Communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart

Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart

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communauté d’agglomération de l’Essonne, débordant largement sur la Seine-et-Marne; elle rassemble 23 communes dont 8 en Seine-et-Marne, 354 000 hab. sur 22 120 ha. Le siège est à Évry-Courcouronne.

En Seine-et-Marne, Cesson, Combs-la-Ville, Lieusaint, Moissy-Cramayel, Nandy, Savigny-le-Temple, Vert-Saint-Denis dépassent 2 000 ha.

Réau (1 970 Réaltais, 1 332 ha), 12 km au nord de Melun, est traversée par l’A5a et l’A5b qui forment l’A5 juste au sud, et par la ligne du TGV de Lyon. Réau a une église inscrite; le château du Plessis-Picard (18e-19e s.) est à l’angle sud-ouest, le hameau d’Ourdy à l’ouest, la ferme Galande, avec parc et douves, au nord-est. Le golf de la Croix des Anges (9 trous) est au centre du finage; ingénierie aéronautique Safran (160 sal.), magasin Leroy-Merlin (100 sal.), entreposages Logisteo (130 sal.) et Thelma (75 sal.). Réau a une maison de retraite et a reçu en 2010 un nouveau centre de détention de 800 places. La population augmente depuis les 420 hab. de 1962; elle était à 770 hab. en 1999 et a donc plus que doublé depuis.


Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart

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communauté d’agglomération de l’Essonne comportant 23 communes (dont 15 en Essonne, 8 en Seine-et-Marne) et 354 000 hab. sur 22 120 ha.

En Essonne, Évry-Courcouronnes (siège), Bondoufle, Corbeil-Essonnes, Le Coudray-Montceaux, Étiolles, Grigny, Lisses, Ris-Orangis, Saint-Germain-lès-Corbeil, Saint-Pierre-du-Perray, Saintry-sur-Seine, Soisy-sur-Seine, Tigery et Villabé ont plus de 2 000 hab.

Morsang-sur-Seine (580 Morsandiaux, 436 ha dont 390 de bois) est juste à l’est de Corbeil-Essonnes sur la rive droite de la Seine dans une large courbe du fleuve juste au sud de Saintry. Son clocher est inscrit. Le finage est très boisé; il inclut le château des Roches à l’est avec un centre d’accueil pour enfants, un centre de voile, un atelier de réparations du groupe Darty (90 sal.), un Intermarché (45 sal.) et de vastes installations de traitement des eaux en bordure du fleuve. La commune n’avait que 130 hab. en 1962 et a crû surtout après 1975.


Bondoufle

(10 970 Bondouflois, 676 ha) est une commune de l’Essonne dans la CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, juste au SO d’Évry-Courcouronnes. Son finage est parcouru au nord par la Francilienne, qui offre un échangeur à l’angle nord-est, à la limite de Ris-Orangis. De ce croisement part une route (D31 puis D312) qui fait les trois quarts du tour de la commune par le sud, où elle contourne le grand terrain de golf qui occupe tout le sud du finage et accueille des lotissements de villas. Au nord de la Francilienne est le parc de Saint-Eutrope, avec un petit train. La voie rapide est flanquée au sud par les zones d’activités de la Marinière, où est notamment le centre de tri postal de l’Essonne. Au sud-ouest de la commune a pris place la zone d’activités des Bordes. Au nord-est, un grand stade Robert-Bobin de 18 500 places sert aux équipes de France espoirs et féminines de rugby et de football.

Bondoufle n’avait que 170 hab. en 1936, 280 en 1968, puis sa population a bondi à 2 100 hab. en 1975, 8 100 en 1982; elle poursuit sa croissance à un rythme plus modéré (+1 550 hab. depuis 1999). La ville a un collège et un lycée publics, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite (Jardins de Cybèle, 50 sal.) et d’assez nombreuses entreprises: pièces en plastique Composite Industrie (370 sal.), négoces de surgelés Sysco (140 sal.), d’alimentation Patisfrance (140 sal.), de charcuterie BG Appro (110 sal.); immobilier Mousquetaires (250 sal.), transports TICE (430 sal.), STEF (230 sal.), XPO (130 sal.) et Publidispatch (120 sal.), entrepôts ITM (Intermarché, 380 sal.), publicité Adrexo (110 sal.).


Cesson

(11 250 Cessonnais, 698 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, 7 km au NO de Melun. Sa croissance est liée à l’aménagement de la ville nouvelle de Sénart. La voie ferrée et la D346 passent au milieu de la commune, dont le territoire est étiré du nord au sud; elle a une gare du RER D. La N6 (D306) marque la limite nord de la commune. Celle-ci a un collège et un lycée publics, une maison de retraite publique. Un centre commercial s’est établi à la pointe nord près de la route, avec un hypermarché Auchan (670 sal.), des magasins Leroy-Merlin (220 sal.) et Decathlon (90 sal.), les transports par autocars ADTS (50 sal.), Flexcité (100 sal.) et Deux PJ (300 sal.); conditionnement à façon Les P’tites Mains (90 sal.); nettoyages Crystal (90 sal.) et Hemera (1 350 sal.), garages. Cesson-Bourg est proche de la gare, entouré de nouveaux quartiers dont un des premiers fut le Grand Village de 1967, en forme de cité-jardin. L’urbanisation nouvelle de Cesson-la-Forêt s’est établie dans les bois au sud, autour d’un espace vert agrémenté d’étangs. La commune a pour annexe au sud-ouest le hameau de Saint-Leu, dans un environnement boisé où est l’étang du Follet, creusé en 1976 sur 9 ha dans le vallon du ru de Batory pour la prévention des inondations pluviales, et devenu réserve ornithologique au sein d’une réserve naturelle régionale de 12 ha. La commune avait 520 hab. vers 1900, 830 en 1936, 1 000 en 1960; sa population est brusquement montée à 5 000 en 1975, 7 810 en 1999: elle a augmenté de 2 440 hab. depuis (+31%).


Combs-la-Ville

(22 390 Combs-la-Villais, 1 448 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Melun, 16 km au nord-ouest de la préfecture dans la CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart. L’Yerres fixe la limite nord de la commune, qui en suit les méandres à la limite du département de l’Essonne. La ville, fleurie (trois fleurs), a plusieurs parcs arborés côté sud, dont le Bois l’Évêque, et conserve les châteaux de la Fresnaye, des Marronniers, du Chêne; elle englobe à l’ouest une partie de la forêt de Sénart; le grand parc d’activités Parisud est au sud-ouest. La commune n’avait que 500 hab. au début du 19e s. et n’a guère cessé de se peupler depuis: 1 100 hab. en 1900, 2 800 en 1954, puis 6 000 en 1965, 11 100 en 1975, 20 000 en 1990, 21 090 en 1999, mais le nombre des habitants tend à plafonner.

Combs a deux collèges et deux lycées publics dont un professionnel, une maison de retraite. La commune est longée par la Francilienne (N104) à sa limite sud et est, avec trois échangeurs. Une gare du RER est au nord-ouest, près de la limite de Quincy-sous-Sénart. La commune accueille les entrepôts du groupe Carrefour (370 sal.), les travaux publics routiers Eurovia (870 sal.); une fabrique d’équipements de levage Peignen (55 sal.); un Intermarché (55 sal.), le nettoyage Clair et Nett (200 sal.), La Poste (200 sal.).

Le nouveau canton de Combs-la-Ville a 5 communes, 75 480 hab.


Corbeil-Essonnes

(52 960 Corbeil-Essonnois, 1 101 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, juste au sud de la préfecture, dans la CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart. La commune a pour origine Corbeil, vieille ville portuaire du confluent de l’Essonne et de la Seine, dont on sait que dérive le corbillard, qui fut d’abord le nom d’un coche d’eau qui apportait du pain à Paris, puis les victimes de la peste au milieu du 14e s. Elle fut connue pour ses minoteries (Grands Moulins de Corbeil) dont il reste des bâtiments protégés, ses dangereux moulins à poudre qui explosèrent plusieurs fois au cours des 17e et 18e s., et plusieurs usines, notamment des filatures et imprimeries au 19e s.

Jadis sous-préfecture de Seine-et-Oise, Corbeil (12 000 hab.) a fusionné avec Essonnes (10 000 hab.) en 1951 en ajoutant son nom au sien, puis a perdu son rang administratif en 1966 avec la formation du département de l’Essonne et la création de la ville nouvelle d’Évry, où a été placée la préfecture. Corbeil (seule) avait déjà 5 000 hab. en 1856 et 10 000 hab. en 1906; après la fusion, la population a poursuivi sa croissance jusqu’en 1990 (40 300 hab.) puis s’est à peu près stabilisée; mais elle a sensiblement augmenté, de13 000 hab. (+33%), après 1999.

La commune, dont le territoire est allongé du nord au sud, est bordée par la Seine sur plus de 7 km à l’est, et elle bénéficie d’un pont près du confluent, où est le vieux centre de Corbeil, avec mairie, cathédrale, tribunal et prison. L’Essonne coule du sud au nord, fixe au sud la limite occidentale du territoire puis traverse la commune en son centre et s’y divise momentanément en deux bras dans les quartiers de Robinson et d’Essonnes, où est le centre secondaire de l’ancienne Essonnes.

La N7 traverse tout le territoire du NO au SE et croise la Francilienne, qui passe près de la limite nord-ouest de la commune, y a trois échangeurs et un pont sur la Seine. La voie ferrée arrive tout au nord, flanquée d’une gare de triage, et se divise en deux embranchements. Elle offre deux gares du RER D dénommées Corbeil-Essonnes dans la partie centrale, du Moulin-Galant dans le quartier de ce nom tout au sud. En outre, la ville bénéficie de la gare Essonnes-Robinson au sud-ouest et, sur la même ligne vers Melun et Montereau, de la gare du Plessis-Chênet près d’une écluse de Seine dans l’appendice de l’extrême sud.

Le quartier de collectifs des Tarterêts, connu par quelques incidents, est au nord-ouest, près de l’échangeur de la Francilienne et de la N7, séparé du centre-ville par la basse vallée de l’Essonne; il fut classé en «zone urbaine sensible», «zone de rénovation urbaine» et «zone franche urbaine». L’ensemble de collectifs de Montconseil est au centre-est, près de la N7 également, et fut aussi «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine». Une autre «zone urbaine sensible» fut reconnue à la Nacelle, dans la vallée de l’Essonne en amont. Avec le secteur dit Rive Droite, ces ex-zus sont à présent «quariers prioritaires».

Corbeil est une ville fleurie (trois fleurs), qui conserve une ancienne église classée des 12e-13e s. devenue musée (Saint-Jean); une cathédrale du 14e s. avec cloître dans la vieille ville, et le clocher roman de l’église Saint-Étienne (1100), complètent le patrimoine religieux. La ville offre un théâtre, une galerie d’art, une médiathèque, quatre collèges et un lycée publics, un collège et un lycée privés; un centre hospitalier public de 450 lits médicaux (855 en tout), une école d’infirmières et de radiologie à Montconseil, un institut médico-éducatif et deux maisons de retraite. Les principaux employeurs privés sont l’usine d’électronique X Fab (860 sal.), sur 55 ha dans le parc d’Essonne Nanopolis, et l’informatique IBM (900 sal.), mais ces installations sont en grande partie dans le territoire du Coudray-Montceaux, à l’extrême sud entre N7 et A6.

Les autres principaux établissements sont la recherche pharmaceutique Yposkesi (140 sal.), la métallerie Unitol (Tatasteek, 200 sal.); un Marché Frais Géant (160 sal.), les transports UPS (410 sal.); traitement des eaux SEE (Société des Eaux de l’Essonne, 150 sal.) et Suez Eau (110 sal.). Au nord de la Francilienne, la grande usine de la Snecma est partagée avec Évry-Courcouronnes.

Le nouveau canton de Corbeil-Essonnes a 4 communes et 66 200 hab.


Coudray-Montceaux (Le)

(4 860 Coudraysiens, 1 144 ha) est une commune de l’Essonne, limitrophe de la Seine-et-Marne, dans la communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, à l’est de Mennecy. L’habitat se déploie le long de la rive gauche de la Seine, concave, devant Morsang-sur-Seine et en amont de Corbeil-Essonnes. Il a largement gagné le plateau, où courent vers le sud-est la D607 (ex N7) et l’A6, qui offrent des échangeurs. À l’est, sur les pentes qui dominent le fleuve, a été aménagé un terrain de golf qui s’appuie sur le bois de la Guiche. Au nord-ouest, une zone d’activités s’est définie comme Essonne-Nanopole; elle réunit des entreprises d’électronique et d’informatique, surtout Altis et IBM, mais qui sont enregistrées à Corbeil-Essonnes, ce parc étant partagé entre les deux commues; au Coudray se signalent la fabrique d’isolateurs en céramique Sapco (85 sal.), des entrepôts Lidl (340 sal.) et GXO (210 sal.), la manutention portuaire DPD (60 sal.), les transports GXO (210 sal.) et Kuehne Nagel (85 sal.).

La rive de la Seine est suivie par une voie ferrée, qui propose deux stations, l’une au nom de la commune au centre, l’autre au nom du Plessis-Chênet à l’extrême nord-ouest, près du Nanopole et d’une écluse. Les anciens châteaux de Montceaux et de Sainte-Radegonde, dans la partie agricole du sud de la commune, ont conservé des parcs et quelques bois. Des carrières ont remodelé le plateau au sud-ouest, autour de la butte Montboucher et de la butte aux Prévosts; la première est devenue un site d’aéromodélisme. La commune avait 700 hab. en 1931, moins de 1 000 encore en 1975, puis sa population est passée à 2 200 hab. en 1982, 2 820 en 1999 et a donc gagné plus de 2 000 hab. depuis cette date (+72%).


Étiolles

(3 230 Étiollais, 1 165 ha dont 740 de bois,) est une commune de l’Essonne dans la Communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart juste à l’est d’Évry-Courcouronnes sur la rive droite de la Seine, dotée d’un pont et de l’étroite île aux Paveurs. Elle conserve un clocher inscrit des 12e-13e s. La plus grande partie du finage, qui atteint au nord-est la N6, est occupée par la forêt domaniale de Sénart, où est le musée de la Faisanderie. Un terrain de golf avec étangs y est aménagé sur le plateau. De nombreux lotissements de pavillons ont pris place côté Seine. Le vaste couvent dominicain du Saulchoir, acquis par le département en 1971, a été réaménagé en école normale d’instituteurs avant de devenir IUFM puis ESPE. La ville a un lycée professionnel hôtelier public, un supermarché Carrefour (65 sal.); elle abrite un champ de fouilles (gisement magdalénien) et un musée archéologique. La Francilienne rase la limite méridionale de la commune (échangeur). La population était de 360 hab. au début du 20e siècle; elle augmente depuis (1 200 hab. en 1968, 2 100 en 1990). Elle a crû de 570 hab. depuis 1999. Selon les statistiques d’impôts, la commune passe pour être la plus «riche» du département. Le nom, jadis Athioles, vient d’attegiae, les cabanes, qui a pu donner ailleurs des Athée.


Évry-Courcouronnes

(66 520 Évry-Courcouronnais, 1 270 ha), est une commune nouvelle de l’Essonne, née d’une fusion de 2019, siège de la CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart.

Évry (53 400 Évryens, 833 ha) est la préfecture de l’Essonne. La commune tient 4 km de rive gauche de la Seine entre Corbeil et Ris-Orangis, longée pour l’essentiel par le parc des Bords de Seine et la voie ferrée; il s’y trouve une gare du RER, et un pont vers Étiolles sur la D93. Le village originel, ancien, fut nommé Évry-Petit-Bourg entre 1881 et 1965, Petit-Bourg étant un ancien lieu-dit tout au nord de la commune, proche de la Seine, dont le nom signifiait en réalité Petit Bois. La ville actuelle a été construite de 1970 à 2000. Elle a été entièrement dessinée comme l’une des «villes nouvelles» de l’extension parisienne, sur des tracés parallèles et obliques à la N7 qui la traverse du NO au SE, et son espace est assez nettement cloisonné.

Elle est fleurie (trois fleurs) et ponctuée de parcs: les Loges au nord-ouest, Henri Fabre au centre avec un échangeur N 7-D 93, les Coquibus au sud-ouest, le Bois de la Grange et les Tourelles au sud-est. Ils séparent quelques grands ensembles d’habitations collectives comme les Pyramides au nord-ouest, le Parc aux Lièvres au centre sud-est et les Épinettes au sud; les deux premiers sont classés en «quartier prioritaire», les Pyramides ayant obtenu un statut de «zone franche urbaine».

Ces blocs de collectifs alternent avec des quartiers de pavillons vers la Seine, comme Bras de Fer à l’est, les Aunettes au sud-ouest, et avec des quartiers institutionnels. L’un est au centre avec la préfecture, le palais de justice, le Conseil départemental, l’académie, la police et des administrations, l’autre au sud-ouest avec la mairie, la caisse d’assurances maladie, la chambre de commerce, des établissements universitaires et des lieux de culte: cathédrale de brique de Mario Botta et grande mosquée. La «très grande pagode» est au centre-sud, près du parc Henri Fabre dans le quartier du Parc aux Lièvres; un aérophare inauguré en 2007, tour métallique de 60 m de haut, permet d’élever 12 personnes en ballon. Le grand centre commercial Évry-2 est côté ouest de la ville.

Le faisceau formé par l’A6 flanquée de la Francilienne court le long de la limite occidentale de la commune. Une dérivation de la voie ferrée des bords de Seine dessert la partie occidentale et méridionale d’Évry avec la gare du RER Évry-Courcouronnes près de la mairie et la gare du Bras de Fer au sud-est. Le nord de la commune (Grand-Bourg et Champs-Élysées) est desservi par la gare du RER de Grand-Bourg qui est dans la commune de Ris-Orangis en bord de Seine.

Au sud, les vastes terrains de la Snecma (groupe Safran, 3 500 sal.) occupent 72 ha depuis 1966, partagés avec Corbeil, au bord de la Francilienne et de la N7; on y fabrique des moteurs pour les besoins des armées. Évry accueille les cliniques des Mousseaux (290 sal., 150 lits), de l’Essonne (130 sal., 130 lits) plus un centre de rééducation fonctionnelle des Champs Élysées (130 sal.) et l’Association française contre les myopathies, qui y dispose d’un génotron et du laboratoire Généthon, au sein d’un Génopole installé au quartier du Bras de Fer (Institut de Génomique ou Génoscope, CEA, 230 sal.); plus un institut médico-éducatif, un centre d’aide par le travail, un foyer pour handicapés, cinq maisons de retraite.

Elle dispose de cinq collèges et trois lycées publics dont deux professionnels, un collège et lycée privé, et accueille une Université de 10 000 étudiants en sciences, droit, économie et sciences sociales, dotée de 300 enseignants-chercheurs, avec quatre unités de formation et de recherche et trois écoles doctorales, plus un IUT et l’ENSIIE (École nationale supérieure d’informatique pour l’industrie et l’entreprise). La ville consacre un musée à Paul Delouvrier (1914-1995), le promoteur des villes nouvelles; elle a un théâtre et un complexe de cinéma de l’Agora.

Les principaux établissements sont du secteur tertiaire: bureaux Safran (250 sal.), Crédit Lyonnais (170 sal.), laboratoire Yposkesi (140 sal.); services aux entreprises SCP du Parc (320 sal.); hypermarché Carrefour (540 sal.) et services administratifs (910 sal.) et logistiques (730) du groupe; magasin Primark (220 sal.); transports Arianespace (190 sal.); aide à domicile Vitalliance (180 sal.); gardiennages Group4 Securicor (470 sal.), nettoyage Samsic (390 sal.); La Poste (120 sal.).

La commune avait un peu plus de 1 000 hab. de 1880 à 1950, puis a connu une croissance très rapide: 4 900 hab. en 1962, 15 400 en 1975, 29 500 en 1982, 45 500 en 1990; elle a encore gagné 3 400 habitants après 1999. L’arrondissement a 542 700 hab., 51 communes, 46 899 ha.

Courcouronnes (14 600 Courcouronnais, 437 ha) est juste à l’ouest d’Évry, La commune n’avait encore que 170 hab. en 1962; sa population est passée brusquement à 4 300 hab. en 1975, 13 300 en 1990: c’est qu’elle a reçu une partie des aménagements de la ville nouvelle d’Évry et jouxte au nord-est le gros centre commercial Évry 2. Son territoire est traversé par le faisceau de circulation qui rassemble l’A6 et la Francilienne, au nord desquelles passe aussi un embranchement du RER; mais la gare d’Évry-Courcouronnes est sur le territoire d’Évry. Le couloir autoroutier est longé côté sud, au centre du territoire communal, par une série de zones d’activités qui laissent au milieu une place pour la ferme de Bois Briard, près d’un échangeur complexe D93-N446.

L’habitat est ainsi séparé en deux parties distinctes: au nord-est du couloir de circulation, proches d’Évry, sont surtout des ensembles d’appartements et des institutions: lycée, hôpital, centre spatial, centre culturel islamique avec l’une des plus grandes mosquées de France, achevée en 1994 (architecte Henri Baudot). La plus grande partie de ce quartier du Canal est classée en «quartier prioritaire». La partie au sud-ouest, au contraire, comporte surtout des quartiers d’habitat pavillonnaire aux noms voulus attractifs (le Bois, le Bon Air, la Châtaigneraie, le Bon Puits), que traverse l’aqueduc de la Vanne.

Cinq ou six ponts permettent de passer d’une moitié à l’autre de la commune en traversant le couloir autoroutier. La N466 court parallèlement à l’autoroute A6 entre le rond-point du Traité de Rome au nord-ouest et le rond-point du Parlement Européen au sud-est. Au sud de la ferme du Bois Briard et de la N466, le parc du Lac entoure une pièce d’eau contournée, et abrite des équipements de sports et un théâtre d’eau. La partie occidentale de la commune, qui participe au nord à l’échangeur du Bois de l’Épine, est largement occupée par le bois de la Garenne, tout près des ensembles sportifs de Bondoufle et de Ris-Orangis.

La ville a un collège et un lycée publics, une maison d’accueil spécialisée. L’hôpital Louise Michel fait partie du centre hospitalier Sud-Franciien (CHSF). Un gros ensemble de services est celui du groupe hôtelier Accor, qui comprend le siège des restaurants d’autoroute Courtepaille, la formation des employés et la centrale d’achats du groupe (430 sal.), plus un hôtel Novotel (310 sal.) et la société New Style Hotel (120 sal.) Les autres établissements notables sont les transports par bus Tice (130 sal.), la gestion financière Sofidy (Tikehau Capital, 170 sal.), les gardiennages S3M Sécurité (1400 sal.) et SG Sécurité (110 sal.), la distribution d’électricité Enedis (90 sal.), La Poste (190 sal.), le négoce de plomberie Zehnder (170 sal.), le Bureau Veritas (160 sal.).

Un grand complexe du groupe Carrefour s’est installé dans la zone d’activités de Saint-Guénault, avec un hypermarché et les services d’assurances et de crédit du groupe. Un site du Centre national d’études spatiales (CNES-Arianespace est au Rond-Point de l’Espace à la limite d’Évry.

Le nouveau canton d’Évry correspond à la commune.


Grigny

(27 340 Grignois, 487 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Essonne dans la communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, 6 km au nord-ouest de la préfecture. L’ancien village est au bord du coteau qui domaine la plaine de la Seine, au centre du finage. Celui-ci dessine un quadrilatère d’axe NNE-SSO, dont un petit côté s’appuie au nord sur la rive gauche de la Seine entre Ris-Orangis et Viry-Châtillon.

La plaine de la Seine, large ici de 1 300 m, est occupée au pied du coteau par quatre vastes bassins issus de gravières, les étangs de la Justice, de la Place Verte, de la Plaine Basse et de l’Arbalète; le premier est aménagé en base nautique. Le château de l’Arbalète est au pied du coteau. Entre les étangs et le fleuve se sont installées les zones d’activité de la Noue de la Seine et de la Plaine Basse, traversées par la voie ferrée et la N7. Un embranchement ferroviaire suit la limite orientale de la commune et se termine à la gare de Grigny-Centre.

Presque tout l’habitat est sur le plateau, traversé par l’A6 qui offre un double échangeur au sud de la commune. L’espace bâti se divise en ensembles distincts. À l’est de l’autoroute, se succèdent du NO au SE le lotissement pavillonnaire du Village ou des Blancs Manteaux, ceux du centre et la Ferme Neuve, les collectifs de Grigny 2 et un centre commercial. Au sud-ouest de l’autoroute, la plus grande partie de l’espace est occupée par le grand ensemble de la Grande Borne, achevé en 1971, connu pour ses grands immeubles courbes dessinés par Émile Aillaud, et bordé au sud par la zone d’activités des Radars. Grigny 2 et la Grande Borne sont classés en «quartier prioritaire».

La ville a trois collèges publics, deux maisons de retraite (dont Au Bois Joli, 55 sal.). Elle a pour entreprises principales une usine d’embouteillage Coca-Cola (270 sal.); chaudronnerie et maintenance SAML (120 sal.); constructions et forages Sefi-Intrafor (340 sal.) et Franki (175 sal.) du groupe Fayat; négoce de fournitures pour les métiers de bouche ECF (Chomette, 220 sal.); transports par autocars Edelweiss (190 sal.); travaux publics Jean Lefebvre (110 sal.).

Grigny avait 700 hab. en 1900, 1 100 en 1954 et a crû brusquement entre 1968 (2 900 hab.) et 1975 (25 700 hab.). Elle a culminé à 26 200 hab. en 1982 puis a perdu des habitants, mais en a gagné 2 820 après 1999.


Lieusaint

(13 890 Lieusaintais, 1 197 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, 4 km au sud-ouest de Combs-la-Ville. Son territoire est encadré par la Francilienne, l’A5A et la voie ferrée Paris-Lyon, qui offre une gare du RER D commune à Lieusaint et à Moissy-Cramayel. Il est en outre parcouru par un réseau d’échangeurs et de routes établi au titre de la ville nouvelle de Sénart. Au nord, Lieusaint partage avec Combs-la-Ville le parc d’activités Parisud, largement consacré aux activités logistiques. Au centre, s’est aménagé le Carré Sénart, centre commercial proche d’un grand échangeur autoroutier; vers l’est, en continuité avec Moissy-Cramayel, sont les parcs d’activités du Levant et du Sextant, avec un IUT de l’université de Sénart près du château de la Barrière et de son parc, plus un centre de formation en apprentissage associé.

La commune a deux collèges publics, une maison de retraite. Elle a pour principaux employeurs les équipements industriels Assa Abloy (310 sal.); un hypermarché Carrefour (450 sal.), des négoces de quincaillerie FAAC (180 sal.) et d’informatique SCC (130 sal.); les transports Fedex Express (280 sal.), Kuehne-Nagel (160 sal.), Stat Fret (110 sal.) et les autocars Transdev (200 sal.); constructions Bouygues (130 sal.), installations thermiques Idex (160 sal.) et électriques Ineo (290 sal.), gardiennage Alphaguard (600 sal.), immobilier IAD (150 sal.), intérim Planett (300 sal.). La commune n’avait que 510 hab. en 1982, contre 800 en 1968; puis sa population a bondi à 5 200 hab. en 1990, 6 400 en 1999 et a plus que doublé ensuite.


Lisses

(7 360 hab., 1 040 ha) est une commune de l’Essonne dans la Communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, 4 km SSO de la préfecture. La commune s’étire du nord au sud entre la limite de Courcouronnes et la rive gauche de l’Essonne. Elle est traversée du NNO au SSE par un large couloir de circulation associant l’A6 à l’est, une voie traitée en couloir vert (D153 et D26) qui rejoint au nord la N446 au rond-point du Parlement Européen, et la rue rectiligne de Paris à Mennecy qui sert d’axe intra-urbain. Entre les deux premières s’étire un ensemble de zones d’activité (Petite Montagne, Clos aux Pois), où subsiste la ferme du Bois Chaland. Une partie de l’urbanisation est en effet associée à la formation de la ville nouvelle d’Évry.

L’habitat se divise en deux parties principales, l’une au nord près de Courcouronnes, l’autre au centre autour de l’ancienne ferme de la Place. L’église (inscrite) et la mairie, marquant l’ancien centre communal, sont juste au sud de ce second ensemble, au bord de la vieille route de Corbeil (D26). À l’ouest, où passe l’aqueduc de la Vanne, sont la zone industrielle des Malines et les bois des Folies et de la Tombe, le premier encadrant la ferme des Folies et un étang, plus un nouveau parc technologique Léonard de Vinci; la zone industrielle de l’Églantier est au sud. La partie la plus méridionale de la commune est encore agricole; la ferme de Beaurepaire y trône, héritière d’un ancien château; celles de Monblin et de Montauger (également ancien château) sont au bord de la vallée de l’Essonne.

La ville a un collège public, une maison de retraite. Le territoire communal déborde à l’est bien au-delà de l’autoroute et comprend de larges surfaces d’entrepôts et ateliers (quartier de la Remise). Un gros échangeur de l’A6 et de la Francilienne y a pris place au nord, une aire de services au sud. La commune n’avait encore que 740 hab. en 1975; sa population a bondi à 4 300 en 1982, 6 900 en 1990 mais n’aurait gagné que 120 habitants depuis 1999.

L’éventail d’entreprises est très large, y compris dans le domaine de la production: cartonnages pour produits pharmaceutiques Chesapeake (Multipackaging, 330 sal.), caoutchoucs antivibratoires Paulstra (Vibrachoc, 230 sal.), médicaments Sebia (300 sal.), électronique Esaris (100 sal.), voies ferrées ETF (230 sal.), horticulture Truffaut (250 sal.). Dans les autres domaines se signalent la gestion immobilière Century 21 (110 sal.), des magasins Ikea (500 et 330 sal.), Metro (120 sal.), des négoces de fruits et légumes Sodilis (110 sal.), de robots Fanuc (200 sal.); réparations et maintenance du groupe Carrefour aux Malines (SAV, 170 sal.); siège du groupe de transport Geodis avec entrepôts (230 sal.), entrepôts ID Logistics (180 sal.), transports Martin Brower (160 sal.); nettoyage Elior (790 sal.), GSF (350 sal.), La Rolse (240 sal), Oraplus (120 sal.).


Moissy-Cramayel

(18 390 Moisséens, 1 428 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, 4 km au sud-est de Combs-la-Ville. La commune est encadrée par la Francilienne, l’A5B (A105) et la voie ferrée. Elle partage avec Lieusaint, à l’ouest, une gare du RER D. L’aménagement de la ville nouvelle de Sénart lui a valu de disposer de parcs avec étangs, de grands espaces d’activités à l’ouest (parcs d’Arvigny, du Château d’Eau), prolongés au sud par des terrains de karting et de motocross; et de croître massivement dans les nouveaux quartiers de Jatteau, Lugny, les Hauldres, les Grès ou Noyer-Perrot. La rocade qui contourne la ville par le sud porte le nom de Paul Delouvrier (1914-1995), qui fut l’animateur de l’aménagement des villes nouvelles. L’ancien village de Moissy conserve une église inscrite, en partie du 12e s., et le château de Lugny (19e s. avec parc). Le château de Cramayel (18e s.) reste isolé à l’est. La population communale n’a pas cessé d’augmenter en deux siècles, mais en accélérant le mouvement: 550 hab. en 1840, 1 000 en 1900, 1 400 en 1954 et 3 200 en 1975, 5 100 en 1982, 12 300 en 1990, 14 380 en 1999.

La ville a deux collèges et un lycée publics. Elle a vu fermer des usines PSA-Peugeot et Sagem-Safran; entreposage XPO (280 sal.), Arvato (180 sal.); gardiennage Main Sécurité (450 sal.), nettoyages GSF Atlas (260 sal.) et Onet (350 et 250 sal.); La Poste (250 et 200 sal.).


Nandy

(6 340 Nandéens, 856 ha dont 570 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la Communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, juste à l’ouest de Savigny-le-Temple. Elle a un château classé du 17e s., avec parc, et une église inscrite. L’espace résidentiel, associé à la ville nouvelle de Sénart, jouxte celui de Savigny, tandis que le territoire s’étend assez loin à l’ouest dans la forêt de Rougeau, et vers le sud en direction de Seine-Port. Le territoire communal borde ainsi la Seine, mais dans une partie très peu habitée, agrémentée de quatre étangs. La commune accueille un collège public et un centre pour handicapés. Elle n’avait encore que 330 hab. en 1975, puis est passée à 1 500 en 1982, 5 400 en 1990.


Ris-Orangis

(30 020 Rissois, 871 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, voisine de la préfecture au nord-ouest, dans la CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart. La commune a une large façade sur la rive gauche de la Seine, longée par la voie ferrée et la N7; celle-ci s’écarte progressivement de la rive vers le sud-est où elle traverse le ruisseau d’Écoute s’il pleut, qui aboutit à la Seine. La ville est fleurie (trois fleurs) et abrite deux collèges publics et un lycée professionnel public, une maison de convalescence et repos du groupe hospitalier Les Cheminots (100 lits), la clinique Pasteur (100 sal.), une maison d’accueil spécialisée et deux maisons de retraite, Domusvi (70 sal.) et Themis-château Dranem (75 sal.).

Vers le sud-ouest, le finage se rétrécit et s’encombre de l’énorme échangeur A6-Francilienne-N449, associé aux zones d’activité du Bois de l’Épine et flanqué à l’ouest d’un hippodrome (80 ha, fermé depuis 1997). Une gare du RER D est au bord de la Seine près du pont de Draveil, une autre (Grand-Bourg) à la pointe nord-est de la commune en bord de Seine et à la limite du territoire d’Évry dont elle dessert la pointe septentrionale. Sur une autre branche du RER qui passe au sud de la commune, a été ouverte la gare d’Orangis-Bois de l’Épine. Le château de Trousseau (18e s.) ou d’Orangis est au sud, avec une ancienne ferme. Le grand ensemble du Plateau, au sud, est classé en «quartier prioritaire». La partie orientale de la commune conserve quelques espaces non construits.

Ris-Orangis accueille de nombreuses entreprises, dont une fonderie de non-ferreux (Fonderie de Gentilly, 60 sal.), les installations thermiques Cogeclim (60 sal.), le PMU (200 sal.), la gestion immobilière Essonne Habitat (groupe Essia, 85 sal.), un Intermarché (50 sal.) les entrepôts Du Pareil au Même (DPAM, 90 sal.), L4 Logistics (130 sal.), Ulis Transports (60 sal.), La Poste (65 sal.).

Le nouveau canton de Ris-Orangis a 6 communes et 63 800 hab.


Saint-Germain-lès-Corbeil

(7 570 Saint-Germinois, 493 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 5 km au sud-est de la préfecture, dans la CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart. La commune est face à Corbeil sur la rive droite de la Seine, que longe la N448. La Francilienne passe au nord de la commune et y présente deux échangeurs. Le ruisseau des Prés Hauts coule à l’est et au nord du finage, dans un paysage très arboré par le bois des Prés Hauts à l’est, le vaste parc du château de Saint-Germain au nord-ouest. La ville, uniquement résidentielle et peuplée de lotissements de pavillons aux courbes étudiées, a un collège public, un supermarché Auchan (80 sal.), une maison de retraite (50 sal.). Elle avait 4 170 hab. en 1999, gagnant 3 400 hab. depuis (+82%).


Saint-Pierre-du-Perray

(11 790 Saint-Perreyens, 1 159 ha dont 255 de bois) est une commune de l’Essonne dans la CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart juste au sud-est de Saint-Germain-lès-Corbeil. La commune n’a qu’un accès extrêmement étroit à la rive droite de la Seine au quartier de Montgardé: ses voisines Corbeil-Essonne et Saintry-sur-Seine ne lui laissent guère qu’un hectomètre.

La population est concentrée au nord du territoire dans l’ancien domaine du château du Perray et dans l’étrange lotissement en colimaçon qui suit les levées d’un ancien méandre de la Seine où sont l’étang de la Chardonnière, le terrain de golf dit Greenparc, avec un lac, et un échangeur de la Francilienne. Au centre du finage subsistent de vastes terrains agricoles, tandis que la partie méridionale de la commune est dans la forêt de Rougeau; le golf public de Volleray est au bord de la forêt au sud-est. Le syndicat d’agglomération de la ville nouvelle de Sénart a son siège dans la commune, qui a reçu un collège public; le parc de l’ancien château, devenu parc François-Mitterrand, abrite une maison de retraite (mapad).

Les principaux employeurs sont les équipements d’optique Safran ex-Sagem (180 sal.), une ingénierie CGWorld (60 sal.), un Intermarché (60 sal.), un négoce de fournitures Stow (120 sal.); autocars ANE (120 sal.), nettoyage Eco7S (60 sal.).

Le nom ancien de la commune était Le Perray. Elle avait 400 hab. vers 1900, 600 en 1962 et sa croissance est postérieure à 1975; mais a été rapide; le nombre des habitants a atteint 1 800 hab. en 1982, 3 300 en 1990, 5 860 en 1999; il a doublé depuis.


Saintry-sur-Seine

(5 900 Saintryens, 329 ha) est une commune de l’Essonne dans la communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, 3 km au sud de Saint-Germain-lès-Corbeil. Son petit territoire s’étire le long de la rive droite de la Seine face à la partie méridionale de la commune de Corbeil. Il est parcouru par la D446 et la D934 et englobe au sud-est une part de la forêt de Rougeau. Le château de Champlâtreux, au nord en bord de Seine, abrite une maison de retraite (Orpea, 60 sal.); métallerie Soma (50 sal.). La mention «sur Seine» est de 1949; la commune avait 620 hab. au début du 20e siècle, le double au milieu, puis sa population est montée à 3 600 hab. en 1982, 4 900 en 1990 et ne progresse que peu, l’espace urbanisable étant entièrement occupé (+830 hab. après 1999).


Savigny-le-Temple

(30 750 Savigniens, 1 197 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Melun, 12 km NO de la préfecture, dans la communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart. Son territoire est étiré du nord au sud et formé de deux parties séparées par un étranglement. L’ancien village de Savigny-Bourg est au sud, avec l’église (inscrite) et un écomusée dans l’ancienne ferme du Couleuvrain, héritière de la commanderie des templiers dont la ville conserve le nom, le nouveau cimetière et les plans d’eau du bassin de Couleuvrain et du lac de la Sablonnière. Le hameau de Noisement, à l’extrême sud, demeure dans un environnement rural et agricole. Au centre, étroit, sont l’étang allongé et courbe de Savigny et son île aux Oiseaux, le bois d’Arqueil et le parc des sports, le bois de Villebouvet. Les quartiers des Cités-Unies, de la Résistance et des Droits de l’Homme s’y densifient.

L’essentiel du peuplement s’est néanmoins fixé au cours des années 1970 et 1980 dans la partie septentrionale, sous l’impulsion de la ville nouvelle de Sénart. Les quartiers résidentiels, Plessis-le-Roi et Plessis-la Forêt, les Îles et les Rivières, y ont parcs et étangs, ainsi que le siège de l’établissement public de Sénart, le château de la Grange (18e s.) qui fut occupé par l’institut Gustave Roussy de 1950 à 1998; l’hôtel de ville y a trouvé place, près de la gare RER de Savigny-le Temple-Nandy. Vers l’ouest s’étend la partie septentrionale de la forêt de Rougeau. La voie ferrée de Paris à Melun traverse toute la commune; à l’est de son tracé ont été aménagés les parcs d’activités de Villebouvet et Savigny au nord, des Bois des Saints Pères au sud.

La ville a trois collèges et deux lycées publics dont un professionnel, deux centres de formation en apprentissage, trois maisons de retraite dont Solemnes (125 sal.); un centre pour handicapés. Les principales entreprises sont une fabrique de cosmétiques Cosmeva (240 sal.), un atelier de mécanique Le Piston français (160 sal.); constructions de l’établissement public de Sénart (55 sal.) et Verdoia (50 sal.), de lignes électriques SPIE (160 sal.); analyses Farevacare (80 sal.); centrale d’achat des magasins Leclerc (Scadif, 360 sal.), négoce alimentaire Quatre Saisons (65 sal.); nettoyage Abyss (290 sal.); transports Viapost (140 sal.), entreposage GXO (75 sal.); distribution d’électricité Enedis (120 sal.) et de gaz GRDF (95 sal.).

Le nom de la commune a été jadis Savigny, Savigny-le-Port, Savigny-sur-Balory puis a pris sa forme actuelle au début du 19e s. Elle avait autour de 600 hab. jusqu’en 1930, puis sa population a commencé à croître, est passée de 830 hab. à 2 900 entre 1968 et 1975, puis encore plus brusquement à 11 800 hab. en 1982 et 18 500 en 1990.

Le nouveau canton de Savigny-le-Temple a 6 communes, 72 300 hab.


Soisy-sur-Seine

(7 410 Soiséens, 856 ha dont 522 de bois) est une commune de l’Essonne dans la Communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, 5 km au nord-ouest de Saint-Germain-lès-Corbeil. La commune est sur la rive droite de la Seine; les parties nord et est du finage sont dans la forêt domaniale de Sénart, le territoire s’étirant vers le nord-est jusqu’à la N6. Le vaste lotissement pavillonnaire du Parc de Sénart est à l’est sur le plateau. Des installations de sports sont en bord de Seine, et le fleuve est traversé par une passerelle qui mène à Évry en s’appuyant sur un barrage à écluses. Le parc municipal abrite conservatoire de musique, bibliothèque et école d’arts plastiques; tout près sont une école de rééducation professionnelle (Onac) et un centre hippique.

La ville a un collège public au sud, l’hôpital psychiatrique de l’Eau Vive, des maisons de retraite des Tilleuls (35 sal.) et de France-III (35 sal.); château et parc du Grand Veneur. La commune s’est parfois nommée Soisy-sous-Étiolles et a pris son nom actuel en 1934. Elle avait 1 600 hab. en 1900, 1 300 seulement en 1936, et sa population a augmenté surtout après 1975 (3 500 hab.) mais guère depuis 1999 (7 210 ha).


Tigery

(4 400 Tigeriens, 864 ha dont 340 de bois) est une commune de l’Essonne dans la Communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, 7 km à l’est d’Évry. L’habitat reste assez ramassé autour du village originel et du château, flanqué d’un grand parc. La commune mord au nord-est sur la forêt de Sénart, que traverse la N6. La Francilienne passe au sud du finage, et emprunte à l’est la N6 sur 1 km au prix de deux échangeurs successifs. Le ruisseau des Hauldres traverse la commune entre Lieusaint et Étiolle.

Tigery accueille un centre psycho-pédagogique à l’orée de la forêt (le Petit Sénart), un centre informatique de la Société Générale (70 sal.), les transports GXO (100 sal.), Dispam (70 sal.), Truck & Wheel (55 sal.), l’entreposage STEF (70 sal.), les négoces de fournitures Antalis (130 sal.) et Interforum (65 sal.); nettoyage Netova (140 sal.). Tigery n’avait qu’un peu plus de 400 hab. de 1954 à 1982 et a crû vigoureusement ensuite. Elle avait 1 350 hab. en 1999 et a donc plus que triplé depuis.


Vert-Saint-Denis

(8 890 Verdyonisiens, 1 613 ha dont 321 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, 4 km au nord-ouest de Melun. Elle a dans son patrimoine une église inscrite des 12e-13e s., le menhir du Grand Berger, la tour du Petit-Jard (14e s.). Le territoire, qui fait partie de la ville nouvelle de Sénart, est étiré du NE au SO. Au nord-est, il est borné par l’A5 et la LGV; il est traversé par l’A405-N105, qui a un vaste échangeur avec l’A5 à l’angle nord-est du finage. La N6 (devenue D306) et la N446 traversent aussi la commune mais dans sa partie centrale; la première est flanquée de zones d’activités, la seconde a été dessinée en courbe et dans les bois de Bréviande, au sud-ouest, où est un arboretum. Le sud de la commune est aussi très boisé.

L’habitat, essentiellement pavillonnaire, se concentre au centre-ouest, mais comprend également au nord l’ancien village isolé de Pouilly-le-Fort, qui a quelques restes d’un château fort, à l’est le hameau du Petit Jard; tous deux sont issus d’anciennes paroisses intégrées en 1792. La ville a un collège et un lycée publics, un institut médico-éducatif. Les principaux employeurs sont les constructions Maisons Pierre (160 sal.), le négoce de fournitures industrielles UMHS (70 sal.), les transports ITM (120 sal.) et Schenker (65 sal.), les bus JL (590 sal.) et Cité Mobil (90 sal.); entreposages GXO (110 sal.) et ID Logistics (110 sal.); intérim Adequat (110 sal.), assainissement SECHE (230 sal.), nettoyage Tounett la Clarté (350 sal.), plusieurs garages. La commune n’avait encore que 700 hab. en 1936; sa population est passée à 1 400 en 1962, 3 900 en 1975, 7 600 en 1999.


Villabé

(5 500 Villabéens, 456 ha) est une commune du département de l’Essonne dans la Communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, au sud de Corbeil-Essonnes. La vallée de l’Essonne borde la commune au sud et à l’est, dans une coulée verte comprenant à l’est l’île du Moulin Galant. L’A6 traverse son territoire du NO au SE et offre une aire de service au nord; l’aqueduc de la Vanne passe près de sa limite occidentale. La ville a un collège public, abrite le Centre d’essai des Mines avec la Direction départementale de l’Équipement et contient une zone d’aménagement (zac) des Brateaux au sud-ouest, un grand centre commercial au sud, une gare SNCF au nord-est. Elle accueille ainsi un hypermarché Carrefour (350 sal.), Castorama (120 sal.); transports Get entrepôts Girard (55 sal.), DHL (120 sal.), INS XPO (110 sal.), Geodis (70 sal.); négoce interentreprises Inapa (130 sal.); télécommunications Orange (330 sal.). Villabé avait 500 hab. en 1970, a crû lentement jusqu’en 1936 (1 300 hab.), un peu plus vite après la guerre, passant les 2 000 hab. en 1976, 4 860 en 1999.