Communauté d’agglomération Plaine Vallée

Plaine Vallée

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communauté d’agglomération du Val-d’Oise, associant 18 communes et 183 100 hab. sur 7 410 ha.

Montmorency (siège), Andilly, Bouffémont, Deuil-la-Barre, Domont, Enghien-les-Bains, Ézanville, Groslay, Margency, Montlignon, Montmagny, Saint-Brice-sous-Forêt, Saint-Gratien, Saint-Prix, Soisy-sous-Montmorency dépassent 2 000 hab.

Piscop (760 Piscopiens, 408 ha dont 150 de bois) est dans la dépression qui sépare la butte d’Écouen du plateau de Montmorency, où coule le Petit Rosne et où passe la N1. Ce curieux nom serait une déformation de Pissecoq, comme il existe ailleurs des Pisseloup. Vers l’ouest, le relief monte sur le plateau où la commune partage avec Domont le site du fort de Domont; sur les pentes se dispersent la redoute, la ferme et le château de Blémur, avec parc. Le château du Luat est dans la plaine au nord-est et abrite un institut privé d’enseignement secondaire.

Le village de Piscop est au sud, près de la zone d’activités de Saint-Brice-sous-Forêt, et d’ailleurs prolongé à l’est par le hameau du Petit Saint-Brice. Il est doublé sur l’ancienne N1 (D301) par le hameau de Pontcelles, plus au nord, nanti d’une petite zone d’activités et d’un échangeur de la N1. La gare d’Écouen-Ézanville est à la limite nord-est de la commune près du Luat. La commune avait 460 hab. en 1954 et sa population croît lentement depuis.

Moisselles (1 260 Moissellois, 146 ha) est juste au nord de Domont dans la vallée du Petit Rosne. Son très petit territoire en ailes de papillon est traversé par la N1 (D301) et tout un complexe d’échangeurs; il comprend une zone de commerce avec un centre Leclerc (370 sal.) au sud, mais la gare est à l’ouest sur le territoire de Bouffémont. La population communale est passée de 300 à 700 hab. entre 1901 et 1906, a très peu changé ensuite tout en fluctuant jusqu’en 1990 (820 hab.) et s’est mise à croître récemment; elle était de 970 hab. en 1999.

Attainville (1 780 Attainvillois, 716 ha) est juste au nord-est de Moisselles; son territoire, plus étendu, est traversé d’est en ouest par la Francilienne, qui croise au nord-ouest la N1 (D301) par un vaste échangeur. Le bourg a une église classée du 16e s. et l’habitat, pavillonnaire, reste rassemblé autour du village originel. Toutefois, au sud et confondu avec les maisons de Moisselles, la commune contient un centre hospitalier spécialisé qui fut successivement relais de poste, colonie pénitentiaire, hôpital psychiatrique (1903), hôpital militaire (1914) et à nouveau hôpital psychiatrique en 1962 (440 lits). Attainville n’avait que 500 hab. en 1975, 590 en 1952, et croît depuis mais n’a gagné que 40 hab. depuis 1999. L’aérodrome d’Enghien-Moisselles (LFFE), ouvert en 1933, déborde sur chacune des deux communes à l’est; il est doté de deux pistes gazonnées de 740 et 570 m, et d’un aéroclub qui d’une école de pilotage.


Andilly

(2 500 Andillois, 270 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Plaine Vallée, juste au nord de Soisy-sous-Montmorency. La commune est presque entièrement sur le plateau qui porte la forêt domaniale de Montmorency, et sur son talus méridional. La forêt y occupe encore près d’une centaine d’hectares en trois fragments, séparés par des clairières partagées entre pavillons et espaces encore libres; la petite zone d’activités des Cures est tout au sud. La commune contient sur le plateau une partie du hameau de la Croix-Blanche au nord-est et une moitié du fort de Montlignon (1979) au nord-ouest, abritant l’École nationale de tir de la Police et flanqué d’une haute tour hertzienne.

Elle conserve plusieurs châteaux. Celui de Belmont (16e et 19e s.) est devenu une maison de santé puis une hôtellerie finalement réaménagée en appartements de luxe. Le château des Orchidées (19e s.) abrite une clinique psychiatrique Clinea-Orpea (50 sal., 100 lits). La commune a aussi trois maisons de retraite, dont une au groupe Gaz de France de 100 places dans un château Rodocanachi du 19e s., une au château Gaillard qui était une annexe de Belmont. La mairie occupe l’ancien château des Sources. Le village conserve aussi un vieux colombier rond de 1 500 boulins. L’entreprise d’espaces verts Pinson emploie 180 salariés. Andilly avait 1 100 hab. en 1954, 1 700 en 1975 et poursuit sa croissance.


Bouffémont

(6 640 Bouffémontois, 451 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Plaine Vallée, 2 km au nord-ouest de Domont. La commune s’étire du SO au NE; plus de la moitié du territoire au sud-ouest est sur le plateau de la forêt domaniale de Montmorency. Le village ancien est au pied du coteau qui borde au nord ce plateau. Un autre noyau est apparu auprès de la gare du Transilien (ligne de Persan-Beaumont), qui est à la limite orientale de la commune, au ras du territoire de Moisselles. Entre les deux, au pied du plateau, les lotissements de pavillons ont rempli la plus grande partie de la plaine. La ville a un collège public, un foyer pour handicapés, une maison de retraite (50 sal.) et, côté ouest près du golf de Baillet-en-France, un gros centre médical et psychopédagogique de la Fondation Santé des Étudiants de France. La commune n’avait que 370 hab. en 1911; sa population a peu augmenté dans la première moitié du 20e s. (700 hab. dans les années 1960), fortement en 1975 (3 200 hab.), a atteint 5 740 en 1999 et augmenté de 800 depuis.


Deuil-la-Barre

(22 910 Deuillois, 376 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Plaine Vallée, juste à l’est d’Enghien-les-Bains. La commune touche à Épinay-sur-Seine au sud, Montmorency à l’ouest, Groslay au nord. Elle est traversée dans sa partie méridionale par la D928, flanquée par la voie ferrée vers Pontoise; celle-ci est équipée d’une gare à la limite d’Enghien (La Barre-Ormesson) et d’une autre au sud-est sur le territoire d’Épinay, nommée Épinay-Villetaneuse mais très proche de la limite de Deuil. Il en sort une bifurcation vers le nord-est en direction de Persan-Beaumont, qui traverse toute la partie orientale de la commune et offre la gare de Deuil-Montmagny (Transilien). La Barre était un hameau au sud-ouest, sur la N328, dont le nom n’a été ajouté qu’en 1952.

Le centre-ville est au centre-nord de la commune et le reste du territoire est un mélange d’immeubles et de pavillons, ces derniers nombreux sur la butte qui s’élève côté nord entre Deuil et Montmorency. La commune a une église classée des 13e et 15e s., un collège public et un lycée professionnel public, un institut médico-éducatif et deux maisons de retraite. C’est au château de la Chevrette que madame d’Épinay recevait; il a été détruit avant la Révolution (1786) mais il en reste une conciergerie de 1759, où a été aménagé en 1984 le musée Michel Bourlet consacré aux grandes heures du château, entre autres aux visites de Jean-Jacques Rousseau.

Résidentielle, la commune n’a guère qu’un supermarché Casino (45 sal.), un atelier de mécanique CCC (65 sal), un nettoyage BPS (200 sal.) et abrite une caserne de la 7e CRS au sud, proche du quartier d’immeubles de la Galathée qui est considéré comme «quartier prioritaire». La commune avait 3 400 hab. en 1900, 10 300 en 1954, 20 290 en 1999 et poursuit sa croissance.

Le nouveau canton de Deuil-la-Barre a 4 communes et 60 900 hab.


Domont

(16 240 Domontois, 833 ha dont 205 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 7 km au nord-ouest de celle-ci, dans la CA Plaine Vallée. Le bourg originel est au pied du talus oriental du plateau qui porte la forêt domaniale de Montmorency; celle-ci et ses reliefs occupent tout l’ouest et le sud-ouest du territoire communal. Un autre centre, nommé Nouveau Domont, s’est développé au nord-est, au-delà de la gare que dessert le Transilien, sur la voie de Persan-Beaumont. Autour de ces deux foyers ont proliféré pavillons et immeubles d’appartements.

Le finage est limité au nord-est par l’ancien tracé de la N1, qui traverse la partie sud-est de la commune; elle est doublée à l’est par la nouvelle N1, sous forme de voie rapide, munie d’un échangeur; entre les deux voies ont pris place les zones d’activité Sezac et des Fauvettes; le parc des Coquelicots, au centre, est proche de la gare.

Domont a un collège et un lycée publics, un collège privé, un centre d’aide par le travail, une maison d’accueil spécialisée et deux maisons de retraite; clinique de Longpré (180 sal., 130 lits); cartonnages Guillaume (70 sal.) prépresse DupliPrint (55 sal.), vente par correspondance Ivoire (55 sal.).

Un grand terrain de golf avec petits étangs est aménagé dans la forêt de Montmorency, que traverse la D909 (ex-N309); celle-ci fixe la limite nord-ouest de la commune dans la plaine. Le fort de Domont, sur le plateau boisé, est partagé avec la commune voisine de Piscop. Le château d’Ombleval est associé au hameau-lotissement de Manine, un peu à l’écart du centre vers l’ouest. Un autre hameau-lotissement, Pigalle, est encore plus loin au nord-ouest à l’orée des bois, et jouxte les urbanisations de Bouffémont. La population communale n’a pas cessé de croître au cours des deux derniers siècles: 1 000 hab. en 1858, 1 800 en 1911, 4 200 en 1954, 10 900 en 1975, 15 050 en 1999.

Le nouveau canton de Domont a 11 communes, 63 100 hab.


Enghien-les-Bains

(11 580 Enghiennois, 177 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 7 km OSO de celle-ci, dans la CA Plaine Vallée. La commune a été créée en 1850 à partir de fractions de territoire de quatre communes, mais le nom, à l’origine Edinghen, existait déjà au 11e s. Son territoire, en forme de rectangle d’axe NO-SE, est très petit, et en bonne partie occupé par le lac d’Enghien (43 ha). Celui-ci est pourvu à l’ouest de l’île des Cygnes (base nautique), bordé au sud-est par le casino et le théâtre, au nord-ouest par un grand lycée (Gustave Monod). L’étang est issu d’une dépression marécageuse, aménagé entre des levées à partir du 12e s. et complètement réaménagé au 19e s. depuis la découverte et la mise en exploitation d’une source thermale soufrée.

La mention «les Bains» a été ajoutée au nom de la commune dès sa création en 1850. Enghien n’avait alors que 370 hab.: sa population est passée à 1 400 hab. en 1872, 4 100 en 1901, 10 500 en 1936; elle a culminé à 12 500 hab. en 1962 et a baissé ensuite, jusqu’à 9 700 hab. en 1982, puis a crû de nouveau, passant par 10 470 hab. en 1999. L’habitat est surtout fait de pavillons, ou de petits immeubles soignés, et le plus riche du Val-d’Oise avec celui de Montmorency. La D311 traverse la commune juste au sud du lac. Le centre-ville est un peu à l’est. La voie ferrée de la gare du Nord vers Pontoise (et Persan-Beaumont) longe la limite communale au sud-est à partir de la gare de La Barre-Ormesson, et traverse la partie nord-est de la commune, où est la gare d’Enghien-les-Bains; toutes deux sont desservies par le Transilien.

La ville a un collège et deux lycées publics dont un professionnel, un collège et lycée privé, un centre de formation en apprentissage, deux maisons de retraite, une clinique Girardin (80 sal., 130 lits). Le casino, du groupe Lucien Barrière, emploie 450 personnes; il est le premier en France par son volume de recettes. L’hôtel du Lac, au même groupe, emploie 100 salariés; Le Grand Hôtel a 120 sal.; crèche les Petits Chaperons Rouges (50 sal.); banque BNP (140 sal.). L’hippodrome dit d’Enghien est entièrement dans la commune de Soisy-sous-Montmorency, au nord, proche d’une gare du Transilien dite du Champ de Courses d’Enghien, et assez proche du lac.


Ézanville

(9 630 Ézanvillois, 519 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Plaine Vallée, au nord-ouest d’Écouen. Le finage est bordé au sud-ouest par la voie ferrée vers Persan-Beaumont, qui y partage une gare avec Écouen à la limite des deux communes et de celle de Piscop. La D301 mord sur la pointe occidentale du territoire, laissant à l’ouest le quartier de pavillons de la Justice. L’habitat se cantonne au tiers méridional du finage: le reste est agricole, à l’exception du hameau du Bois-Bleu vers le nord-est, partagé avec Écouen. La ville a une église classée, un collège public, un centre d’aide par le travail, deux maisons de retraite. Elle accueille un magasin de meubles But (50 sal.). D’à peine 200 hab. en 1891, la population communale est passée à 1 800 en 1906, 3 100 en 1962, 8 910 en 1 999.


Groslay

(8 460 hab., 295 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Plaine Vallée, juste à l’est de Montmorency. Son territoire s’allonge d’ouest en est et a des limites très contournées. Il est traversé par la voie ferrée de Persan-Beaumont, qui y a une gare du Transilien. Le centre-ville est un peu plus à l’ouest, avec une église classée des 12e et 16e s. La partie nord est accidentée par la terminaison sud-est du plateau de Montmorency, mais la plupart des bois y ont été grignotés. Toute une série de zones et parcelles d’activité pour petites entreprises se sont éparpillées dans la moitié sud-est de la commune, qui conserve cependant quelques éléments de parcs, et que traverse la D301. L’occupation du sol laisse place à des cultures, notamment de vergers. La commune a un centre d’aide par le travail, un foyer pour handicapés, un institut médico-éducatif et une maison de retraite, mais pas encore de collège; magasin Decathlon (70 sal.), négoce de meubles de cuisine Howdens (250 sal.). Groslay avait 1 500 hab. en 1900, 3 600 en 1936, 5 400 en 1968, 7 500 en 1999 et poursuit sa croissance.


Margency

(2 950 Margencéens, 72 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CC Plaine Vallée au nord-ouest de Soisy-sous-Montmorency et au NNE d’Eaubonne. Son minuscule territoire comprend au nord-est un ensemble médical avec un hôpital de la Croix-Rouge dans un château du 19e s. et un centre thérapeutique de pédiatrie dans les parcs Istel et des Magnolias. La mairie occupe l’ancien château et le parc du Petit-Bury (1910), avec plan d’eau. Le château du Grand-Bury (19e s.) est à la limite d’Eaubonne et loge un collège et un lycée professionnel privés. Le centre est flanqué au nord par les immeubles collectifs du parc de Maugarny sur le site d’un ancien château (parfois écrit Montgarny); le reste est d’habitat pavillonnaire. La commune est seulement résidentielle et accueille une maison de retraite. Elle n’avait que 420 hab. en 1936; elle est passée à 1 400 en 1975, 2 500 en 1982 et poursuit une croissance modérée (2 610 hab. en 1999).


Montlignon

(2 970 Montlignonnais, 284 ha dont 110 de bois) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Plaine Vallée, à 4 km ESE de Saint-Leu-la-Forêt. Son territoire correspond au vallon du ru de Corbon, qui échancre le plateau de Montmorency et descend vers Enghien. La D909 suit son axe puis passe à Domont. Les pavillons tapissent les versants et le fond de val. La commune a peu de bois au nord-ouest, Saint-Prix prenant toute la place sur le plateau, mais possède une part de la forêt domaniale de Montmorency sur le relief oriental, qui porte le fort de Montlignon, lequel déborde sur Andilly. La commune a un institut médico-éducatif au nord, un centre de formation de professeurs dans un parc protégé, une maison de retraite. Elle avait 1 050 hab. en 1936, 1 500 hab. en 1962, 2 540 hab. en 1999.


Montmagny

(14 530 Magnymontois, 291 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Plaine Vallée, 3 km à l’est d’Enghien-les-Bains. Son territoire voisine avec ceux de Groslay, Deuil-la-Barre, Villetaneuse et Pierrefitte-sur-Seine; il s’allonge du SO au NE en suivant la vallée du ru des Marais, qui descend vers la Seine et favorise une coulée verte, il inclut au nord-est la butte Pinson, étirée aussi du SO au NE, couronnée d’une redoute et flanquée au sud d’un parc du même nom. Une zone d’activités est près de Villetaneuse, au sud de la voie ferrée de ceinture. Le quartier des Carrières et du Château est «prioritaire». La ville a une chapelle à haut clocher de béton des frères Perret (1926, classée), deux collèges publics, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite; Intermarché (85 sal.). Montmagny avait 600 hab. en 1860, 1 300 en 1900, 4 400 en 1954, 9 000 en 1982, 13 200 en 1999 et poursuit sa croissance.


Montmorency

(22 110 Montmorencéens, 537 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 5 km à l’ouest de celle-ci; Montmorency avait été la sous-préfecture jusqu’en 2000. La commune est le siège de la CA Plaine Vallée. Son finage est étiré dans le sens nord-sud et son relief est relativement accidenté: le centre-ville est sur un long éperon qui forme la partie terminale du plateau de Montmorency. Au nord, elle n’occupe qu’une faible partie de la forêt domaniale de Montmorency, sur le plateau: le quartier d’habitation des Champeaux en a grignoté une grande partie. Toutefois, le fort de Montmorency trône toujours au nord-est; il accueille le Centre d’initiation aux techniques de commando de l’armée.

Le centre de la commune, très dense, associe mairie (dans un château du 18e s.), lycée, hôpital, un musée consacré à J.-J. Rousseau, assorti de la maison des Commères qui abrite un centre d’études et une grande bibliothèque consacrée au 18e s. et à Rousseau; d’anciens remparts du 15e s. ont été remis en valeur, l’église du 16e s. est classée. Un peu plus au sud, le château municipal du Duc de Dino, néo-renaissance du 19e s. en brique et pierre, accueille dans un parc une institution de réinsertion d’enfants en difficulté. La commune se termine en pointe au sud, entre Enghien-les-Bains et Deuil-la-Barre. Son habitat mêle lotissements de pavillons et grands immeubles de différentes catégories sociales, mais souvent de niveau plutôt élevé: dès le 19e s., la commune attirait la bourgeoisie parisienne et Montmorency reste, avec Enghien, l’une des communes du Val-d’Oise dont les habitants sont en moyenne les plus riches.

La ville a deux collèges et deux lycées publics, dont un professionnel. L’hôpital a 2 700 salariés en comprenant le site d’Eaubonne; il dispose de 950 lits dont 560 médicaux (250 à Montmorency). La commune abrite aussi douze maisons de retraite, trois cliniques dont une psychiatrique de 90 sal., Clinea des Sources (75 sal.) et Clinea Nouvelle Héloïse (55), l’Ermitage (55 sal.). La ville, résidentielle, n’a ni gare ni centre commercial. Elle n’a plus ces vergers de cerises aigres qui contribuèrent à sa notoriété et dont le nom subsiste pour désigner une variété.

La commune a été rebaptisée Émile sous la Révolution, en hommage à Jean-Jacques Rousseau. Elle avait 2 100 hab. en 1850, 5 400 en 1900, 14 100 en 1954 et sa population a atteint 20 900 hab. en 1975, après quoi elle est restée au même niveau.

Le nouveau canton de Montmorency a 6 communes, 59 800 hab.


Saint-Brice-sous-Forêt

(15 290 Saint-Briciens, 600 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Plaine Vallée, 5 km au sud-ouest d’Écouen, au nord-ouest de Sarcelles. La ville est dans la dépression qu’empruntent la N1 (D301) et la voie ferrée vers Persan au nord de Paris. Le relief monte à l’ouest sur le plateau de Montmorency dans le bois des Champeaux. Vers l’est, le finage n’atteint pas tout à fait le cours du Petit Rosne mais s’arrête à peu près au tracé de la voie ferrée; celle-ci offre une gare au sud-est, sur le territoire de Saint-Brice mais commune avec Sarcelles et proche d’un grand ensemble de collectifs (les Vergers). Au nord, la zone d’activités des Perruches longe la N1 et touche à Piscop; elle est bordée au sud par un ensemble de tours carrées et disposées en carré. Le Clos du Château, côté ouest, est un lotissement de pavillons au bord des champs. Le nord-est et l’ouest de la commune restent agricoles, à l’exception, à l’angle sud-ouest, du quartier des Rougemonts qui est soudé aux urbanisations de Montmorency.

La ville a une église classée du 13e s. et conserve un pavillon néo-classique Colombe (18e s.). Elle accueille un collège public et une maison de retraite, un hypermarché Carrefour (350 sal.) aux Perruches, un magasin Conforama (65 sal.), les publicités Adrexo (80 sal.) et Mediapost (60 sal.). La commune avait 1 200 hab. au début du 20e s., 3 100 en 1954, et a crû sensiblement ensuite: 4 800 hab. en 1968, 9 500 en 1982, 12 650 en 1999. Sa croissance se poursuit.


Saint-Gratien

(20 980 Saint-Gratiennois, 242 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Montmorency, dans la CA Plaine Vallée, petit et entièrement urbanisé, son territoire se situe entre ceux de Sannois et d’Enghien-les-Bains et frôle au nord-est le lac d’Enghien. Il est traversé par la voie ferrée vers Persan (une gare du RER) et contourné à l’ouest et au nord par la voie rapide D170.

La ville a deux collèges publics, un centre de formation en apprentissage, deux maisons de retraite; elle conserve au nord le château Catinat, du 17e s., devenu municipal et rénové, et contient au sud les barres d’immeubles du quartier des Raguenets, classé en «quartier prioritaire». Résidentielle, la commune a peu d’emplois; supermarché Carrefour (50 sal.), négoce alimentaire Les Halles de l’Aveyron (60 sal.), transports par bus (Valmy, 100 sal.), travaux publics Eurovia (85 sal.). La commune avait 1 800 hab. en 1901, 5 800 en 1936 et sa population a dépassé 20 000 hab. dès 1975, avant de se stabiliser.


Saint-Prix

(7 490 Saint-Prissiens, 793 ha dont 475 de bois) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Plaine Vallée, 2 km ESE de Saint-Leu-la-Forêt. La partie habitée est dans la plaine, entre Saint-Leu et Ermont; elle est à peu près entièrement urbanisée, surtout en pavillons. Elle est moins étendue que le plateau du nord, sous la forêt de Montmorency, qui abrite les châteaux de Bois-Corbon (19e s.) et de la Chasse (15e et 18e s.), tandis que le château de Rubelle est dans la plaine. La voie ferrée écorne la pointe sud (sans gare), les D928 et D144 traversent l’espace résidentiel et convergent à Saint-Leu.

Le village originel est sur le talus du plateau, avec une vieille église (13e s., inscrite) et trois maisons de retraite. La mairie s’est déplacée vers le sud, près de la route principale, assortie de deux parcs et d’un musée archéologique et historique. Au sud-est, un établissement de soins dépend du centre hospitalier d’Eaubonne. La ville accueille un collège public, un foyer pour handicapés, un centre Leclerc (130 sal.). Saint-Prix avait 610 hab. en 1900, 2 500 dès 1936, 4 300 en 1968, et poursuit sa croissance; elle avait 6 860 hab. en 1999.


Soisy-sous-Montmorency

(18 170 Soiséens, 398 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 7 km à l’ouest de celle-ci dans la CA Plaine Vallée. La commune est juste à l’ouest de Montmorency et s’étire du nord au sud dans la plaine, du pied du plateau au lac d’Enghien. Elle est traversée du SE au NO par la D928 (avenue de Paris), et dans sa partie sud par la chaussée de Jules César et la voie ferrée du Transilien, qui dispose à l’angle sud-ouest de la commune d’une gare dite Champ de Courses d’Enghien. Juste au nord de la gare, Soisy englobe en effet le vaste champ de courses de Soisy-Enghien (44 ha), en place depuis 1879, et bordé au sud-est par un grand ensemble de logements. D’autres groupes de collectifs sont surtout à l’ouest, mêlés à des espaces d’activités, et au centre-sud. Le reste de l’habitat est pavillonnaire, dans toute la moitié orientale de la commune.

Soisy est très fleurie (quatre fleurs) et dotée de deux collèges publics, un centre d’aide par le travail, un foyer pour handicapés, deux maisons de retraite et la Polyclinique du lac d’Enghien (60 sal., 55 lits). Elle a un centre commercial avec un hypermarché Auchan (310 sal.); Orange (100 sal.), siège des travaux publics Fayolle (670 emplois au total). Elle avait 350 hab. en 1851, 1 800 en 1901, 5 800 en 1936 et sa croissance s’est poursuivie jusqu’en 1975 (16 300 sal.) avant de ralentir (16 880 hab. en 1999).