Communauté d’agglomération Val d’Yerres Val de Seine

Val d’Yerres Val de Seine

'

Highslide JS

est une communauté d’agglomération de l’Essonne tout au nord-est, associant 9 communes et 177 400 hab. sur 6 640 ha. Toutes les communes dépassent 2 000 hab.: Brunoy (siège), Boussy-Saint-Antoine, Crosne, Draveil, Épinay-sous-Sénart, Montgeron, Quincy-sous-Sénart, Vigneux-sur-Seine et Yerres.


Boussy-Saint-Antoine

(8 060 Buxaciens, 290 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Val d’Yerres Val de Seine, à l’est de Brunoy et juste au sud-est d’Épinay-sous-Sénart; musée Dunoyer de Segonzac, pont de la Reine Blanche sur l’Yerres (14e s.). Son territoire occupe deux lobes de méandre très étirés de l’Yerres, plus au sud-ouest une petite fraction de la forêt domaniale de Sénart au-delà de la voie ferrée. La ville a un collège public, deux maisons de retraite (50 et 50 sal.), une gare du RER D à la limite de Quincy-sous-Sénart et tout près du centre commercial Val d’Yerres 2, doté d’un hypermarché Cora (310 sal.).

Les bords de l’Yerres sont boisés et la rivière sépare l’habitat en deux parties distinctes: au nord, sur la rive droite, l’ancien village entouré de lotissements jusqu’au moulin de Rochepot; au sud, sur la rive gauche, les quartiers des Buissons et des Marelles, celui de Gord plus à l’ouest, ainsi que le centre commercial, la gare, et le collège qui est dans les bois de Sénart. La commune avait 310 hab. en 1936, 580 en 1962 puis est brusquement passée à 2 400 en 1968, 6 000 en 1975; la population a stagné ensuite, puis repris une croissance modérée après 1990. Elle a augmenté de 1 670 hab. depuis 1999 (+26%)


Brunoy

(26 200 Brunoyens, 662 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 12 km au nord-est de la préfecture. La commune est divisée par la vallée verte de l’Yerres. Elle inclut au nord-est le quartier d’immeubles collectifs des Hautes Mardelles, classé en «quartier prioritaire», et atteint au nord le cours du Réveillon, qui rejoint l’Yerres à la limite de Brunoy et d’Yerres. Au sud, les quartiers à rues parallèles de la Garenne et des Beausserons ont été pris sur la forêt de Sénart, dont Brunoy détient au sud-est une petite fraction.

La N6 marque la limite de la commune au sud-ouest, qui longe la forêt; la Pyramide est un obélisque construit en 1779 par Soufflot à l’entrée de la forêt. La voie ferrée traverse la vallée de l’Yerres par deux fois et le finage en son milieu, offrant une gare du RER D dans la partie nord du territoire, près du centre-ville. Celui-ci, qui domine la rive droite de l’Yerres, a une église classée des 13e et 16e s., un château et un musée Dubois-Corneau; des menhirs jalonnent la vallée de l’Yerres au nord-ouest, le mégalithe de la Pierre Fritte est près du pont Perronnet (1780) sur l’Yerres et d’un moulin.

Brunoy est dotée de deux collèges et un lycée publics, un collège et lycée privé, une clinique (40 lits, 85 sal.) et un centre de gériatrie (70 lits), un foyer pour handicapés, deux instituts médico-éducatifs, quatre maisons de retraite. Outre des bureaux du Crédit Agricole Titres (400 sal.), elle accueille des magasins Carrefour (120 et 75 sal.), La Poste (60 sal.). La commune a eu 1 200 hab. au milieu du 19e s., 3 300 en 1911, 8 100 en 1936, 14 800 hab. en 1962, 24 500 en 1982). Brunoy est le siège de la communauté d’agglomération Val d’Yerres Val de Seine, qui regroupe 9 communes, 177 500 hab. au NE du département et à la limite de la Métropole du Grand Paris.


Crosne

(9 580 Crosnois, 248 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Val d’Yerres Val de Seine, juste à l’ouest d’Yerres entre Villeneuve-Saint-Georges et Montgeron. Elle a une église classée des 12e-13e s., un collège public, les cliniques Clinea du Château de Bel Air (150 sal.) et de l’Île Le Moulin (80 sal.), une maison de retraite. Elle est bordée au sud par le cours de l’Yerres, qui s’y divise en deux bras et enserre l’île des Prévôts, au milieu d’un parc. Au nord-est, la commune touche au bois de la Grange et contient la zone d’activités de la Plaine Haute. La ville accueille les installations électriques Cide (120 sal.), le négoce de produits pharmaceutiques Mega Dental (60 sal.), l’entreprise de peinture PPS (55 sal.). La gare RER la plus proche est à Montgeron, au sud. La commune avait 800 hab. en 1900, puis sa population s’est mise à croître assez régulièrement: 2 800 hab. en 1936, 6 100 en 1975, 8 200 en 1999. La totalité de son petit finage est à présent urbanisée.


Draveil

(29 410 Draveillois, 1 575 ha dont 555 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 8 km NNO de la préfecture, sur la rive droite de la Seine. Elle appartient à la CA Val d’Yerres Val de Seine. Le nom originel, Dravernum, évoque les aulnes (vernes). La commune borde la Seine sur quelque 7 km, mais la plaine alluviale est boisée et encombrée d’étangs issus de sablières et de gravières. Au nord, celui des Mousseaux est entouré d’un grand parc, accompagné en amont par la base de plein air et loisirs du Port aux Cerises, sur 163 ha autour de l’étang Laveyssière (35 ha); un petit port de plaisance y a été aménagé. L’urbanisation de la Villa est juste en amont, au-delà du pont vers Juvisy (pont de la Première Armée Française). Le domaine aquatique de l’Orme des Mazières abrite un centre de sports.

La moitié sud de la commune est dans la forêt de Sénart, qui parvient jusqu’à la Seine au bois Chardon. Le quartier de Champrosay forme une annexe résidentielle au sud-ouest, dotée d’un pont sur la Seine face à Ris-Orangis, avec l’hôpital Joffre, une maison de santé, un institut médico-pédagogique, l’Ifocap (institut de formation du monde agricole, fondé en 1959) et la maison d’Alphonse Daudet.

Le centre-ville rassemble auprès du château de Villiers (16e et 18e s.) et de son parc la plupart des administrations et institutions. Au nord-est, le château des Sables a conservé un parc, tandis que les châteaux des Bergeries et de la Folie Saint-Sauveur, tous du 19e s., voisinent avec de petits ensembles de collectifs; le château des Bergeries abrite une école nationale de police. Toutefois, l’habitat pavillonnaire domine dans cette commune principalement résidentielle. Elle est dépourvue de gare, mais celle de Ris-Orangis est proche de Champrosay, celles de Juvisy sont proches de la Villa.

Draveil a deux collèges et un lycée professionnel publics, un collège et lycée privé; les hôpitaux Dupuytren (en ville) et Joffre (au sud-est en forêt de Sénart) disposent de 40 lits médicaux, plus 600 lits en moyen et long séjour; le groupe hospitalier Les Cheminots offre 100 places de moyen séjour; Draveil a aussi une petite clinique, un foyer pour handicapés, deux instituts médico-éducatifs et sept maisons de retraite. Les autres principaux employeurs sont une fabriques de câbles Nexans (250 sal.), un Intermarché (80 sal.); autocars Keolis (130 sal.); La Poste (70 sal.).

La commune avait 1 500 hab. au milieu du 19e s., 3 000 vers 1910, 10 300 en 1936. Sa population a dépassé 25 000 hab. en 1968 puis le taux de croissance a diminué. Les quartiers officiels sont ceux du centre-ville, de la Plaine des Sables et de Paris Jardins au nord, de la Villa et Mazières à l’ouest, du domaine de Villiers et Danton au centre-ouest, de Mainville à l’est, flanqué des Bergères, de l’Orée de Sénart et de Brossolette, de Champrosay et de la Forêt de Sénart au sud. Les grands ensembles d’habitations de l’Orme des Mazières et Danton sont classés «prioritaires», ainsi que celui des Bergeries, partagé avec Vigneux-sur-Seine.

Le nouveau canton de Draveil a 5 communes et 53 100 hab.


Épinay-sous-Sénart

(11 950 Spinoliens, 358 ha dont 159 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 13 km au nord-est de la préfecture, dans la CA Val d’Yerres Val de Seine. La commune occupe l’intérieur d’une grande boucle de l’Yerres rive gauche, juste à l’est de Brunoy et au passage de la D94 qui décrit une courbe en centre-ville. La plus grande partie du lobe de méandre, formant les quartiers des Cinéastes et de la Plaine où dominent les grands immeubles d’appartements, est classée en «quartier prioritaire». La voie ferrée traverse le territoire communal du nord-ouest au sud-est, limitant à peu près l’espace habité côté sud, où a pris place la zone d’activités des Étangs. Vers le sud, ce territoire se prolonge assez loin dans la forêt domaniale de Sénart, autour de l’étoile du carrefour de Madame.

La ville accueille un collège et un lycée publics, mais n’a que de petites entreprises. Elle avait 580 hab. en 1954, puis est montée à 2 710 en 1968, 14 900 en 1975; sa population a ensuite diminué, ce qui est exceptionnel dans le département, et a encore baissé de 800 hab. depuis 1999.

Le nouveau canton d’Épinay-sous-Sénart a 9 communes et 59 800 hab.


Montgeron

(24 070 Montgeronnais, 1 122 ha dont 480 de bois, est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 14 km au nord de la préfecture, dans la CA Val d’Yerres Val de Seine. Voisine d’Yerres, Crosnes et Vigneux-sur-Seine, la commune est bordée au nord par le cours de l’Yerres. Sa voirie s’organise en éventail à partir de la pointe septentrionale, à l’entrée de la N6, qui est proche de la Seine mais qui ne l’atteint pas. La N6 passe dans la partie occidentale de la commune. Au centre, l’avenue de la République, portion de la D50, sert d’axe de circulation principal vers le sud-est. Non loin un peu à l’ouest, l’avenue de la Grange est aménagée en axe vert en direction de la forêt de Sénart, qui occupe tout le sud du finage, sur presque la moitié de sa surface (près de 500 ha). La voie ferrée est une quatrième diagonale au nord-est, et offre une gare du RER D. Au centre-nord près du vieux centre-ville, un grand parc entoure une piscine et flanque tout un ensemble d’établissements d’enseignement.

Ville résidentielle, Montgeron a un habitat surtout pavillonnaire, un musée communal Josèphe-Jacquiot qui porte le nom de sa fondatrice, résistante et numismate, maire de la ville à la Libération (1910-1995), deux collèges et un lycée public dans l’ancien parc du château, un établissement régional d’enseignement adapté, un collège privé, un centre d’aide par le travail, une maison d’accueil spécialisée, cinq maisons de retraite. Le quartier de l’Oly, formé de quelques barres d’immeubles à l’ouest de la N6 et partagé avec Vigneux, est considéré comme «quartier prioritaire».

Les établissements notables sont un centre Leclerc (95 sal.) et un Super-U (75 sal.); l’installation de traitement des eaux de la Lyonnaise (Suez Eau 270 sal.) et l’épuration SARP Osis (60 sal.), l’assainissement SECHE (230 sal.). Montgeron avait 1 000 hab. au milieu du 19e s., 3 000 au début du 20e s., 9 800 en 1936; elle a poursuivi sa croissance jusqu’à 23 800 hab. en 1975, puis a plafonné avec quelques fluctuations.


Quincy-sous-Sénart

(9 540 Quincéens, 520 ha dont 300 de bois) est une commune de l’Essonne dans la CA Val d’Yerres Val de Seine, 4 km au sud d’Épinay-sous-Sénart. La commune est sur la rive gauche de l’Yerres, qui marque sa limite orientale; elle s’étend assez loin vers l’ouest dans la forêt domaniale de Sénart. La D330 contourne par l’ouest la partie habitée, que traverse la voie ferrée; la gare du RER D est à la limite nord de la commune, mais sur le territoire de Boussy-Saint-Antoine, dont le centre commercial Val d’Yerres-2 déborde sur le finage de Quincy. Une autre gare, proche de la ville mais à Combs-la-Ville, porte le nom de Combs-la-Ville-Quincy. L’hôpital Gallien (clinique de Villecresnes, 400 sal., 260 lits) est au bord de l’Yerres au nord.

La ville a un collège public et un lycée professionnel public au nord-ouest en bordure de la forêt, et trois maisons de retraite. Le château Leroy, construit pour un industriel en 1889, abrite la 3e CRS. Le grand ensemble de Vieillet, au nord, est classé en «quartier prioritaire». La commune n’a que de petites entreprises. De 240 hab. en 1911, sa population est passée à 1 500 en 1936, 2 700 en 1962, 7 200 en 1982, 7 450 en 1999; elle a crû de 28% depuis.


Vigneux-sur-Seine

(31 180 Vigneusiens, 877 ha) est un ancien, chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 11 km au NNO de la préfecture dans la CA Val d’Yerres Val de Seine. La commune est sur la rive droite de la Seine face à Athis-Mons, mais n’a pas de pont et les rives de la Seine sont vides en dehors du château de Port Courcel et de son vaste parc, et d’un terrain de karting paysagé. Une voie ferrée passe dans la plaine alluviale et offre une gare du RER D. Elle longe un grand étang triangulaire flanqué d’un centre sportif et d’un centre de voile. La partie au nord de la voie ferrée porte le nom d’île Brune et se termine en pointe vers l’embouchure de l’Yerres.

Le centre-ville est occupé par un ensemble d’immeubles collectifs tandis que les parties orientale et méridionale de la commune sont en lotissements de pavillons, à l’exception du quartier de l’Oly, formé de quelques barres d’immeubles à l’est le long de la N6 et partagé avec Montgeron, qui est considéré comme «quartier prioritaire». Plus étendu, le quartier de grands immeubles-tours de la Croix-Blanche, au nord-ouest, est également «prioritaire».

Le centre commercial du Val d’Oly est à l’extrême nord, avec un magasin Auchan (430 sal.), un Intermarché (60 sal.) et un Castorama (65 sal.), et flanqué de la petite zone industrielle de la Fosse Montalbot; informatique Netpower (75 sal.), traitement d’ordures Nicollin (50 sal.), SNCF (75 sal.). Vers l’est, une série de rues parallèles NO-SE occupent les terres de l’ancien château Fraye, dont ne subsiste qu’un grand bassin dit lac du château Fraye.

Le Plateau de Rouvres, au sud, a un plan presque aussi régulier mais plus complexe. Au sud également ont été aménagés les espaces verts des Acacias et du château des Saules, lequel est dans la commune de Draveil. L’extrême sud de la commune mord sur la forêt de Sénart. Le menhir de la Pierre à Mousseaux est au sud-ouest, dans un espace vert des bords de Seine partagé avec Draveil; un ancien bras de la Seine est aménagé en port de plaisance; un Intermarché est aux environs (55 sal.).

La ville offre deux collèges publics, une maison de retraite. Son nom a été complété en 1910. Elle avait seulement 500 hab. en 1900, et a commencé alors une croissance soutenue jusqu’en 1975 (26 600 hab.) avant de se stabiliser.

Le nouveau canton e Vigneux-sur-Seine a 3 communes et 58 300 hab.


Yerres

(28 950 Yerrois, 984 ha dont 300 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, à la pointe nord-est à 16 km NNE de la préfecture, dans la CA Val d’Yerres Val de Seine. La commune, qui conserve une ancienne abbaye (16e et 18e s.), est traversée par une courbe de l’Yerres, bordée d’immeubles collectifs de logements et ornée de deux parcs du 19e s., Caillebotte et les Grands Godeaux.

Elle accueille l’hôpital privé du Val d’Yerres (160 sal., 140 lits), quatre maisons de retraite dont LNA (95 sal.) et Sofia (60 sal.), un collège et un lycée professionnel publics, un collège et lycée privé. Le Réveillon conflue avec l’Yerres à l’entrée orientale de la commune. Le centre-ville est sur la rive droite. Yerres conserve au nord les grands bois de la Grange sur la butte du mont Griffon, et le château de la Grange (17e et 18e s., hôtellerie) au milieu. Quelques lotissements de villas ont toutefois un peu mordu dans les bois. Vers l’est au Bout du Monde, et vers le sud jusqu’au Taillis et à la Garenne, domine l’habitat pavillonnaire.

Le territoire va assez loin côté sud en s’étrécissant; il sépare ainsi Brunoy de Montgeron, et longe même la forêt de Sénart, mais sans y entrer. La voie ferrée traverse cette partie méridionale et y a une gare du RER D; Intermarché (70 sal.), La Poste (110 sal.). Yerres avait déjà plus de 1 000 hab. vers 1840, 1 800 vers 1900 et sa population n’a pas cessé de croître, passant à 5 300 hab. en 1936, 10 700 en 1962, 25 700 en 1982; mais le taux de croissance s’est bien réduit depuis, la commune passant par 27 760 hab. en 1999.

Le nouveau canton d’Yerres a 2 communes et 48 300 hab. À Yerres s’ajoute une fraction de Brunoy.