Communauté d’agglomération Val Parisis

Val Parisis

'

Highslide JS

communauté d’agglomération du Val-d’Oise associant 15 communes et 282 000 hab. sur 8 720 ha.

Toutes les communes ont plus de 2 000 hab.: Beauchamp (siège), Bessancourt, Cormeilles-en-Parisis, Eaubonne, Ermont, Franconville (la plus peuplée), Frépillon, La Frette-sur-Seine, Herblay-sur-Seine, Montigny-lès-Cormeilles, Pierrelaye, Le Plessis-Bouchard, Saint-Leu-la-Forêt, Sannois, Taverny.


Beauchamp

(9 250 Beauchampois, 302 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, 6 km ESE de la préfecture, entre Pierrelaye et Taverny. Elle est le siège de la CA Val Parisis. Elle a été formée en 1922, principalement à partir de Taverny, avec 2 100 hab.; la population n’a pas cessé d’augmenter depuis et le territoire est entièrement urbanisé; il n’a gagné que 200 hab. depuis 1999. Sa limite méridionale coïncide avec la voie ferrée de Paris à Pontoise, sur laquelle est la gare du RER C Montigny-Beauchamp. Cette voie est parallèle à la chaussée Jules César, axe principal de la ville, ainsi nommé parce qu’il suit le tracé d’une ancienne voie romaine.

La ville a un collège public et une maison de retraite; les principaux employeurs sont les pièces plastiques ITW (130 sal.), les travaux ferroviaires ETF (Eurovia, 120 sal.), les espaces verts Vert Limousin (130 sal.), les transports par cars Lacroix (170 sal.), l’entreposage CEVA (150 sal.). Au sud-est, le territoire communal a pour appendice une queue de 1 200 m entre la voie ferrée et la chaussée, où ont pris place le lotissement de pavillons de la Chesnaie, plus loin une petite zone d’activités et le stade du bois de Boissy. Le reste de la commune dessine un rectangle dont la partie occidentale est occupée par deux zones industrielles, Nord et Ouest; la première est entourée par l’espace vert du Parc Barrachin.


Bessancourt

(8 210 Bessancourtois, 639 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Val Parisis, juste au nord-ouest de Taverny; elle a une église classée à haut clocher, en partie du 12e s. Le territoire est étiré dans le sens est-ouest et traversé du SE au NO par l’A115 et la D928 vers Auvers-sur-Oise, entre lesquelles passe la voie ferrée, servie par une gare du Transilien. La partie nord-est de la commune, boisée, est à l’extrémité des reliefs de la forêt de Montmorency, où elle atteint 170 m aux haras de Saint-Jacques.

L’habitat se tient dans la moitié orientale du finage, au pied de ces reliefs. La partie occidentale reste agricole, en continuité avec la plaine de Pierrelaye, et en partie boisée (bois de la Sablonnière et des Bruyères); l’A115 s’y est insinuée en 2003. La ville a un collège public et deux maisons de retraite. Sa population augmente depuis les années 1870 où elle était restée à 800 hab.; elle a eu 2 000 hab. en 1930, 2 800 en 1962 et 6 000 en 1975, puis la croissance s’est ralentie (+590 hab. après 1999).


Cormeilles-en-Parisis

(26 990 Cormeillais, 848 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement d’Argenteuil, 4 km au nord-ouest de celle-ci, dont elle est limitrophe; elle est membre de la CA Val Parisis et limitrophe des Yvelines. Elle a une église classée des 12e-13e s. Son territoire est traversé par la voie ferrée, qui y offre une gare du Transilien, et par la N192 (devenue D392). Toute la partie nord-est de la commune appartient à l’alignement des buttes du Parisis. Au nord, le bois de Montigny entoure le grand fort de Cormeilles de 1877, aménagé en caserne. Le bois de Cormeilles le relaie vers l’est, repoussant l’A15 en limite de commune au nord des bois.

Dans la partie orientale de la commune près d’Argenteuil subsiste une grande plâtrière, à l’origine de la firme Lambert; elle exploite une butte de gypse dont les mérites étaient connus des Romains, mais dont l’exploitation industrielle fut engagée au 19e s., en même temps que disparaissaient les vignes qui avaient fait auparavant la réputation du terroir. L’ensemble des carrières, qui déborde sur Argenteuil, est censé être transformé en espace vert quand l’exploitation s’arrêtera. Au sud, Cormeilles a encore des espaces libres; mais son finage ne touche qu’à peine à la rive droite de la Seine entre Sartrouville et La Frette, aux Trembleaux.

La ville est fleurie (trois fleurs), a deux collèges et un lycée professionnel publics, un collège privé, un centre d’aide par le travail et un foyer pour handicapés, la clinique du Parisis (70 sal.) et cinq maisons de retraite. Elle accueille un magasin Castorama (220 sal.), un négoce de matériel électrique Came (55 sal.), le nettoyage L’Efficace (85 sal.). La commune a eu 2 000 hab. en 1870, 3 200 en 1911, 8 500 en 1936, 10 600 en 1954 et 14 100 en 1975; sa croissance se poursuit: elle a gagné 7 350 hab. depuis 1999 (+38%).


Eaubonne

(25 670 Eaubonnais, 442 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, 18 km ESE de la préfecture dans la CA du Val Parisis. Elle est dans la plaine de Montmorency, où elle s’étire du nord au sud. Son territoire est structuré par le croisement de deux axes notables, la D909 sud-nord et la D928 ESE-ONO; le centre-ville est près du croisement, au centre même du territoire communal.

Le territoire est entièrement urbanisé, mêlant pavillons et collectifs, ceux-ci plus nombreux à l’est du côté de Soisy. Au nord, l’ancien domaine du château de la Tour abrite le centre hospitalier Émile Roux, flanqué à l’ouest par un hôpital psychiatrique. Au sud-est, la limite communale longe l’hippodrome de Soisy-Enghien. Au sud, la commune est traversée par la chaussée Jules César sur un ancien tracé de voie romaine, et par une voie ferrée venant de la gare du Nord, offrant, juste avant d’entrer dans la commune, la station du Champ de Courses d’Enghien, desservie par le Transilien; une autre est à la sortie, sur le territoire d’Ermont (Ermont-Eaubonne, RER C). Une voie rapide s’insinue à la limite sud, séparant Eaubonne de Saint-Gratien. La commune, fleurie (trois fleurs), a longtemps servi de lieu de villégiature et a eu de nombreux châteaux, dont les parcs ont fourni les bases de l’urbanisation au 20e siècle. Celui du Clos de l’Olive (18e s.) a été restauré et sert de Maison des Arts; celui de la Chesnaie (18e s.) subsiste au carrefour central; le Petit-Château de Nicolas Ledoux n’a conservé que sa façade du 18e s. et abrite la Sécurité sociale; le château des Cèdres, de style troubadour des années 1830, abrite des services sociaux municipaux. Le château Goguel (18e s.) abrita la mairie et contient à présent la bibliothèque municipale. Le château Philipson (18e s.) est à l’est du centre-ville. Eaubonne offre aussi à voir une maison où vécurent Paul Éluard et Max Ernst, décorée par celui-ci.

Le centre hospitalier public dispose de 950 lits (avec Montmorency) dont 560 médicaux (310 à Eaubonne). La ville a aussi une clinique Mirabeau (70 sal., 90 lits), Clinea (90 sal.) et cinq maisons de retraite dont Medotel (75 sal.) et Orpea (50 sal.), deux collèges publics, un lycée public, un collège privé, un centre de formation en apprentissage. Surtout résidentielle, elle a peu d’autres entreprises: gestion immobilière I3F (180 sal.); plomberie Mercier (60 sal.), supermarché Auchan (70 sal.), négoce pharmaceutique Gamida (60 sal.).

La commune n’avait guère que 300 hab. au milieu du 19e s., puis est montée à 2 000 peu après 1900, 8 800 en 1936, 14 600 en 1962 et 23 700 en 1975; elle est restée à ce niveau ensuite (23 030 hab. en 1999) et augmente à nouveau depuis. Eaubonne forme avec Ermont le nouveau canton d’Ermont (54 400 hab.).


Ermont

(29 210 Ermontois, 416 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, 16 km ESE de la préfecture, entre Eaubonne et Franconville, dans la CA Val Parisis. La commune, résidentielle, est tout entière dans la plaine de Montmorency où son habitat prolonge vers le nord-ouest celui d’Écouen. De la gare d’Ermont-Eaubonne, à la pointe sud-est de la commune, divergent trois voies ferrées dont deux, vers Pontoise et vers Persan-Beaumont, traversent toute la commune. La première offre une autre gare du RER C en centre-ville (Cernay), la seconde deux gares du Transilien au nord, Ermont-Halte et Gros Noyer-Saint-Prix. L’A115 suit à peu près la limite occidentale de la commune.

Celle-ci est entièrement urbanisée et comporte plusieurs ensembles d’immeubles collectifs, surtout au centre et vers l’ouest, au sud-ouest et au sud-est. Elle a un musée des arts et traditions, le théâtre de l’Aventure à l’extrême nord, deux collèges publics, deux lycées professionnels publics, un centre de formation en apprentissage, un foyer pour handicapés, un institut médico-éducatif, deux maisons de retraite et la clinique Claude-Bernard (380 sal., 240 lits) au sud-est, un hypermarché Cora (450 sal.) au sud-ouest; elle accueille aussi les installations thermiques Energilec (530 sal.), les assurances GMF (370 sal.). La commune avait 1 000 hab. en 1870, 3 100 en 1900, 8 800 en 1936, 19 300 en 1962 et poursuit sa croissance à un rythme plus ralenti depuis 1990 (28 000 hab.).

Le nouveau canton d’Ermont a 2 communes, 54 400 hab. L’autre commune est Eaubonne.


Franconville

(37 660 Franconvillois 619 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, 13 km ESE de la préfecture dans la CA Val Parisis, en vallée de Montmorency. Le territoire, de forme presque carrée, englobe au sud le bois des Monts Frais et une moitié du bois de Cormeilles; juste au nord des bois court l’A15, dont un échangeur à l’ouest est partagé avec Montigny-lès-Cormeilles. La voie ferrée passe au nord de la commune et offre une gare du RER C (Franconville-Le Plessis-Bouchard). Un peu plus au nord, la limite de la commune suit la chaussée Jules César, sur le tracé d’une ancienne voie romaine. La partie occidentale du finage est dans le bois des Éboulures; au nord-ouest près du bois a été construit le grand ensemble de l’Épine-Guyon.

La ville est dotée de trois collèges et un lycée publics, un collège et un lycée professionnel privés, deux maisons de retraite. Un centre naturiste Art et Soleil occupe le domaine des Monts Frais. La commune a pour principales entreprises une fabrique de réactifs médicaux Stago (120 sal.), un centre E.Leclerc (300 sal.) et un magasin Ikea (500 sal.) au sud-ouest. La commune avait passé les 2 000 hab. en 1904, atteint 6 200 hab. en 1936, 11 200 en 1962, 32 900 en 1982 et sa population n’a plus beaucoup progressé depuis.

Le nouveau canton de Franconville a 2 communes, 64 300 hab. L’autre commune est Cormeilles-en-Parisis.


Frépillon

(3 380 Frépillonnais, 335 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Val Parisis, 4 km au nord-ouest de Taverny. Elle a une gare du Transilien et elle est traversée par la D928 vers Auvers-sur-Oise, par la Francilienne (N184) tout au nord. Le centre villageois est au pied du talus adouci qui marque l’extrémité occidentale du plateau de Montmorency, dont la forêt occupe le sud-est de la commune, partagée avec Bessancourt. Elle n’a que de petites entreprises, un nettoyage Technivap (70 sal.). La population a crû lentement durant tout le 20e siècle, depuis les 530 hab. de 1900, passant les 2 000 hab. en 1982. Elle a augmenté de 1 100hab. depuis 1999, donc de moitié.


Frette-sur-Seine (La)

(4 670 hab., 202 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Val Parisis, au sud d’Herblay, limitrophe des Yvelines. Son territoire s’allonge des deux côtés de la Seine. Le village est sur la rive droite, dont la partie méridionale est très boisée et présente un coteau escarpé, dominé par l’urbanisation des Champs Druet. On y a longtemps cultivé le lilas et l’on y visite la maison-atelier du peintre Albert Marquet (1875-1947). La voie ferrée Paris-Rouen offre une gare La Frette-Montigny. Sur la rive gauche, le territoire, survivance d’un ancien tracé de la Seine, se borne à une bande étroite le long de la partie amont du finage d’Achères; les exutoires de la grande station d’épuration d’Achères y débouchent. La commune est purement résidentielle. Elle se nommait simplement La Frette jusqu’en 1930. Sa population était de 400 hab. dans le dernier quart du 19e s. et augmente continûment depuis; les 2 000 hab. ont été atteints vers 1950, les 4 000 vers 1985, 4 410 en 1999 et a très peu augmenté ensuite.


Herblay-sur-Seine

(26 300 Herblaysiens, 1 274 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement d’Argenteuil, 8 km au nord-ouest de celle-ci dans la CA Val Parisis. La commune, limitrophe des Yvelines, est sur la rive droite de la Seine dans la concavité au nord-est du grand méandre de la forêt de Saint-Germain; son église, inscrite, est en partie du 9e s. Son territoire est traversé au nord-est par l’A15, équipée d’un vaste échangeur à l’angle nord-est et d’un plus discret au centre-nord. La zone d’activités de la Patte-d’Oie longe l’autoroute côté nord, d’un échangeur à l’autre. Le finage dessine une queue au nord-ouest dans le quartier des Courlains, entre Pierrelaye et Conflans-Sainte-Honorine, terminé par une zone d’activités relevant du parc des Bellevues.

L’habitat est divisé en deux parties. La principale est dans la moitié sud-est, avec le vieux centre, entouré de collectifs, et quelques grands immeubles en bord de Seine; l’autre, à l’ouest, séparée de la précédente par un espace resté agricole, est aux abords de Conflans (les Courlains, les Cailloux Gris, l’Avenir) et se fond dans son agglomération. La commune possède une petite partie de la rive gauche de la Seine au nord d’Achères, et l’île d’Herblay, allongée et boisée. La voie ferrée Paris-Rouen procure une gare au centre-ville.

Herblay a deux collèges et un lycée publics, un collège et lycée privé, une maison de retraite, une clinique du Château (65 sal.). Elle accueille des fabriques de sièges d’automobiles Lear (120 sal., états-unien), de stores MisterMenuiserie (175 sal.) et des magasins Decathlon (160 sal.), Alinea (meubles, 120 sal.), Darty (50 sal.), FNAC (50 sal.), Conforama (105 sal.), Sportdirect (80 sal.); négoce de bois et matériaux Lapeyre (90 sal.), isolation Techni Isol (200 sal.); travaux publics Sobeca (lignes et réseaux, 170 sal.), transports Berto (125 sal.).

Herblay avait 2 000 hab. en 1900, 5 800 en 1936, 19 600 en 1975, 23 630 en 1999 et poursuit sa croissance.

Le nouveau canton d’Herblay-sur-Seine a 3 communes, 58 800 hab.


Montigny-lès-Cormeilles

(22 720 Ignymontains, 407 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Val Parisis juste au nord de Cormeilles-en-Parisis. La commune est partagée en deux parties inégales par l’A15, munie de deux échangeurs à l’est et à l’ouest. Au sud le territoire est étroit, entre Herblay et Cormeilles, et traversé du nord au sud par la N192 (D392); il n’atteint pas la rive de la Seine. Au nord il est plus large et de forme à peu près carrée, traversé par la D14 au sud, longé par la voie ferrée au nord. Le quartier des Frances est en «quartier prioritaire». La gare du RER C Montigny-Beauchamp est à l’angle nord de la commune. Au sud-ouest, la première des buttes du Parisis est boisée, mais moins haute qu’au sud-est où le finage frôle le fort de Cormeilles.

Le dirigeant communiste Robert Hue a été maire de la commune de 1977 à 2009; un salon du Polar (livre policier) s’y tient depuis 1997. La ville a deux collèges publics et un foyer pour handicapés, un institut médico-éducatif et deux maisons de retraite; hypermarché Carrefour (440 sal.), magasins Leroy-Merlin (290 sal.) et Boulanger (85 sal.), GMT (textiles, 100 sal.). De 800 hab. vers 1900, la population est montée à 3 200 en 1936 et a poursuivi sa croissance: 7 000 hab. en 1968, 13 600 en 1982, 17 330 en 1999, elle a gagné 31% depuis.


Pierrelaye

(10 040 Pierrelaysiens, 921 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Val Parisis. Elle a un centre en immeubles d’appartements, étoffé de pavillons en bordure, et conserve de vastes espaces libres. Elle fut une active commune maraîchère, nourrie jadis de champs d’épandage parisiens. Le territoire, qui contient encore des espaces agricoles sur la moitié de la superficie (455 ha) et 150 ha de bois, est strié par quatre voies parallèles: du nord au sud, l’ancienne voie romaine devenue chaussée Jules César au centre; la voie ferrée de Paris à Pontoise qui offre une gare du RER C près du centre; un peu au sud la D14 tout aussi rectiligne et passée à quatre voies; et l’A15 dans la traversée sud-ouest de la commune, où elle a une double aire de service. Le finage se rétrécit à l’est entre ceux de Beauchamp et d’Herblay, se limitant au sud-est à l’intervalle entre voie ferrée et D14, il est vrai un peu élargi et bien pourvu d’espaces verts. Les zones d’activité sont de petite taille et s’éparpillent dans le territoire.

La ville a un collège public, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite; elle accueille une jardinerie Truffaut (150 sal.), les travaux publics Tersen (Picheta, 110 sal.) et Cochery (160 sal.), les transports Dachser (130 sal.). La commune avait 1 000 hab. en 1880, 1 900 en 1911, 3 000 en 1954; elle était à 5 500 hab. en 1975 et 1982, et a repris ensuite sa croissance; 7 070 en 1999, +42% depuis.


Plessis-Bouchard (Le)

(8 460 Plessis-Buccardésiens, 269 ha) est une commune résidentielle du Val-d’Oise dans la CA Val Parisis, 4 km ESE de Beauchamp, dont elle est presque séparée par le territoire de Taverny. Le finage, petit, est circonscrit à l’est et au nord par l’A15; il est limité au sud par la chaussée Jules César, qui suit le tracé d’une antique voie romaine. Le tiers occidental de la commune reste vide; le reste est peuplé de pavillons et d’un noyau central d’immeubles collectifs.

La ville a un collège public, une clinique de 30 lits, une maison de retraite (50 sal.); elle accueille des fabriques de dispositifs médico-chirugicaux Prodimed (75 sal.). Elle n’avait encore que 380 hab. au début du 20e s., et a entamé sa croissance dans l’entre-deux-guerres, passant à 1 700 hab. en 1936; la population n’a pas cessé d’augmenter depuis, atteignant 5 600 hab. en 1975, 7 050 en 1999.


Saint-Leu-la-Forêt

(16 130 Saint-Loupiens, 524 ha dont 207 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, 15 km ESE de la préfecture dans la CA Val Parisis. De 1794 à 1806, la commune prit le nom de Claire-Fontaine; en 1806, elle fut renommée Saint-Leu-Taverny; puis, en 1852, Napoléon-Saint-Leu-Taverny, appellation qu’elle conserva jusqu’en 1870 pour reprendre alors le nom de Saint-Leu-Taverny. En octobre 1915, elle devint finalement Saint-Leu-la-Forêt, Taverny étant devenue une commune.

Son territoire est limité au sud par l’A15. La partie habitée est au pied du plateau de Montmorency, entre Ermont et Taverny; l’ancien centre villageois, devenu centre-ville, est sur la D928 qui va de Paris à Auvers-sur-Oise et qui est accompagnée un peu au sud par la voie ferrée, pourvue d’une gare du Transilien; ces deux voies traversent toute la commune du SE au NO. Deux rassemblements d’immeubles collectifs émergent d’une marée de pavillons, l’un au centre-ville, l’autre au sud (les Naudières). La moitié septentrionale de la commune, plus étroite que la partie résidentielle, est occupée par la forêt domaniale de Montmorency, sur le relief qui monte jusqu’à 190 m aux Sapins Brûlés.

Une zone d’activités (Jules Verne) est à la pointe méridionale du finage, mais la commune n’a que de petits établissements. Elle est dotée d’un collège public et d’un collège privé, d’un centre d’aide par le travail, d’un foyer pour handicapés, d’une maison d’accueil spécialisée et d’une maison de retraite. La population communale était de 4 000 hab. en 1911, 6 300 en 1936, 10 000 en 1968, et elle augmente toujours mais à un rythme ralenti: elle avait 15 240 hab. en 1999.


Sannois

(27 120 Sannoisiens, 478 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement d’Argenteuil, juste au nord de celle-ci, dans la CA Val Parisis. Son territoire, entièrement urbanisé dans la plaine du Val de Montmorency, est traversé du SE au NO par l’A15, qui a un échangeur avec la D170 à l’angle sud-est de la commune et dont diverge au nord-ouest l’A115. Au sud-ouest de l’autoroute, le relief s’élève dans les buttes du Parisis, montant à 167 m au moulin de Sannois (18e s., classé) sur la butte de même nom, qui reste boisée et domine à l’est le centre commercial Carrefour. Le centre-ville, qui est au milieu du territoire, est doublé au nord-ouest dans le quartier des Carreaux par un rassemblement d’institutions jouxtant un grand ensemble d’immeubles.

La ville est fleurie (trois fleurs) et dotée de deux collèges publics et lycée privé et un lycée professionnel privé horticole et paysager; centre d’aide par le travail, maison de retraite. Les principales entreprises sont un hypermarché Carrefour (330 sal.), un magasin Monoprix (55 sal.), un négoce d’équipements pour automobiles Restagraf (fixations, 150 sal.); travaux publics l’Essor (80 sal.). La commune avait 2 000 hab. en 1861, 6 200 en 1911, 11 400 en 1936; après un palier vers 19 000 hab. autour de 1970, elle a repris une certaine croissance (25 890 hab. en 1999).

Le sannoisien est un étage géologique de la base de l’oligocène nommé d’après Sannois, qui joue un grand rôle par la présence d’une couche de calcaire des plateaux au nord-ouest de Paris, passant latéralement au calcaire de Brie; mais il tend à être considéré comme un simple sous-étage du stampien.


Taverny

(27 200 Tabernaciens, 1 048 ha dont 500 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, 12 km ESE de la préfecture dans la CA Val Parisis. Son territoire s’étire du SO au NE; il est traversé par l’A115, en partie en tunnel, dotée de deux échangeurs. Au sud, il atteint la chaussée Jules César; le sud-est est occupé par le château de Boissy et son bois, dont 20 ha sont protégés. Au nord, le finage monte sur l’extrémité occidentale du plateau couronné par la forêt domaniale de Montmorency.

Exploité longtemps pour son gypse, le plateau a été creusé de longues galeries, qui ont servi d’abri antiaérien pendant la dernière guerre, et de stockage de matériel, puis qui ont été réaménagées pour abriter le poste de commandement souterrain de l’armée, notamment de l’arme nucléaire (Forces aériennes stratégiques). Les installations de surface sont très discrètes, mise à part une haute antenne, et cachées dans la forêt.

Le château de Bellevue, sur le talus du plateau exposé au sud, a fait place à une maison de retraite. Plus à l’est, les chemins forestiers dessinent un cercle autour de l’étang Godard (rond-point du camp de César). Entre le relief et l’autoroute, les quartiers d’habitation sont organisés selon une trame assez régulière, d’axes principaux SE-NO et de voies perpendiculaires; la voie ferrée suit l’un de ces axes et offre deux gares du Transilien, Vaucelles à l’est et Taverny au centre. Un appendice de la commune vers l’ouest s’achève par la zone d’activités des Châtaigniers et du Parc, qui prolongent celles de Beauchamp.

Taverny a une église classée du 13e s., deux collèges et deux lycées publics, un centre d’aide par le travail et quatre maisons de retraite, une clinique de rééducation fonctionnelle Clinea (100 sal.) et l’hôpital public du Parc, qui dispose de 120 lits de moyen séjour. La ville a son contingent d’entreprises: Comptoir général du Ressort (370 sal.), réactifs médicaux Stago (130 sal.), imprimerie Sego (200 sal.); Orange (100 sal.); hypermarché Auchan (410 sal.); restauration collective Ansamble (240); nettoyages Saturne (280 sal.).

La commune a été réunie à Saint-Leu-la-Forêt de 1806 à 1821, et a perdu en 1922 une fraction de territoire qui a participé à la création de la commune de Beauchamp. Elle a eu 2 000 hab. en 1886, 5 500 en 1936, 8 600 en 1962 et 17 000 en 1975, et sa population augmente encore (26 090 hab. en 1999).

Le nouveau canton de Taverny a 4 communes, 54 300 hab.