Communauté de communes du Centre-Ouestintercommunalité de Mayotte, groupant cinq communes de la côte occidentale, Tsingoni (siège), Chiconi, M’Tsangamouji, Ouangani et Sada, toutes dépassant 2 000 hab.; 50 000 hab., 9 373 ha. (8 620 hab., 829 ha) est une commune de Mayotte au centre de la côte occidentale de l’île (CC du Centre-Ouest). Son territoire fait pendant à celui de Sada, mais au nord de la baie de Chiconi. Le bourg, prolongé à l’est par le hameau de Djivani où se trouve le collège (1 200 élèves), et par Coconi sur le rivage au SE, est au bord de la baie, en exposition sud, traversé par la D7 et à proximité de la N2. L’ensemble réunit 6 750 hab., cinq écoles. Au-delà du mont (248 m) et du cap Chiconi vers le NO, il a pour annexe l’agglomération de Sohoa (1 550 hab.), terminus de la D7, qui dispose d’une grande plage de sable fin face à l’ouest, a sa propre école et a reçu une annexe du lycée de Kahani. La réserve forestière de Sohoa s’étend sur 214 ha. Les deux agglomérations sont de langue bushi dominante (sakalave). La commune a 1 200 ha de surface agricole, dont 290 en bananiers, et élève 1 200 bovins. (6 630 hab., 2 184 ha) est une commune de Mayotte à l’extrémité nord de la côte occidentale de l’île, dans la CC du Centre-Ouest. Son rivage fait face au sud et le finage monte au nord à 268 m au mont Mahojani. Le bourg (4 460 hab.), qui est doté d’un collège (640 élèves), quatre écoles et un dispensaire, est de langue bushi dominante. Il est relayé à l’ouest par le village de Chembényoumba (1 470 hab., une école) sur un petit cap et à 5 km par celui de Mliha (500 hab., une école), au fond d’une baie protégée par le cap Apondra. Ces villages, qui s’étagent en hauteur, sont desservis par la petite route sublittorale D1 et reliés à Dzoumogné au nord par la D2. Ils disposent de plusieurs plages. Au sud-est de la commune s’ouvre la baie de Soulou. La commune a 1 500 ha de surface agricole, dont 350 en bananiers. (10 200 hab., 1 905 ha) est une commune de Mayotte au centre de l’île, la seule dont le territoire n’atteint pas le littoral, dans la CC du Centre-Ouest. Son finage, d’axe nord-sud, n’a guère que 7 km de long et 1 500 à 2 500 m de large. Le bourg d’Ouangani (3 740 hab.) est dans un fond de vallée au bout de la route D8, sous les hauteurs du Ngouni (510 m) et du Tchaourembo (581 m, réserve forestière); il a deux écoles. La N2 traverse la commune 2 km plus au nord, suivant la rivière Coconi qui débouche à l’ouest dans la baie de Chiconi. Barakani y est le village le mieux placé; il est le plus étoffé (3 160 hab.), a deux écoles, mais a peu progressé et Ouangani l’a redépassé en 2007. Le premier est de langue shimaoré, le second bushi. Juste à l’est de Barakani se trouvent le lycée, et le hameau de Coconi (240 hab.) où a été installé un lycée agricole, qui cultive 27 ha. Un peu au nord, apparaît sur la D1 le village de Kahani (3 060 hab.), en croissance spectaculaire (570 hab. en 1997, 950 en 2002), qui a une école et a reçu un lycée polyvalent (800 élèves), prolongé par des antennes à Chiconi et à Chirongui, ainsi qu’un centre de santé. La population communale totale était de 4 800 en 1997, 5 600 en 2002. La commune a 970 ha de surface agricole, dont 180 en bananiers. Le nouveau canton d’Ouangani contient Ouangani et Chiconi (18 500 hab.). (11 160 hab., 1 116 ha) est une commune de Mayotte au centre de la côte occidentale de l’île, dans la CC du Centre-Ouest. Sa population était de 7 000 hab. en 2002. Le bourg est l’un des plus étoffés de l’île (9 540 hab.) et des mieux pourvus en commerces et services, avec un lycée (1 600 élèves), un collège (800 élèves) et quatre écoles, un dispensaire, une brigade de gendarmerie. Il est le seul à disposer d’une agence bancaire hors du chef-lieu et il est réputé comme centre d’artisanat traditionnel de l’île. Il fait face à l’ouest, au bout d’une presqu’île dominée par le Pengoua Bolé (252 m) et prolongée par l’îlot Sada; il est desservi par la N2 vers l’est, la D5 vers le sud. Sur la hauteur, s’est juché le hameau annexe de Bandrani. La commune est bordée au nord par la profonde baie de Chiconi; les villages de Doujani et Mangajou (1 590 hab., école) font face à Chiconi. Au SE, le finage monte jusqu’au Ngouni, à 510 m. Autant la côte nord est habitée, côté baie de Chiconi, autant la longue côte sud, sur la baie de Bouéni, apparaît vide, à l’exception du tout petit hameau de Mtsangachéhi, proche de Poroani; mais celui-ci a un hôtel, et des plages s’échelonnent jusqu’à Sada. La ville est réputée comme ville arabe de tradition, et figure sur tous les circuits touristiques, ce qui entretient une spécialité de bijoux en filigrane, une Maison de l’artisanat. Son lycée fut le premier ouvert hors du chef-lieu (1996); installations électriques Electro Rapide (20 sal.), constructions EMCA (25 sal.). Sur la côte au sud, sont Tahiti Plage et le gîte avec écomusée de Jimaouéni, consacré à l’ylang-ylang et à la vanille. La commune a 980 ha de surface agricole, dont 220 en bananiers, et élève un millier de bovins. Le nouveau canton de Sada (20 080 hab.) contient la commune et celle de Chirongui. (13 970 hab., 3 476 ha) est une commune de Mayotte au nord de la côte ouest de l’île, dans la CC du Centre-Ouest. Le bourg de ce nom (3 070 hab.) est perché à 90 m au-dessus de la profonde baie de Tsingoni, au fond de laquelle débouche la rivière Ourovéni; il domine vers le NO la baie et la plage de sable blond de Soulou; il a école et collège (800 élèves). Le village de Combani, 4 km à l’est, est plus peuplé (6 230 hab.) et en croissance sensible (2 400 hab. en 1997). Il est encadré par les villages de Miréréni à l’est (3 360 hab., contre 1 000 en 1997), de Mroualé à l’ouest (830 hab.), chacun ayant son école. Cet ensemble trône au milieu des cultures d’ylang-ylang et de vanille et passe pour le principal centre agricole de Mayotte. La commune a 1 800 ha de surface agricole (2e de l’île après Mamoudzou), dont sa spécialité de cultures de légumes et de plantes à parfum, plus 380 ha en bananiers, 110 en manioc, et compte 1 500 bovins. Un terrain de golf y a été aménagé, ainsi qu’un centre commercial avec supermarché; Mahoraise de travaux publics (55 sal.), un collège privé (30 sal.). Le parfumeur Guerlain y avait créé en 1995 une grande plantation de 20 ha de plantes à parfum avant de lui préférer Anjouan où la législation du travail est plus laxiste, mais la plantation s’est maintenue tant bien que mal et se visite. Combani abrite aussi la caserne du GSMA (service militaire adapté pour volontaires) et un dispensaire. Le finage monte à l’est dans la réserve forestière de Combani et atteint 481 m au mont Combani. Vers le littoral au nord du bourg, la cascade de Soulou est l’un des sites naturels les plus réputés de Mayotte. Au sud-est du bourg de Tsingoni, le lac Karihani fait partie des possessions du Conservatoire du littoral (6 ha). Tsingoni a été le chef-lieu de l’île aux temps arabes, après Mtsamboro, de la fin du 15e siècle jusqu’à la fin du 18e siècle où elle a succombé aux invasions malgaches; la première mosquée de Mayotte y a été construite en 1566. La population communale croît: elle était de 5 500 hab. en 1997, 7 800 en 2002. Le nouveau canton de Tsingoni (20 340 hab.) contient la commune et celle de M’Tsangamouji. |