Communauté d’agglomération Saint-Germain Boucles de Seine

Saint Germain Boucles de Seine

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communauté d’agglomération des Yvelines, associant 19 communes (dont 1 dans le Val-d’Oise) et 337 600 hab. sur 13 910 ha.

Le Pecq (siège), Bezons, Carrières-sur-Seine, Chambourcy, Chatou, Croissy-sur-Seine, L’Étang-la-Ville, Houilles, Louveciennes, Maisons-Laffitte, Mareil-Marly, Marly-le-Roi, Le Mesnil-le-Roi, Montesson, Le Port-Marly, Saint-Germain-en-Laye, Sartrouville et Le Vésinet dépassent 2 000 hab.

Aigremont (1 120 hab., 300 ha dont 152 de bois), est à 6 km ONO du chef-lieu, entre Chambourcy et Poissy; elle a un château du 18e s. avec parc (centre éducatif privé). La partie sud-ouest de la commune est sur le haut plateau dans la forêt de Marly (Tailles d’Herblay) et traversée par l’A13. La N13 frôle la commune au nord. Aigremont avait 160 hab. en 1925, 260 en 1968 et croît depuis (890 hab. en 1999.


Bezons

(32 120 Bezonnais, 416 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement d’Argenteuil, juste au sud-ouest d’Argenteuil sur la rive droite de la Seine. Elle adhère à la CA Saint Germain Boucles de Seine (Yvelines). Hors du quartier du pont qui la relie à Colombes, tout le bord du fleuve est occupé par les zones industrielles des Rives de Seine. Le territoire, peu étendu, est entièrement urbanisé. Vers l’est, le quartier du Val Notre-Dame est un «quartier prioritaire» partagé avec Argenteuil. Le quartier de la Tête de Pont, près du pont, et celui de l’Agriculture, au nord-est, sont aussi en «quartier prioritaire».

La ville a deux collèges et deux lycées publics dont un professionnel, une polyclinique de 90 lits (170 sal.), deux maisons de retraite; théâtre Paul-Éluard. Le tramway T2 de la Défense se prolonge jusqu’à Bezons, au débouché du pont, sa ligne mesurant 18 km jusqu’à Issy-les-Moulineaux. L’industrialisation de la commune a débuté au milieu du 19e siècle; Bezons n’avait encore que 600 hab.; sa population est passée à 2 000 hab. en 1886, 5 000 en 1911, 14 300 en 1931 et a dépassé 22 000 en 1962; puis la croissance s’est nettement ralentie, mais a apporté 5 640 hab. de plus après 1999 (+21%).

La ville a plusieurs fabriques: usine du Joint Français (440 sal.), instruments scientifiques Riber (100 sal.), corderie Solmax (100 sal.). Dans les domaines connexes, conseil et services Elior (470 sal.), informatique Atos (470 sal.), Dell (420 sal.), Worldline (380 sal.), Bull (240 sal.), service après-vente Darty (360 sal.); blanchisserie Elis (MAJ, 240 sal.), immobilier AB (260 sal.), nettoyages Elior 850 sal.) et Lusatec (220 sal.); négoce de matériaux STO (150 sal.).).


Carrières-sur-Seine

(15 260 Carrillons, 502 ha) est une commune des Yvelines dans la CA Saint Germain Boucles de Seine, au sud-ouest de Houilles. La commune est en bordure droite de la Seine, face à Nanterre; elle inclut la plus grande partie de la longue île Fleurie, qui héberge un terrain de golf. Elle est traversée du SE au NO par l’A14, qui y emprunte une succession de brefs tunnels et dispose d’une gare de péage mais ne procure aucun accès local, et de l’ENE à l’OSO par la D311.

Le Vieux Carrières, qui conserve la mairie dans un ancien parc du 17e s., est au sud-ouest et vient d’un hameau du 12e s. qui dépendait de l’abbaye de Saint-Denis; la commune se nommait d’ailleurs Carrières-Saint-Denis jusqu’en 1905 et conserve une partie de l’ancienne grange aux Dîmes. De nombreuses carrières de pierre furent exploitées jusqu’au 19e s. Un centre secondaire d’habitat est aux Cent Arpents, au nord de la D311, près d’un gros établissement de la Marine nationale sur 26 ha, site de la compagnie parisienne de la Gendarmerie maritime. Tout à l’est, la zone industrielle du Château d’Eau est traversée par la voie ferrée de Paris à Rouen, mais Carrières n’a pas de gare.

Elle a un collège et un lycée publics, un centre d’aide par le travail et un institut médico-éducatif, une maison de retraite. Les principales entreprises sont l’électroménager Le Chamois (160 sal.), une fabrique de systèmes de filtration Le Bozec (60 sal.); isolation SEEF (Fleischmann, 60 sal.), nettoyage urbain Tais (80 sal.) et transports Tais (70 sal.). La commune est sans pont hors du viaduc autoroutier qui lui est étranger, et dépend donc des ponts de Chatou ou de Bezons; elle n’est pas entièrement urbanisée et comprend des espaces vides. Elle avait atteint 2 000 hab. en 1906, puis est passée à 6 000 en 1954, 11 700 en 1968; sa population a stagné jusque vers 1995, puis connaît une nouvelle croissance (12 100 hab. en 1999).


Chambourcy

(5 890 Camboriciens), 787 ha dont 280 de bois) est une commune des Yvelines dans la CA Saint Germain Boucles de Seine, 4 km ONO de Saint-Germain-en-Laye. Au sud, la commune s’avance dans la forêt de Marly et abrite des ruines de l’abbaye de Joyenval (13e s.), l’aqueduc de Retz (17e-18e s.), le parc et les fabriques du Désert de Retz, créé de 1774 à 1784 sur 40 ha à l’emplacement d’un village abandonné; plus le très vaste golf du Désert et de la ferme de Retz, dit de Joyenval (36 trous).

L’A13 écorne le sud-ouest de la commune à travers les bois. L’A14 passe tout au nord de la commune, également traversée par la N13 (route de Quarante Sous), le long de laquelle se sont développées des zones d’activités. Le centre-ville est au sud de ces deux axes et comprend quelques barres d’immeubles collectifs, la maison-musée et le jardin du peintre André Derain (17e au 19e s., roseraie) dans la Grande Rue; un collège public, maison de retraite (MDF Château de Chambourcy, 60 sal.). Les quartiers de la Bretonnière et de Montaigu prolongent le centre au sud-est, au-dessus de la vallée du ru de Buzot qui s’écoule vers Saint-Germain-en-Laye à l’est. Seule une très petite partie de la forêt de Saint-Germain est dans la commune.

La commune fut le siège de la laiterie ALB en 1934, qui lança le «Petit Chambourcy» en 1948; la marque est passée au groupe Nestlé, puis a été revendue en 1998 à une petite société (CBSA) de produits dits bio, mais n’a plus rien à voir avec la commune. Celle-ci accueille notamment les études de marché Kantar (Cecodip, 660 sal.), un hypermarché Carrefour (570 sal.) et des magasins Castorama (140 sal.), FNAC (60). Chambourcy avait 1 100 hab. en 1954 puis est passée à 4 800 en 1975 et n’a que modérément progressé jusqu’en 1999 (5 150 hab.), puis gagné 740 hab. jusqu’en 2024.


Chatou

(30 140 Catoviens, 508 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, 6 km à l’est de celle-ci dans la CA Saint Germain Boucles de Seine. La commune est sur la rive droite de la Seine dans le grand lobe de méandre de Montesson. Le pont de Chatou, sur la D186, donne accès à Paris par Rueil. Il est doublé un peu en aval par le pont de chemin de fer de la ligne RER de Saint-Lazare à Saint-Germain, qui offre une station dite Chatou-Croissy.

Le pont prend appui sur l’île des Impressionnistes, qui appartient à la commune et rappelle que Chatou attira de nombreux peintres; elle est habitée et équipée d’un parc des expositions où se tient une foire nationale à la brocante et aux jambons; un barrage et son écluse sont en amont du pont. Électricité de France dispose sur l’île, au nord, d’un centre de recherche de 500 salariés, doté d’un laboratoire d’hydraulique et de bassins d’essai. Le centre-ville et la mairie sont au débouché du pont routier. Le territoire communal est étiré vers le nord, par les Hauts de Chatou, en direction de Montesson; il s’étrécit au nord-ouest en une longue queue dont le dessin dérive de la création de la commune du Vésinet, qui s’est faite en partie aux dépens du territoire de Chatou.

La ville a un clocher roman du 13e s.; le restaurant-musée de la maison Fournaise, ancien repaire d’artistes; le Centre national de l’estampe et de l’art imprimé avec un musée. Elle dispose de deux collèges publics, un collège et lycée privé, du centre chirurgical des Princes (100 sal., 70 lits), d’un institut médico-éducatif et de quatre maisons de retraite dont LNA (85 sal.). Elle fut naguère connue pour ses studios et son usine de pressage de disques Pathé-Marconi, mais celle-ci a été rasée. Les principaux établissements, outre le centre de recherche EDF, sont les produits pharmaceutiques Mayoly (140 et 130 sal.), les moteurs électriques Safran (200 sal.). L’espace communal est presque entièrement urbanisé. Chatou avait 3 000 hab. en 1876, 6 500 en 1911, 12 000 en 1931; elle est passée à 21 600 hab. en 1962, 28 400 en 1982 et n’a ensuite crû que plus lentement (28 890 hab. en 1999).

Le nouveau canton de Chatou a 5 communes et 77 800 hab.


Croissy-sur-Seine

(10 660 Croissillons, 344 ha) est une commune des Yvelines dans la CA Saint Germain Boucles de Seine, au sud-ouest de Chatou. La commune, sur la rive droite de la Seine, tient la partie méridionale convexe du grand méandre de Montesson, en aval de Chatou et face à Bougival. Son territoire dessine un quart de cercle, prolongé vers l’ouest par une longue bande entre la Seine et Le Vésinet, où sont des étangs de gravières, un parc des sports, une usine des eaux et une zone industrielle (Technoparc). Elle a plus de 5 km de rive, et un pont de la D321 vers Bougival. Elle possède la partie amont de l’île de la Chaussée, équipée d’une base nautique et d’un terrain de golf, et où est le site de la Grenouillère, ancienne guinguette d’impressionnistes détruite en 1889.

La commune a un musée de la Grenouillère, un château du 18e s. et son parc à l’est, un collège public, un collège et lycée privé, une maison de retraite; supermarché Carrefour, institut de recherche pharmaceutique Servier (180 sal.), ingénierie AVL (70 sal.); nettoyages La Rationnellle (800 sal.) et Signature de la Propreté (130 sal.). La commune avait 550 hab. en 1850, est montée à 1 800 en 1872 avant de céder une partie de son territoire pour former la commune du Vésinet (1874), puis est passée à 2 200 hab. en 1900, 3 900 en 1936, 6 000 en 1968, 6 690 en 1999; elle poursuit sa progression.


Étang-la-Ville (L’)

(4 810 Stagnovillois, 538 ha dont 321 de bois) est une commune des Yvelines dans la CA Saint Germain Boucles de Seine, au sud de Chambourcy. La commune, purement résidentielle, occupe une partie du plateau de la forêt de Marly, entaillée par un profond vallon orienté vers le nord-est et que contournent par une boucle serrée la voie ferrée du Transilien (ligne L) et la voie ferrée de grande ceinture Ouest. La ligne L offre les deux gares de L’Étang-la-Ville et de Saint-Nom-la-Bretèche-Forêt de Marly, toutes les deux dans la commune.

Le patrimoine comprend l’allée couverte du Cher Arpent, déplacée dans le parc du château; un château Séguier du 17e s. abritant la mairie; une croix monumentale Saint-Michel (18e s.) dans la forêt. Les deux tiers de la commune restent forestiers. L’étang éponyme, au fond du vallon, a depuis longtemps disparu. La commune avait 400 hab. en 1900, 1 200 en 1954, puis a atteint 4 300 hab. en 1975 et n’a que faiblement progressé ensuite.


Houilles

(33 770 Ovillois, 443 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, 9 km au nord-est de celle-ci. Le nom vient des ouailles (troupeaux de moutons). Elle appartient à la CA Saint Germain Boucles de Seine; elle est à la limite du département, sur la partie élevée du lobe de méandre de Montesson. Elle est traversée par deux grands axes SE-NO parallèles: la D308 de Paris à Poissy au nord-est, au sud-ouest la voie ferrée de Paris à Rouen, flanquée de deux avenues, et qui offre une gare de RER. Le centre-ville, qui conserve la maison où vécut Victor Schoelcher, est entre les deux axes. Les autres quartiers officiels sont le Réveil-Matin au sud-ouest, la Main de Fer au nord-ouest avec la zone industrielle de la Vaudoire, les Belles Vues au nord, les Blanches à l’est, les Pierrats au sud-est et le Tonkin au sud, où passe la D311 de Bezons à Saint-Germain-en-Laye.

La commune a reçu le Centre des systèmes d’information et de commandement de la Marine nationale (Centre Commandant Mille), qui déborde largement sur le territoire de Carrières-sur-Seine à l’ouest; deux collèges publics, un collège privé, une clinique (15 lits), un foyer pour handicapés, une maison de retraite (50 sal.). Le château de Martray (18e-19e s.) abrite une école privée. La commune organise une braderie d’octobre, une course pédestre internationale en décembre, dite Corrida de Houilles.

Ville surtout résidentielle, elle accueille peu d’entreprises notables: supermarché Auchan (115 sal.), centre Leclerc, Société Générale (55 sal.), matériel antifeu Dubernard (70 sal.), négoce de bois et matériaux Sefor (60 sal.). Houilles avait 1 200 hab. au milieu du 19e s. et croît depuis; elle a eu 3 800 hab. en 1901, et déjà 19 800 en 1936; elle a atteint 30 300 hab. en 1975 puis est restée à ce niveau ensuite.

Le nouveau canton de Houilles a 3 communes et 63 000 hab.


Louveciennes

(7 730 Louveciennois, 537 ha dont 160 de bois) est une commune des Yvelines dans la CA Saint Germain Boucles de Seine, à l’est de Marly-le-Roi. Elle se nommait Luciennes jusqu’au 18e siècle, d’où un gentilé Luciennois parfois utilisé. La ville est fleurie (trois fleurs), dotée d’équipements culturels (Académie Gabriel Fauré, Maison Julien Cain, salle de spectacle polyvalente Saint-Saëns) mais sans enseignement secondaire, dispensé à La Celle-Saint-Cloud.

Son territoire comprend de vastes surfaces boisées de la forêt domaniale de Marly. Il touche au nord à la rive gauche de la Seine le long de la N13, et possède la partie centrale de l’île de la Loge, où est un complexe de sports de la Banque de France. Cette partie septentrionale abrite le château de Voisins, flanqué du Centre de formation de la Banque de France; le château de Bellevue; le château et le pavillon de musique dits de Madame du Barry et le parc des Granges du Barry, et de nombreux courts de tennis, plus l’urbanisation des Plains Champs. La route de la Princesse (D102) assure le contact avec la partie centrale, qui est entièrement urbanisée.

Celle-ci va du château du Cœur Volant à l’ouest, en bordure du parc du Marly, jusqu’à Bougival. Elle comprend le centre-ville à l’est de la route de Versailles, le château de Louveciennes qui le flanque, le domaine de Montbuisson et la gare sur la ligne de Saint-Lazare à Saint-Nom-la-Bretèche, ainsi que l’ensemble d’immeubles collectifs des Clos. Du côté du Cœur Volant, la Tour du Levant et un aqueduc de 640 m des années 1680, tapissé de plomb et soutenu par 36 arcades, subsistent de l’ancien système d’approvisionnement en eau par les machines de Marly, qui sont au nord de Louveciennes mais dans la commune de Bougival; un musée-promenade est partagé avec Marly-le-Roi. Aux environs sont le théâtre des Arches, trois maisons de retraite et la clinique du Val de Seine (70 lits).

Au sud du centre-ville, s’étend le parc boisé de Louveciennes où sont un grand réservoir et une usine des eaux, le château du Pont, les résidences des Champs Louis et des Grands Prés et le château du Camp, ainsi qu’un mausolée du maréchal Joffre. Une extension au sud-ouest, au-delà de la route de Versailles (N186), inclut une partie encore agricole prolongeant l’aire du Trou d’Enfer de Marly-le-Roi, et incluant à l’extrême sud le complexe d’informatique du groupe Bull, sur le site de l’ancien commandement du SHAPE (Supreme Headquarters Allied Powers in Europe ou Commandement suprême des forces alliées en Europe).

La ville est surtout résidentielle, mais accueille le service des eaux de la Sevesc (Société des Eaux de Versailles, groupe Vivendi, 75 sal.), une banque BNP (80 sal.). Colas Rail (50 sal.), la discothèque Metropolis (50 sal.). Louveciennes n’avait encore que 1 200 hab. au début du 20e s., 2 600 en 1954; sa population a augmenté jusqu’en 1975 (7 500 hab.), mais elle reste à un niveau stable depuis.


Maisons-Laffitte

(23 550 Mansonniens, 675 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, 6 km ENE de celle-ci dans la CA Saint Germain Boucles de Seine. La commune s‘étend sur la rive gauche de la Seine, entre le fleuve et la forêt de Saint-Germain. Le centre ancien, doublé d’un ensemble d’immeubles collectifs, est relié par un pont routier (sur la D306 de Paris à Poissy) et un pont ferroviaire à la rive droite (Sartrouville); il bénéficie d’une gare du RER A. Le territoire inclut l’île de la Commune où est une base de loisirs, et la partie aval de l’île de la Borde.

La moitié nord de la commune est formée par plusieurs lotissements dessinés en étoile autour des places Wagram (sud-est), Charlemagne (nord-est) et Napoléon (nord), et en un large éventail autour de la place Marne (ouest). Le grand hippodrome, qui occupe 220 ha, s’étire le long de la Seine en aval et dispose d’une longue ligne droite (2 200 m). Cette structure vient de l’urbanisation du parc du château à partir de 1834 par le banquier Jacques Laffitte (1767-1844); la commune de Maisons a intégré le nom du promoteur en 1882. Le château, œuvre de François Mansart, est à l’angle sud-est du dispositif, à l’est du centre-ville; il avait été construit pour un surintendant des finances marquis de Longueil, achevé en 1650 et doté d’un immense parc clôturé. Il a appartenu au maréchal Lannes en 1804, ce qui entraîna la construction du pont en 1810. Le site offre un musée du château, et un musée des courses de chevaux. Le Parc de Maisons-Laffitte forme un domaine de 420 ha géré par une association syndicale de 3 000 cotisants qui en possède 148 ha (voirie comprise), le reste étant du domaine privé.

La ville a deux collèges publics et deux privés, et un lycée privé, un centre d’apprentissage d’horticulture et des métiers du cheval et l’école privée de l’Ermitage (80 sal.); trois cliniques dont une clinique (cardiologie, pneumologie) de la MGEN (75 lits) dans l’ancien hôtel Royal de 1910 et un centre de rééducation de la MGEN (pavillon Talma, 80 lits), la clinique Sully (65 lits), plus le centre hospitalier des Courses (83 lits), héritier modernisé et agrandi d’un ancien hôpital des jockeys; quatre maisons de retraite dont les Villandières (médicalisée, 80 sal.) et Korian Las Vegas (80 sal.). Elle accueille un centre sportif et culturel à l’ouest, un supermarché Casino (90 sal.); nettoyage NTS (70 sal.), restauration collective Sodexo (650 sal.), négoce chimique Trelleborg (70 sal.), informatique TVH (75 sal.), ingénierie Veolia (100 sal.). La commune avait 800 hab. en 1826 et sa population a sensiblement augmenté au 19e siècle (3 300 hab. en 1872, 6 700 en 1901) et au début du 20e s. (13 600 hab. en 1931); elle a plafonné à 24 200 hab. en 1968 et se maintient depuis au même niveau.


Mareil-Marly

(3 940 Mareillois, 177 ha) est une petite commune des Yvelines dans la CA Saint Germain Boucles de Seine, entre Saint-Germain-en-Laye et Marly-le-Roi. Elle est une banlieue purement résidentielle, ornée d’un clocher roman du 12e s.; la gare sur la voie de grande ceinture, longtemps fermée, a été rouverte en 2004. La commune avait 400 hab. vers 1900, 1 000 en 1954, 2 500 en 1975 et poursuit modérément sa progression. 


Marly-le-Roi

(17 010 Marlychois, 654 ha dont 426 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, 4 km au sud de celle-ci et 9 km au NNO de Versailles, dans la CA Saint Germain Boucles de Seine. Son territoire est principalement sur le plateau vers 130 m, mais monte au sud sur le haut plateau à 175 m, dans la forêt de Marly-le-Roi, où subsistent les anciennes batteries défensives de Marly, du Champ de Mars et de l’Auberderie. Au sud-est, un terrain militaire interdit entoure le fort du Trou d’Enfer (1880), que Marly partage avec Bailly; la ferme du Trou d’Enfer est des 17e-18e s.

Au pied du haut plateau vers l’est, subsistent les restes du grand domaine royal, qui occupe encore 400 ha et où l’on fête les chevaux en été: l’ancien château royal de Jules Hardouin-Mansart, décoré alors des célèbres chevaux de Marly (aujourd’hui au Louvre) et qui fut ruiné en 1789 puis abrita une filature; les pièces d’eau du Parc de Marly et un ancien pavillon de chasse devenu résidence du Président de la République; une maison forestière et les grilles du parc; vers l’est près de la limite de Louveciennes, un musée-promenade en bordure du parc et le grand réservoir des eaux. Toutefois, la «machine de Marly», dont les 14 roues à aubes montaient l’eau de la Seine vers le château de Versailles, est à Bougival, et la commune de Marly n’atteint pas la Seine, dont elle séparée par celle du Port-Marly.

Le centre-ville est juste au nord, entre le domaine et la gare de Marly-le-Roi, qui est sur la voie Saint-Lazare-Saint-Nom-la-Bretèche. Il est dominé au sud par les grands immeubles de verre et de marbre des Délices, construits par le groupe Drouot (Axa) sur le site d’un ancien château de ce nom. Un espace pavillonnaire entoure cette partie centrale au nord, à l’est et à l’ouest, tandis que plus au nord ont été édifiés les grands ensembles de Montval (5 000 hab. sur 16 ha, réalisés autour de 1970) et les longues barres d’appartements des Grandes Terres, élaborées par l’architecte Lods à partir de 1955 et nanties d’un centre commercial. La D7 assure les liaisons nord-sud. La commune contient aussi le parc du Chenil et son arboretum, le château des Sphinx ou de Verduron, dit aussi hôtel Blouin (18e et 19e s.), le château du Val Flory (19e s.) occupé par l’INJEP (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire), établissement public de 130 salariés, et les deux unités du Centre de rééducation fonctionnelle pour aveugles et malvoyants (CRFAM).

Marly a un collège et un lycée publics, un lycée privé, un centre d’aide par le travail, deux maisons de retraite. Elle accueille l’ensemble de bureaux du groupe Axa: assurances Axa Iard (900 sal.), Axa-Juridica (210 sal.) et Axa-Vie (100 sal.). La commune avait 1 500 hab. vers 1900, 3 800 en 1954, et a culminé à 17 300 en 1982; elle a perdu quelques habitants depuis. La forêt domaniale de Marly est une forêt de 1 701 ha en Yvelines, étendue d’ouest en est et traversée par l’autoroute de Normandie; elle est issue des chasses royales et a figuré plus tard dans les domaines de chasse de la présidence de la République.


Mesnil-le-Roi (Le)

(6 430 Mesnilois, 325 ha) est une commune des Yvelines dans la CA Saint Germain Boucles de Seine, La commune s’étire le long de la rive gauche de la Seine, sur plus de 4 km, entre le fleuve et la forêt de Saint-Germain. Son territoire est limité au sud par celui de Saint-Germain-en-Laye, au nord par Maisons-Laffitte. Il inclut la moitié amont de l’île de la Borde. Au sud, l’A14 franchit la Seine et entre en tunnel dans le coteau mais n’offre pas d’accès; la commune va jusqu’aux Flageaux, face au parc des sports de Chatou, et englobe les quartiers du Belloy et de Carrières-sous-Bois au pied du coteau de Seine. La commune s’est d’ailleurs nommée Mesnil-Carrières pendant la Révolution. Au nord, le finage est plus large et l’habitat, sur le plateau, est contigu à celui de Maisons-Laffitte.

La commune n’a pas de gare, mais celle de Maisons-Laffitte est très proche. L’habitat est purement résidentiel, avec une maison de retraite, et deux ensembles de collectifs à l’extrême nord et au sud. Elle conserve des restes des annexes du château du Mesnil, et le château de Vaux (17e s.) et son parc au centre. La commune avait 800 hab. au début du 20e s., 3 000 en 1954, 5 500 dès 1968; elle poursuit sa progression, mais lentement.


Montesson

(14 740 Montessonnais, 736 ha) est une commune des Yvelines dans la CA Saint Germain Boucles de Seine, juste au nord du Vésinet. Elle est sur la rive droite de la Seine, vers la fin d’un grand méandre qui porte généralement son nom, et son territoire occupe une grande partie du lobe de méandre, en plan doucement incliné vers l’ouest. Il n’est que très partiellement bâti. L’urbanisation principale est au sud-est, dans la partie la plus élevée, dénommée le Centre et où l’habitat prolonge ceux de Chatou et du Vésinet sans discontinuité. Là sont la mairie et le parc des Sophoras (4 ha), ainsi que la plupart des services publics. L’A14, ouverte en 1996, passe au nord, et y a une gare de péage mais pas d’accès

Au-delà, la Plaine reste agricole sur 400 ha, dont 80% en maraîchage, avec des serres et d’anciennes champignonnières. Au sud-ouest en bord de Seine, le quartier des Rabaux a une cité de pavillons et la zone d’activités du Champ des Oiseaux, des terrains de sports et le lotissement des Berges de Montesson en aval. Un peu au nord du pont autoroutier, le parc départemental de la Boucle englobe l’étang de l’Épinoche (17 ha dont 5 de plan d’eau), classé «espace naturel sensible» départemental. Il est suivi en aval par les amples installations de l’Institut de neuropsychiatrie infantile Théophile Roussel, doté de 350 lits. Enfin tout au nord et encore en bord de Seine, s’est construit le grand lotissement de la Borde, accompagné d’un centre commercial où trône un énorme hypermarché Carrefour de 760 emplois entouré de magasins.

La ville a un collège public et un collège privé, une maison de retraite. Les autres entreprises principales sont les installations électriques Vinci Énergies (55 sal.), et les transports par cars Transdev (240 sal.). Montesson avait 1 200 hab. vers 1850, 2 200 en 1900, puis la population a sensiblement augmenté: 5 500 hab. en 1936, 9 300 en 1968, 12 400 en 1990, 13 750 en 1999.


Pecq (Le)

(16 120 Alpicois, 284 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, juste au sud de celle-ci dans la CA Saint Germain Boucles de Seine. La commune associe deux parties distinctes, de part et d’autre de la Seine. La plus étendue s’étire sur plus de 4 km du NNE au SSO; elle borde au nord la rive gauche de la Seine, et s’étire au sud-ouest dans le vallon affluent de Montval, en direction de L’Étang-la-Ville entre les territoires de Port-Marly et de Mareil-Marly, où est l’urbanisation du domaine de Grandchamp. Le château de Grandchamp (19e-20e s. sur un site du 15e s.) et son parc, qui accueillent un centre médico-social, sont l’ornement de cet appendice, qui inclut aussi le petit quartier des Vignes Bénettes avec le jardin de l’Europe. La N13 traverse presque en étrangère (un seul accès latéral) la partie nord de l’appendice et en sépare le quartier de l’Hermitage (ou l’Ermitage).

L’ancien centre villageois, devenu centre-ville, est dans la partie nord. Il est face au pont de la D186, construit en 1963, qui est le principal accès de Paris à Saint-Germain et auquel a été attribué le nom de Georges Pompidou. Le centre du Pecq, qui réunit de nombreux services publics administratifs, scolaires et culturels, est donc en même temps la porte de Saint-Germain-en-Laye. Plus au nord s’étend le quartier de la Cité, traversé par le RER de Saint-Germain-en-Laye qui traverse la Seine par un long viaduc en courbe, mais sans station, et complété en bord de Seine par le parc Corbière et l’île Corbière, inhabitée et protégée comme relais d’oiseaux migrateurs. Toute la partie centrale est en immeubles collectifs, les deux extrémités sont en pavillons sauf aux Vignes Bénettes.

Le reste de la commune est sur la rive droite de la Seine et s’organise autour du pont Pompidou, vers lequel convergent au rond-point de la République trois routes qui traversent Le Vésinet. Ce secteur de rive droite, bien moins étendu, associe les quartiers du Canada au nord et du Mexique au sud, celui-ci pourvu de terrains de sports le long du fleuve. Il fut jadis et jusque vers les années 1950 un lieu de bains, comprenant un établissement de bains dans l’île Corbière, des plages et des bains à partir des sources sous Saint-Germain; il contient aujourd’hui un puissant centre de captage et traitement des eaux de la Lyonnaise, servant un demi-million de consommateurs à l’ouest de Paris (90 Mm3/an), accompagné d’un centre de recherche et de la Cité des années 1930.

La ville du Pecq est fleurie (trois fleurs); elle a deux collèges publics, un collège et lycée privé, deux maisons de retraite, un yacht-club. Elle accueille la visserie Etanco (110 sal.) et l’aéraulique Tunzini (200 sal.); ingénierie Mediane (140 sal.), l’informatique Esperis (100 sal.) et 4D (60 sal.); gardiennage Goron (100 sal.), service des eaux Suez Eau (100 sal.). Le Pecq a atteint 2 000 hab. en 1905, 5 000 en 1936, et sa population a crû jusqu’en 1975 (17 600 hab.) avant de se réduire un peu.


Port-Marly (Le)

(5 660 Marlyportains, 144 ha) est une commune des Yvelines dans la CA Saint Germain Boucles de Seine, juste au nord de Marly-le-Roi. Elle est sur la rive gauche de la Seine, où elle possède aussi la partie aval de l’île de la Loge, occupée par des terrains de sports, mais dont l’accès routier est assez loin en amont à Bougival. En bord de Seine court la D113 ex-N13, qui y dispose de deux échangeurs. Au nord, l’espace vert des Pyramides abrite les vastes installations du Country Club et les centres de culture et loisirs Saint-Exupéry et Hélène-Boucher.

Au-dessus, le coteau et le rebord du plateau des Grandes Terres, en bordure de la commune de Marly-le-Roi, abritent le château de Monte Cristo (19e s.) qui fut à Alexandre Dumas, avec un musée et un beau parc, et le centre médico-chirurgical privé de l’Europe (250 sal., 220 places); maison de retraite. Vers le sud-ouest, la route de Versailles (N186) contourne un vallon résidentiel (quartiers de Marly-Soleil et Corbellerie). La mairie, au centre-sud-est, occupe l’ancien château des Lions (17e et 19e s.). La commune avait 1 000 hab. au début du 20e s., 1 400 en 1954; elle est montée à 3 700 dès 1962, 4 400 en 1968; sa population a ensuite diminué, puis repris à partir de 1990; elle avait 4 450 hab. en 1999.


Saint-Germain-en-Laye

(46 100 Saint-Germanois, 4 827 ha dont 3 526 de bois) est une sous-préfecture des Yvelines, 11 km au NNO de la préfecture, membre de CA Saint Germain Boucles de Seine. Elle a absorbé en 2019 sa voisine Fourqueux, au sud (4 400 Foulqueusiens, 387 ha dont 193 de bois).

Saint-Germain-en-Laye fut nommée La Montagne du Bon-Air en 1793. La commune, étendue, occupe la plus grande partie d’un grand lobe de méandre de la Seine qui accueille aussi Maisons-Laffitte, Achères et Poissy et qui est principalement occupé par la forêt domaniale de Saint-Germain, ancienne forêt de Laye, jadis domaine de chasses royales, qui occupe encore 3 500 ha. Elle fut enclose d’un mur percé de dix portes, mais a été l’objet de nombreuses atteintes au 19e s.: ouverture de la Maison d’éducation de la Légion d’honneur à l’emplacement du couvent des Loges, champ de tir, camp militaire des Loges (où s’entraîne le club de football Paris-Saint-Germain), route nationale 184, voies ferrées de grande ceinture et gare de triage dite d’Achères (1882). Les champs d’épandage dits d’Achères ont fait reculer la limite nord-est de la forêt à la fin du siècle; par la suite y furent ouverts des cimetières et des installations de sports, et l’A14 traverse en souterrain la partie sud de la forêt, où a été ouvert également un vaste terrain de golf.

La ville est à l’extrémité sud-est de la commune, traversée par la N13. Elle domine à l’est un coteau de rive concave de la Seine qui appartient à la commune du Pecq: nulle part Saint-Germain n’est riveraine de la Seine. Là s’est dressé le grand château de Saint-Germain, par Philibert Delorme (années 1550); résidence royale jusqu’en 1689, il fut détrôné par Versailles; largement modifié aux 18e et 19e s., il abrite le musée des Antiquités nationales; il fut aussi le site de la signature de six traités internationaux (cinq au 17e s., un en 1919 avec la nouvelle république d’Autriche) et devint un grand centre des forces d’occupation en 1940-1944. Il est assorti d’un parc à la française et d’un jardin anglais, et d’une très longue allée vers le NNE jusqu’à la Grille Royale sur la Terrasse de Le Nôtre (1675).

La ville est fleurie (trois fleurs) et s’agrémente de la Fête des Loges. Le château du Val (17e s.), par Hardouin-Mansart, est à la lisière orientale près de Carrières-sous-Bois, le pavillon de la Muette (1775), par Gabriel, est au nord, près de la gare de triage. Saint-Germain abrite aussi le musée départemental du Prieuré dans un beau parc, avec des œuvres de Maurice Denis; elle a de nombreux hôtels particuliers des 17e et 18e s., un hôtel de ville du 18e s., le musée Claude Debussy, un théâtre; sur son territoire sont aussi le dolmen de Valmore et l’aqueduc de Retz. Elle est dotée de quatre collèges et quatre lycées publics dont le lycée international au château d’Hennemont, quatre collèges et trois lycées privés; un centre hospitalier de 560 lits (400 médicaux), deux cliniques privées de 70 lits (90 sal.) et 30 lits, dix maisons de retraite, un centre d’aide par le travail et un institut médico-éducatif; une caserne de la Garde républicaine.

Hormis le profilage à froid Baomarc (160 sal.), elle n’a guère que des activités tertiaires: BNP (150 sal.), assurances GMF (200) gestion immobilière I3F (150 sal.), magasin Monoprix (130 sal.),; travaux publics SRBG (130 sal.). La gare terminus du RER est l’héritière du terminus de l’un des tout premiers chemins de fer français (Saint-Lazare-Le Pecq, 1837 puis Saint-Germain, 1848). La ville avait 10 000 hab. au début du 19e s., 17 000 à la fin, 22 500 en 1936; elle est montée à 29 400 en 1954, 38 300 en 1968 puis est restée à ce niveau jusqu’en 1999.

Fourqueux a son centre à 4 km au sud-ouest de celui de Saint-Germain-en-Laye. Le nom, jadis Fulcosa, viendrait des fougères. Son territoire s’enfonce vers le sud-ouest dans la forêt de Marly; la commune en contient toute une partie, dont une maison forestière au bout du quartier du Moulin à Vent, un golf et la forêt départementale de la Vente. Elle a une église en partie du 12e s., une villa Collin de 1882 avec parc et expositions, un terrain de golf de 27 trous sur 75 ha; centre d’aide par le travail. La commune avait 350 hab. en 1911, 840 en 1962; elle est passée à 2 000 hab. en 1975 et 4 000 en 1990.

L’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye a 527 400 hab., 44 communes.

Le nouveau canton de Saint-Germain-en-Laye a 6 communes et 75 780 hab.


Sartrouville

(51 620 Sartrouvillois, 846 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, 9 km au nord-est de celle-ci, dans la CA Saint Germain Boucles de Seine et limitrophe du Val-d’Oise. La ville est sur la rive droite de la Seine face à Maisons-Laffitte, à laquelle elle est reliée par le pont de la 2e DB du général Leclerc, sur la D308 qui va de Paris à Pontoise, et par un pont de chemin de fer. Elle est bordée à l’extrême est par la D392 (ex-N192), qui va de Bezons à Herblay. Près des bords de Seine, longs de 3 km dans la commune, le quartier de la Vaudoire contient le centre administratif et la gare (Sncf et RER), le parc du Dispensaire avec un centre de santé et un centre hospitalier privé, ainsi que le lycée Jules Verne. L’église (en partie du 12e s. et inscrite) est un peu à l’écart vers le nord-est, où était l’ancien centre villageois près de la place Nationale (quartier du Vieux-Pays).

Dans la partie orientale, sur le Plateau, s’organise tout un ensemble de zones industrielles et parcs d’activités des Trembleaux, des Perriers, du Prunay, Marcel-Paul et des Indes (ou des Sureaux). Le quartier de la cité des Indes, qui a eu jusqu’à 8 000 hab. en 1970, reste pauvre, avec un fort taux de chômage, et a connu des émeutes, notamment en 1991. La partie sud de la commune forme le quartier de la Plaine, entre Montesson et Carrières, et abrite une série d’édifices publics, dont le lycée et le stade Evariste Gallois. Les grands immeubles des quartiers du Plateau et de la Cité des Indes, au nord-est de la commune, forment un «quartier prioritaire».

La ville est fleurie (trois fleurs) et les parcs Youri Gagarine, Maurice-Genevoix et Léo-Lagrange apportent un peu de verdure. Sartrouville a un théâtre et un musée des traditions et métiers; les épreuves de triathlon sont réputées. La ville a quatre collèges et deux lycées publics, un collège et lycée privé, deux cliniques (130 et 12 lits), un institut médico-éducatif, six maisons de retraite. Elle accueille les travaux photographiques Photobox (80 sal.), un hypermarché Carrefour (250 sal.), les surgelés Relais d’Or (110 sal.).

Sartrouville avait 2 200 hab. en 1900 puis est passée à 10 800 en 1926, 17 500 en 1936; elle a atteint 40 300 hab. en 1968, 50 300 en 1990, 50 500 en 1999 et poursuit sa croissance.

Le nouveau canton de Sartrouville a 3 communes et 80 600 hab.


Vésinet (Le)

(16 120 Vésigondins ou Vésinettois, 500 ha) chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, 3 km à l’est de celle-ci., dans la CA Saint Germain Boucles de Seine. La commune est résidentielle et couverte de pavillons. Elle est sur le lobe de méandre de Montesson, donc rive droite, mais elle n’atteint pas la Seine, dont elle est séparée par Le Pecq à l’ouest et Croissy-sur-Seine au sud. Le territoire est structuré par trois avenues convergeant à l’ouest vers le grand rond-point de la place de la République, ancienne étoile forestière qui fait une excroissance dans la commune du Pecq et donne accès au pont Georges Pompidou, donc à Saint-Germain par la D186. Elle est également traversée du SE au NO par la voie ferrée du RER A de Saint-Lazare à Saint-Germain, qui offre deux gares, Le Vésinet-Centre au sud-est et Le Vésinet-Le Pecq à l’ouest.

La ville est fleurie (quatre fleurs); son territoire est orné de plusieurs parcs et coulées vertes (30% de la surface) et de quatre étangs reliés par des canaux, le lac de Croissy au sud-est, le lac Inférieur autour de l’île du Rêve au sud, le lac de la Station (ou lac Supérieur) à l’ouest et le grand lac des Ibis entourant une île boisée au centre-nord. L’essentiel de ce dispositif tient au lotissement mené à partir de 1856 par la société Pallu, qui avait pour associé le duc de Morny et qui échangea des terrains avec l’empereur son demi-frère, constituant un domaine boisé de 436 ha. Le plan en fut dessiné par Paul de Choulot en s’inspirant des jardins à l’anglaise. Le territoire fut érigé en commune en 1875 à partir de sections du Pecq, de Croissy et de Chatou, avec 2 400 hab. et Pallu en fut le premier maire. La population est passée à 5 400 hab. en 1901, 11 700 en 1936, et a culminé à 18 500 hab. en 1968 avant de diminuer.

La ville a un collège et un lycée publics, un collège et un lycée privés, deux maisons de retraite, la clinique des Pages (85 sal.), et un grand centre hospitalier psychiatrique (330 lits) dans un parc à la pointe sud. Elle contient le château des Merlettes au nord et de grandes villas du 19e s., ainsi que la première église en béton de France (1865), à structure métallique et à crypte.