Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines

Saint-Quentin-en-Yvelines

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communauté d’agglomération des Yvelines, groupant 12 communes et 220 100 hab. sur 11 920 ha.

Trappes (siège), Les Clayes-sous-Bois, Coignières, Élancourt, Guyancourt, Magny-les-Hameaux, Maurepas, Montigny-le-Bretonneux, Plaisir, La Verrière, Villepreux, Voisins-le-Bretonneux dépassent toutes 2 000 hab.

Saint-Quentin-en-Yvelines fut d’abord une «ville nouvelle», fondée sur un groupement intercommunal associant sept communes des Yvelines. Le siège était à Montigny-le-Bretonneux. Les autres communes étaient Élancourt, Guyancourt, Magny-les-Hameaux, Trappes, La Verrière et Voisins-le-Bretonneux. À l’origine, elle englobait aussi Bois-d’Arcy, Coignières, Plaisir et Maurepas, mais celles-ci ont préféré quitter le syndicat d’agglomération nouvelle en 1983, ce qui a entraîné quelques remaniements de limites communales.

L’agglomération nouvelle a reçu une université qu’elle partage avec Versailles sous le sigle USVQ. En dépit de sa jeunesse, elle est classée parmi les «villes d’art et d’histoire». La réserve naturelle nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines occupe 87 ha à cheval sur Trappes et Montigny-le-Bretonneux. Le nom de la ville nouvelle est venu de l’étang de Saint-Quentin, qui occupe 250 ha sur le plateau; il fut aménagé vers 1680 derrière un barrage sur le site de plusieurs mares naturelles, en vue de contribuer au système hydraulique de Versailles. Il avait été envisagé d’en faire une base pour hydravions dans les années 1930; il est le centre d’une base de loisirs intercommunale de 600 ha.


Clayes-sous-Bois (Les)

(17 460 Clétiens, prononcer Clessiens, 611 ha dont 210 de bois) est une commune des Yvelines dans la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines, juste au NE de de Plaisir. Le nom était seulement Les Clayes avant 1931. La pointe sud de la commune est occupée par la forêt domaniale de Bois-d’Arcy, terminée au nord par la petite avancée du bois de Dianne, dont le joyau est un platane planté en 1556 (31 m de haut et 43 m d’envergure). Le reste est presque entièrement urbanisé, sauf à la corne nord-ouest au nord de la voie ferrée (le Colombier). La gare du Transilien Villepreux-les Clayes est dans la commune. Au nord-ouest, juste au sud de la voie, une grande zone industrielle est traversée par la D11 à voies séparées (avenue Henri-Barbusse); le centre commercial Alpha-Park s’y est ajouté. L’aqueduc de l’Avre, enterré, traverse de part en part le secteur résidentiel.

La ville a ouvert en 2009 un nouvel espace socioculturel Philippe Noiret; elle a deux collèges publics, un centre d’aide par le travail, un institut médico-éducatif et elle accueille un assez large éventail d’entreprises: informatique Bull (1 120 sal.), instruments scientifiques Meas (50 sal.) et Ateq (180 sal.), équipements de transmission Orimawage (100 sal.) informatique Evidian (50 sal.), magasins Castorama (120 sal.), Boulanger (50 sal.), Alinea (meubles 90 sal.), BCBG Max Azria (habillement 440 sal.), blanchisserie Initial BTB (140 sal.). La commune n’avait que 310 hab. en 1911 et a entamé sa croissance après 1920, passant à 1 800 hab. en 1936, 6 100 en 1962, 17 200 en 1982; elle reste à ce niveau depuis.


Coignières

(4 410 Coigniériens, 827 ha dont 300 de bois) est une commune des Yvelines dans la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines, à l’ouest de de Maurepas. Le nom vient du cognassier. La ville est sur le plateau de Beauce, traversé par la N10 et la voie ferrée vers Chartres, encadrées de zones d’activités, dont la zone industrielle des Marais. L’habitat reste ramassé autour de l’ancien centre, à l’est, où fut longtemps un relais de chevaux. Vers l’ouest subsiste le grand bois des Hautes-Bruyère. Coignières avait 400 hab. au début du 20e siècle, 540 en 1936; sa population est passée à 1 000 en 1968, 3 800 en 1982, et n’a que modérément augmenté depuis.

Coignières a une gare, un collège public, une maison de retraite. Elle accueille de nombreux entrepôts et magasins d’entrée d’agglomération, mais peu d’entreprises de taille moyenne ou grande; transmissions Eaton (100 sal.), immobilier Hexaom (50 sal.); magasins Castorama (180 sal.) et Boulanger (70 sal.), Marché Frais Géant (Ferme du pont des Landes 60 sal.) entreposage Iron Mountain (150 sal.), transports Help (120 sal.) et Schenker (55 sal.); nettoyages Samsic (490 sal.), SES (50 sal.) et gardiennage Samsic (110) sal.), publicité Mediapost (75 sal.) et Adrexo (130 sal.).


Élancourt

(28 320 Élancourtois, 851 ha) est une commune des Yvelines dans la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines, à l’est de Maurepas. Elle est voisine de Trappes et de Plaisir. Un appendice au sud-est est traversé par la N10 et la voie ferrée et contient une part du triage et du bois de Trappes; un autre au nord atteint la N12 (D912), attribuée à Élancourt quand Plaisir a quitté la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines en 1983.

Le quartier et la zone d’activités de la Clef de Saint-Pierre sont ainsi dans Élancourt, qui de ce fait sépare Plaisir de Trappes. Ce quartier lui-même est séparé du reste d’Élancourt par l’espace vide du «sommet de l’Île-de-France», qui monte à 231 m au nord-est sur la colline de la Revanche (ou colline d’Élancourt); mais c’est une butte artificielle, faite avec les déblais des chantiers de la ville nouvelle.

La partie nord-ouest de la commune reste verte dans le quartier de Launay, au pied du plateau de Plaisir. Au centre du territoire sont le Village et le Mousseau, d’habitat pavillonnaire. Au sud-ouest de la commune est l’habitat le plus dense, réalisé dans le cadre de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Un centre piétonnier et la mairie sont à la bordure occidentale aux Sept Mares, avançant sur le territoire de Maurepas; il est accompagné au nord par les Nouveaux Horizons, au sud-est par la Nouvelle Amsterdam, des noms d’urbanisations qui sentent la «ville nouvelle».

La commune contient des restes rénovés d’une commanderie de templiers (la Petite Villedieu) avec un centre culturel et une chapelle des 12e-13e s., et un écomusée; plus le centre culturel de la ferme du Mousseau, le parc des Coudrays, le jardin des Cinq Sens au vieux village. Un parc France Miniature de 5 ha, dessiné en forme de carte de France, présente des maquettes des régions de France, et emploie 50 salariés (groupe de la Compagnie des Alpes); il reçoit environ 200 000 visiteurs par an. La commune a aussi plusieurs bassins, dont ceux de la Boissière et le bois des Réaux à l’est. La Fondation Méquignon (ex-orphelinat de l’Assomption) héberge des enfants en difficulté au nord, à l’orée du bois de Plaisir. Élancourt a aussi un institut médico-éducatif de l’Apajh et un autre foyer médicalisé pour handicapés, et deux collèges publics.

La Clef de Saint-Pierre a reçu tout un ensemble d’industries liées à l’aérospatiale et aux transports: constructions aéronautiques Airbus DS (1 600 sal.) et bureau d’études EADS Test et services (140 sal.), aide à la navigation Thales SDMS (300 sal.), Thales Air Systems (280 sal.). Élancourt accueille en outre l’informatique Docaposte (200 sal.), l’ingénierie de bâtiment Ginger CEBTP (210 sal.), les constructions CRMA (300 sal.) et Simeoni (140 sal.), les constructions ferroviaires Eiffage Rail (140 sal.), les travaux publics Razel (110 sal.), un nettoyage Onet (360 sal.). La commune, qui avait 860 hab. en 1968, est brusquement passée à 10 600 en 1975, 20 100 en 1982; sa population a encore augmenté ensuite.


Guyancourt

(29 890 hab., 1 300 hab. dont 350 de bois) est une commune des Yvelines dans la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines, juste à l’est de Montigny-le-Bretonneux. Elle fait partie de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et l’évolution de sa population s’en est ressentie: de 820 hab. en 1936, et 1 200 en 1962, la population communale est passée à 3 500 en 1975, 11 000 en 1982, 18 300 en 1990, 25 100 en 1999. Le nord de la commune aligne des bois et des étangs de la haute vallée de la Bièvre qui forment un site classé: bois Robert à l’ouest, étangs Braque et du Moulin à Renard, étang du Val d’Or, bois de la Minière à l’est, auprès duquel est un établissement de l’INRAE (Institut national de la recherche sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement).

Le parc tertiaire des Sangliers est au centre, le parc Ariane et la Caisse nationale du Crédit agricole sont au nord-ouest. L’habitat se concentre à l’ouest de la commune, lui-même orné des bois des Roussières agrémenté d’un étang à la source de la Bièvre, des bois de la Garenne et de la Grille, de l’étang du Moulin à Vent et du lac de Villaroy plus au sud. L’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines a pris place à l’ouest du bois des Roussières, auprès des squares Martin Luther King et des Martyrs de Soweto.

Au sud-est, l’ancienne emprise aéronautique de Buc-Guyancourt, au nord de l’aérodrome de Toussus-le-Noble mais distincte de celui-ci, est en cours de transformation en un Technocentre Renault (9 440 sal.) et d’une vaste zac (zone d’aménagement concerté); Caudron y avait ouvert l’aérodrome en 1930, avant d’être racheté par Renault en 1933; le site a servi de base aux chasseurs Messerschmitt pendant la guerre puis a été utilisé par des aéroclubs et pour des tournage de films; il a fermé en 1989. Une redoute du système Séré de Rivières avait été établie au hameau de Bouviers et avait servi à des essais de munitions, canons et moteurs de la société Hispano Suiza, puis de turbines, mais le site a été fermé en 1990 au profit d’Étampes.

Guyancourt est dotée de trois collèges et deux lycées publics, dont l’un est spécialisé en hôtellerie et tourisme. Elle héberge la bibliothèque universitaire et une résidence universitaire, des unités d’enseignement et de recherche de médecine, sciences humaines, droit et sciences politiques, un institut médico-éducatif, des maisons de retraite dont une Medotel (60 sal.).

Les établissements de production sont peu nombreux: transmissions Mitel (250 sal.), construction d’automobiles Arquus (240 sal.), mécanique Sodefi (160 sal.), jeux et jouets Asmodée (150 sal.). En revanche, les activités de recherche et de bureau sont étendues: ingénieries EGIS (890 sal.) et agence EGIS (200 sal.), Akka (460 sal.), Syngenta (370 sal.), Serma (250 sal.), Elan (110 sal.); informatique GIEC (150 sal.); siège du groupe Bouygues (5 000 sal.), du Crédit Agricole (1 300 sal.); restauration collective Sodexo (630 sal.); négoces d’instruments scientifiques Waters (200 sal.), de fournitures industrielles Millipore (130 sal.), de produits pharmaceutiques Karl Storz Endoscopie (110 sal.) et Baxter (280 sal.); immobilier Linkcity (180 sal.), service des eaux SAUR (250 sal.), travaux publics DTP (870 sal.), télécommunications Orange (820 sal.)


Magny-les-Hameaux

(9 550 Magnysois, 1 664 ha dont 340 de bois) est une commune des Yvelines dans la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines au SE de Trappes. Elle est proche de Voisins-le-Bretonneux et incluse dans le parc naturel des Hauts de Chevreuse. Son territoire est étiré d’ouest en est sur le plateau entre Saint-Quentin-en-Yvelines et Saint-Rémy-de-Chevreuse. Il englobe à l’ouest l’ancienne abbaye cistercienne de femmes de Port-Royal-des-Champs (13e au 17e s. et 19e s.), fondée en 1204, et les Granges de Port-Royal (17e-18e s.) sur le plateau, abritant les Petites Écoles que fréquentèrent Racine et Pascal; un musée y est ouvert depuis 1962.

Au nord-est, le château de Mérantais (18e et 19e-20e s.) était directement relié à Versailles et conserve une porte du parc de chasse de Louis XIV, avec une maison de portier; il abrite une maison de santé du pôle Gérondicap de l’Institut de Promotion de la Santé (IPS) de Saint-Quentin-en-Yvelines. Près de lui vers le nord s’étale depuis 1990, sur un ancien site de carrières, le terrain de golf national de la Fédération de golf sur 139 ha, qui sert notamment pour l’Open de France, et à l’entraînement des champions. Un Novotel (45 sal.) est près du golf, qui est flanqué à l’ouest par la zone d’activités de Magny-Mérantais, où a pris place, près de l’aérodrome de Villacoublay, le principal employeur de la commune, l’usine de réparation et maintenance de moteurs d’avion Snecma devenu Safran et comportant Safran Aircraft (710 et 550 sal.) et Safran Nacelles (260 sal.).

Le vieux Magny est un peu au sud, mais c’est tout au plus un gros hameau parmi d’autres, agrémenté par la maison des Bonheur, centre culturel aménagé dans l’ancienne maison des peintres Rosa, Raymond et Auguste Bonheur. D’autres hameaux se dispersent sur le plateau. À l’ouest est Buloyer, dont le château a été restauré par l’EPA de Saint-Quentin-en-Yvelines. Au nord-ouest se tient Brouessy; son château (17e au 19e s.) appartient à l’INRAE, qui y a un centre de recherche zootechnique. Suivent vers l’est Romainville, Villeneuve, Gomberville assorti d’une zone d’activités. L’extrémité sud-est de la commune près de Saint-Rémy-de-Chevreuse est très urbanisée en pavillons sur les sites de plateau de Cressely et du Buisson. Ce dernier est classé en «quartier prioritaire». C’est là que sont la plupart des habitants, l’hôtel de ville et les écoles. La ville accueille un collège public et, hors de Safran, un menu contingent d’entreprises; travaux publics Colas (300 sal.), Premys (85 sal.) et Aximum (75 sal.), cars Jouquin (50 sal.), négoce de matériel de travaux publics Hilti (130 sal.). La commune avait 390 hab. en 1931 et sa population croît depuis: 1 000 hab. en 1962, 2 900 en 1975, 7 000 en 1982, 8 830 en 1999; mais le mouvement s’est nettement ralenti.


Maurepas

(18 810 Maurepasiens, 832 ha dont 330 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Rambouillet, membre de la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines. La ville est sur le haut plateau vers 170 m, juste au nord du couloir formé par la N10 et la voie ferrée de Paris vers Chartres, qui marque la limite sud du territoire. Maurepas n’avait que 350 hab. en 1962; sa population est montée à 1 800 en 1968, 13 600 en 1975 et a culminé en 1990 à 19 700 hab. avant de se tasser un peu.

Le plan quadrillé de sa partie centrale a été dessiné lors de la formation de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, mais Maurepas a quitté le périmètre de la Ville nouvelle en 1983, l’essentiel des constructions étant alors acquis. Au nord-est, elle partage avec Élancourt le quartier des Sept-Mares et ses nombreux services publics, dont la mairie. Le bois de Nogent est un parc en centre-ville. L’Agiot est le quartier oriental, entre la N10 et le large boulevard central. La Malmedonne est le quartier central, avec église et marché.

La partie occidentale est divisée entre un parc d’activités au sud, regrettablement baptisé Pariwest, et au nord un ensemble d’habitations, surtout collectives, qui comprend les quartiers des Bessières et de la Marinière va jusqu’au quartier aéré des Louveries, en bordure des bois et garni d’un parc des sports. L’ancien village submergé des Petits Houx est au nord des Louveries: il conserve l’ancienne mairie-école et la première église, sur un promontoire du plateau qui domine une échancrure où s’enfonce la haute vallée de la Mauldre, barrée par le grand étang de la Courance. Le hameau de Villeneuve est sur cette portion du plateau inférieur, qui s’ouvre à l’ouest vers Jouars-Pontchartrain. La forêt domaniale de Maurepas occupe le nord de la commune et les sources de la Mauldre; elle a été quelque peu entamée vers l’est par les extensions pavillonnaires des Coudrays autour de l’avenue de Picardie.

Maurepas conserve des ruines d’un vieux donjon du 12e s. et a deux collèges et deux lycées publics, un foyer pour handicapés, deux maisons de retraite; espace culturel Albert Camus et médiathèque; installations électriques SNEF (140 sal.), un hypermarché Auchan (500 sal.), Hachette Livres (580 sal.); négoce de produits métallurgiques Thyssenkrupp (320 sal.); service des eaux SAUR (160 sal.) et de gaz GRDF (100 sal.); publicité Decaux (110 sal.); hôtel B&B (480 sal.).

Le nouveau canton de Maurepas a 16 communes et 70 800 hab.


Montigny-le-Bretonneux

(32 250 Ignymontains, 1 165 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Versailles, 10 km au SO de Versailles dans la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines, sur le haut plateau. Presque entièrement urbanisée, la commune est le centre même de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Au nord s’organise un gros ensemble complexe de zones d’activité (le Pas du Lac) et de circulations combinant A12, N12 et N10 autour du grand échangeur dit du Bois d’Arcy.

Depuis 1983 la commune a reçu toute la partie orientale de l’étang de Saint-Quentin et les bois environnants, avec la base de loisirs de Saint-Quentin, l’Institut Franco-Japonais et le siège des Archives départementales (2005). Cette cession lui a également apporté, outre la totalité de l’échangeur du Bois-d’Arcy, l’ensemble du fort de Saint-Cyr (Séré de Rivières 1875, classé), qui abrite le centre de calcul du ministère de la Culture et les archives photographiques. Cette partie septentrionale comprend également les espaces d’habitations du Pas du Lac, du Parc, de Saint-Quentin et de Troux, ainsi que la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines et le théâtre-médiathèque.

La partie centrale et méridionale est plus homogène et résidentielle, organisée par le croisement de l’avenue de Paris, sud-nord, avec l’avenue du général Leclerc au nord et l’onduleuse avenue de Kierspe au sud. Elle se divise en quartier des Prés au nord («quartier prioritaire»), Plan de Troux à l’est, le Village à l’ouest, la Sourderie au sud-est, le Plan de l’Église au sud. Le parc du château de Montigny (ou de la Coudre) est à l’ouest. Le bois du Manet et son étang ourlent la limite sud-ouest de la commune; le quartier du Manet comprend un vaste ensemble d’immeubles, un centre de loisirs, une ancienne ferme accueillant réunions et réceptions. Un grand complexe de sports est au nord-ouest de l’avenue Leclerc.

Bretonneux viendrait non des Bretons, mais d’un terme gaulois désignant un espace marécageux. Outre le théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, la commune accueille un multiplexe UGC (16 salles), le musée de Saint-Quentin-en-Yvelines et les collections des Archives départementales; il s’y tient un festival Polar (spectacles, courts-métrages, etc.). Elle a trois collèges publics et deux collèges privés, deux lycées publics et deux privés, une clinique (170 lits), une maison de retraite.

La commune accueille de nombreuses sociétés, mais surtout pour des bureaux, même dans le domaine industriel: roulements SKF (300 sal.), machines GEA (150 sal.), mécanique Bouygues (120 sal.), robinetterie Tyco Fire (Malher & Platt, 250 sal.), équipements électriques pour automobiles Leoni Wiring (260 sal.); ingénieries Atermes (200 sal.) et Expleo (150 sal.), informatique Insiema (470 sal.), éditions multimedia et logiciels Rosetta Stone (100 sal.).

Dans le tertiaire apparaissent la banque BPVF (Banque populaire, 500 sal.) et le centre d’informatique des Banques Populaires (140 sal.), la Caisse d’Épargne (290 sal.), la Société générale (180 sal.), le Crédit Lyonnais (150 sal.), les assurances Sogecap (240 sal.), télécommunications TDF (Télédiffusion de France, 200 sal.) et Orange (350 sal.); négoces de matériel photo Fujifilm (340 sal.), de matériel d’optique et photo Grandvision (3 600 sal.); automobiles Mercedes Benz (500 sal.) et Mercedes Benz financement (260 sal.), Nissan (620 sal.), BMW (300 sal.); location de voitures Hertz (120 sal.) et AFFM (300 sal.); vente par correspondance Avanis (100 sal.); hypermarché Carrefour (250 sal.); transports Orano Nuclear (250 sal.) et Saipem (110 sal.); distribution d’électricité Enedis (150 sal.).

La commune n’avait pas 300 hab. en 1911, et à peine plus de 500 en 1962. Puis sa population est passée à 1 600 en 1975, 14 100 en 1982, 31 700 en 1990. Elle a encore augmenté ensuite, mais bien plus modérément, et aurait perdu des habitants après 1999 (35 570).

Le nouveau canton de Montigny-le-Bretonneux a 2 communes et 61 100 hab. L’autre commune est Guyancourt.


Plaisir

(31 720 Plaisirois, 1 868 ha dont 440 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Versailles, 15 km à l’ouest de la préfecture, dans la CA Saint-Quentin-en-Yvelines. La commune est traversée du SE au NO par le Maldroit, qui vient de la pointe SE de son territoire et atteint la Mauldre à Beynes, et d’ouest en est par l’aqueduc de l’Avre, la voie ferrée de Versailles à Mantes au nord et la D912 ex-N12 au sud. Elle conserve quelques parties agricoles au nord et à l’ouest, et la forêt départementale de Sainte-Apolline dans un petit quart sud-ouest, complétée par les bois qui suivent le ru d’Élancourt à la limite méridionale, et où a été dessiné le golf Isabella.

L’habitat principal est au centre-nord, de part et d’autre de la D11 et de l’aqueduc de l’Avre, sur le bas plateau. Son finage n’a qu’une petite fraction du talus du haut plateau de Grignon au nord, d’ailleurs vide, mais au pied duquel sont les deux gares proches de Plaisir-les Clayes et de Plaisir-Grignon, ainsi que le centre commercial du Grand Plaisir et la zone industrielle des Ébisoires. Le Clos de Plaisir et la Boissière, à l’ouest, forment un ensemble de pavillons distinct, séparés du centre-ville par la dépression où se glisse l’aqueduc de l’Avre. Les hôpitaux ont pris une grande place au nord-ouest, tandis que l’habitat se tasse au nord-est, autour du parc des Quatre Saisons (quartiers de la Brétéchelle et de l’Aqueduc de l’Avre). Près de l’hôtel de ville, le château de Plaisir, des 17e-18e s., trône au centre de la commune et d’un grand parc, où se tient le théâtre Robert Manuel.

La moitié sud de la commune, bien moins peuplée, retrouve les hauteurs du haut plateau de Sainte-Apolline. Vers l’est, le bois de la Cranne prolonge la forêt du Bois d’Arcy et domine un étang dans la vallée encaissée du Maldroit (bassin de retenue du Bois de la Cranne). Au sud du Maldroit et de l’étang se sont développés dans le quartier des Gâtines des lotissements de pavillons (les Gâtines, le Buisson, la Bataille), ainsi que la zone industrielle des Gâtines. Au-delà, la N12, équipée en voie rapide et qui offre deux échangeurs dans la commune, est accompagnée du parc d’activités de Sainte-Apolline à l’ouest; plus au sud, la Mare aux Saules est un petit quartier d’habitation proche de la Clef de Saint-Pierre et de la colline de la Revanche d’Élancourt. Un golf s’est installé à l’angle sud-ouest de la commune, dont le finage redescend ici sur le talus boisé du haut plateau, jusqu’au ru d’Élancourt.

La commune avait 1 900 hab. en 1911, 2 700 en 1954 et s’est peuplée surtout entre 1962 (3 900 hab.) et 1975 (21 300 hab.); sa population continue d’augmenter mais modérément (31 340 hab. en 1999). La ville possède un grand Palais des sports de 2006, le théâtre Espace Coluche (2006), et entretient un festival des arts du monde en juin. Elle a deux collèges et un lycée publics, un hôpital gérontologique des Petits-Prés (980 lits dont 60 médicaux) avec maison d’accueil spécialisée, le centre hospitalier spécialisé Charcot (260 lits en psychiatrie), deux maisons de retraite, un institut médico-éducatif.

Les établissements de production et de service sont nombreux: traitement de surfaces AIMT SGI (Galvanoplastie, 200 sal.), cellules d’aéronefs Aircelle (groupe Safran, 240 sal.); hypermarché Auchan (650 sal.), magasins Ikea (920 sal.) et Primark (450 sal.) École Lenôtre (traiteur, 640 sal.), jardinerie-horticulture G.Truffaut (100 sal.); gardiennage SPG (110 sal.); publicité J.C.Decaux (1 500 et 180 sal.); négoce de fournitures Hako (150 sal.), transports par cars, cars Francilite (480 sal.) et Hourtoule (170 sal.), location de matériel Doka (140 sal.); travaux publics Watelet (150 sal.).

Le nouveau canton de Plaisir a 4 communes et 57 400 hab.


Trappes

(33 810 Trappistes, 1 347 ha dont 450 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Versailles, 13 km au sud-ouest de celle-ci, siège de la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le nom n’a rien à voir avec des moines mais viendrait du gaulois trebo, village. La commune, qui dit disposer de 925 ha d’espaces verts, est traversée du NE au SO par le faisceau de circulation formé par la N10 et les voies ferrées, et divisée en cinq parties.

Tout au sud, le bois de Trappes est préservé, offre au nord l’étang du Manet et abrite un observatoire de Météo-France. Vient ensuite une vaste zone d’activités le long de la gare de triage qui date de 1911, flanquée du circuit automobile Jean-Pierre Beltoise. Puis, surtout au nord des voies mais les dépassant vers le sud côté est, où sont la gare et les administrations, l’espace résidentiel a été principalement dessiné lors de la mise en place de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, mais comporte aussi au sud-est une ancienne cité ouvrière des Chemins de fer de l’État (40 pavillons de 1930), protégée depuis 1992 (Les Dents de Scie). Cet ensemble de la plaine de Neauphle est en «quartier prioritaire».

Au nord-ouest, une autre zone d’activités est partagée avec Élancourt: Pissaloup et les Bruyères, jouxtant la Clé de Saint-Pierre. Elle inclut l’Institut supérieur de l’environnement et l’Institut de l’Image et du Son. Enfin, la partie nord-est reste verte autour du grand étang de Saint-Quentin, accompagné d’une base de loisirs et d’une réserve naturelle, et d’un golf à l’ouest.

La N10 et la voie ferrée traversent la commune de l’ENE à l’OSO. Trappes avait 1 100 hab. en 1900, 2 600 en 1931 et 4 900 en 1954: sa croissance est donc relativement ancienne. Mais la population est passée à 9 600 hab. en 1962, 22 900 en 1975 et 30 900 à son maximum de 1990; elle a un peu baissé ensuite (28 960 hab. en 1999) puis augmenté à nouveau. La ville a trois collèges et trois lycées publics dont deux professionnels, un hôpital privé de l’Ouest Parisien (220 sal., 240 lits), un centre de dépistage, un centre d’aide par le travail.

Son éventail d’activités est large, y compris en production: ascenseurs Kone (350 sal.), équipements pétroliers Tokheim (120 sal.), robinetterie Spirax Sarco (140 sal.), pompes Flowserve (100 sal.); boulangerie Sofrapain (170 sal.); analyses Dekra (350 sal.); garages Renault (150 sal.), Iveco (190 sal.), Volvo (120 sal.), Suzuki (110 sal.). S’y ajoutent un hypermarché Auchan (130 sal.), le nettoyage GSF Aries (280 sal.) et la blanchisserie MAJ (110 sal.); location de véhicules AAA (300 sal.), transports de voyageurs Perrier (200 sal.) et de fret XPO (130 sal.); télécommunications Orange (150 sal.).

Le nouveau canton de Trappes a 3 communes et 66 000 hab.


Verrière (La)

(6 260 Verriérois, 177 ha) est une commune des Yvelines dans la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines, au SE de Maurepas. La ville, située sur le haut plateau juste à l’ouest de l’étang des Noës, est bordée au nord par la N10 et traversée par la voie ferrée par laquelle elle est à la fois en relation avec Saint-Lazare (terminus du Transilien) et Montparnasse. Une longue zone d’activités se glisse entre les deux voies. Si l’étang et sa ceinture verte ne font pas partie du territoire communal, mais de celui du Mesnil-Saint-Denis, à partir de laquelle son territoire a été formé au 18e s., la commune dispose en son centre du grand parc du château de Verrières qui contient un hôpital psychiatrique de la Mgen (Mutuelle générale de l’éducation nationale), l’Institut Marcel Rivière (285 lits) avec une école régionale du premier degré pour la réadaptation.

Juste à l’ouest, un grand ensemble d’habitation est organisé autour du centre de gériatrie Denis Forestier de la même Mgen, et des bureaux de la mutuelle. L’habitat se distribue entre la voie ferrée, l’étang et le parc; les quartiers du Bois de l’Étang juste au nord des Noës, et Orly-Parc à l’ouest, sont en «zone urbaine sensible». La ville a cinq collèges et cinq lycées publics dont un professionnel, trois collèges et quatre lycées privés, une clinique (40 lits) et une autre maison de retraite.

Les entreprises principales sont les usines de Valéo systèmes thermiques (320 sal.) et Valéo systèmes d’essuyage (110 sal.), les travaux publics Eurovia (180 sal.) et un hôtel sanitaire ASGP (45 sal.). La Verrière n’avait que 80 hab. en 1926 puis a commencé à se peupler un peu, passant à 440 hab. en 1936; elle a atteint 2 900 hab. en 1968, 6 200 en 1975 et s’en tient à peu près là depuis.


Villepreux

(11 320 Villepreusiens, 1 040 ha) est une commune des Yvelines dans la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines, 4 km au SSO de Saint-Nom-la-Bretèche. L’ancien bourg est au sud du ru de Gally; il a été submergé par les lotissements qui l’ont soudé, du côté du sud-ouest, aux Clayes-sous-Bois. Le château de Grand-Maisons du 18e s. et son parc orné d’un long plan d’eau sont dans un vallon affluent du ru de Gally; la ferme de Grand-Maisons est aménagée en centre de séminaires; le château de Villepreux, de 1885, est sur un ancien site de château Gondi du 17e s.

La ville a un collège et un lycée publics, une maison de retraite, l’École des métiers du bâtiment, un foyer pour handicapés; des pépinières, et la ferme expérimentale de la Faisanderie. Une voie ferrée passe au sud de la commune, mais la gare de Villepreux-Les Clayes est dans la commune voisine. Le quartier urbanisé du Val Joyeux (400 pavillons) est à la pointe sud-est du finage au-delà de la voie ferrée. À côté, passe l’aqueduc de l’Avre. L’Institut de physique du globe avait transféré à Val Joyeux, en 1901, son observatoire magnétique de Saint-Maur; mais il a dû être déménagé à Chambon-la-Forêt (Loiret) en 1936 pour les mêmes raisons: trop de perturbations à cause de la croissance urbaine.

Tout au nord, des villas longent sur deux côtés le golf de Saint-Nom-la-Bretèche. Un nouveau quartier de pavillons et immeubles nommé Trianon est apparu à l’ouest. Villepreux n’avait encore que 850 hab. en 1954, puis est passée à 2 700 en 1962, 6 900 en 1968, 8 400 en 1975; la croissance s’est ensuite réduite.


Voisins-le-Bretonneux

(11 100 Vicinois, 238 ha) est une commune des Yvelines dans la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines, voisine de Montigny-le-Bretonneux et Guyancourt et à 4 km au sud de Saint-Cyr-l’École. Située dans le périmètre de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines sur le plateau entre Bièvre et Mérantaise, elle se divise en cinq quartiers: Centre, Grande Île à l’est, Bretonnière au sud-est, Lac et Plan de l’Église à l’ouest, ces deux derniers partagés avec Montigny-le-Bretonneux. Un bois subsiste au sud-ouest dans le prolongement du bois du Manet. La zone d’activité de la Grande Île est au nord-est, et la commune contient la partie occidentale de la grande zone d’activité de l’Aérodrome (de Villlacoublay) à l’est. Le château de la Frossardière, du 19e s., appartient aux œuvres des sapeurs-pompiers de Paris. Voisins partage avec Montigny le grand bassin de la Sourderie (16 ha).

Son territoire est à peu près entièrement construit: la statistique y relève 180 ha d’habitat individuel et 14 ha de collectifs, 32 ha de bois, 37 de parcs et jardins, 56 ha d’équipements et voiries. La ville est dotée d’un espace culturel Decauville, d’un centre aquatique du Lac, deux collèges publics, une maison de retraite, et soutient le festival musical La Tour prend l’air. Elle accueille la fabrication d’appareils médicochirurgicaux Medline (65 sal.), de matériels électriques Yazaki (120 sal.), la réparation de matériels électriques Rockwell (110 sal.); supermarché Carrefour (50 sal.); distribution de produits pharmaceutiques Bodton (210 sal.); installations électriques SNEF (110 sal.), constructions TD (210 sal.). La commune n’avait que 330 hab. en 1954; sa population est rapidement montée à 2 100 en 1975, 5 200 en 1982, 11 200 en 1990 et poursuit sa croissance.