Communauté d’agglomération Paris - Vallée de la Marne

Paris-Vallée de la Marne

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communauté d’agglomération de la Seine-et-Marne, associant 12 communes et 228 200 hab. sur 9 580 ha.

Torcy (siège), Brou-sur-Chantereine, Champs-sur-Marne, Chelles, Courtry, Croissy-Beaubourg, Émerainville, Lognes, Noisiel, Pontault-Combault, Roissy-en-Brie, Vaires-sur-Marne dépassent toutes 2 000 hab.


Brou-sur-Chantereine

(5 020 Breuillois, 428 ha dont 270 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Paris-Vallée de la Marne, 3 km à l’est de Chelles, juste au nord de Vaires-sur-Marne. Le nom était simplement Brou jusqu’en 1911. La plus grande partie de la commune est occupée par le bois de Vaires et le bois de Brou, jusqu’à la limite nord, que suit la Francilienne (A104). L’habitat se cantonne au sud-ouest de la commune, aux abords du ru de Chantereine. La commune a un château du 18e s., une clinique (Hôpital privé Marne-Chantereine, 200 sal., 180 lits), un collège public. La pointe à l’extrême SO de la commune mord sur la gare de triage de Chelles. La croissance de la population a commencé dès le début du 19e s.: 160 hab. en 1896, 300 en 1911, 2 000 en 1936 grâce à l’ouverture du triage ferroviaire de Chelles-Vaires; après les destructions des bombardements de 1944 qui ont presque rasé la ville, elle s’est poursuivie jusque vers 1985 (4 500 hab.) et a encore ajouté 700 hab. après 1999.


Champs-sur-Marne

(25 850 Campésiens, 735 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Torcy, 4 km à l’ouest de Torcy en bordure de la Seine-Saint-Denis, dans la CA Paris-Vallée de la Marne. La commune, qui fait partie de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, se tient entre l’A4 au sud et la rive gauche de la Marne au nord. Étirée en longueur dans le sens nord-sud, elle est traversée par l’A199, qui y a deux échangeurs, et par la voie ferrée du RER A, ce qui lui permet de disposer, en limite ouest, de la station ferroviaire de Noisy-Champs. Au nord-est, au bord de la Marne et en continuité avec Noisiel, de grands bois et un parc à l’anglaise et à la française (85 ha) entourent le très beau château de Champs, du début du 18e s., restauré au 19e et transmis à l’État en 1935, où sont logés des visiteurs de marque de la République et qui abrite aussi le Laboratoire de recherche des monuments historiques.

La partie qui est au nord de l’A199 est à peu près entièrement urbanisée hors de ces parcs, mais a su conserver le cadre vert des deux étangs du ru de Nesles à l’ouest. Elle contient les installations étendues du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) et du CFPA (Centre de formation professionnelle des adultes). Au sud, subsiste le grand Bois de Grâce, entamé à l’est par un lotissement à plan rayonnant autour de la place Picasso. Le Merdereau, qui coule vers le nord et aboutit à la Marne dans la commune, relie les étangs de la Haute Maison, de Bailly et de la Perruche. Au SE, le Luzard est un quartier pavillonnaire entouré de bois, mais traversé par l’A199.

Toute la partie sud et sud-ouest du territoire relève des activités originales de la ville nouvelle: technoparc des Quarante Arpents, au sud le long de l’A4; cité scientifique René Descartes au sud-ouest, sur 150 ha. Celle-ci, établie sur l’ancien domaine de la ferme de la Haute Maison, dont les bâtiments sont conservés ainsi que l’étang en forêt, est directement accessible par la station du RER. Elle contient l’Université de Marne-la-Vallée, l’Institut français d’urbanisme, une École d’architecture, l’École nationale des Ponts et Chaussées, l’École nationale des Sciences géographiques, ainsi qu’une École supérieure des ingénieurs de l’électronique et de l’électrotechnique, l’École nationale Louis Lumière et un lycée Descartes. On voit par cette liste que Champs est devenue la principale base parisienne consacrée au bâtiment et aux travaux publics. La Cité Descartes contient aussi l’École nationale du Trésor. L’université Paris-Est-Marne-la-Vallée (UPEMLV) a été créée en 1991, ex-nihilo; elle est devenue Université Gustave-Eiffel en 2020, a 17 000 étudiants dont 20% avec un statut d’apprentis, 2 300 enseignants et techniciens ou employés, 7 unités d’enseignement et de recherche dont un IUT, 17 laboratoires; 18 établissements d’enseignement supérieur et de recherche y forment le Polytechnicum de Marne-la-Vallée.

La commune a trois collèges et un lycée publics, plusieurs centres de formation en apprentissage, une maison de retraite. Elle s’organise en cinq quartiers: centre-ville au nord-est avec le château et la mairie; Bords de Marne pavillonnaires au nord-ouest; Le Nesles, connu pour son décor de pyramides, et l’urbanisation du Bois de Grâce à l’ouest, dense et en collectifs; Le Luzard au centre-sud; la Cité Descartes au sud-ouest et Picasso au sud-est. Elle héberge des bureaux de la banque CASDEN (400 sal.) et du groupe de télécommunications Rhon (420 sal.), des groupes de télécommunications SFR (400 sal.) et Celeste (75 sal.); centre d’appel Marketingroup (390 sal.); lignes électriques ERT (220 sal.), ingénierie Bruker (60 sal.); bureau Veritas (110 sal.); routage Prysman (55 sal.); gardiennage Alizé (60 sal.); hypermarché Carrefour (210 sal.), négoce de machines de bureau DMT (130 sal.); aide à domicile GDS (60 sal.).

Champs n’est devenue «sur-Marne» qu’en 1962; elle avait 500 hab. au milieu du 19e s., 1 600 à la fin, est passée à 2 000 en 1930, 3 000 en 1956; sa population a fait un bond avec l’aménagement de Marne-la-Vallée: 5 100 hab. en 1975, 16 700 en 1982; la croissance est ralentie depuis 1990 (21 600 hab.); elle avait 24 860 hab. en 1999.

Le nouveau canton de Champs-sur-Marne a 4 communes, 57 800 hab.


Chelles

(54 610 hab., 1 590 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Torcy, 4 km ONO de celle-ci (CA Paris-Vallée de la Marne). La ville est en limite de la Seine-Saint-Denis et au nord de la Marne, dont le cours fixe la limite sud de la commune. La Marne est longée par le canal de Chelles, créé en 1865 de Vaires à Neuilly-sur-Marne, et la base nautique de Champfleuri, que Chelles partage avec Vaires. Juste au nord passe la voie ferrée Paris-Strasbourg. Une grande gare de triage de 1928 se tient presque entièrement dans la commune; entre elle et le canal se glissent les zones d’activités de la Trentaine et de Chelles-Vaires et l’ex-«zone urbaine sensible» de la Grande Prairie face à Gournay. Près du centre-ville, où passe la N34, sont la gare RER de Chelles-Gournay, le marché et les restes de l’ancienne abbaye dans un parc urbain.

Chelles avait 2 000 hab. en 1865, 5 400 en 1911, et n’a cessé de croître, surtout après la création de la gare de triage: 14 700 en 1936, 28 400 en 1962, 41 800 en 1982: 45 710 en 1999; elle a encore ajouté 8 900 hab. depuis (+20%). La commune a quatre collèges publics et un privé, deux lycées publics dont un professionnel, un lycée privé, un centre de formation en apprentissage, un institut médico-éducatif, une clinique (70 lits) et deux maisons de retraite. La ville est fleurie (trois fleurs) et propose un musée d’archéologie et arts décoratifs.

Un grand centre commercial dit Chelles-II a été aménagé le long de la gare de triage (zone d’aménagement concerté dite zac de l’Aulnoy). Juste au nord du centre-ville s’étale l’emprise du fort de Chelles (1874) dans un parc, entouré à l’est par trois lycées, au nord par la zone d’activités de la Tuilerie. Au nord-est se sont construits les quartiers résidentiels du Vieux-Colombier et de Chantereine. La partie septentrionale de la commune est occupée par le bois et le vaste quartier d’habitation des Coudreaux, dont l’axe est l’avenue des Sciences et qui jouxte les urbanisations de Montfermeil et de Courtry, ainsi que par le petit aérodrome de Chelles-Le Pin (XXY/LFPH), qui occupe 31 ha et assure quelque 20 000 mouvements par an; il est équipé de deux pistes en herbe de 650 et 600 m et d’un aéro-club avec école de pilotage et fait partie des Aéroports de Paris.

Au bord du canal, une centrale thermique mixte (fioul et gaz, 23 MW) est doublée d’une centrale de géothermie alimentée par l’eau chaude du Jurassique (Dogger) pompée à 2 000 m de profondeur. Chelles accueille surtout des entreprises du tertiaire et du bâtiment: négoces de boissons Rouquette (170 sal.), alimentaire Neptune (70 sal.), transports par cars du Bassin Chellois (130 sal.), transports de fret DB Cargo (60 sal.); instruments de mesure Marposs (85 sal.), boulangerie Cookie (70 sal.), maçonneries BJF (70 sal.) et Confrasilvas (70 sal.); géométrie MIRE (55 sal.); travaux publics Jean Lefebvre (Eurovia, 120 sal.), lignes électriques TSO (490 sal.), voies ferrées TSO (820 sal.), FVF (200 sal.) et Offroy (95 sal.); espaces verts Universal Paysage (85 sal.); magasins Carrefour (300 sal.), Leroy-Merlin (140 sal.), Auchan (110 sal.), Intermarché (85 sal.); intérim N3 (110 sal.), Raphaël (80 sal.), RAS 780 (60 sal.); assainissement CIG (130 sal.).

La ville est divisée en neuf quartiers. Elle est l’éponyme du chelléen, culture du paléolithique connue pour ses silex taillés en «coup de poing». Les îles de Chelles forment une réserve naturelle régionale de 5 ha.

Le nouveau canton de Chelles se limite à la commune.


Courtry

(6 930 hab., 416 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Paris-Vallée de la Marne, 5 km au nord de Chelles, limitrophe de la Seine-Saint-Denis. La commune est traversée au nord par l’aqueduc de la Dhuys; au-delà se trouve le fort de Vaujours, de 1883. Longtemps dépôt d’explosifs, il devint entre 1955 et 1997 un centre de recherche du Commissariat à l’énergie atomique, orienté vers l’arme nucléaire (explosif et détonateurs) et employant jusqu’à 600 personnes sur les 50 ha du site, qui s’étend en partie en Seine-Saint-Denis. Sa fermeture et le transfert des activités à Moronvilliers à l’est de Reims ont suscité des interrogations sur la nature des expériences et l’irradiation des locaux. Le site reste sous autorité de l’État, qui le nettoie avant d’envisager sa cession.

Courtry n’était qu’un village entre les deux guerres (550 hab. en 1946), encore réputé pour ses fraises et ses vergers, mais la population a rapidement augmenté ensuite, surtout dans le quart sud-ouest de la commune, en plusieurs lotissements: 1 800 hab. en 1962, 3 300 en 1975, 6 080 en 1999. La ville a un collège public, une petite zone d’activités (la Régale) et de nombreux ateliers, mais de petite taille; elle est surtout une banlieue résidentielle, à la limite actuelle de l’espace d’urbanisation continue de l’agglomération parisienne. Le château du 18e s. est devenu hôtel de ville.


Croissy-Beaubourg

(2 010 Croisséens, 1 163 ha dont 460 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Paris-Vallée de la Marne, 3 km au sud de Torcy. Elle résulte d’une fusion de 1804, mais n’avait que 190 hab. en 1954; la croissance a été engagée en 1970 et la commune a eu jusqu’à 2 400 hab. en 1990, avant d’en perdre. Le village ancien est au nord-est, à l’est de l’étang de Croissy; il est doublé par une urbanisation nouvelle au centre-nord de la commune, entre les étangs de Croissy, Beaubourg, de la Soubriarde et de la Madeleine. L’étang de Beaubourg bénéficie d’un arrêté de protection de biotope sur 49 ha.

La ville est fleurie (trois fleurs) et a un centre de formation en apprentissage. Le château de Croissy, des 18e et 19e s. mais détruit en 1944, est un peu au sud-est, proche du petit parc de Croissy et du parc boisé de Beaubourg, dont le château a été démoli en 1975 au profit de bureaux. Le bois de Beaubourg, au sud, est un élément de la forêt régionale de Ferrières. La commune est longée au nord par l’A4, qui présente au nord-ouest un échangeur avec l’avenue de la Soubriarde, au nord-est un gros échangeur avec la Francilienne, partagé avec Collégien.

Presque toute la partie occidentale de la commune est occupée par des zones industrielles, plusieurs petits étangs (mare d’Auvergne, étangs des Vieilles Vignes et du Grand Parc), et elle contient la partie orientale de l’aérodrome de Lognes-Émerainville. Quelques usines y sont installées: fabriques de matériels électriques Telem (70 sal.); de médicaments Theradiag (60 sal.), d’imagerie médicale Trophy (290 sal.), de détergents Prodene Klint (180 sal.); mécanique Glory (230 sal.); installations électriques INEO (85 sal.).

Toutefois, ces zones servent surtout aux services, à l’entreposage et à la distribution; elles accueillent un hypermarché Cora (290 sal.), un Decathlon (110 sal.); logistique NX (180 sal.), entreposage Septodont (90 sal.), transports Polytrans (60 sal.), négoces d’appareils de musique Yamaha (90 sal.), de fournitures Hobart (170 sal.), Lellièvre (140 sal.) et Provera (1005 sal.), de produits pharmaceutiques Sanofi Winthrop (150 sal.), de matériels électriques Eurelec (65 sal.); banque BNP (85 sal.); travail temporaire Human MLV (180 sal.); nettoyage APS (250 sal.); assainissement Remove (70 sal.); distribution d’électricité Enedis (130 sal.) et de gaz GRTGaz (90 sal.).


Émerainville

(7 630 Émerainvillois, 546 ha dont 190 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Paris-Vallée de la Marne, juste au nord de Pontault-Combault. Elle fait partie de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (Val Maubuée) et n’avait encore que 210 hab. en 1954; sa population est passée à 740 hab. en 1975, 2 500 en 1982, 6 800 en 1990 et s’est stabilisée. Allongé du NO au SE, son territoire se tient entre l’A4 au nord, la Francilienne à l’est et la voie ferrée vers Provins au sud, la gare d’Émerainville-Pontault-Combault, desservie par le RER E, étant à la limite sud de la commune.

Tout le centre du finage, drainé vers la Marne par le Merdereau qui passe par l’étang de Malnoue avant de traverser Champs, est occupé par de grands bois (forêt nationale de Maubué) et par le long étang de Celle. L’habitat se divise ainsi en deux parties complètement séparées. Au NO, autour de l’ancien monastère, le quartier de la Malnoue, orné des deux lacs de la Malnoue, jouxte les urbanisations de Champs et de Noisy-le-Grand et se complète de deux petites zones d’activités; un château de 1866, en style Louis XIII, appartint un moment au chocolatier Menier, puis servit d’école privée, de maison de retraite, avant d’être vendu à un émir; une maison de style normand du 19e s., qui fut aussi aux Menier, sert de mairie annexe.

Au SE se tient le quartier peuplé d’Émery, ou Émerainville proprement dite, où sont la mairie et la gare d’Émerainville-Pontault-Combault, un collège public et, vers l’ouest, de nouvelles zones d’activité entourant le parc d’Émerainville et un embranchement ferroviaire transversal vers Lognes. Le château, du 19e s., a été acquis par Rhône-Poulenc qui y a aménagé un centre de recherche. La partie méridionale de cet ensemble d’immeubles d’appartements, sous le nom de Clos Émery, est considéré comme «quartier prioritaire». Au NE au-delà de la Francilienne, la commune partage avec Lognes un aérodrome. Le parc Denis Le Camus est érigé en réserve naturelle régionale de 20 ha.

Les principaux établissements de production sont ceux du constructeur de structures métalliques Ponticelli (460 sal.), des fabriques de lunettes Hoya Lens (110 sal.), le constructeur de réseaux Sogea (480 sal.). Dans le tertiaire, centrale d’achats des magasins But (440 sal.), services médicaux NHC (400 sal.); négoce de matériel électrique Sick (110 sal.); transports VIR (120 sal.); nettoyages Nickel (790 sal.), Arc-en-Ciel (450 et 320 sal.), GSF (210 sal.). La commune est le siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Seine-et-Marne, et accueille l’Université technologique et d’enseignement consulaire (Utec); elle a ainsi plusieurs formations en apprentissage, notamment aux métiers de l’hôtellerie; maison de retraite, centre d’aide par le travail.


Lognes

(14 700 Lognots, 337 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Paris-Vallée de la Marne, au sud de Noisiel. Elle fait partie de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (Val Maubuée) et elle est limitée au nord par la coulée verte du val Maubuée, formant un couloir de verdure et d’étangs dont le plus grand est celui du Maubuée, au milieu du parc du Mandinet (11 ha), relayé à l’ouest par l’étang des Pêcheurs, tous deux partagés avec Torcy. Presque tout l’habitat est récent: la commune n’avait pas 300 hab. en 1977; l’essentiel de la croissance s’est fait entre 1982 (1 700 hab.) et 1990 (13 200). La communauté asiatique y est fortement représentée.

La plus grande partie de l’agglomération se situe entre les voies rapides D199 au nord (route de la Marne), A4 au sud, A499 à l’ouest (route de la Brie). Tout le nord de la commune, traversé par la ligne A du RER, est habité; le quartier du Mandinet, au nord-ouest, est desservi par la station de Lognes du RER, en viaduc sur l’étang des Ibis et à proximité de la mairie; il a un centre d’affaires avec des bureaux, notamment le siège de Conforama et le petit parc du Grand Bassin. L’A4 offre du côté ouest un vaste échangeur avec l’D499, bordé par le bois de Lognes; elle est longée au centre-nord par la zone d’activités de Mandinet-Segrais.

Au-delà de l’échangeur de la Croix de Beaubourg vers l’est, le quartier du Segrais offre un parc des sports et un long étang, partagé avec Torcy. Au sud de l’autoroute, la commune n’a qu’un appendice vers le sud-ouest, presque entièrement occupé par la zone industrielle de Paris-Est, partagée avec Croissy-Beaubourg, qui réunit 8 000 emplois; et une partie de l’aérodrome de Lognes-Émerainville, qui d’ailleurs déborde aussi sur Croissy-Beaubourg. L’aérodrome (XLG/LFPL) occupe 67 ha; il a une piste bitumée de 700 m et une piste gazonnée de 1 100 m, il est entouré de tous côtés par une zone d’activités et sa gestion relève des aérodromes secondaires de l’Aéroport de Paris; on y enregistre 125 000 mouvements par an et une dizaine d’aéroclubs différents l’utilisent.

La ville a deux collèges et un lycée publics. Parmi les entreprises: imprimerie RotoFrance (130 sal.); bétons BSM (110 sal.); production de chaleur Dalkia (110 sal.); magasin et bureaux Conforama (810 sal.), magasins Leroy-Merlin (100 sal.), E.Leclerc (Parisdif, 100 sal.), négoce de tabacs Logista (130 sal.); espaces verts Terrideal (100 sal.), gardiennage Secutitas (220 sal.), intérim Leader (170 sal.); La Poste (410 sal.).


Noisiel

(15 560 Noisiéliens, 435 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Torcy, dans la CA Paris-Vallée de la Marne juste à l’ouest de Torcy. Noisiel, qui fait partie de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (Val Maubuée) a été sous-préfecture durant 14 mois (1993-1994) avant d’être supplantée par sa voisine Torcy. Son territoire est très étiré du nord au sud perpendiculairement au cours de la Marne, qui le limite au nord, et de structure complexe, sinon hétéroclite. L’ancien centre, avec la mairie, l’église et le marché, est en bord de Marne tout au nord. C’est là, sur la rive, que se trouvait la fameuse chocolaterie Menier, pionnier de la spécialité (1825), reprise depuis par Nestlé, et dont subsistent le bâtiment principal surplombant la Marne de ses trois étages décorés et à structure métallique apparente (moulin Saulnier, 1865-1872), la halle Eiffel de 1884 et des annexes dont une cité ouvrière; il vaut à Noisiel d’être «ville d’art et d’histoire».

C’est là aussi, juste à l’ouest en bordure de la forêt-parc partagée avec Champs-sur-Marne, que s’est installé l’EPA-Marne (Établissement public administratif de Marne-la-Vallée). La commune dispose en sus d’une longue annexe vide en bord de Marne vers l’aval, au nord du parc de Chelles, et d’une île habitée sur la Marne; au total, le parc de Noisiel, au nord-ouest de la ville, offre 90 ha de verdure. Côté sud, les quartiers sont flanqués par celui des Deux Parcs à l’ouest, la zone d’activités de la Mare Blanche au centre (700 emplois dont la moitié dans l’industrie), près d’un échangeur de l’D199, et à l’est par le quartier de la Remise aux Fraises, où se trouve une grosse maison de retraite.

L’architecture moderne offre quelques œuvres intéressantes, comme le château d’eau décagonal à quatre étages de Portzamparc (1976), les châteaux d’eau jumeaux cylindriques des Totems au sud-ouest, par Maurice Garnier (1975), ou la Tour Verte ronde du quartier des Deux Parcs, le centre administratif de la Banque de France à coupole (Lagneau et Coulomb, 1985) et le complexe de sports du Luzard de J. Nouvel (1986). La commune est séparée de Torcy par le val du Maubuée, parsemé d’étangs. L’A119 coupe la commune en deux; mais, d’une part, elle offre un accès en son centre et, à l’est, elle conflue avec la Francilienne dans un grand échangeur; d’autre part, elle est traversée à l’ouest (quartier du Luzard) par un grand axe vert sud-nord, de 2 000 m, qui relie la gare du RER (station Noisiel) au parc du bord de Marne: c’est la Grande allée des Bois, ancienne allée de château mais réaménagée par la Ville Nouvelle.

Autour de la station, ce dispositif s’est accompagné d’installations de poids: un collège et deux lycées, la Chambre régionale des comptes, l’École nationale du Trésor, l’École technique de la RATP. Vers l’est, entre D199 (route de la Marne) et Francilienne (D499 dite route de la Brie), le quartier d’urbanisation de la Ferme du Buisson, ancienne propriété Menier, contient un musée et un grand Centre d’art et de culture (1990), plus le parc d’activités Noisiel II et un vaste centre administratif. La queue méridionale de la commune est boisée (Bois de la Grange), traversée par le prolongement de la Grande allée des Bois, et inclut l’énorme échangeur A4-Francilienne.

Au total, Noisiel a trois collèges et deux lycées publics, deux centres de formation en apprentissage, une maison de retraite publique. La commune a accueilli jusqu’en 2020 le siège et les bureaux de Nestlé pour la France (1 360 sal.) et les fabriques Nestlé Grand Froid (200 sal.), Nestlé Clinical Nutrition (80 sal.); le site est en cours de conversion en Cité du Goût et des Saveurs; charcuterie Herta (90 sal.), traitements de surfaces APS (75 sal.); informatique Excela (100 sal.) et Asterion (85 sal.); bureaux de la Banque de France (560 sal.) et de la caisse mutualiste Casden (450 sal.); magasin Super U (70 sal.), négoce de fournitures Simadzu (90 sal.), gardiennage Proxi Line (70 sal.), service des eaux Veolia (140 sal.), La Poste (85 sal.).

Noisiel n’avait que 200 hab. avant 1870, puis est passée à plus de 1 200 en 1896, nombre qu’elle a retrouvé en 1966 après un creux dans l’entre-deux-guerres; puis sa population a brusquement augmenté avec la mise en place de la Ville Nouvelle: 3 600 hab. en 1975, 12 400 en 1982, 16 500 en 1990; elle diminue un peu depuis.


Pontault-Combault

(38 470 Pontellois-Combalusiens, 1 364 ha dont 360 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Torcy (CA Paris-Vallée de la Marne). La commune est traversée par la Francilienne et la N4, qui se croisent au sud par un gros échangeur (n°17). La commune est issue d’une fusion de 1839; Combault n’avait alors que 80 hab., Pontault 460. La population communale est montée à plus de 700 hab. à la fin du 19e siècle, et a entamé une vive croissance après 1918: 3 600 hab. en 1931, 7 500 en 1962, 16 800 en 1975. Elle se poursuit, ajoutant encore 5 450 hab. après 1999 (+17%).

La commune est entièrement urbanisée sauf le bois de Pontillault au sud-est. À la limite nord du finage sont la voie ferrée, qui offre la gare d’Émerainville-Pontault-Combault (RER E), et la D361, qui a un échangeur avec la Francilienne. Au centre, l’urbanisme s’est déployé en éventail à partir du rond-point du Bouquet près de l’ancien centre de Combault. Le château du Bois de la Croix est à l’ouest, une zone industrielle à l’est, près d’un bassin de retenue paysager partagé avec Roissy-en-Brie. L’hôtel de ville occupe l’ancien château de Combault (en partie du 15e s.); clinique du parc (CCNRO, 40 sal., 130 lits), trois collèges publics et un lycée public, trois maisons de retraite.

La ville accueille le Centre photographique d’Île-de-France. Elle dispose de plusieurs zones d’activités dispersées, dont un centre commercial au bord de la N4. Les principales entreprises sont dans le commerce: hypermarchés E.Leclerc (220 sal.) et Carrefour (460 sal.) et magasins associés, autocars CEA (115 sal.), constructions Demathieu Bard (370 sal.); nettoyage Debbiche (110 sal.); intérim Partnaire (150 sal.).

Le nouveau canton de Pontault-Combault a 3 communes, 68 900 hab.


Roissy-en-Brie

(23 180 Roisséens, 1 365 ha dont 667 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Torcy, 9 km au sud de celle-ci., dans la CA Paris-Vallée de la Marne. La voie ferrée traverse la commune et offre une gare du RER E; la Francilienne frôle la commune au nord-ouest (échangeur). La partie orientale du territoire communal est dans la forêt d’Armainvilliers, tandis que le nord de la commune est dans le bois de Montmartre; à l’ouest près de l’échangeur a été ouverte la zone industrielle des Cinquante Arpents; près de la gare au centre a été créé le Techniparc de la Vallée.

La ville est cependant surtout résidentielle. Elle est dotée d’un centre hospitalier pour infirmes mentaux à l’angle nord-ouest; de deux collèges publics, un lycée public, un institut médico-éducatif; un centre culturel à la ferme d’Ayau; une ferme pédagogique Hi-Han; deux maisons de retraite. La mairie occupe un ancien château du 17e s. La partie méridionale de la commune reste agricole, autour d’un grand poste d’interconnexion électrique d’EDF. Dans les commerces et services figurent un Intermarché (55 sal.) et le négoce de matériel électrique Rexel (70 sal.), le transport de voyageurs N4Mobilités (170 sal.); publicité Mediapost (75 sal.), assainissement SECHE (230 sal.).

Le nom de la commune était simplement Roissy jusqu’en 1988; elle n’avait que 430 hab. en 1911, puis a entamé sa croissance lentement entre les deux guerres (730 hab. en 1931), et surtout après 1945: 1 900 hab. en 1962, brusquement 10 900 en 1975, 15 300 en 1982. La croissance reste soutenue (19 700 hab. en 1999).


Torcy

(22 570 Torcéens, 600 ha) est une sous-préfecture de Seine-et-Marne depuis 1994, dans la CA Paris-Vallée de la Marne, 25 km à l’est de Paris. La commune fait partie de la Ville nouvelle de Marne-la-Vallée (Val-Maubuée); sa croissance a été forte dans les années 1980 et 1990, mais Torcy avait déjà 1 400 hab. en 1962 et 4 800 en 1975; sa population a grimpé à 12 300 hab. en 1982, 21 600 en 1999. La ville a trois collèges et deux lycées publics. Son territoire est borné à l’ouest par le couloir de verdure et d’étangs du Val Maubuée, à l’est par la Francilienne. Au nord, elle est séparée de la Marne par une large zone boisée entre la Gondoire et la rive gauche de la Marne, qui contient deux grands étangs et la base de loisirs de l’UCPA, où a été aménagé un terrain de golf (42 ha). Le territoire se prolonge en plus étroit à l’ouest par le parc de la Fosse aux Loups; un pont traverse la Marne en direction de Vaires et du stade nautique de Champfleuri.

Le centre de la commune accueille la mairie et des équipements socio-culturels, ainsi que le beau parc des Charmettes, au terminus de la route à quatre voies (A199) dite route de la Marne, qui va jusqu’à Noisy-le-Grand; maison de retraite les Charmettes (65 sal.). Le territoire communal se termine en biseau vers le sud, où ont pris place des zones industrielles et de commerce, un multiplexe de cinémas près de la station RER de Torcy, avec un nouveau centre de loisirs dit Bay 1 sur l’ancien site d’un hypermarché Carrefour, transféré non loin mais dans la commune de Collégien; la nouvelle sous-préfecture est au bord de l’étang du Segrais partagé avec Lognes.

Torcy affiche 2 000 emplois dans la zone industrielle, 1 000 en centre-ville et dans la zone commerciale de Croissy tout au sud, plus 400 à 500 à l’ouest dans le quartier de l’Arche Guédon. Les principales entreprises sont les installations électriques Sotrelec (85 sal.), le négoce de matériel agricole Andreas Stihl (170 sal.), le conseil CAPE (55 sal.), les placement financiers IRM Brou (50 sal.), les activités récréatives IDVT (70 sal.); hôtel Campanile (55 sal.), intérim Derichebourg (125 sal.) et Samsic (50 sal.), nettoyage EGN (120 sal.), gardiennage Pro Expert (85 sal.).

Le nouveau canton de Torcy a 5 communes, 53 700 hab.


Vaires-sur-Marne

(13 640 Vairois, 602 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Torcy, juste au nord de Torcy sur la rive droite de la Marne, dans la CA Paris-Vallée de la Marne. Le nom est une déformation de Vernus, qui vient des aulnes: un équivalent Aulnoy. Près de la Marne dans la vallée, la grande base nautique olympique de Champfleuri utilise d’anciennes gravières et dispose d’une ligne droite de 2 km, avec un plan d’eau de 90 ha et 120 ha d’espaces verts, plus une école de voile. La ville, juste à l’est de la gare de triage de Chelles, est divisée en deux par la voie ferrée Paris-Strasbourg, qui offre une station de RER (Vaires-Torcy).

Elle est aussi le lieu de départ de la ligne à grande vitesse Paris-Strasbourg. Le centre-ville est au sud de celle-ci, entre la voie ferrée et le canal de Chelles, sur un plan en éventail dont le point de départ est le pont sur les voies ferrées, et qui date de 1908. Le canal, depuis 1865, dérive les eaux de la Marne à partir de Vaires et jusqu’à Neuilly-sur-Marne. La partie urbanisée au nord des voies est moins étendue, bloquée à l’est par le bois de Vaires (50 ha), qui est en partie protégé (30 ha) dans un site Natura 2000 étendu à 90 ha. La centrale thermique de 1966 en bord de Marne, à l’est de la ville, a été arrêtée en 2005.

Vaires a un collège public, une entreprise de lubrifiants (Motul, 130 sal.), un Brico-Dépôt (75 sal.). Une zone industrielle, au sud-ouest, est en continuité avec la Trentaine de Chelles. Le nom de la commune était simplement Vaires jusqu’en 1911; elle n’avait alors que 540 hab. (et 280 en 1900) et sa croissance s’est affirmée après 1920: la population est passée à 5 100 hab. en 1936, 10 000 en 1975, puis le rythme a ralenti.