab. en 1954, 6 900 en 1975, 9 200 en 1990, 9 800 en 1999; le mouvement s’est inversé ensuite depuis. (2 620 Champlanais, 368 ha,) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, juste au nord-est de Villebon-sur-Yvette. La commune est bordée au sud par le cours de l’Yvette et de son bras septentrional la Morte Eau ou Rivière Morte. Son territoire est traversé près de sa limite nord par l’A10, qui y a deux échangeurs, l’un complexe au nord-ouest à la limite de Palaiseau, bordé par le parc de la Butte, l’autre plus lâche au nord-est avec la N20, qui traverse la partie orientale de la commune. Des zones industrielles, celle de la Vigne aux Loups surtout, flanquent la N20 et s’étendent aussi le long de la voie ferrée qui traverse la commune du NO au SE — la gare du RER la plus proche est à Longjumeau à l’est. L’ancien village est vers l’ouest, sur la D117 qui traverse aussi le territoire communal, et au pied d’une Butte Chaumont qui le sépare du grand échangeur autoroutier. Le Petit Champlan est un ancien hameau qui a proliféré à l’est entre les zones industrielles, au contact de Longjumeau. La commune accueille les ateliers des portes automatiques Record (95 sal.), d’outillage à main Romus (75 sal.), les installations électriques GTIE (70 sal.); restauration collective Cogerest (90 sal.), spectacles CVE (100 sal.); transports ACE (Antony Courses, (115 sal.); maçonnerie Sendin (240 sal.), étanchéité K (55 sal.), travaux publics IDverde (90 sal.); nettoyages Net Planete (70 sal.) et RGBM (65 sal.). La population, de 500 à 600 hab. avant 1875, a lentement augmenté ensuite, approchant du millier d’habitants en 1936, puis s’est élevée à 2 000 hab. vers 1970, 2 400 en 1975, avant de rester presque étale. (20 050 Chiroquois, 557 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, 5 km à l’est de celle-ci, entre Longjumeau et Morangis, dans la CA Communauté Paris-Saclay. Le nom de la commune de Chilly a été augmenté en 1822 de la mention Mazarin, en vue de rappeler l’ancien propriétaire du domaine de Chilly, La Meilleraye, devint duc de Mazarin pour avoir épousé en 1661 une nièce du cardinal, Hortense Mancini. La commune n’avait encore que 400 hab. au début du 20e s.; elle est passée à 1 700 en 1936, 3 400 en 1962, puis 16 200 en 1975; depuis, sa croissance s’est nettement ralentie, mais la commune a augmenté de 2 130 hab. depuis 1999. Le centre originel est sur le bas plateau d’Orly, près de l’emplacement du château du 17e s., remplacé par une belle maison bourgeoise de 1822 devenue hôtel de ville, entourée d’un parc devant lequel s’aligne une longue pièce d’eau et que longe à l’ouest l’A6; les anciennes douves, un pont et un nymphée agrémentent ce parc. Au sud-ouest de l’autoroute le relief s’abaisse vers la vallée de l’Yvette, dont le cours limite au sud le territoire communal. Un grand ensemble de collectifs a trouvé place dans la vallée, en aval du moulin et du bois de Saint-Éloi. Au nord, le finage mord sur l’extrémité occidentale de l’aéroport d’Orly. Entre les deux, le territoire est très divisé par l’A6, qui a un gros échangeur en centre-ville où elle croise la D118 (avenue Pierre Brossolette), plus un système d’échangeurs au nord, où s’embranche l’A106, prolongée vers l’est par l’avenue Mazarin; et par une ligne du RER C dont la gare est proche de l’échangeur autoroutier central, et donc de la mairie. Tout le nord et l’ouest de la commune sont occupés par des zones d’activités aux noms bucoliques: du Moulin à Vent, de la Butte au Berger, de la Vigne aux Loups. La ville est fleurie (trois fleurs), dotée d’un collège public, d’un institut médico-éducatif et d’une maison de retraite. Son église des 12e et 13e s. est classée. Les principaux ensembles de collectifs sont dans la partie centrale dans l’ancien domaine de Bel Abord, et à la pointe sud près de l’Yvette. La commune accueille à l’ouest de la gare un centre de recherche-développement du groupe Sanofi (1 600 sal.).Les autres établissements sont de taille modérée et en partie orientés vers la logistique: magasin Auchan (100 sal.) et entreposage du groupe (130 sal.); centrale d’achats alimentaires Diapar (240 sal.), entrepôts Delanchy (140 sal.), surgelés Pomona (410 sal.), location de matériel de chantier Bouygues (340) et de chapiteaux Jaulin (150 sal.); transports Frigo Transports 91 (230 sal.), La Poste (150 sal.) et traitement de presse Viapost (300 sal.). Dans d’autres domaines, cartonnages CCL Package (110 sal.), maçonnerie LBC (140 sal.), installations d’eau et gaz Delacommune et Dumont (160 sal.). (10 870 Spinoliens, 444 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, juste au sud-est de Longjumeau, sur le bas plateau vers 80 m. L’Orge marque la limite méridionale de la commune; à l’extrême sud, le grand hôpital psychiatrique du Perray-Vaucluse (680 places) occupe le parc du château de Vaucluse au bord de l’Orge, face à Villemoisson; il est issu d’un hôpital inauguré en 1869, dans l’ancien domaine de la Gilquinière (107 ha), que le département de la Seine avait acquis six ans auparavant. Le nord-est de la commune est dans la vallée de l’Yvette; à la pointe nord, le château de Sillery (1837) et son parc abritent un centre de postcure. L’A6 longe ici le territoire communal sur le versant gauche de l’Yvette, la ligne du RER C passe au pied du versant droit (gare). Côté est, la commune bénéficie de deux gares du RER, Petit-Vaux (ligne C2) et Épinay-sur-Orge, celle-ci sur une autre ligne C4-C6 (les deux divergent à Savigny-sur-Orge), près du centre commercial des Rossays qui est au confluent de l’Orge et de l’Yvette. La ville est principalement résidentielle; elle a un collège public, un institut médico-éducatif, une maison d’accueil spécialisée et trois maisons de retraite; magasin Carrefour (160 sal.). La ville a eu 2 000 hab. en 1906, 3 900 en 1936, puis sa population est montée à 6 100 en 1962, 9 000 en 1968; elle n’a ensuite que lentement progressé puis a gagné 1 410 hab. après 1999. (22 910 Giffois, 1 160 ha dont 311 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, 8 km à l’ouest de celle-ci dans la CA Communauté Paris-Saclay. Le nom renvoie probablement à d’anciennes carrières de gypse; la mention sur-Yvette a été ajoutée en 1932. La commune avait alors 1 500 hab. et avait entamé une croissance qui s’est accélérée dans les années 1960 et 1970 (4 100 hab. en 1962, 17 200 en 1982) avant de se ralentir un peu (+990 hab. après 1999). Le territoire a un dessin contourné. La vallée de Chevreuse, où coule l’Yvette, lui sert d’axe ouest-est; le vieux centre était un peu au nord de la rivière et conserve une église inscrite du 12e s. et la mairie. La voie ferrée passe le long de la rive droite et a deux gares, l’une près de ce centre (Gif-sur-Yvette), l’autre à l’extrémité occidentale (Courcelle-sur-Yvette). Au nord, le plateau de Saclay domine la vallée, mais il est ici dans la commune de Saint-Aubin: Gif n’a guère que son talus méridional en partie boisé, qui porte le nom de côte de Belle Image. Au pied du talus ont pris place des installations du CNRS sur le domaine du château de Button (67 ha) acquis en 1946. Au-delà du vallon de la Mérentaise qui entaille le plateau, le bois d’Aigrefoin occupe un autre élément de plateau au nord-ouest. Vers le nord-est, toutefois, la commune de Gif possède un appendice presque séparé du reste de la commune, sur le plateau au nord de Bures-sur-Yvette; le domaine du Moulon y jouxte le domaine de Corbeville d’Orsay et abrite des institutions d’enseignement et de recherche, dont un IUT et l’École supérieure d’électricité (Supelec), des instituts de recherche. Au sud de la vallée de Chevreuse, le finage monte sur le plateau, dont le talus boisé porte à l’est le bois des Coudraies, à l’ouest celui de Vaugondran. La forêt communale de Gif voisine avec le bois des Coudraies sur un élément de plateau découpé entre la vallée de l’Yvette au nord et le grand vallon du Vaularon à l’est, qui relève en partie de Bures-sur-Yvette et de Gometz-le-Châtel. Les ruines de l’abbaye de Gif sont sur ce coteau, au centre. Sur le plateau du Hurepoix s’est édifié dès avant 1940 le grand ensemble de Belleville; à partir des années 1970, il a été entouré de lotissements pavillonnaires qui couvrent tout le territoire en avançant dans le finage de Gometz-la-Ville, commune qui a cédé cette portion de territoire en 1975; un golf est aménagé au sein de ce vaste quartier de Chevry. Une mairie annexe unit Belleville et Chevry. La ville accueille deux collèges et un lycée publics, une maison de retraite, l’École centrale permanente de la CGT (centre Benoît Frachon), le Centre national d’étude et de formation de la Police nationale. Les principales entreprises sont Danone (recherche, 450 sal.), NXP (électronique, 50 sal.), un magasin Carrefour (55 sal.) et un Intermarché (150 sal.). Le nouveau canton de Gif-sur-Yvette a 12 communes et 63 700 hab. (2 660 Castelgometziens, 505 ha) est une commune du département de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, 8 km au nord-est de Limours. Elle n’a qu’un petit finage, mais l’urbanisation est contiguë à celles de Bures-sur-Yvette et Gif-sur-Yvette et occupe le haut du large vallon du Vaularon. Le vieux village est perché sur un promontoire au sud-ouest, au Château Gaillard; il a une église inscrite des 11e et 17e s. Le finage va au sud jusqu’à la haute vallée de la Salmouille dominée par le bois de la Brosse; il comprend sur le plateau le lotissement de Saint-Clair et le hameau-ferme de Grivery. La commune a un Intermarché (40 sal.). De 600 hab. en 1954, la population est passée à 1 300 en 1975 et poursuit sa croissance. (10 520 Ignyssois, 382 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, au nord de Palaiseau. Le territoire, de forme plutôt ramassée, est bordé au nord-est par la rive droite de la Bièvre. Le bourg, dont l’église du 13e s. est inscrite, est à ses abords, assorti de l’imposante école d’horticulture Saint-Nicaise, établie en 1862 comme orphelinat catholique horticole, et qui a le statut de lycée horticole privé. Le bourg est encadré par la N444 et la voie ferrée vers Jouy-en-Josas, qui y a une gare du RER C. Le nord-ouest de la commune est occupé par les Bois Communaux, à l’extrémité orientale du plateau de Saclay. À l’exception de la petite zone d’activités triangulaire de la Vieille Vigne à l’est, et d’un groupe d’HLM Igny 2 vers l’est du grand quartier méridional de Gommevilliers, tout le reste du territoire, dans la plaine alluviale élargie au confluent de la Bièvre et du Vauhallan, est couvert de pavillons, en continuité avec Palaiseau au sud mais en rupture avec Massy au sud-est. La ville a un collège public et quelques entreprises notables: fonderie de zinc et zamak AMI (55 sal.), caméras de surveillance HGH (70 sal.), nettoyages Millenium (550 sal.) et MDS (70 sal.). De 600 hab. vers 1850, la population est montée à 1 600 en 1900, 3 600 en 1936, puis 5 500 en 1962, 9 100 en 1975; la croissance se poursuit mais à un rythme ralenti (+530 hab. depuis 1999). (7 080 Linois, 751 ha dont 188 de bois) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, juste au sud de Montlhéry; le clocher de la collégiale du 12e s. est classé. Le territoire communal est séparé de la rive gauche de l’Orge par le quartier de Guiperreux, rattaché à Longpont-sur-Orge; il occupe la dépression entre le plateau du Hurepoix au sud et les buttes de Montlhéry au nord, drainée par la Salmouille (ou Sallemouille) qui atteint l’Orge dans la commune. Au sud-ouest, le finage inclut un promontoire du plateau du Hurepoix sur lequel a été dessiné le circuit automobile dit de Montlhéry, ouvert en 1924 mais qui est entièrement à Linas et au bord duquel subsiste le château de Saint-Eutrope. Le circuit est fermé depuis 2004 mais abrite le centre de recherche et de contrôle technique et de certification Utac (Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle, 360 sal.). Ce plateau porte aussi une partie du camp militaire dit de Linas-Montlhéry, qui est surtout à Ollainville. La Francilienne court au pied du plateau et croise à Linas la N20 par un gros échangeur; nettoyage Amiral (140 sal.), réseaux Manchettes (50 sal.). Le nombre des habitants s’est longtemps tenu entre 1 100 et 1 300; il augmente depuis 1945, a passé les 2 000 en 1965, les 4 000 en 1982 et s’est accru de 2 060 personnes depuis 1999 (+41%). (20 750 Longjumellois, 484 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, 6 km ESE de celle-ci (CA Paris-Saclay). La ville fut d’abord un ancien relais de poste, célébré par la chanson et l’opérette sur la route de Paris à Orléans, à 28 km (sept lieues) du centre de la capitale. Le territoire communal est traversé du NO au SE par l’Yvette, qui s’y divise en deux bras. Au centre, la vallée est occupée par un grand parc muni d’installations de sports; le moulin de Gravigny et le vieux pont des Templiers (13e s.) sont en aval; le Rouillon rejoint l’Yvette rive droite à cet endroit, après avoir traversé le quartier de Balizy. Longjumeau est une ville fleurie (trois fleurs), dotée d’une église classée des 12e-15e s. et d’un musée d’histoire et archéologie. Elle a deux gares du RER C, Longjumeau à l’extrême nord de la commune, Gravigny-Balizy au sud-est; un centre hospitalier à l’ouest, près du parc municipal, dispose de 440 lits médicaux, 565 en tout; clinique de l’Yvette (240 sal.); un collège et deux lycées publics dont un professionnel; un centre d’aide par le travail; cinq maisons de retraite. La N20 rase la commune à l’ouest, l’A6 à l’angle oriental. Le centre de parachimie pour pharmacie du groupe français PCAS, qui eut un millier de salariés, a fermé en 2019; la ville accueille des fabriques d’Instruments d’optique pour laboratoires Horiba (120 sal.), de cartonnerie VPK Ondulys (140 sal.); négoce d’articles de sports Intersport (350 sal.), distribution pharmaceutique Alliance (130 sal.), vente par automates Mend’s (100 sal.), spectacles Novelty (200 sal.), entrepôts du Centre de traitement des retours (CETR, 120 sal.). La commune avait 2 000 hab. au début du 19e s., 2 300 en 1900, 3 000 en 1936; sa croissance est d’après la guerre et a d’abord été rapide: 5 500 hab. en 1962, 12 900 en 1968, 18 200 en 1975, 20 160 en 1999; puis le rythme s’est ralenti. Le nouveau canton de Longjumeau a 8 communes et 69 600 hab. (8 560 Marcoussissiens, 1 680 ha dont 575 de bois) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, 3 km à l’ouest de Montlhéry, juste au nord de l’autodrome de Linas-Montlhéry. Elle offre un collège public, une église inscrite et le bâtiment de l’ancien baillage (18e s.), des maisons anciennes, le jardin des douves et le parc de la maison Saint-Antoine, plus un centre de loisirs, trois maisons de retraite dont une de 40 salariés, un centre d’aide par le travail. L’habitat s’est étendu dans la dépression ONO-ESE que draine la petite Salmouille (ou Sallemouille), affluent de gauche de l’Orge, entre les coteaux du plateau du Hurepoix au sud et du petit plateau de Nozay-Les Ulis au nord. Côté nord sont, à l’extrémité occidentale du finage près de l’A10, un espace boisé (bois des Carrés) et de loisirs sur un promontoire du plateau percé par le tunnel de la LGV, une carrière, une zone d’activités (la Fontaine de Jouvence) et le château de Bel-Ébat; plus près du centre-ville sur le plateau, un grand centre de recherche associe la firme Alcatel et un laboratoire du CNRS sur les nanotechnologies. Au nord-est du centre-ville est apparu un ensemble de pavillons (les Fonceaux). La plaine accueille plusieurs châteaux dont les vestiges de celui de Montagu (15e et 18e s.), où sont une école d’horticulture des Orphelins apprentis d’Auteuil, à statut de lycée privé, et le Pavillon du Roi, ancien rendez-vous de chasse classé du 18e s., tout à l’ouest. Le domaine de Bellejame, à l’est, autour d’un château des 17e-18e s., appartient depuis 2002 au Centre national du rugby et sert à l’entraînement des équipes de France; il déborde sur le territoire de Linas. La ferme du Déluge (12e, 14e et 19e s.) est une ancienne commanderie de templiers. Côté sud, la commune se limite au talus boisé du plateau, sauf à l’ouest où elle a une fraction du plateau aux abords du golf de Marivaux. La Francilienne court au pied du coteau en deux voies séparées et débouche à l’ouest sur l’A10 par un grand échangeur. L’habitat se concentre à l’est de la commune et au pied du coteau septentrional. Marcoussis avait 1 500 hab. au milieu du 19e s., 1 900 à la fin, s’est un peu affaiblie dans l’entre-deux-guerres avant de croître sensiblement: 2 200 hab. en 1962, 4 000 en 1975, 5 700 en 1900. La commune participait naguère à la banlieue maraîchère d’Arpajon qui envoyait ses productions aux halles de Paris par la voie ferrée de l’Arpajonnais (1894-1938). Quelques entreprises animent Marcoussis: emballages plastiques Schutz (110 sal.), mécanique Chapolasky (100 sal.), ascenseurs Mistral (120 sal.), enceintes acoustiques L’Acoustics (260 sal.); transports par autocars Transdev (Les Cars d’Orsay, 370 sal.), et l’École d’Application aux métiers des Travaux Publics (EATP Cap Saclay, 380 sal.), Travaux publics de l’Essonne (85 sal.). (51 310 Massicois, 943 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, juste au nord-est de celle-ci, dans la CA Communauté Paris-Saclay. La commune est limitrophe des Hauts-de-Seine et traversée par un faisceau de voies ferrées avec triage et bifurcation, deux gares du RER B et C (Massy-Palaiseau et Massy-Verrières), des ateliers d’entretien des rames du RER, et qui s’est augmenté en 1991 de la gare de transit et bifurcation du TGV; vers le nord, la LGV est enterrée sous une coulée verte. La N20 et l’A10 passent dans la partie orientale de la commune, qui est également traversée du NE au SO par la D188. La D444 écorne l’angle occidental de la commune, avec un échangeur et flanquée d’une voie ferrée vers la haute vallée de la Bièvre. Le territoire communal est ainsi très divisé par ces voies de circulation. Au nord-ouest, le long de la Bièvre que suit la limite nord de la commune, mais dont le cours est en grande partie recouvert, s’étend le grand parc de Vilgénis (55 ha), avec un château de 1823, et le centre d’instruction d’Air France (710 sal.). Tout le centre-sud de la commune est occupé par les vastes quartiers d’activités des Grands Champs Ronds et de la Bonde. L’habitat se répartit surtout en deux larges secteurs, à l’ouest, où le grand ensemble immobilier de Villaine est classé en «quartier prioritaire», et au nord-est des voies ferrées, où le «Grand Ensemble», de plan quadrillé régulier et partagé avec Antony, est également classé prioritaire. Au nord-est de la commune sont l’ENSIA (École nationale supérieure des industries agricoles et alimentaires) du groupe AgroParisTech, l’hôpital privé de Massy et des terrains de sports. Ce quartier est aéré par le parc Descartes à l’est, le parc et l’étang de la Blanchette au sud, et prolongé vers le sud par le grand parc urbain Georges Brassens (60 ha), avec un théâtre de verdure et le plan d’eau d’un bassin de retenue. Il reste des espaces nus au sud-est, mais l’autoroute A10 et la N20, qui communiquent par un grand échangeur, longent les quartiers d’activités du Pérou et du Moulin de Massy, voisins de ceux de Chilly-Mazarin. Massy est une ville fleurie (trois fleurs), dotée d’un opéra-théâtre (1993), d’un «arbre de lumière» du sculpteur Moretti (1989), d’un centre régional d’escalade, d’un festival international du cirque, d’un salon national du livre sportif. Elle a trois collèges publics, trois lycées publics dont un professionnel; l’institut hospitalier privé Jacques Cartier (470 sal.), un institut médico-éducatif et trois maisons de retraite, plus une caserne de CRS au nord. La ville est un lieu de concentration d’activités de hautes technologies avec les équipements d’aide à la navigation Safran (3 000 sal.), Thales (670 sal.), le matériel hertzien Ericsson (590 sal.), les appareils de détection électronique DEF (100 sal.), les ingénieries de la CGG-Veritas (Générale de Géophysique, 750 et 500 sal.), CODRA (100 sal.), Alstom Power (170 sal.), le système informatique du groupe Carrefour (450 sal.) et des bureaux du groupe Carrefour (1 740 sal.); informatique Infovista (170 sal.), Ivalua (120 sal.) et Ekinops (100 sal.) S’y ajoutent les productions de détergents Reckitt Benckiser (230 sal.), d’articles métalliques Gewiss (170 sal.); la banque Crédit Agricole Consumer Finance (250 sal.); un hypermarché Cora (470 sal.), un magasin Leroy-Merlin (400 sal.); la logistique du groupe FNAC (550 sal.); les négoces d’électronique Avnet EMG (170 sal.), de pharmacie Getinge (130 sal.), d’informatique NCR (230 sal.), de matériel électrique HTDS (100 sal.), d’articles de ménage RB Hygiène (200 sal.); télécommunications COLT (270 sal.) et Orange (270 sal.); éditions Universal Music (130 sal.); travail temporaire Page Personnel (110 sal.); constructions Eiffage (390 sal.), DSA (270 sal.), Les Maçons Parisiens (150 sal.); installations électriques GRID (230 sal.); transports Grière (100 sal.), gare RATP (240 sal.), distribution d’électricité Enedis (110 sal.); nettoyage Moreno (210 sal.). La commune avait 1 300 hab. vers 1900; sa croissance a commencé dans l’entre-deux-guerres (4 500 hab. en 1936) et s’est accélérée après 1950: 19 200 hab. en 1962, 41 300 en 1975; la population aurait diminué ensuite (37 700 hab. en 1999) puis fortement repris. Le nouveau canton de Massy a 2 communes et 70 900 hab. L’autre commune est Chilly-Mazarin. (8 900 Montlhériens, 328 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, 11 km SSE de celle-ci dans la CA Communauté Paris-Saclay. Il lui reste une tour de l’ancien château (donjon des 11e et 13e s.) sur une butte avancée du plateau du Hurepoix qui, au 19e s., a servi de lieu d’expériences scientifiques (vitesse du son par Arago, télégraphe Chappe, calcul de la vitesse de la lumière); un Hôtel-Dieu du 12e s., une porte de ville (11e et 16e s.), des maisons anciennes. L’essentiel de l’habitat est sur le bas plateau vers 80 m, mais le finage n’atteint pas au sud le cours de la Salmouille, qui traverse Linas; au nord-ouest, il s’élève jusqu’à 150 m sur le plateau de Nozay, qui porte des pavillons dispersés et une zone d’activités partagée avec Nozay. La ville est dotée d’un collège public et d’un collège privé, d’une maison de retraite, et accueille un magasin Bricoman (75 sal.), les transports Daniel Meyer (350 sal.), le négoce de groupes électrogènes Eneria (310 sal.), les travaux publics Colas (140 sal.) les voies ferrées Safety Fer (140 sal.). La commune, de petite taille, est traversée par la N20; l’autodrome dit de Montlhéry est au sud, mais dans la commune de Linas. Montlhéry avait 2 400 hab. vers 1900, 3 000 en 1962, 4 400 en 1982, et poursuit sa croissance. Elle a augmenté de 2 840 hab. après 1999 (+47%). (4 560 Nozéens, 734 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, 4 km NO de Montlhéry sur un élément détaché du plateau du Hurepoix, à l’ouest de La Ville-du-Bois. L’habitat, quoique récent, est rassemblé au centre du finage, dont le village originel, petit, est submergé mais conserve église et mairie. Toutefois, des extensions se dessinent vers le sud-est en direction de Montlhéry, avec qui Nozay partage la zone artisanale de la Butte; et vers le nord, en direction de Villarceaux, où sont les vastes installations du centre de recherche d’Alcatel-Lucent (1 700 sal.), en partie enregistrées à La Ville-du-Bois, et la vieille ferme de Lunézy, dont les domaines, après avoir été aux templiers, appartinrent au 19e s. à la couronne de Suède par l’intermédiaire de Bernadotte. Le territoire s’étire vers l’ouest, où il atteint le hameau de Fretay. La ville a un collège public et accueille Nokia Alcatel Lucent (320 sal.), l’usine de composants électroniques SSP (160 sal.). Nozay n’avait encore que 250 hab. en 1936, 470 en 1962, puis sa croissance s’est affirmée (2 700 hab. en 1982, 4 300 en 1999) avant de ralentir. (16 350 Orcéens, 799 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, 3 km OSO de celle-ci, siège de la CA Communauté Paris-Saclay. La commune s’étire du nord au sud perpendiculairement à la vallée de l’Yvette. Elle est traversée du nord au sud par la N118 à quatre voies, accessible par cinq accès sur le territoire d’Orsay. La voie ferrée, d’origine ancienne et qui aboutissait à Paris à la gare d’Orsay, offre deux gares du RER B, une au centre (Orsay Ville), l’autre au nord-est (Le Guichet). La première mention du village date de la fin du 10e siècle. Le centre-ville est au bord de l’Yvette, sur la rive droite, entre deux petits parcs avec lacs, dont celui du Mail à l’ouest, qui sont des traces de l’ancien château disparu; il est peuplé d’immeubles collectifs de logements et de nombreux services et institutions. La ville a deux collèges et un lycée publics, un collège et lycée privé, un centre hospitalier de 150 lits médicaux (250 en tout), une maison de cure et une maison de retraite. Les principaux établissements sont ceux des composants électroniques UMS (United Monolithic, groupe Thales, 250 sal.), d’IBM (230 sal.); analyses et contrôles SGS (90 sal.), appareils optiques Imagine Optic (55 sal.), mécanique ABB (90 sal.); analyses Alphatest (60 sal.); centre d’appel Comearth (220 sal.), travaux publics Ménard (160 sal.), gestion de parcs et parkings Effia (360 sal.). Une pépinière d’entreprises Incuballiance promue par la Région essaie d’attirer des entreprises innovantes. Sur le plateau au nord-ouest et au pied du plateau vers l’Yvette, s’étale le campus de l’université Paris-Sud (Paris-XI), partagé avec Bures-sur-Yvette, dans l’écrin du bois des Rames. Le Parc-Club Université au nord du bois, jouxte le domaine universitaire du Moulon de Gif-sur-Yvette. À l’extrême nord au-delà du tracé de la N118, le territoire du domaine de Corbeville, qui mord sur le plateau de Saclay, accueille le laboratoire central de recherches (LCR) du groupe Thales. Vers l’est sont le parc botanique de Launay et le lac de Lozère, qui est partagé avec Palaiseau; non loin, le temple de la Gloire est un monument classé édifié en 1801 pour le général Moreau «par sa femme, à son retour de campagne et à sa gloire». Un peu au sud du centre, la D188 est-ouest croise la N118 par un échangeur dans un espace boisé formé par le bois Persan au sud-est, le bois de la Grille Noire au nord-est, le bois de la Cyprenne (ou du cimetière d’Orsay) à l’ouest. Ils séparent Orsay du grand parc d’activités de Courtabœuf, qui est entièrement hors de la commune, partagé entre Les Ulis et Villebon-sur-Yvette. Vers le sud, où la N118 s’écarte de la commune, s’amorce une queue qui coupe presque en deux le territoire des Ulis, jusqu’au quartier de Mondétour, dans un quadrillage régulier de rues bordées de pavillons. La commune des Ulis a été formée en 1977 à partir de sections d’Orsay et de Bures. En dépit de cette amputation, la population n’a pas cessé d’augmenter après les années 1870: 1 900 hab. en 1901, 4 200 en 1936, 9 300 en 1962, 14 100 en 1982, 16 400 en 1999. Mais elle plafonne depuis. (35 200 Palaisiens, 1 151 ha) est une sous-préfecture de l’Essonne, 20 km au nord-ouest de la préfecture., dans la CA Communauté Paris-Saclay. Son territoire s’étend sur 5 km d’ouest en est. Le cours de l’Yvette lui sert de limite méridionale. À l’ouest, le plateau qui domine la vallée de l’Yvette est occupé par l’École Polytechnique et la forêt domaniale de Palaiseau; le campus de Polytechnique, installé en 1976 sur 164 ha, réunit 3 500 personnes, dont 500 élèves par promotion (1 500 en tout) et presque autant d’enseignants, 640 chercheurs (21 laboratoires). La partie nord du plateau est encore assez vide. Près de son rebord oriental, l’ONERA (Office national d’études et de recherches aérospatiales) occupe l’ancien fort de Palaiseau, sur 20 ha, et 330 personnes. Un quartier d’habitation des Joncherettes s’est insinué sur le plateau dans la forêt, entre les anciennes batteries de la Pointe et de l’Yvette. Le centre-ville est au pied du plateau à l’est, structuré par des rues NE-SO entre la voie ferrée à l’ouest et l’A10 et la LGV à l’est; il a une église inscrite des 11e-12e s., et propose un musée du Hurepoix. La ville est dotée de trois collèges et deux lycées publics, un collège et deux lycées professionnels privés, un institut médico-éducatif, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite. Le RER B a trois gares dans la commune, Palaiseau vers le nord, Palaiseau-Villebon au sud, suivie par Lozère dans la vallée de l’Yvette au sud-ouest. L’habitat, mêlant pavillons et grands immeubles, occupe toute la plaine au nord du plateau, en continuité avec Igny et Massy, dont les installations ferroviaires débordent au centre-nord de la commune de Palaiseau. La ville est officiellement organisée en sept quartiers, quatre dans le tiers oriental et, du nord au sud, Pileu, Plateau et Lozère dans la partie orientale. Au nord-est, l’A10 fait un crochet vers l’est en se démultipliant en plusieurs voies parallèles avant le grand échangeur de Champlan. Cette partie orientale de la commune comprend un quartier d’habitation entre deux zones d’activité, les Glaizes au sud, Émile-Baudet au nord, en continuité avec les Champs Ronds de Massy au nord et les zones de Villebon-sur-Yvette au sud. Palaiseau abrite un large éventail d’établissements de production et du tertiaire: centre de recherche EDF dit de Paris-Saclay (1 500 chercheurs) et recherche-développement en agro-alimentaire Danone (550 sal.) et LU (Kraft Foods, 120 sal.); instruments d’optique et photographie Horiba (400 sal.), d’aide à la navigation Thales (270 sal.), de transmissions hertziennes Thales (200 sal.); ingénieries Total (270 sal.) et AVL Le Moteur Moderne (200 sal.); constructions Freyssinet Sertras (110 sal.) et Eurogem (280 sal.); bétons Cemex (120 sal.); mais les ateliers de monnaies et bijouterie Arthus-Bertrand (200 sal.) ont fermé en 2023. La commune a eu 2 000 hab. en 1866, 2 800 en 1900, 7 900 en 1936. Sa population est rapidement montée à 16 300 hab. en 1962, 28 700 en 1975, puis se serait stabilisée, avant d’augmenter à nouveau depuis 1990, passant par 30 160 en 1999. L’arrondissement a 657 900 hab., 68 communes. Le nouveau canton de Palaiseau a 3 communes et 61 100 hab. (4 390 Saclaysiens, 1 365 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, 8 km ONO de Palaiseau, 7 km NNO d’Orsay. La commune est entièrement sur le plateau entre Bièvre et Yvette. Elle est surtout connue pour être le siège administratif et un centre majeur du Commissariat à l’Énergie atomique (CEA), situé au sud-ouest de la commune et débordant sur Saint-Aubin et Villiers-le-Bâcle. Le plan en avait été confié à l’architecte Auguste Perret en 1946. Le Centre a attiré un carrefour de routes: D446, N308, D306 et surtout la N118 qui dessine une grande courbe vers l’ouest, donnant accès aux installations. Le village ancien est tout proche, mais reste de petite taille. Au nord sont deux grands réservoirs d’alimentation du château de Versailles, l’étang Vieux et l’étang de Saclay, allongés sur 2 km en travers du finage. Ils sont bordés côté nord par les 62 ha affectés en 1946 au Centre d’essais des propulseurs (CEPr) de la Direction générale de l’Armement sur le site de l’ancien fort de Villeras, qui occupe 570 personnes. Trois lieux d’habitat sont à la périphérie: le lotissement de pavillons du Val d’Albian au nord, au-dessus de la vallée de la Bièvre à la limite de Bièvres et de Jouy-en-Josas; les hameaux de Villedombe et Orsigny à l’ouest, le centre médical spécialisé du château de la Martinière (17e et 19e s.) au sud-est (80 lits en rééducation et maison de retraite). Le CEA emploie 5 380 personnes (10 000 naguère à son maximum). La commune accueille aussi les fabriques de médicaments CIS Bio (Schering, 410 sal.), d’appareils médico-chirurgicaux Arthesys (75 sal.), d’instruments scientifiques Leosphere (130 sal.), de mécanique Endel (100 sal.), le négoce de matériel de bureau Canon (140 sal.), le laboratoire des biscuits Mondelez (Kraft Foods, 220 sal.), le siège des travaux publics Razel Bec (1 430 sal.); supermarché Auchan (70 sal.); déménagements Santa Fe (70 sal.); nettoyage Novasol (910 sal.). Lieu d’emploi remarquable, Saclay reste une commune de petite taille. Elle avait 410 hab. en 1911, et sa population augmente lentement depuis: 1 100 en 1954, 2 000 en 1975. On nomme habituellement plateau de Saclay la partie orientale du grand plateau entre Bièvre et Yvette, qui se termine à l’est à Palaiseau et porte à l’ouest la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. La communauté d’agglomération Communauté Paris-Saclay est un groupement intercommunal de l’Essonne, rassemblant 27 communes, 313 800 hab.; le siège est à Orsay. (6 640 Salucéens, 765 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, 4 km au sud-est de Villebon-sur-Yvette. La partie nord de la commune est dans la plaine de l’Yvette, au confluent du ruisseau des Paradis. Les bras de l’Yvette enserrent l’île aux Oiseaux et le plan d’eau d’un bassin de retenue des crues. Le village originel est au bord de la vallée côté sud, sur la D118; il a dans son patrimoine une église inscrite et le château de Monthucher (18e-19e s.). La N20 frôle la commune au nord-est et a un petit échangeur avec la D118. Vers le sud, le finage monte sur la butte allongée du Rocher de Saulx, relief avancé du plateau du Hurepoix couvert par une forêt départementale et dont un site géologique est protégé; une carrière de grès y a longtemps fourni des pavés à Paris. Le talus méridional de la butte, exposé au sud et qui domine le cours du Rouillon, a attiré tout un ensemble de pavillons ainsi qu’un quartier original dû à Paul Chémétov. Saulx a été l’une des communes maraîchères sur la ligne de l’Arpajonnais, connue notamment pour ses fraises. Elle a un collège public, un collège et lycée privé; travaux publics EGA (120 sal.), réseaux SEIP (130), nettoyages Derichebourg (770) et EPFD 110 sal.), hôtel du relais des Chartreux (50 sal.). La commune avait plus de 1 000 hab. entre 1800 et 1940; sa population a crû après la guerre (1 700 hab. en 1962, 2 400 en 1975, 5 000 en 1999). (25 580 Ulissiens, 526 ha) et un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, 5 km au sud-ouest de celle-ci dans la CA Communauté Paris-Saclay. La commune a été créée en 1977 à partir de Bures-sur-Yvette et Orsay, consécutivement à l’ouverture d’une zone à urbaniser (zup) prévue pour 10 000 habitants. Elle est dépourvue de gare. Elle a été dessinée à l’écart de la vallée de l’Yvette, sur le plateau, et a un contour compliqué. Son territoire est presque coupé en deux par une avancée de la commune d’Orsay dans le quartier de Mondétour, et l’occupation du sol y est fort contrastée. À l’ouest sont l’essentiel de la ville et de ses équipements de service et d’administration; l’habitat y est à peu près exclusivement en immeubles collectifs. Il a été conçu par l’architecte Camelot et des circulations pour piétons y sont assurées au-dessus du niveau des rues. Au nord, un parc avec étang accueille une grande courbe de la N188; au sud, lui répond le parc urbain qui entoure école et centre de loisirs. À l’extrême sud, le centre commercial Ulis-2 voisine avec la voie rapide D35 et son échangeur. La N118 aux allures d’autoroute nord-sud contribue à la coupure centrale de la commune tout en offrant trois échangeurs, avec la D218, la D35 et, à l’extrême pointe méridionale, avec l’A10. Entre la queue d’Orsay à Mondétour et la N118, le quartier de la Queue d’Oiseau dessine un triangle de pavillons; au sud, de l’autre côté de la D35, sont surtout des terrains de sports. La partie orientale de la commune est tout à fait différente: à l’est de la N118 et jusqu’à l’A10 se déploie le vaste parc d’activités de Courtabœuf, que Les Ulis partagent avec Villebon-sur-Yvette et avec Villejust. La Maison du Don du Sang est au milieu du parc, qui a aussi une maison de retraite et un centre d’aide par le travail. Courtabœuf, l’un des plus grands parcs d’activités de France et même d’Europe, s’étend sur 378 ha et rassemble au total près de 25 000 salariés dans un millier d’entreprises. Dans la commune des Ulis sont enregistrés les laboratoire LFB Biomédicaments (980 sal.), les matériels électriques Hitachi (400 sal.), les véhicules Renault Sports (Alpine, 220 sal.), les équipements hertziens Safran (290 sal.); recherche-développement en biotechnologies Ipsen (250 sal.), ingénierie NBtech (110 sal.), laboratoires Cellforcure (250 sal.) et Eurofins (100 sal.); installations électriques Alcatel (520 sal.) et Eiffage (100 sal.), télécommunications SFR (340 sal.), maçonnerie Etaendex (210 sal.). La commune accueille en outre un hypermarché Carrefour (480 sal.) et une centrale d’achats du même groupe (170 sal.), un magasin Castorama (110 sal.), les négoces de matériel électronique Agilent (250 sal.), de matériel orthopédique et prothèses Otto Bock (100 sal.), d’électronique Keysight (120 sal.), de bois et matériaux SPPM (170 sal.); nettoyage Onet (610 sal.). La commune, fleurie (trois fleurs), a deux collèges et un lycée publics. Son territoire dépasse au sud-est l’A10, dans un secteur étroit où a pu prendre place le grand cimetière de l’Orme à Moineaux. La commune, qui avait 28 200 hab. en 1982, a régulièrement perdu des habitants depuis; elle a connu quelques difficultés sociales et a été l’un des foyers d’innovation de la police de proximité. Le quartier Ouest est classé «prioritaire». Le nouveau canton des Ulis a 7 communes et 54 100 hab. (2 100 hab., 334 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, 4 km à l’est de Saclay. L’habitat s’étire dans le vallon du Vauhallan le long de la route de Saclay (D60), en extension des urbanisations d’Igny. La commune est résidentielle et agricole; seule une petite moitié nord-est de la commune est habitée, le reste est encore occupé par les champs. Au centre, l’abbaye bénédictine de Saint-Louis du Temple, ouverte en 1951; à partir d’un ancien château du 19e s. au hameau du Limon, s’abrite dans un parc, et propose ses travaux, notamment des reliures. La D36 marque la limite sud de la commune. Celle-ci avait 370 hab. en 1911, 720 en 1954, et poursuit une lente croissance. (14 890 Verriérois, 991 ha dont 500 de bois) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, limitrophe des Hauts-de-Seine où elle côtoie Châtenay-Malabry et Antony. Son territoire se divise en deux parties distinctes. À l’ouest, le plateau, qui monte à 171 m, porte la forêt domaniale de Verrières (556 ha), ponctuée de quatre forts: réduit de Bièvres à l’ouest, batterie du Terrier à l’est, réduit de Verrières au centre, occupé par le service d’aéronomie du CNRS, la batterie des Gâtines au sud-est occupée par l’Aérospatiale. La voie rapide A86 passe à la limite septentrionale de la commune. La limite méridionale est fixée par la vallée de la Bièvre; deux châteaux, dont celui de Marienthal (19e s.), sont sur le talus du plateau exposé au sud; le golf d’Amblainvilliers est aménagé à la pointe sud, au confluent du Vauhallan et de la Bièvre et au contact du parc de Vilgénis (Massy). Quelques lotissements de pavillons s’insinuent dans la vallée de la Bièvre. La partie orientale de la commune est dans la plaine, et concentre l’habitat, mêlant des blocs d’immeubles collectifs, de larges espaces pavillonnaires et de nombreux petits parcs dispersés. Le principal d’entre eux, à l’angle nord-est, est le parc de la Noisette orné de trois étangs sur le ruisseau des Godets, qui coule vers la Bièvre. La LGV Atlantique court à l’est, en partie en tunnel, sa cicatrice aménagée en coulée verte; au-delà, la pointe orientale de la commune a une zone d’activités. La commune n’a pas de gare, la plus proche étant à Massy. Elle offre un parc municipal avec un arboretum et la réserve naturelle Roger de Vilmorin (1,7 ha), un musée Malraux, un collège public, un collège et lycée privé, un foyer pour handicapés, quatre maisons de retraite dont la Résidence du Bois (50 sal.), plusieurs châteaux des 18e et 19e s. Les entreprises sont peu étoffées et assez peu nombreuses; émergent l’ingénierie Segic (70 sal.) et le conseil informatique Studia Solutions (70 sal.); nettoyage STEM (780 sal.). La commune a eu 1 500 hab. au début du 20e s., 3 000 en 1936, 7 100 en 1962, et sa croissance se poursuit, mais au ralenti après 1990 (15 700 hab.). Elle a même baissé après les 16 160 hab. de 1999. (10 490 Villebonnais, 741 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, juste au sud de celle-ci, dans la CA Communauté Paris-Saclay. La commune est bordée au nord par le cours de l’Yvette, qui la sépare de Palaiseau. Elle s’étire d’ouest en est, un étranglement au centre la divisant en deux sous-ensembles. L’essentiel de l’habitat est dans la vallée de l’Yvette, entre la rivière et la N188. L’A10 traverse la commune du NE au SO, où elle a un gros échangeur avec la D118. La partie occidentale du territoire est plus complètement occupée que la partie orientale. Au sud-est de l’autoroute sont un centre émetteur et le grand dôme de TDF (Télédiffusion de France), et un centre de sports de la même société, plus le refuge animalier départemental. À l’ouest de l’A6 s’étend le grand parc d’activités de Courtabœuf. La partie orientale, traversée par la ligne du TGV qui y passe en partie en tunnel, conserve quelques espaces agricoles; elle est bordée au sud par le ruisseau des Paradis, affluent de droite de l’Yvette. Cette partie n’a guère encore que deux espaces d’habitation, à Villiers au sud et autour d’un ancien château au nord-est, devenu centre de retraite des lazaristes. L’extrémité nord-est de la commune comprend les parcs d’activités de la Bretèche (centre commercial) et de la Prairie, un hippodrome et des haras. La ville a complété son nom en 1922; elle n’était alors qu’un village de 1 200 hab. mais avait entamé sa croissance; celle-ci s’est accélérée dans les années 1960 (7 200 hab. en 1975) puis a ralenti, surtout depuis 1990; elle avait 9 500 hab. en 1999. La ville est fleurie (trois fleurs), dispose d’un collège public ainsi que d’un collège et lycée privé, une maison de retraite, et héberge de nombreux établissements à Courtabœuf, mais peu sont de grande taille. Ils sont dans des domaines très variés: équipements de contrôle Alcea (120 sal.), imprimerie Wauters (100 sal.), composants électroniques UMS (190 sal.), ingénieries General Electric (340 sal.) et Eurosyn (190 sal.); recherche Oncodesign (125 sal.), installations électriques Sogetrel (140 sal.), télécommunications Colt (270 sal.); constructions SBG Lutece (240 sal.). Le commerce est représenté par un hypermarché Costco (310 sal., étatsunien) et un Auchan (400 sal.); centrale d’achats alimentaires Videojet (130 sal.), négoces de fournitures de bureau JM Bruneau (550 sal.), de fournitures industrielles Nilfisk (220 sal.), Castolin (160 sal.) et Kuka Robotique (110 sal.), de pharmacie Fisher & Paykel (130 sal.) et Life Technologies (160 sal.), de matériels électriques Thermo Electron (340 sal.) Dans les services figurent Sogec (secrétariat d’entreprises, 120 sal.), les nettoyages Cofraneth (550 sal.) et OMS (250 sal.). (8 180 Urbisylvains, 362 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, juste au nord de Montlhéry. Son petit territoire est bordé à l’est par la N20 et très boisé au sud-ouest, avec le bois du Gros Chêne et le parc du château. La ville a un collège et lycée privé et une maison de retraite Parentèles (80 sal.). L’ingénierie de télécommunications du groupe Alcatel-Lucent au centre de Villarceaux (500 sal.) a fermé en 2013; hypermarché Carrefour (350 sal.), jardinerie Truffaut (100 sal.), maisons Phenix (110 sal.). La commune a eu 1 000 à 1 200 hab. de 1865 à 1950, puis sa population a augmenté, passant à 4 100 hab. en 1982, et elle poursuit sa progression, gagnant 2 240 habitants depuis 1999 (+38%). (2 510 Villejustiens, 536 ha) est une commune du département de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, juste au sud de Villebon-sur-Yvette. Son territoire est encore en partie agricole. L’habitat est sur le plateau que prolonge vers le sud-est la longue butte boisée nommée Rocher de Saulx, presque entièrement dans le finage de Saulx-les-Chartreux. Il se divise en quatre groupes: le village ancien vers le nord sur la D118, augmenté de quelques lotissements; le lotissement des Nouvelles Valeurs au sud-est, dominant le cours du Rouillon; les hameaux de Poitevine et Fretay au sud-ouest, celui de la Folie Bessin à la pointe sud-ouest. Un grand poste d’interconnexion électrique d’EDF est près du centre. La LGV traverse la commune en tunnel. Vers l’ouest, le territoire communal comporte une extension que traverse l’A10, dotée d’un échangeur avec la D118, et participe ainsi à la vaste zone d’activités de Courtabœuf; instruments d’optique Lumibird (130 sal.), machines-outils Yamazaki Mazak (75 sal.); ingénieries Westinghouse (430 sal.), MVG (75 sal.) et informatique Cogetefi (70 sal.), recherche en optique Quantel (80 sal.); transports Chalavan (170 sal.) et SIFA (65 sal.); collecte de déchets Veolia Otus (100 sal.), nettoyage Onet (55 sal.).Villejust avait 580 hab. en 1954, 920 en 1982, 1 660 en 1999. (7 060 Wissoussiens, 911 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, au nord de Chilly-Mazarin. Le nom dérive de vicorium, désignant un petit village (de vicus). La commune est au sud de Rungis et à l’est d’Antony. La moitié sud-est de son territoire est occupée par l’aéroport d’Orly, le boulevard de l’Europe servant de rocade au sud et à l’est. La liaison ferroviaire Orlyval et la voie ferrée de grande ceinture traversent la partie nord, où est une gare de marchandises, mais Wissous n’a pas de gare de voyageurs. La partie occidentale du territoire est occupée par le tronc commun aux autoroutes A6 et A10; elles divergent juste à l’ouest du centre communal, dont l’église du 12e s. à gros clocher est classée. La zone industrielle de Villemilan longe l’A6. Le château de Montjean et son parc sont à l’extrême nord de la commune. La zone d’habitations, surtout pavillonnaire, ne couvre qu’une centaine d’hectares. Les établissements privés sont nombreux: fabriques de matériels Veolia Water (120 sal.), ingénierie SEV (125 sal.), installations électriques Terideal Setralec (110 sal.); restauration pour avions Orly Air (560 sal., groupe Servair); négoces de matériels électriques CAE (100 sal.), de fruits et légumes Pomona (270 sal.), d’alimentation Transgourmet (110 sal.); constructions Legendre (610 sal.); autobus Bièvre Bus (110 sal.), transports Fedex (140 sal.), Sofrupa (120 sal.), Dachser (100 sal.); entreposage Samada (270 sal.); La Poste (860 sal.), travaux publics SET (120 sal.); traitement d’ordures Otus (140 sal.), nettoyages Atalian (1 430 sal.) et Acna (140 sal.). Wissous avait 850 hab. en 1911, 1 500 en 1936, 4 000 en 1968, 5 280 en 1999 et a augmenté d’un tiers depuis. |