Établissement public territorial Grand-Orly Seine BièvreTerritoire de la Métropole du Grand Paris au centre sud. Il contient 722 600 hab. sur 12 360 ha, dans 24 communes. Sur ce total, 18 communes sont dans le département du Val-de-Marne, formant un ensemble limitrophe de Paris, des Hauts-de-Seine et de l’Essonne (Ablon-sur-Seine, Arcueil, Cachan, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Fresnes, Gentilly, L’Haÿ-les-Roses, Ivry-sur-Seine, Le Kremlin-Bicêtre, Orly, Rungis, Thiais, Valenton, Villejuif, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges et Vitry-sur-Seine). S’y ajoutent au sud six communes de l’Essonne, Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Paray-Vieille-Poste, Savigny-sur-Orge et Viry-Châtillon. Le siège est à Vitry-sur-Seine. Le territoire contient entre autres les équipements de Rungis et d’Orly. (5 980 Ablonnais, 111 ha) est une petite commune du Val-de-Marne dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, juste au sud de Villeneuve-le-Roi, limitrophe de l’Essonne. Son finage est sur la rive gauche de la Seine en aval d’Athis-Mons; vers l’amont, un barrage est franchi par les écluses d’Ablon. La commune est traversée par la voie du RER C, qui offre une gare en plein centre. L’habitat est purement résidentiel, Ablon a un collège-lycée privé catholique, un centre culturel avec médiathèque, une maison de retraite. La commune a eu 220 hab. en 1851, 1 300 en 1901, 2 200 en 1931; sa population a culminé à 5 700 hab. en 1968 puis diminué jusqu’à 4 890 hab. en 1999 avant de reprendre un peu. Alain Poher, sénateur et deux fois président de la République par intérim, né à Ablon, en a été le maire de 1945 à 1983. (21 670 Arcueillais, 233 ha) est une commune du Val-de-Marne à l’angle NO du département, dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, limitrophe des Hauts-de-Seine et de Paris (14e), dans la vallée de la Bièvre. La commune est traversée à l’est par les deux branches de l’A6, en son milieu par la voie ferrée du RER B qui propose la gare de Laplace au centre et celle d’Arcueil-Cachan, juste au-delà de la limite communale au sud-ouest. Le finage est limité à l’ouest par la N20 (avenue Aristide-Briand), à l’exception du fort de Montrouge qui est plus à l’ouest et qui est rattaché à Arcueil. L’aqueduc de la Vanne passe à l’extrême sud de la commune, où sont des restes d’aqueducs romains. Arcueil est divisée en six quartiers: Henri-Barbusse au centre-nord-est avec la mairie et la médiathèque; Joliot-Curie au nord; Laplace au centre-ouest, comprenant le fort de Montrouge; Jules-Ferry au sud-ouest avec l’Espace Jean-Vilar; Jean-Macé au sud-est; et Kergomard à l’est au-delà de l’A6. De nombreuses cités HLM logent près de la moitié de la population. Le fort, de 1843, abrite des unités de la gendarmerie nationale dont le commandement de la gendarmerie outre-mer (CGOM), l’inspection technique de la gendarmerie, l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé Publique (OCLAESP), ainsi que l’établissement technique central de la Direction générale de l’Armement. La ville d’Arcueil a quelques monuments dont une maison des gardes du 16e s., un collège public, une maison de retraite et un centre de rééducation; espace Jean Vilar et galerie d’art. Orange Telecom (3 500 sal.) a installé son siège social et de vastes bureaux (45 000 m2) à la Vache Noire, au nord-ouest de la commune, ouvrant le grand ensemble d’aménagement dit des Portes d’Arcueil, qui occupe 14 ha et offre 200 000 m2 de bureaux au total, avec un centre commercial et des logements; une avenue Nelson Mandela y longe la coulée verte qui recouvre l’aqueduc de la Vanne. Arcueil avait déjà 4 100 hab. en 1851 et 6 100 en 1891; elle a intégré le hameau de Cachan de 1894 à 1922 et a eu 15 000 hab. en 1921, 12 600 en 1926; sa population est montée à 16 600 hab. en 1936, a culminé à 21 900 en 1968 et a un peu diminué depuis du moins jusqu’en 1999 (18 200 hab.). (36 530 Athégiens, 857 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, 13 km à l’est de celle-ci mais dans le dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre et limitrophe du département de la Seine. Le nom d’Athis vient d’attegia, les cabanes. La commune est sur la rive gauche de la Seine, juste au sud de l’aéroport d’Orly dont elle contient les installations méridionales avec le Parc Central, le Centre de contrôle aérien, la Maison de l’environnement de l’aéroport et le musée Aile Delta. Son territoire est traversé à l’ouest par la N7, flanquée de commerces et d’ateliers. La voie ferrée qui aboutit à la gare d’Austerlitz longe la Seine et y déploie une gare de triage, flanquée d’une zone industrielle côté Seine, du quartier du Val d’Athis (ou Athis-Val) à l’ouest. La gare du RER C est au nord-est, près du confluent de l’Orge et de la Seine; aucun pont routier ne franchit ici le fleuve, mais seulement un pont ferroviaire à la hauteur de Vigneux-sur-Seine et juste au nord-est du triage. L’appendice nord-est de la commune, entre Seine et aéroport, est le quartier de Mons, ancienne commune réunie à Athis en 1817. La D118 traverse tout le finage du nord-est à l’ouest. Le centre-ville est au centre-est du territoire, au sein d’une longue coulée verte accompagnant le tracé de l’Orge et qui se poursuit au sud-ouest à Juvisy-sur-Orge par la promenade du Coteau des Vignes (24 ha); il est entouré d’immeubles collectifs. Le reste de la commune, sur le plateau d’Orly, est d’habitat pavillonnaire, sauf à l’ouest de la N7 dans le quartier du Noyer-Renard, bardé d’immeubles d’appartements, classé en «quartier prioritaire» et qui dispose d’une mairie annexe. La ville a un clocher classé du 12e s.; l’hôtel de ville occupe l’ancien château d’Avaucourt; jardin protégé Paul Jovet. Elle a reçu un IUT, deux collèges et deux lycées publics, un collège et lycée privé, une clinique, un hôpital privé sur deux sites, Caron (120 sal., 90 lits) au nord-est et Jules-Vallès (chirurgie, 70 sal., 70 lits) au sud, un centre d’aide par le travail et cinq maisons de retraite. Elle accueille des entreprises de distribution et de transport: hypermarché Carrefour (380 sal.) au bord de la N7, restauration collective Compass (75 sal.), transports STEF (280 sal.), entrepôts Mutual Logistic (50 sal.); cars Nedroma (70 sal.); SNCF (240 sal.), gardiennage Amani (55 sal.), casse d’automobiles Allo Casse (70 sal.); La Poste (60 sal.). La population de la commune avait atteint son premier millier d’habitants en 1881 et avait déjà 4 600 hab. en 1911, puis 11 000 en 1936. La croissance a été rapide après 1945: 14 100 hab. en 1954, 24 000 en 1962, et un maximum de 30 700 hab. en 1975 puis a plafonné; mais elle a augmenté de 6 520 hab. après 1999 (+22%). Le nouveau canton d’Athis-Mons a 3 communes et 62 500 hab. (30 870 Cachanais, 274 ha,) est une commune du Val-de-Marne tout au NO, limitrophe des Hauts-de-Seine, dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre juste au nord de L’Haÿ-les-Roses. La ville est entre la D920 à l’ouest (avenue Aristide-Briand) et l’A6 à l’est, où la rue Gabriel-Péri fixe la limite communale. Elle est encadrée par Arcueil au nord, Bagneux à l’ouest et Villejuif à l’est. Elle est divisée en cinq quartiers: Centre-Ville au centre-nord, Coteau à l’est, La Plaine-la Prairie au centre-sud, Ouest-Nord et Ouest-Sud. Son territoire est traversé par la Bièvre en souterrain du sud au nord, et par les aqueducs du Loing et de la Vanne, dont une partie est en hauteur à la traversée de la Bièvre. Tout au nord, sont des restes de l’aqueduc romain et de l’aqueduc Médicis du 17e s. La ville reste marquée par la présence de l’ancienne ENSET (École normale supérieure de l’enseignement technique) qui, créée en 1912 à Paris, a été installée à Cachan en 1957 dans le quartier de la Prairie au sud-ouest de la commune; elle a été associée en 1962 à des sections de lycée technique sous le nom de Centre national de l’enseignement technique (CNET); elle est devenue l’ENS (École normale supérieure) de Cachan en 1985 et reçoit 1 300 élèves. À ses côtés sont un IUT de l’université Paris-XI en génie électrique et mécanique, un IUFM, l’ESTP (École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie, fondée par L. Eyrolles et rattachée depuis à l’École nationale supérieure d’arts et métiers), l’ESITC (École supérieure d’ingénieurs des travaux et de la construction), deux lycées techniques et l’OSTEObio (École supérieure d’ostéopathie et de biomécanique appliquée) qui est un établissement d’enseignement privé fondé en 1988. La ligne de Sceaux (RER B) passe au nord-ouest, offrant la gare Arcueil-Cachan à la limite nord de la commune et la gare de Bagneux à la limite ouest. Un habitat pavillonnaire s’est développé au nord-ouest du finage au-delà de la voie ferrée, dans le quartier de la Grange, et dans une cité-jardin au sud-ouest (1921-1930, 1 600 hab. en 1926), ainsi que dans le quartier du Coteau à l’est de la vallée de la Bièvre, tandis que de grands immeubles sont au sud dans le quartier de la Plaine; mais la cité-jardin a été en partie détruite dans les années 1960 aux fins de densification de l’habitat. Le centre-ville est aéré par le parc départemental Raspail (3 ha); la commune a quelques restes du château de Provigny (17e et 19e s.) sous les hautes piles de l’aqueduc, l’ancienne maison Eyrolles (1903-1916) de style art nouveau construite pour le fondateur de l’École spéciale des travaux publics et éditeur; un théâtre, deux lycées publics; un centre de formation d’apprentis, cinq maisons de retraite. Cachan fut d’abord un hameau d’Arcueil, et n’est devenue commune qu’en 1923; elle a eu 9 800 hab. en 1926, 14 600 en 1936 et a atteint un premier maximum à 26 400 hab. en 1975, baissant un peu ensuite (25 300 hab. en 1999). Le nouveau canton de Cachan (52 100 hab.) contient Cachan et Arcueil. (20 400 Chevillais, 422 ha) est une commune du Val-de-Marne dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre juste au SE de L’Haÿ-les-Roses. Son finage, tout entier sur le plateau de Longboyau, est limité à l’est par la N7 qui porte le nom d’avenue de Stalingrad (route de Fontainebleau de l’autre côté à Vitry). La plus grande partie de l’habitat est dans les quartiers de Bretagne au sud-est, la Guinet au nord-est, la Saussaie et les Sorbiers au nord. Au centre-nord, un parc départemental de 10 ha jouxte un ensemble d’origine religieuse comprenant le monastère Saint-Michel, construit en 1907 par les sœurs de Notre-Dame de la Charité, et le séminaire des Pères du Saint-Esprit. La mairie est à la limite nord de la commune et à la pointe occidentale de cet ensemble; cet emplacement, choisi en 1895, était censé servir de trait d’union aux deux villages rivaux qui composaient la commune, Chevilly à l’est et Larue à l’ouest. Au centre et au sud du finage, une grande partie de l’étendue est occupée depuis 1969 par le marché d’intérêt national de Rungis, dont la commune de Chevilly-Larue a toute la moitié nord. Juste à l’ouest passe depuis 1960 l’A6, élargie par le vaste échangeur qu’elle forme avec son embranchement vers l’aéroport d’Orly (A106). L’avenue du Général-de-Gaulle, qui passe par la mairie tout en fixant localement la limite nord de la commune, assure la liaison de Chevilly et de Larue par dessous le couloir de l’A6, tandis qu’au sud-ouest la D165 (avenue Georges-Guynemer) le franchit en hauteur depuis Larue et longe le marché de Rungis. Le quartier de Larue est coincé entre le cimetière et des terrains de sports; il est traversé par la D126 qui y porte le nom de boulevard Jean-Mermoz. La commune est desservie par cinq stations du tramway de Villejuif à Athis-Mons (T7). Cinq quartiers officiels divisent la commune: le quartier Bretagne au sud-est, pavillonnaire; le Centre; la Guinet près de la N7 avec une centrale géothermique, un poste de distribution d’EDF, la zone d’activités de la Petite-Bretagne et les installations du groupe de cosmétiques L’Oréal; Sorbiers-Saussaie et ses barres de collectifs; Larue enfin. L’église est en partie des 11e-12e s.,; la commune a un théâtre, une maison des arts plastiques et du conte et un festival des conteurs. Elle abrite une clinique de 50 lits, un centre de pneumologie dans un ancien sanatorium à Larue et trois maisons de retraite, un foyer pour handicapés et une maison d’accueil spécialisée. La ville participe au réseau de géothermie géré par la Semhach (contraction de société d’économie mixte Haÿ-Chevilly) et créé en 1985-1986 avec L’Haÿ-les-Roses, qui prend l’eau chaude du Dogger à 2 000 m de profondeur à 74 °C et dessert 45 000 personnes, dont quelques milliers habitent Villejuif. Le principal employeur est la parfumerie de L’Oréal (700 sal.); constructions Petit (250 sal.) et Neom (250 sal.). La commune avait moins de 300 hab. en 1851, 830 en 1901; sa population a commencé à croître plus vivement après 1920, passant à 3 300 hab. en 1936. De 3 900 hab. en 1954, elle a fait un saut à 11 500 en 1962, 16 200 en 1968,18 300 en 1999. Le nom de la commune était seulement Chevilly jusqu’en 1920. (46 340 Choisyens, 543 ha) est une commune du Val-de-Marne dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, juste au sud-ouest de Créteil. Son finage s’étend des deux côtés de la Seine, au sud de Vitry et d’Alfortville. Le centre-ville est sur la rive gauche, près du carrefour de la D5, qui court parallèlement à la Seine, et de la D86, qui la traverse au pont de Choisy. Il hérite des aménagements faits autour du château royal au 18e s. en créant un nouveau village, ce qui explique son plan orthogonal et les éléments de parc qui subsistent; mais il ne reste à peu près rien du château. Le «quartier prioritaire» des Dalles (10 ha, 2 900 hab.) est en plein centre devant le pont. Le RER C longe cette rive gauche et offre près du pont et du centre la station de Choisy-le-Roi. Au sud, entre les voies et la Seine, s’intercale la très grande usine des eaux, qui isole le quartier d’habitation de la Prairie. Le territoire est limité au nord par l’A86, qui traverse aussi la Seine. Au sud, il atteint une voie ferrée de ceinture et partage avec Orly le «quartier prioritaire» du Grand Ensemble des Navigateurs (105 ha, 13 600 hab.), construit dans l’ancien Domaine Gazier en 1966. Sur la rive droite s’étendent un large quartier de pavillons au plan assez régulier (les Gondoles) et le grand parc interdépartemental des sports Paris-Val-de-Marne, que Choisy partage avec Créteil, Valenton et Villeneuve-Saint-Georges. D’une superficie de 160 ha, il entoure un plan d’eau de 30 ha hérité d’un ancien bras de la Seine. Tout à l’est, la commune dessine une pointe en travers du triage de Villeneuve-Saint-Georges. La ville a un théâtre, des espaces culturels, plusieurs festivals, une ferme animalière enfantine au parc des Gondoles (4 ha); elle est dotée de deux lycées publics professionnels et un lycée privé, une clinique de soins de suite (50 à 100 sal.), quatre maisons de retraite. Le nom de la commune fut Choisy-sur-Seine en 1793. Sa population est passée de 1 300 hab. en 1821 à plus de 3 000 dès 1831, 5 100 en 1872, 10 000 en 1896; elle atteint 28 500 hab. en 1936 et a culminé à 41 500 hab. en 1962, est descendue jusqu’à 34 000 hab. en 1990 avant de reprendre. Le nouveau canton de Choisy-le-Roi (68 500 hab.) ajoute à Choisy une fraction de Villeneuve-Saint-Georges. (28 900 Fresnois, 358 ha) est une commue du chef-lieu de canton du Val-de-Marne à l’angle SO du département, limitrophe de l’Essonne et des Hauts-de-Seine, dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, voisine de Rungis, dans la vallée de la Bièvre. Son finage est traversé à la fois par l’A6 du nord au sud dans la partie orientale, et l’A86 en son milieu, d’ouest en est. Leur croisement est marqué par un vaste échangeur. À l’est de l’A6 se tient la zone d’activités Médicis tandis que l’autoroute est longée à l’ouest par la large bande des zones d’activités de la Cerisaie. Le centre-ville est au sud-ouest, la prison au nord-ouest flanquée de l’hôpital des prisons. Cette maison d’arrêt, construite en 1898, a une capacité de 1 400 places. Un petit parc des Prés de la Bièvre a été ouvert en 2003 à l’ouest de la prison, dans lequel la Bièvre coule à l’air libre sur une centaine de mètres. Au sud-ouest, le quartier de la Peupleraie aligne quelques barres d’immeubles dans un cadre de verdure. Au nord-ouest du centre près de l’A86 est le parc du Moulin de Berny, avec un marché et un centre commercial, mais très peu de restes de l’ancien château de Berny du 17e s. Le reste de la commune associe de petits lotissements pavillonnaires à quelques îlots de collectifs. Fresnes est divisée en cinq quartiers: Centre-Ville, Thibaudes-Tourvoie au sud, Peupleraie au sud-ouest, Lumière-Liberté (qui est assez ironiquement celui de la prison) au nord-ouest, de la Paix au nord-est. L’écomusée de la ferme de Cottinville est juste au nord-est du centre-ville, qui abrite aussi une salle de spectacles et l’école de musique (conservatoire départemental). La ville a un lycée public, une maison de retraite, un centre d’aide par le travail. Hors la prison, elle n’a que des entreprises de taille modeste. Elle avait 430 hab. en 1851, 610 en 1891 puis sa population est montée brusquement à 2 400 hab. en 1901, 6 000 en 1936; elle a fait un nouveau saut entre 1954 (7 800 hab.) et 1962 (21 600 hab.), a culminé à 28 500 en 1975 et fluctué ensuite. (19 170 Gentilléens, 118 ha) est une commune à la limite nord du Val-de-Marne, dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, entre Kremlin-Bicêtre et Arcueil et limitrophe de Paris (12e et 13e). Son petit finage triangulaire appuie sa base sur le périphérique parisien au nord, et se termine en pointe au sud entre les deux branches de l’A6; celle qui sort de la porte d’Italie longe la limite orientale de la commune; l’autre traverse sa partie occidentale. Cette partie méridionale comprend le parc du Coteau avec le stade Géo André, et plus près du centre de la commune le stade Maurice-Baquet et le jardin Picasso. Le centre-ville est tout au nord-est, entre les portes de Gentilly et d’Italie. La station du RER B Gentilly est un peu plus à l’ouest. La ville a une église du 13e s. remaniée au 16e s. Elle accueille l’hôpital de la Fondation Vallée (75 lits), deux maisons de retraite, un lycée professionnel public ainsi que la Maison de la photographie Robert-Doisneau. Le Centre d’études supérieures industrielles, constitué par des entreprises de construction mécanique pour former des ingénieurs, est implanté à Gentilly. L’entreprise principale est celle des médicaments Sanofi (deux unités de 780 et 400 sal.). La commune a perdu en 1860 une grande partie de son territoire au nord des fortifications de Paris (quartiers Maison-Blanche et Glacière), puis d’autres parties en 1895 quand Le Kremlin-Bicêtre devint une commune, et encore en 1925 quand la «zone» fut annexée à Paris pour l’extension de la Cité Internationale Universitaire; le cimetière de Gentilly est ainsi à Paris-13, près de la Porte d’Italie. La population communale a donc beaucoup fluctué. Gentilly a eu 20 700 hab. en 1856, et seulement 9 100 en 1861; remontée à 15 000 hab. en 1891, sa population est retombée à 6 200 en 1896. Elle a atteint 18 200 hab. en 1936 et un maximum de 19 200 en 1962, puis a décru jusqu’en 1999 (16 180 hab.). (31 600 L’Haÿssiens, 388 ha) est une sous-préfecture du Val-de-Marne, dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, 9 km au sud du centre de Paris. Le nom se prononce la-i. Jadis sous la forme de Laiacum ou Lagiacum, il viendrait d’un patronyme romain (Lagius). «Les Roses» a été ajouté en 1914. Son finage est en deux parties. L’une est de sens sud-nord, bordée à l’ouest par le long parc de Bièvre qui s’étire dans l’étroite vallée de la Bièvre, et plus large sur le plateau de Longboyau; elle va du quartier de la Vallée aux Renards aux abords de Fresnes au quartier de la Plaine près de Cachan, et porte en son centre-nord le grand parc de la Roseraie. L’autre, de direction ouest-est, s’avance sur le plateau entre Villejuif et Chevilly-Larue, jusqu’à toucher à la N7 et à Vitry-sur-Seine dans le quartier Lallier-Hochart; l’autoroute A6 passe au milieu de cette partie orientale. Le centre-ville est au nord du parc de la Roseraie, à la jonction des deux grandes divisions du territoire. La roseraie, l’une des plus grandes de France, a été créée en 1894par Jules Gravereaux mais pour moderniser une tradition déjà ancienne, et affiche 3 200 variétés de roses (13 000 pieds); elle occupe 15 000 m2 dans un parc de 14 ha, l’ensemble étant propriété du département. La ville est divisée en six quartiers: Centre au centre-nord; Jardin Parisien au centre-est de part et d’autre de l’A6, où sont un réservoir de retenue des eaux de la ville de Paris et le stade municipal Lallier tout à l’est; Petit-Robinson au nord-ouest; Vallée aux Renards au sud-ouest; Blondeaux au centre-sud-ouest. La ville a un écomusée dans la vallée de la Bièvre, et un moulin restauré pour des associations culturelles plus en aval, une Maison du Roman populaire; clinique Clinea (60 lits, 100 à 200 sal.), trois maisons de retraite, deux instituts médico-éducatifs. Surtout résidentielle, la commune n’a que des petites et moyennes entreprises; elle participe au réseau de géothermie géré par la Semhach (contraction de société d’économie mixte Haÿ-Chevilly) et créé en 1985-1986 avec Chevilly-Larue, qui prend l’eau chaude du Dogger à 2 000 m de profondeur à 74 °C et dessert 45 000 personnes, dont quelques milliers à Villejuif. La commune a eu 500 hab. vers 1851, le double en 1901 et a entamé sa croissance urbaine entre les deux guerres, passant à 7 700 hab. en 1936, et augmentant fortement entre 1950 (10 000 hab.) et 1975 où elle atteignit un premier maximum de 31 400 hab.; elle avait 29 820 hab. en 1999. L’arrondissement a 578 400 hab., 18 communes. Le nouveau canton de L’Haÿ-les-Roses (60 200 hab.) comprend deux communes; l’autre est Fresnes. (64 240 Ivryens, 610 ha) est une commune du Val-de-Marne dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, limitrophe de de Paris (13e et 12e) et sur la rive gauche de la Seine. Le faisceau de voies ferrées issu de la gare d’Austerlitz coupe la ville en deux parties inégales: Ivry-Port et ses industries et entrepôts à l’est le long de la Seine, la plus grande partie de l’habitat à l’ouest des voies. Ce large ensemble occidental et central est traversé par les trois axes, d’abord parallèles, issus des portes de Vitry, d’Ivry et de Choisy. Les deux premiers se rejoignent au sud-est entre le fort d’Ivry et l’hôpital Charles-Foix. La ville est desservie par le RER C à l’est (gare d’Ivry-sur-Seine) et par la ligne 7 du métro, qui a son terminus à la Mairie d’Ivry. Elle est divisée en six grands quartiers. Le Centre englobe tout l’ancien Ivry, avec la mairie et la gare du RER C et le métro Mairie d’Ivry, ainsi que le parc départemental des Cormailles (5 ha), situé au-dessus d’un vaste système souterrain d’assainissement. Entre le Centre et la ville de Paris prend place le quartier Louis Bertrand-Mirabeau-Sémard, limité à l’est par les voies ferrées et à l’ouest par la D50 (avenue Maurice-Thorez). Au sud-est, dans le prolongement du Centre, est le quartier Parmentier-Marat-Robespierre, qui englobe le grand hôpital Charles-Foix (930 lits dont 130 médicaux, plus 80 à l’hôpital Jean Rostand du Petit-Ivry) et, entre celui-ci et le centre, le «quartier prioritaire» de la Cité Gagarine (31 ha, 5 800 hab.). Le quartier Monmousseau-Vérollot occupe tout le sud-ouest de la commune, incluant le fort d’Ivry à l’est, le nouveau cimetière et ses espaces verts adjacents au centre, le quartier Vérollot tout à l’ouest, au-delà de la N305 qui porte les noms d’avenue de Verdun et boulevard de Stalingrad. Le Petit-Ivry comprend tout le nord-ouest de la commune, dont le grand cimetière parisien d’Ivry (28 ha, 48 000 sépultures), de part et d’autre de l’avenue de Verdun qui part de la Porte de Choisy; le métro Pierre-Curie est à sa limite orientale sur l’avenue Maurice-Thorez. Le Petit-Ivry englobe la «zone urbaine sensible» Pierre-et-Marie-Curie (39 ha, 6 500 hab.), un grand ensemble organisé autour d’un parc triangulaire. Toute la partie orientale de la commune entre les voies ferrées et la Seine forme le quartier d’Ivry-Port. Au milieu, trône le centre commercial Les Quais d’Ivry. Ce vaste quartier oriental est relié à la rive droite de la Seine par les ponts jumeaux Nelson-Mandela vers Charenton et, plus en amont vers Alfortville, par le pont d’Ivry; les bassins filtrants de la ville de Paris sont à l’extrême sud-est. Au nord, à la limite de Paris, l’usine d’incinération du Syctom (Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères, 84 communes de 5,6 millions d’habitants), la plus grande de l’agglomération parisienne, traite un tiers des déchets urbains de Paris et banlieue avec une capacité de 730 000 t/an et jusqu’à 100 t/heure, en chauffant 60 000 logements. Ivry a un ancien moulin rénové à la porte de Paris, des théâtres, un centre d’art (Crédac) et un centre de concerts (Le Hangar-Le Tremplin) en centre-ville, un club omnisports avec une équipe de handball de haut niveau. Elle est dotée de deux lycées publics et accueille un centre de l’Université Pierre-et-Marie-Curie de Paris, un groupe de laboratoires du CNRS plus trois écoles d’ingénieurs: l’ESIEA (École supérieure d’informatique, électronique, automatique) créée en 1958 à Paris; l’ESME Sudria spécialisée dans l’aéronautique et l’espace. Le fort d’Ivry, construit en 1845 et réaménagé en 1875, abrite l’ECPAD (Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense), ses collections et ses archives; il est flanqué à l’ouest d’une caserne de gendarmerie. Ivry a aussi cinq maisons de retraite, un centre d’aide par le travail. Parmi ses entreprises se signalent les lunettes Essilor (240 sal.), l’ingénierie EDEIS (230 sal.), la FNAC-Darty (240 sal.), la centrale d’achats SC Galec (500 sal.), la location Rent-a-Car (690 sal.), la formation Télélangue (250 sal.), les voyages TUI (710 sal.), supermarchés Carrefour et Leclerc. La commune d’Ivry atteignait jadis l’actuelle place d’Italie à Paris et les abords de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, jusqu’aux barrières d’Italie, d’Ivry et des Deux-Moulins; mais elle a perdu près de la moitié de son territoire au moment de l’extension de la commune de Paris (1860). Elle a ajouté «sur Seine» à son nom en 1897. Elle avait alors déjà plus de 25 000 hab., et a atteint 38 300 hab. en 1911, 48 900 hab. en 1931. Sa population s’est élevée jusqu’à 62 900 hab. en 1975; elle ne comptait officiellement plus que 51 000 hab. en 1999. La municipalité est communiste depuis 1925. Le nouveau canton d’Ivry-sur-Seine correspond à la commune. (18 530 Juvisiens, 223 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, 10 km à l’est de celle-ci dans le dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, entre Athis-Mons et Viry-Châtillon. La commune, résidentielle, est sur la rive gauche de la Seine où elle communique avec Draveil par le pont de la Première Armée Française (1968). Le centre-ville est plus à l’ouest, dans la vallée de l’Orge, accompagnée par une coulée verte qui se prolonge à Athis en aval. Entre les deux, se tiennent la partie méridionale de la gare de triage d’Athis et une bifurcation ferroviaire qui offre deux gares jumelles du RER C et D, toutes deux au nom de Juvisy. La N7 traverse la commune en son milieu; à l’ouest, un vaste ensemble pavillonnaire s’étire entre les communes d’Athis et de Savigny-sur-Orge. La ville a un collège public et un lycée professionnel public, un hôpital local de 60 lits médicaux (150 en tout), une clinique (70 sal., 105 lits), trois maisons de retraite, une Administration pénitentiaire à la pointe occidentale de la commune, près de l’École nationale pénitentiaire de Savigny-sur-Orge. Elle organise un festival du jeu en décembre et propose un théâtre Jean Dasté et un espace culturel (1985). On peut y voir un pont du 18e s. sur l’Orge, l’observatoire de Camille Flammarion (créé en 1882) et le parc de l’Observatoire, le parc des Grottes. La SNCF déclare 250 salariés; nettoyages G&P (100 sal.) et Proxiclean (50 sal.). La population communale a commencé à croître dans les années 1860, passant par 1 000 hab. en 1878, 3 600 en 1900, 8 500 en 1936; elle a atteint un maximum de 13 700 hab. en 1975 avant de passer au-dessous de 12 000 hab. en 1990 et 1999, et aurait gagné 6 530 hab. depuis 1999 (+54%), sauf problèmes de recensement. (24 490 Kremlinois, 154 ha) est une petite commune du Val-de-Marne dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, limitrophe de Paris (13e). Son territoire est borné au nord par le boulevard périphérique de Paris à la hauteur de la Porte d’Italie. La commune est bordée à l’est par celle d’Ivry, à l’ouest par celle de Gentilly. L’A6 suit toute sa limite occidentale tandis que la N7 traverse son territoire, suivie par la ligne de métro n°7 qui offre la station du Kremlin-Bicêtre, celles de la Porte d’Italie et de Villejuif-Léo-Lagrange étant assez proches des limites communales de part et d’autre. Le territoire communal inclut au sud le fort de Bicêtre de 1845, précédé au nord par le grand centre hospitalier universitaire de Bicêtre, qui dispose de 1 000 lits dont 690 lits médicaux. Le fort reste occupé par l’armée, pour les besoins en transmissions de la Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) de la Défense. La ville a deux lycées publics, deux maisons de retraite, un institut médico-éducatif et un centre d’aide par le travail. Elle accueille un campus privé du groupe Ionis où sont notamment l’Epita (École pour l’informatique et les techniques avancées) et l’Epitech, l’ETNA (École des technologies numériques appliquées) et E-Artsup (École supérieure de la création numérique). Les principales autres entreprises sont les installations électriques Cegelec (320 sal.), l’informatique IT Link (250 sal.). La commune a été créée en 1896 à partir de ce qui restait de Gentilly. Bicêtre est une déformation de Winchester, nom d’un château que s’était fait construire en ce lieu un évêque de Winchester au 13e s.; Kremlin était le nom d’un cabaret «Au sergent du Kremlin» ouvert par un ancien grognard de l’Empire, choisi au moment de la création, qui était celui de l’alliance et des amitiés franco-russes. Elle avait 10 800 hab. au moment de sa création, 18 900 en 1926 avant de perdre des habitants (15 900 hab. en 1954) puis est montée à 20 800 hab. en 1968, 23 900 en 1999. Le nouveau canton du Kremlin-Bicêtre (43 400 hab.) comprend deux communes; l’autre est Gentilly. (13 290 Morangissois, 480 ha) est une commune de l’Essonne dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, juste à l’est de Chilly-Mazarin, au nord de Savigny-sur-Orge. Son finage mord au nord sur l’aéroport d’Orly; il est écorné au sud-ouest par l’A6. L’ancien centre est au nord-ouest, sur la D118 qui le traverse d’est en ouest. Toute la partie centrale du finage est occupée par des zones industrielles autour de la Butte aux Sables, flanquées à l’est et au sud d’habitats pavillonnaires. Morangis n’avait encore que 370 hab. en 1911 mais a commencé peu après sa croissance, passant à 2 700 hab. en 1936, 5 200 en 1962; elle a franchi le cap des 10 000 hab. en 1990. La ville a un collège et un lycée publics, une clinique (80 lits), une maison de retraite, et accueille d’assez nombreux établissements: fabrique de pièces plastiques Sleever (450 sal.), menuiserie métallique Sarmates (130 sal.); installations électriques BTB (130 sal.) et Fouassin (110 sal.); magasin Carrefour (120 sal.), négoces de crèmerie Domafrais (150 sal.), de stores et fenêtres Velux (300 sal.); autocars Keolis (320 sal.), transports JEP (150 sal.), entreposage Stanley Black et Decker (220 sal.); constructions Pitel (110 sal.); nettoyage PEI (900 sal.). (24 660 Orlysiens, 669 ha) est une commune du Val-de-Marne dans le Territoire métropolitain du Grand-Orly Seine Bièvre, limitrophe de l’Essonne. Son finage s’étire d’ouest en est, de la nationale 7 jusqu’à la rive gauche de la Seine au droit de Villeneuve-Saint-Georges. Le bord de Seine est occupé par une grande usine des eaux et ses bassins. La voie ferrée issue de la gare d’Austerlitz traverse le territoire et croise la voie ouest-est de Grande Ceinture, qui dessine une grande courbe vers le sud et offre ainsi les deux stations du RER des Saules et d’Orly-Ville, ainsi que, près de l’angle nord-ouest du territoire d’Orly mais dans la commune de Thiais, la station du Pont de Rungis-Aéroport d’Orly. L’habitat se concentre dans la partie centrale du territoire, que traversent du nord au sud la D125 bis (avenue Marcel-Cachin) et la D125, voie rectiligne qui porte le nom d’avenue des Martyrs de Châteaubriant. Le vieux centre-ville, la mairie et un centre commercial sont aux abords de la gare d’Orly-Ville. Le domaine de Grignon, au nord-ouest, appartient à la Fondation d’Auteuil. L’ouest de la commune, sur le plateau de Longboyau, est occupé par la partie orientale de l’aérodrome d’Orly, qui comprend l’extrémité nord de la piste 2, l’aérogare de fret et la moitié de l’aérogare d’Orly-Sud, ainsi que la gendarmerie aérienne. Au nord-ouest, au-delà de l’avenue de la Victoire (D64), s’étend la zone d’activités de la Senia. Trois secteurs sont dotés de conseils de quartiers. Le secteur Est, entre la Seine et la D125 (avenue des Martyrs de Châteaubriant), comprend les quartiers des Saules, des Bords de Seine et de la Sablière, du Fer à Cheval et ses stades, dont au nord une partie de l’ancien Domaine Gazier et des Navigateurs, qui forme un «quartier prioritaire» partagé avec Choisy-le-Roi. Le secteur Centre s’étend entre la D125 et la voie du RER, incluant les quartiers de la Pierre au Prêtre et ses barres de HLM, de Grignon, du Bas Clos. Le secteur Ouest va du RER à l’aéroport et contient notamment les quartiers du Parc de la Cloche au sud, du Gratte-Coq au nord, du Trou à Glaise à l’ouest. Orly a une église du 12e s., et s’orne du parc et du château Méliès, avec un étang, et du petit parc de la Cloche; elle est équipée d’un centre culturel Aragon-Triolet, un lycée professionnel public, un centre de formation d’apprentis (plasturgie), deux maisons de retraite, un institut médico-éducatif et un centre d’aide par le travail. Elle accueille de nombreuses entreprises, en partie seulement liées à l’activité aéroportuaire. Celles-ci apparaissent notamment avec l’ingénierie ADP (330 sal.), la sécurité Airport Passengers (450 sal.) et Securitas (500 sal.), les transports aériens Hop (260 sal.), l’intermédiaire d’appareillages IGO Solutions (200 sal.), Air France (1 400 sal.) et Transavia (420 sal.); se signalent en outre un hypermarché Leclerc (280 sal.) et le négoce Sofrilog (230 sal.). La commune d’Orly avait 570 hab. en 1851, 860 en 1901; sa population a crû dans les années 1920 et 1930 (6 100 hab. en 1936) puis très vivement après 1955: 17 800 hab. en 1962, 30 200 en 1968; elle a perdu jusqu’en 1991 (20 700 hab.) puis s’est un peu reprise. L’aéroport d’Orly (codes ORY et LFPO) a été établi sur la surface remarquablement plate du plateau de Longboyau. Son emprise occupe 1 528 ha dans les communes de Paray-Vieille-Poste (420 ha), Villeneuve-le-Roi (344 ha), Orly (241 ha), Athis-Mons (208 ha), Chilly-Mazarin (43 ha) et Morangis (37 ha). Il a d’abord servi de terrain de secours à Port-Aviation, situé à Viry-Châtillon et qui fut le premier aérodrome organisé en France, voire au monde; il a été très utilisé dès les débuts de la guerre de 1914-1918 puis devint le site de dirigeables de la Marine nationale, avant qu’apparaissent un aérodrome civil et des écoles de pilotage. Devenu base militaire allemande puis états-unienne, il fut choisi comme site du nouvel aéroport de Paris lorsque celui du Bourget ne parut plus adapté aux besoins. Il a accueilli les premiers vols d’Air France en 1952 et il est devenu entièrement civil en 1954. L’aérogare Sud a été inaugurée en 1961, la N7 ayant été recouverte dans sa traversée des terrains de l’aérodrome. Une tour de contrôle de 54 m a été dressée en 1966. L’aérogare Ouest est de 1971 et a été agrandie par la suite. Une Maison de l’Environnement a été ouverte en 1995 sur des plans de Paul Andreu, un Musée de l’Air Delta installé à Athis-Mons. La navette automatique sur rails Orlyval fonctionne depuis 1971, reliant l’aéroport au RER d’Antony. L’aérodrome est doté de trois pistes de 3 650, 3 320 et 2 400 m, traite annuellement 33 millions de passagers (2023) dont 27 millions en vols internationaux, 67 000 t de fret plus 6 400 t de poste et enregistre 209 000 mouvements par an: il reste le second de France. Le nouveau canton d’Orly (51 600 hab.) contient trois communes: Ablon-sur-Seine, Orly, Villeneuve-le-Roi. (7 930 Paraysiens, 614 ha) est une commune de l’Essonne dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, juste à l’ouest d’Athis-Mons. La commune, étirée du nord au sud, inclut au nord une grande partie de l’aéroport d’Orly, dont l’essentiel des aérogares et toute la zone d’activités Orlytech avec des échangeurs de la N7. La partie résidentielle, confinée au sud de l’aéroport, a une forme de trapèze, calé à l’est sur la N7, au nord sur l’aéroport d’Orly, au sud sur la D118. Dessinée selon un plan d’ensemble très régulier, elle est structurée par trois étoiles de rues. L’étoile du nord, où est la mairie, est complétée vers le nord par un plan semi-radioconcentrique; les deux étoiles du sud recoupent un réseau de rues parallèles est-ouest et une transversale nord-sud, branche sud de l’étoile du nord. La ville a un collège public et le théâtre du Relais, une maison de retraite, un institut médico-éducatif et quelques entreprises: constructions aéronautiques IGO (170 sal.); transports aériens Air France (2 400 sal.), Hop (290 sal.), Air Caraïbes (90 sal.); services aéroportuaires Samsic (70 sal.); nettoyage Net Horizon (170 sal.). Le complexe de sports Athis-Paray est au nord-est sur la N7, au sud de l’aéroport. Le nom de la commune était simplement Paray jusqu’en 1926. La commune n’avait que 50 hab. en 1900, 80 en 1921. Elle est brusquement passée à 1 600 en 1926, 4 400 en 1936 puis a poursuivi plus modérément sa croissance, passant à 7 700 hab. en 1975 puis plafonnant. (5 700 Rungissois, 420 ha) est une commune du Val-de-Marne dans le Territoire métropolitain du Grand-Orly Seine Bièvre, entre Chevilly-Larue et l’aéroport d’Orly. Le finage est limité à l’est par la N7, qui passe sous l’aérodrome d’Orly mais dont un diverticule rejoint l’A106 pour assurer l’accès à l’aéroport. Il est coupé en deux par l’A106 dans le sens NO-SE, et encore par la voie rapide A86 est-ouest. Toute la partie orientale est occupée par le Marché d’intérêt national (MIN) et par la zone d’entrepôts Sogaris (180 ha). De l’autre côté de l’A106, la partie sud de la commune est occupée par la zone d’activités Silic (70 ha), tandis que la partie sud-ouest reste agricole sur une soixantaine d’hectares et accueille le Centre horticole de la Ville de Paris, qui produit annuellement trois millions de fleurs pour la capitale et dispose de 44 ha à Rungis (plus une vingtaine à Achères). La zone d’activités du Delta occupe un petit espace dans l’angle nord-ouest formé par l’A106 et l’A86. Il ne reste à la zone résidentielle qu’un losange de moins de 80 ha entre la Silic au sud-est et la zone d’activités Médicis de Fresnes au nord-ouest. La voie utilisée par le RER C longe la limite méridionale de la commune et y propose la gare de Rungis-La Fraternelle, éloignée des habitations. Des embranchements relient la voie aux entrepôts du MIN et de Sogaris. La commune a un collège public et un centre de formation d’apprentis (poissonnerie et logistique). Elle comptait 240 hab. en 1851, 270 en 1901 et n’avait encore que 500 hab. en 1936; sa population a atteint 2 700 hab. en 1968, est restée à ce niveau jusqu’en 1999 puis a connu une nouvelle croissance. Le nombre d’employeurs est considérable. Rungis accueille notamment un établissement du groupe Thales (1 500 sal.), avec le siège de Thales Air System, les installations électriques Phibor (300 sal.), le siège de l’épicier Lidl (500 sal.) et une centrale d’achats du groupe U (300 sal.), les négoces d’équipements de bureau Ricoh (1 230 sal.) et de pharmacie Olympus (250 sal.), le négoce de fruits de mer Reynaud (200 sal.), Grance Gardiennage (330 sal.), la restauration collective Newrest (370 sal.) la production de chaleur Engie Cofely (2 100 sal.), les bétons Cemex (200 sal.), les transports GT (240 sal.); l’informatique NTT (250 sal.) et même des sociétés liées à l’aéroport comme le nettoyage GSF Airport (200 sal.) Le marché international (MIN) de Rungis occupe 232 ha dont 730 000 m2 couverts et totalise 12 000 emplois dans 1 200 entreprises. Il a remplacé les Halles de Paris en 1969 et se glorifie d’être le plus grand du monde pour les produits frais; c’est une propriété de l’État, confiée à une société d’économie mixte. Le chiffre d’affaires annuel est de 10 milliards d’euros pour 1,8 M d’entrées de produits, la fréquentation de 6,4 millions de personnes. Le parc Sogaris appartient pour 49,5% au département de Paris, 30% aux trois départements de la Petite Couronne; il dispose de 214 000 m2 d’entrepôts depuis 1967, sur 35 ha, et accueille une centaine d’entreprises. Le parc Silic s’étend sur 63 ha dont 395 000 m2 construits en 70 immeubles; il accueille 350 sociétés et 16 000 emplois. (37 630 Saviniens, 697 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, 8 km à l’est de Palaiseau dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre. La vallée de l’Orge marque la limite de la commune au sud et au sud-est, juste en aval du confluent de l’Yvette, dont le cours borde la commune au sud-ouest. Cette partie méridionale est traversée par l’A6, qui y a un gros échangeur. Elle comprend aussi la gare du RER C et une bifurcation ferroviaire vers l’ouest; la gare du Petit Vaux à Épinay-sur-Orge est près de la limite communale et de l’échangeur. Le quartier du Grand Vaux rassemble plusieurs administrations et équipements, y compris la mairie au nord. La plus grande partie du territoire communal est au-delà de la mairie, dans un ensemble de rues en arêtes de poisson du quartier de Cherchefeuilles et du Plateau de Savigny. À la pointe septentrionale sont les grands bâtiments de la Ferme de Champagne, affectés à l’École nationale de l’administration pénitentiaire et proches du siège de ladite administration, qui est à Juvisy. La totalité du territoire communal est urbanisée, principalement en pavillons, sauf le long de l’Orge et de l’Yvette où sont des collectifs. La ville a trois collèges et deux lycées publics, deux collèges privés, un foyer pour handicapés et cinq maisons de retraite. Elle accueille une fabrique de composants électroniques STAE (90 sal.), les installations électriques Glatchi (60 sal.); aide à la formation Domodeclic (50 sal.). La commune avait atteint 1 600 hab. en 1900 et a connu une forte progression dans l’entre-deux-guerres, atteignant 13 000 hab. dès 1936; elle est passée à 24 200 hab. en 1962 puis 34 500 en 1975, et n’a plus progressé que modérément ensuite. Le nouveau canton de Savigny-sur-Orge a 3 communes et 57 600 hab. (31 300 Thiaisiens, 643 ha) est une commune du Val-de-Marne dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, entre Choisy-le-Roi et Chevilly-Larue à l’est et à l’ouest, Vitry-sur-Seine et Orly au nord et au sud. La commune est traversée par une grande courbe de l’A86-N186, qui laisse à l’ouest le vaste cimetière parisien de Thiais, deuxième de la région par la taille (103 ha, 6 000 arbres, 80 agents) après celui de Pantin, et le centre commercial régional de la Belle Épine. La limite occidentale de la commune suit la N7. Thiais partage avec Orly la zone d’activités de la Senia, où se trouve, à l’angle SO de la commune, la gare du RER C Pont de Rungis-Aéroport d’Orly, assez éloignée des habitations. Au nord-est, la commune est limitée par la N305. Son territoire est plus étroit au sud de la N186 (avenue de Versailles) dans le quartier de Grignon. La commune a un théâtre, un carnaval réputé, un festival de musique franco-américaine; elle est dotée de trois collèges et un lycée publics, un collège et lycée privé, un centre de formation d’apprentis de la Fondation d’Auteuil; elle accueille aussi la clinique du Sud (120 lits, 100 à 200 sal.), un institut médico-éducatif, trois maisons de retraite dont la Résidence Médicis (50 à 100 sal.); restauration Dupont (330 sal.), magasin Primark (400 sal.). Le nom de Thiais viendrait d’un romain Theodase. La commune avait 1 100 hab. en 1851, 3 000 en 1901, 8 200 en 1936, 15 100 en 1962 et sa population reste à peu près stable depuis 1975. Le nouveau canton de Thiais (57 100 hab.) contient 3 communes; les deux autres sont Chevilly-Larue et Rungis. (14 530 Valentonnais, 531 ha) est une commune du Val-de-Marne, chef-lieu de canton dans le Territoire métropolitain Grand Paris Sud Est Avenir, juste au sud de Créteil. Son finage dessine un long croissant enveloppant la commune de Villeneuve-Saint-Georges au nord et à l’est. Le centre-ville est au centre-est, où il jouxte le vieux village de Limeil. Au nord, la commune est traversée par la N406 et la ligne du TGV. La pointe extrême au nord-ouest mord sur la gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges et la N6, le long de laquelle s’est développée l’urbanisation du Val-Pompadour. À l’est de celle-ci, le domaine de la Ferme de l’Hôpital est occupé par la vaste station départementale d’épuration des eaux de Seine-Amont et ses bassins de décantation. Le territoire est ensuite barré par la gare de triage de Valenton, perpendiculaire à celle de Villeneuve-Saint-Georges sur la Grande Ceinture. Juste au sud, le parc départemental de la Plage Bleue (27 ha) est agrémenté d’un ancien étang de sablière réaménagé. À l’ouest du parc sont la zone d’activités des Graviers et des Roseaux et le petit quartier d’habitation de la Lutèce, classé en «quartier prioritaire» sur 8 ha (1 800 hab.). L’agglomération principale se tient sur le rebord du plateau de Brie et s’orne de plusieurs petits parcs; elle se rénove dans la zone du Colombier et contient le «quartier prioritaire» des grands immeubles des Polognes, également de 8 ha et 1 800 hab. Un centre de formation des pompiers de Paris est sur le plateau, en bordure sud-est du centre, à cheval sur Valenton et Limeil-Brévannes. Au-delà vers le sud, se déploie le cimetière intercommunal de la Fontaine Saint-Martin. À la pointe méridionale, la commune contient une fraction de la forêt domaniale du Bois de la Grange et une fraction de la zone d’activités de la Plaine-Haute, dont la plus grande part est à Crosne. Valenton a un collège public, deux maisons de retraite et un institut médico-éducatif et n’a pas de grande entreprise. Elle avait 600 hab. en 1851, 820 en 1901, et a crû après la première guerre (2 400 hab. en 1936) et surtout après 1955: 2 800 hab. en 1954, 7 700 hab. en 1962. La population ne progresse que lentement depuis. La municipalité est dirigée par des élus communistes depuis 1924 (hors guerre). (58 000 Villejuifois, 534 ha) est une commune du Val-de-Marne dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre entre Cachan et Vitry-sur-Seine. La commune est à la pointe du plateau de Longboyau entre Seine et Bièvre. Elle est bordée à l’ouest par l’A6 et traversée du nord au sud par la N7 dans sa partie orientale, où elle a les noms d’avenues de Paris, Jean-Jaurès et Stalingrad et elle est doublée par une dérivation évitant le centre-ville, qui porte le nom de boulevard Maxime-Gorki. Cet axe est suivi par la ligne 7 du métro, qui offre les trois stations Villejuif-Léo-Lagrange, Villejuif-Paul-Vaillant-Couturier, Villejuif-Louis-Aragon, et par la ligne de tramway T7 de Villejuif à Athis-Mons. Au milieu de la commune dans le quartier de Monsivry sont les grands bâtiments de l’hôpital psychiatrique Paul-Guiraud (860 places) et, un peu plus au nord, de l’hôpital Paul-Brousse (770 places). À l’ouest, entre le long parc des Hautes-Bruyères (14 ha) et l’autoroute, l’ancienne redoute des Hautes-Bruyères, montant à 120 m sur le plateau de Longboyau, abrite une caserne de CRS. Huit spectaculaires châteaux d’eau ont été érigés en grappe sur les hauteurs. Les hauts bâtiments de l’Institut Gustave-Roussy, spécialisé en cancérologie (580 places), sont juste au nord, bordés par les jardins du Belvédère. L’Institut André-Lwoff (Inserm, Cnrs et Paris XI-Orsay) de sciences biologiques et humaines, créé en 2000, travaille sur la biologie de la cellule, les virus et les cancers; associant environ 130 personnes dont une centaine de chercheurs, il est proche de l’hôpital Paul-Brousse. Un Cancer Campus est installé sur les terrains de l’Institut Roussy et peut accueillir 300 à 400 chercheurs et 2 000 postes en entreprises associées. La commune est traversée d’ouest en est par la D148 (avenues de la République et Louis-Aragon), qui laisse au sud les quartiers des Vaux de Rome, des Lozaits et de Sainte-Colombe. Au nord-ouest, où est le quartier des Monts Cuchets, sa limite passe au pied du fort de Bicêtre. Dans son patrimoine, la commune signale une pyramide de Cassini (1742), haute de 7 m près de la N7, qui a servi à la mesure du méridien de Paris, et le groupe scolaire Karl-Marx créé par André Lurçat en 1933 dans le style Bauhaus et classé, situé au sud-ouest et assorti d’un stade et d’un gymnase de même inspiration. Villejuif est fleurie (trois fleurs), a un théâtre et divers équipements culturels, une clinique, deux maisons de retraite, un institut médico-éducatif, trois centres d’aide par le travail, un centre de formation d’apprentis spécialisé dans les métiers de la propreté, des collèges mais pas de lycée public; un lycée intercommunal est toutefois à la limite de la commune au nord-ouest, sur le territoire du Kremlin-Bicêtre. Villejuif accueille également l’EFREI (École française d’électronique et d’informatique) et l’Institut Sup’Biotech de Paris, deux écoles privées du groupe Ionis, dont le principal campus est au Kremlin-Bicêtre. La commune accueille un hypermarché Carrefour, des bureaux du Crédit Lyonnais et de nombreuses entreprises tertiaires. Le nom de la ville, sans rapport avec les juifs, semble avoir été à l’origine Villegie, peut-être dérivé d’une villa romaine Gesedis. La commune avait autour de 1 500 hab. au milieu du 19e s., 5 800 en 1901 et sa population a augmenté rapidement: 25 200 hab. en 1931, 46 100 en 1962; elle a culminé à 55 600 hab. en 1975 et diminué jusqu’en 1999 (47 600 hab.). La municipalité est à direction communiste depuis 1925 (hors guerre). Le nouveau canton de Villejuif correspond à la commune. (21 210 (Villeneuvois, 840 ha) est une commune du Val-de-Marne dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, limitrophe de l’Essonne au sud d’Orly. La commune est sur la rive gauche de la Seine. Elle est traversée en son milieu par la voie ferrée issue de la gare d’Austerlitz, équipée de la gare du RER C de Villeneuve-le-Roi. À l’est s’étend la vaste zone industrielle de la Carelle, qui contient des bassins issus d’anciennes sablières et communiquant avec la Seine; mais le bord de Seine est habité, au sud-est, dans les secteurs Paul-Bert et des Vœux de Saint-Georges face à Villeneuve-Saint-Georges, à laquelle la commune est reliée par le pont de Villeneuve-le-Roi. La D136, qui vient de ce pont, court dans toute la partie méridionale de la commune; à l’est de la voie ferrée, elle longe un centre commercial et le lycée Georges-Brassens en bordure de la zone industrielle; vers l’ouest, elle laisse au sud le quartier du Pré-aux-Licornes. La large urbanisation de la Faisanderie et du Coteau, aux rues parallèles nord-sud, sur une terrasse de la Seine, flanque la voie ferrée côté ouest; en son centre, la place Youri-Gagarine est entourée de services publics et commande une étoile de huit rues. Le vieux centre-ville, où est la mairie, se trouve plus à l’ouest dans le Haut-Pays, sur le rebord du plateau de Longboyau. Il est longé par la voie nord-sud D5, qui porte dans la commune les noms de cours de Verdun et avenue du 8-mai-1945. L’emprise de l’aéroport d’Orly, dont Villeneuve-le-Roi a 344 ha, plus qu’Orly, commence juste au-delà; elle englobe toutefois le petit lotissement du Plateau. Au nord-ouest, le chemin de fer de Grande Ceinture dessine une grande courbe complétée par la boucle du Fer à Cheval; à l’intérieur de celle-ci ont pris place le cimetière et le parc des sports. La gare RER d’Orly-Ville est proche de la limite de la commune de Villeneuve-le-Roi. Celle-ci est officiellement divisée en sept quartiers: Haut-Pays, la Faisanderie, le Coteau-la Gare, la Zone industrielle; le Val-d’Ablon au sud-est; le Bord-de-l’Eau, qui est défini comme «zone urbaine sensible» (17 ha, 1 600 hab.); la Gruisie-le Plateau-Frais-Rosset à l’ouest du Haut-Pays près de l’aérodrome. De part et d’autre de la D 136 sur ce plateau, un espace de blocs d’immeubles dit Haut-Pays-et-Gruisie a été délimité comme «zone urbaine sensible» sur 16 ha pour 1 600 hab. L’habitat est majoritairement pavillonnaire, mais il est dans l’axe de la piste principale de l’aéroport, dont les nuisances sonores ne sont pas négligeables. La ville s’orne d’un kiosque à musique art nouveau de 1910 et propose un lycée public, des maisons de retraite, un institut médico-éducatif. Les installations d’Air-France dans la partie de l’aéroport d’Orly relevant de Villeneuve-le-Roi emploient plus de 500 personnes. Villeneuve-le-Roi (Villeneuve-sur-Seine sous la Révolution et l’Empire) avait 420 hab. en 1851, 1 200 en 1901 et 2 800 en 1911; sa population est montée à 13 700 hab. dès 1931 et a culminé à 23 000 en 1968 avant de décliner, du moins jusqu’en 1999 (18 400 hab.). (35 600 Villeneuvois, 875 ha) est une commune du Val-de-Marne dans le Territoire métropolitain Grand Paris Sud Est Avenir au sud-ouest, limitrophe de l’Essonne au sud de Créteil. La commune est sur la rive droite de la Seine, séparée de Créteil par le territoire de Valenton. Sa morphologie est complexe car elle associe des secteurs très différents. La partie sud-est du territoire est sur le plateau de Brie, dont la Seine se rapproche à l’embouchure de l’Yerres. Villeneuve-Saint-Georges possède un quartier étiré sur le versant gauche de l’Yerres, entre la rivière et Montgeron, où est le château de Belleplace (18e s.); mais elle laisse l’essentiel de la rive droite à Crosne, à l’exception du château de Bellevue, tout en dessinant une pointe vers le sud-est, où a pris place le centre hospitalier intercommunal. Le promontoire du plateau qui domine la Seine porte le fort de Villeneuve, de 1876, environné de parcs, dont celui de l’ancien château de Beauregard, et du cimetière; le fort abrite la compagnie d’instruction des sapeurs-pompiers de Paris. Au nord-est du fort ont trouvé place des lycées et collèges. Le reste du plateau vers l’est demeure agricole, avec deux enceintes de jardins familiaux. En revanche, le rebord du plateau plus au nord, et le long talus de direction SO-NE, forment un espace densément urbanisé, qui se poursuit au sud de Valenton et à Limeil-Brévannes. Entre le talus et la D136, qui marque la limite de l’urbanisation (avenue Kennedy), les immeubles collectifs du Bois-Matar et du Plateau forment un «quartier prioritaire» de 16 ha et 2 700 hab. Le plateau et ce secteur de collectifs dominent un grand espace d’habitation de forme triangulaire, qui s’ouvre vers le nord et constitue la principale zone résidentielle de la ville. La mairie, l’hôpital des Vignes et la gare de Villeneuve-Saint-Georges, desservie par le RER D, sont vers la pointe méridionale du triangle. À la pointe nord-est, au pied du coteau, se dressent les tours du grand ensemble du Val-Saint-Georges, qui dominent un lotissement de pavillons dessiné en plan radioconcentrique autour de la place Jean-Monnet. La pointe nord-ouest par laquelle s’achève le triangle porte un autre grand ensemble de barres, dénommé Quartier Nord et classé «prioritaire» (22 ha, 4 800 hab.). Entre ce vaste triangle résidentiel et la Seine, se faufile la voie ferrée Paris-Lyon-Méditerranée, qui s’épanouit en une vaste gare de triage, la plus étendue de France (200 ha dans la commune), enjambée par le chemin de fer de Grande Ceinture. Elle laisse au nord-ouest un petit quartier urbanisé en bord de Seine, nommé Villeneuve-Triage et qui bénéficie d’une autre gare du RER D, à ce nom. Au-delà, au nord-ouest, la commune contient une partie des bassins du parc interdépartemental des Sports, avec un centre nautique. Au nord-est du triage, la commune se termine par la zone d’activités des Prés-de-l’Hôpital. La ville est divisée habituellement en sept quartiers: Centre, Blandin-Belleplace au sud du côté de l’Yerres, Le Plateau-les Hauts de Villeneuve à l’est, le Val-Saint-Georges, le Quartier Nord, Villeneuve-Triage, le Val-Pompadour au nord. La D138 suit la rive de la Seine (avenue de Choisy), la N7 longe le triage du côté de la ville; la N7 et la voie ferrée traversent au sud l’embouchure de l’Yerres. Seul le pont de Villeneuve-le-Roi, au sud, franchit la Seine. Villeneuve-Saint-Georges est apparue au 10e s. et sous ce nom. Elle avait un millier d’habitants vers 1850, déjà 8 000 en 1900 et avait atteint les 20 000 hab. en 1932. Elle a subi de graves destructions à la fin de la guerre à cause du triage; sa population est revenue à 20 000 hab. vers 1950 puis est montée jusqu’à 31 700 hab. en 1975 avant de se réduire un peu (28 900 hab. en 1999). La commune a un lycée public, un centre de formation d’apprentis de la SNCF; un hôpital de 540 lits (dont 430 médicaux), une polyclinique (80 lits, 100 à 200 sal.), quatre maisons de retraite, un centre d’aide par le travail. Le nouveau canton de Villeneuve-Saint-Georges (55 600 hab.) contient une fraction de la commune et les deux communes de Limeil-Brévannes et Valenton. (31 250 Castelvirois, 607 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 8 km au nord-ouest de la préfecture, dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre. Son territoire s’étire du nord au sud, entre Grigny à l’est, Morsang-sur-Orge et Savigny-sur-Orge à l’ouest; il est bordé au nord par Juvisy-sur-Orge et atteint Fleury-Mérogis au sud. Au nord-est, il occupe un tronçon de rive gauche de la Seine devant Draveil, au quartier de Châtillon. Une voie ferrée avec une gare du RER D et la N7 longent le fleuve, accompagnées d’entrepôts et ateliers, et des jardins du domaine de Piedefer. Une grande base nautique utilise un étang de sablière annexe de l’étang de la Justice. L’Orge longe la limite nord-ouest de la commune et envoie vers l’est jusqu’à la Seine un ancien bras, dit Orge morte. À l’ouest, le quartier de Port-Aviation rappelle que la commune reçut le premier aérodrome de la région, en mai 1909. Un peu au sud du précédent, le grand ensemble dit de la Cilof (Caisse immobilière de logement des fonctionnaires), à l’ouest, est en «quartier prioritaire». L’aqueduc de la Vanne traverse le centre du finage, ainsi que l’A6 qui y a un gros échangeur avec la D445, flanqué par la zone industrielle Kennedy. Le finage s’insère au sud, le long de celle-ci, entre ceux de Grigny et de Morsang. La ville est fleurie (trois fleurs) et son église est inscrite; elle dispose de trois collèges publics, un collège et lycée privé, une clinique Clinea (180 sal., 120 lits), un institut médico-éducatif et six maisons de retraite. Elle accueille une usine Renault-Sports Alpine (280 sal.) et tout un ensemble d’établissements appartenant au groupe de construction Fayat, dont les installations électriques Satelec (400 sal.), les constructions de l’Urbaine de Travaux (460 sal.); en outre, constructions Darras et Jouanin (120 sal.), plomberie Schneider (180 sal.); Orange (+90 sal.); supermarché E. Leclerc (280 sal.); transports Berto (110 sal.); nettoyages ESP (960 sal.) et Reflet 2000 (200 sal.), traitement d’ordures ESD (110 sal.). La population communale a crû des années 1870 à 1975: 1 500 hab. en 1900, 9 200 en 1936, 32 400 en 1975, 30 530 en 1999. Le nouveau canton de Viry-Châtillon a 2 communes et 58 300 hab. L’autre commune est Grigny. (96 710 Vitriots, 1 167 ha) est une commune du Val-de-Marne dans le Territoire métropolitain Grand-Orly Seine Bièvre, dans l’arrondissement de Créteil. La commune, entre Choisy-le-Roi et Ivry-sur-Seine a une large ouverture sur la rive gauche de la Seine. Au nord est le quartier habité du Port à l’Anglais, avec un barrage à écluses et un pont du même nom qui la relie à Alfortville; au sud s’étire la zone industrielle Salvador-Allende où est la grande centrale thermique EDF au charbon, mise en service en 1968 avec une puissance de 250 MW et deux hautes cheminées de 160 m; elle a servi de centrale d’appoint (à peine 500 heures par an) et a été rénovée pour abaisser ses pollutions, mais définitivement fermée en 2015. La voie ferrée issue de la gare d’Austerlitz ferme ce quartier vers l’ouest et offre les gares du RER C Vitry-sur-Seine et, plus au sud, les Ardoines; une zone industrielle des Ardoines est au sud, de l’autre côté de la voie ferrée. La commune atteint au sud l’A86, qui a un gros échangeur avec la D124 et la D5. Celle-ci traverse toute la commune, dont elle est le grand axe nord-sud sous les noms successifs de Stalingrad, Pelletan, Robespierre, Gagarine et Rouget-de-l’Isle. Le centre-ville est bien au centre de la commune, proche de cet axe et au croisement de la D148. Celle-ci, sous les noms d’Allende, Jean-Jaurès, Henri-Barbusse et du Moulin-de-Saquet, traverse la commune dans le sens est-ouest, depuis le pont du Port à l’Anglais. Au sud-ouest, la commune atteint la N7 et englobe le vaste parc départemental des Lilas (34 ha) de l’ancien domaine Chérioux, où ont trouvé place plusieurs établissements d’enseignement dont l’école départementale Adolphe-Chérioux, ancien orphelinat de formation professionnelle devenu collège et lycée (1 200 élèves). Au centre-sud, de part et d’autre de la D5, les cités de grands immeubles Balzac, les Marronniers et les Montagnards forment un «quartier prioritaire» dit Grand Ensemble Ouest et Est, de 24 400 hab. et 130 ha, contenant un centre commercial et proche de la mairie. La ville est officiellement divisée en onze quartiers: Centre-ville, Clos-Langlois, Commune-de-Paris, Vitry Sud-Ardoines, Paul-Froment-8-mai-1945, Port-à-L’Anglais, Gare-Jean-Jaurès au centre-nord, Fort autour du fort d’Ivry au nord, Coteau-Malassis à l’angle nord-ouest, Plateau, Moulin-Vert. Vitry héberge le musée d’art contemporain du Val-de-Marne (2005), elle a quatre lycées publics dont deux professionnels, un IUT de l’Université Paris-Est-Créteil, un centre de formation d’apprentis, notamment pour les transports. Au sud-ouest, un campus du CNRS et de l’Université Paris-Est, qui déborde sur Thiais, accueille notamment l’Institut de Chimie et des Matériaux (ICMPE) et le LADIR (Laboratoire de Dynamique, Interactions et Réactivité). Vitry a aussi la clinique des Noriets (110 lits, 100 à 200 sal.) et un hôpital privé (120 lits, 100 à 200 sal.), cinq maisons de retraite, un institut médico-éducatif, deux centres d’aide par le travail. Les emplois sont nombreux. Dans le secteur productif figurent en tête médicaments Sanofi Aventis (1 500 sal.), dans la distribution des hypermarché Leclerc (450 sal.) et Carrefour (500 sal.) La ville de Vitry a ajouté «sur Seine» à son nom en 1897. Elle avait 2 600 hab. en 1851, 9 900 en 1901, et a connu une forte croissance dans l’entre-deux-guerres, passant à 46 900 hab. en 1936. Sa population a d’abord culminé à 87 300 en 1975, puis serait descendue jusqu’à 79 300 hab. en 1999; avant de reprendre. La majorité municipale est communiste depuis 1925, hors guerre. Deux nouveaux cantons portent le nom de Vitry-sur-Seine. Ils se partagent la commune (48 500 et 47 700 hab.). |