Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise' communauté urbaine du nord des Yvelines, associant 73 communes et 424 500 hab. sur 50 470 ha. Son nom est illogique: elle ne fait nullement partie de la Métropole du Grand Paris. Aubergenville (siège), Achères, Andrésy, Bouafle, Buchelay, Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes, Conflans-Sainte-Honorine, Ecquevilly, Épône, Flins-sur-Seine, Follainville-Dennemont, Gargenville, Guerville, Hardricourt, Issou, Juziers, Limay, Magnanville, Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville, Meulan-en-Yvelines, Mézières-sur-Seine, Mézy-sur-Seine, Morainvilliers, Les Mureaux, Orgeval, Poissy, Porcheville, Rosny-sur-Seine, Triel-sur-Seine, Vaux-sur-Seine, Verneuil-sur-Seine, Vernouillet, Villennes-sur-Seine. À l’est Les Alluets-le-Roi (1 300 hab., 739 ha) est à 8 km OSO de Poissy sur un plateau allongé dont la direction tectonique est parallèle à celle des principaux accidents du Vexin (ESE-ONO). La forêt des Alluets, toutefois, est à peine dans la commune: presque tout est à Morainvilliers, Ecquevilly et Bazemont. Le nom dérivé d’alleu vient d’une charte de franchise royale de 1174; il n’a pas encore fourni de gentilé, confirme le site Internet municipal. La commune a une église du 13e s. L’habitat, longtemps groupé autour du village, s’est fortement étendu vers le nord et atteint les bois. Au sud-est à la limite de la commune d’Orgeval a été installée une vaste station d’écoute de la DGSE à puissantes antennes radio. La commune n’avait pas 400 hab. en 1962; elle a atteint le millier en 1990. Le plateau des Alluets est un élément majeur du relief au nord-est des Yvelines; v. Alluets (plateau des). Médan (1 350 Médanais, 285 ha) est sur la rive escarpée à la sortie du méandre de Poissy. Le finage, très petit, monte vers le sud-ouest où il atteint 169 m dans les bois. La commune a une gare sur la ligne du Havre, tout près de la maison-musée d’Émile Zola, qui a beaucoup fait pour la renommée de la commune en y recevant ses amis «naturalistes» ou autres. Médan possède une partie de l’île de (ou du) Platais, qui fut dite aussi des Couleuvres, dont Triel et Villennes ont les deux extrémités. L’île du Platais est habitée, reliée par deux bacs à Médan et Villennes. Médan a un château du 15e et du 19e s., où habitèrent Ronsard et Maeterlinck. Le plateau qui domine Médan reste vide, à l’exception des débordements des lotissements villennais: Guérandes au-dessus du coteau, Renardières plus à l’ouest. Médan n’avait guère que 250 hab. au temps de Zola, 400 hab. dans les années 1930. Sa population a surtout augmenté après 1970, passant à 970 hab. en 1975, 1 400 en 1990 et 1999. Chapet (1 370 Chapetois, 510 ha) est au sud des Mureaux sur le glacis du méandre, proche d’un échangeur de l’A13 partagé avec Ecquevilly. Le bois de Verneuil déborde sur la commune au nord-est; le château de Bazincourt, assorti d’un parc, est devenu un centre de médecine physique et de réadaptation (35 sal.). Chapet avait 300 hab. en 1936 et sa population augmente peu à peu: 770 hab. en 1975, 1 140 en 1999. Évecquemont (780 Épiscomontois), limitrophe du Val-d’Oise, est sur le versant droit de la Seine juste à l’est de Meulan, avec une église du 13e s. et un château; la commune accueille un centre cardiologique privé (170 sal., 190 lits); une champignonnière est encore en activité; le bois de l’Hautil couronne ses reliefs. La commune avait 270 hab. en 1900 et n’a pas cessé de croître depuis. Tessancourt-sur-Aubette (1 010 Taxicurtiens, 436 ha) est juste au nord de Meulan dans la vallée encaissée de l’Aubette qui aboutit à la Seine juste à l’ouest de Meulan. Elle est limitrophe du Val-d’Oise et a une église du 12e s., un château. Le village est sur la rive droite de l’Aubette, et il est doublé de l’autre côté par le hameau de la Marêche. Le nom était Tessancourt jusqu’en 1932; à cette date, la commune avait 350 hab.; sa population croît depuis. Gaillon-sur-Montcient (690 Gaillonnais, 483 ha), limitrophe du Val-d’Oise, est à 3 km au NO de Meulan dans un vallon qui échancre le versant gauche de la vallée de la Montcient, autre vallée encaissée qui rejoint la Seine au même endroit que l’Aubette; elle a une église des 12e-13e s., un château avec parc, un collège public; golf du château de la Chouette à l’ouest. Le nom était simplement Gaillon avant 1977; la commune n’avait pas 240 hab. à son minimum de 1931, et se peuple depuis. Au nord-ouest Oinville-sur-Montcient (1 110 Oinvillois, 387 ha), limitrophe du Val-d’Oise, est à 6 km ONO de Meulan dans la vallée encaissée de la Montcient; le village a un château avec parc, et une église des 12e-13e s. Son habitat s’éparpille dans la vallée et grimpe sur les versants, y compris par lotissements. Au sud-est, le hameau et le château de Dalibray sont dans le fond d’un vallon affluent. Le nom était simplement Oinville jusqu’en 1938. La commune avait alors 420 hab. et croît depuis, avec quelques fluctuations; elle avait 750 hab. en 1975, 1 140 en 1999. Brueil-en-Vexin (700 Brueillois, 734 ha dont 220 de bois) est juste en amont d’Oinville dans la même vallée, 9 km au nord-est de Limay; elle conserve plusieurs anciens moulins à eau et s’orne de l’allée couverte sépulcrale de la Cave aux Fées, d’un ancien logis seigneurial (16e-17e s.), des parcs des châteaux de Brueil et Marais (19e s.); elle accueille un stockage de déchets ultimes de la Sita dans une ancienne carrière du bois de la Malmaison, tout au sud. Le finage comprend au sud-est le hameau et le château de la Chartre. À l’ouest, la ferme Saint-Laurent, isolée sur une butte à l’orée des bois, est un reste d’une abbaye dont subsistent des murs du 11e siècle. Le nom de la commune de Brueil a été complété en 1890; la population était à son minimum vers 260 hab. de 1930 à 1960 et croît depuis. Jambville (790 Jambvillois, 481 ha), limitrophe du Val-d’Oise, est un peu au nord d’Oinville sur le relief, et s’éparpille en plusieurs hameaux en dépit de sa petite taille, dont les Noquets au sud dans la vallée encaissée du Bernon, le Bout Guyon au nord sur le flanc oriental de la butte boisée qui porte jusqu’à 190 m le bois de Jambville. Un grand château des 16e-17e-18e s. dans un parc de 52 ha abrite le centre national de formation des Scouts de France. Le village a un haut clocher et un portail d’église protégés (12e et 14e s.). La commune n’avait plus guère que 200 hab. au cours des années 1920, 280 en 1962, et croît depuis. Montalet-le-Bois (320 Montalboisiens, 301 ha) est dans le creux du val du Bernon, 20 km au NO de Meulan; elle n’avait que 130 hab. en 1975; son territoire incorpore au sud la moitié du hameau de Damply, dont le reste est à Jambville, également au bord du Bernon; au nord-est, le finage s’élève sur la butte du bois de Jambville. Lainville-en-Vexin (810 Lainvillois, 767 ha dont 250 de bois) est la plus septentrionale de la communauté urbaine, limitrophe du Val-d’Oise, 11 km au NE de Limay. Elle a une église inscrite des 12e et 15e s. à clocher carré fortifié, un château au village et celui du Matéra à l’est. Le village est encadré au nord-ouest et au nord-est par les reliefs du haut plateau, qui portent les bois des Fréneaux et de Galluis et atteignent le point le plus haut du Vexin en Yvelines, à 201 m. Il est appuyé vers l’ouest par le lotissement boisé du Prieuré et les hameaux des Bonnes Joies et de Maigremont. Lainville n’est «en Vexin» que depuis 1997; elle n’avait que 200 hab. en 1954 et croît depuis. Sailly (350 Saulois, 545 ha), limitrophe du Val-d’Oise, est à 10 km NE de Limay sur le plateau; à Montcient au nord-ouest du finage sont les restes d’un ancien prieuré du 12e s., restauré en 1897, avec un golf de 36 trous sur 140 ha des deux côtés de la vallée, et une hôtellerie; un château du 17e s. a été très remanié vers 1850. Sailly n’avait que 130 hab. en 1975. Drocourt (570 Drocourtois, 384 ha), limitrophe du Val-d’Oise, est sur une haute butte du plateau du Vexin montant à 175 m, à la limite de la région, sur la route de Mantes à Magny-en-Vexin; elle avait fusionné avec Fontenay-Saint-Père de 1972 à 1982; sa population croît depuis le minimum des années 1920 (180 hab.). Fontenay-Saint-Père (970 Fontenaisiens, 1 306 ha dont 436 de bois) est limitrophe du Val-d’Oise, sur le plateau du Vexin 6 km au nord de Limay. La commune disperse ses maisons sur les deux versants d’un vallon où le château du Mesnil (18e-19e s.) se mire dans un étang au NO du village et sur la D983. La butte Marisis, au nord, est le point culminant de la barre de relief transversale (190 m). Le château de Mélier (ou Meslier, 19e s. avec parc) est au contraire à la pointe sud du finage. Guitrancourt (640 Guitrancourtois, 732 ha) est à 4 km au NE de Limay; la commune conserve le menhir de la Pierre-Drette (2,4 m de haut). Le finage est défoncé par de grandes carrières à l’est, d’où le groupe Calcia achemine par bande souterraine ses matériaux jusqu’à Gargenville, et où a été aménagé un site d’enfouissement de déchets ultimes Emta (groupe de la SARP). Le finage va au sud-est jusqu’à la Côte aux Ânes et la D190, où il participe ainsi à la zone d’activités de l’est de Limay. Jacques Lacan y a habité et y est enterré. Le bois de Moussus, que Guitrancourt partage avec Brueil, est un «espace naturel sensible» départemental (93 ha, dont 48 à Guitrancourt). La population communale croît lentement depuis les 510 hab. de 1954; elle était de 800 hab. au début du 19e siècle. Saint-Martin-la-Garenne (940 Saint-Martinois, 1 575 ha dont 610 de bois), limitrophe du Val-d’Oise, est à 6 km au nord-ouest de Limay. Le village domine la rive droite de la Seine; en amont au SO, le Port de l’Îlon a été aménagé au bord d’un étang en bord de Seine près du hameau de Sandrancourt. Le finage comprend une partie de plateau au nord, couverte par le bois de Chesnay, et la plus grande partie du glacis du lobe de méandre, portant le bois de la Garenne et à l’est, au pied du plateau. Le groupe Lafarge exploite les alluvions de la Seine sur 300 ha, extrayant 800 000 t/an; c’est de là que viennent les sables de Paris-Plage (2 000 t/an), transportés par péniches. La commune n’avait que 330 hab. en 1954. Mousseaux-sur-Seine (690 Moussois, 720 ha dont 274 de bois), limitrophe du Val-d’Oise, est dans la grande Boucle de la Seine sur la rive gauche du fleuve face à Saint-Martin, 4 km à l’aval de Rolleboise à l’est de Freneuse. À l’aval, Mousseaux partage avec Moisson la base nautique des Boucles de Seine. La mention «sur Seine» est de 1909. La croissance de la population est plus sensible: Mousseaux n’avait que 140 hab. en 1931, 290 en 1975. Méricourt (380 Méricourtois, 215 ha) est juste en amont de Mousseaux et en aval de Rolleboise, mais n’a qu’un étroit finage de coteau escarpé; son barrage-écluse de 1886 a été modernisé en 1965 avec deux écluses de 160 et 185 m; on y enregistre annuellement un trafic de10 Mt, 22 000 péniches et 2 000 caboteurs, 1 500 bateaux de plaisance. Rolleboise (360 Rolleboisiens, 296 ha) est à 7 km ONO et à l’aval de Mantes-la-Jolie sur la rive gauche de la Seine au passage de l’ex-N12 et de la voie ferrée du Havre, qui y entre en tunnel depuis 1846 pour traverser le pédoncule du long et étroit méandre de la Boucle de Seine. Le centre n’est qu’à 2 km au SE de Bonnières; il a la réputation d’un «village de charme» partagé entre le pied et le sommet d’un coteau escarpé de rive concave, orné par le château de la Corniche et ses jardins, où est une hôtellerie. La population était de 300 hab. en 1954 et évolue peu. Guernes (1 090 Guernois, 854 ha) est sur la rive droite de la Seine 7 km en aval de Limay, juste face à Rosny; il se signale par une église en béton de 1954 à vitraux contemporains de J. Degusseau et un retable de 1530. La commune englobe les îles de Guernes et d’Herville. Son territoire s’étend sur le glacis du lobe de méandre de la Seine, où le relief monte doucement vers le nord-est jusqu’à 75 m. Le site de Flicourt, à l’ouest, correspond à une réserve ornithologique aménagée sur 36 ha d’anciennes sablières et formant un domaine écologique régional. Guernes avait 350 hab. à son minimum de 1926 et croît depuis; 960 hab. en 1999. Au sud-ouest Perdreauville (680 Perdreauvillois, 1 118 ha dont 350 de bois), à 7 km à l’OSO de Mantes-la-Jolie, étire son finage du sud au nord jusqu’aux abords de Rosny-sur-Seine, et englobe ainsi au sud le hameau de Hausse-Pied, à l’ouest la Vallée de la Taupe, au nord celui d’Apremont (manoir et parc); là se greffe une longue aile vers l’ouest, où le territoire communal se déploie le long de la forêt de Rosny jusqu’à atteindre celui de Saint-Illiers-la-Ville. La population était de 210 hab. au minimum de 1962. Jouy-Mauvoisin (560 Joyaciens, 282 ha) est à 5 km SO de Mantes-la-Jolie. Tapie dans un petit vallon enrichi de lotissements; descendue à 70 hab. en 1900, sa population a lentement augmenté ensuite (150 hab. en 1962) puis plus rapidement jusqu’en 1990 (500 hab.). Fontenay-Mauvoisin (440 Fontenaysiens, 331 ha) est à 6 km SO de Mantes-la-Jolie; elle avait 115 hab. en 1936, 310 en 1999. Favrieux (170 Favrillais 318 ha) est à 8 km SO de Mantes-la-Jolie sur la D928 de Mantes à Dreux, avec un musée du vélo; elle était descendue à 50 hab. dans l’entre-deux-guerres. Le Tertre-Saint-Denis (120 Tertrois, 291 ha), 11 km au SO de Mantes-la-Jolie, aligne ses maisons sur une longue et étroite butte ESE-ONO qui monte à 168 m; il ne lui restait plus que 40 hab. en 1975. Flacourt (190 Flacourtois, 431 ha dont 200 de bois) est à 8 km au SO de Mantes-la-Ville; elle n’avait plus que 60 hab. en 1931. Soindres (720 Soindrais, 519 ha) est à 4 km au SO de Mantes-la-Ville juste au-delà de Magnanville; près de la route de Dreux; elle a une église en partie du 12e s., dotée d’un clocher latéral carré et trapu; une maison de retraite. L’habitat du village se prolonge vers le sud-ouest par la ferme de Beaurepaire. Vert (870 Vertais, 367 ha dont 200 de bois) est à 6 km SSO de Mantes-la-Ville; son habitat s’étend des deux côtés de la vallée de Vaucouleurs et dans le vallon affluent du ru Morand à l’ouest; son moulin à eau a été restauré au 19e s. mais arrêté en 1962, en état de marche. La commune avait 320 hab. en 1936 et croît depuis. Auffreville-Brasseuil (670 Auffrevillois, 237 ha), 4 km au sud de Mantes-la-Ville dans la vallée de Vaucouleurs, associe depuis le 18e siècle deux hameaux Auffreville sur la rive droite de la Vaucouleurs, Brasseuil en amont sur les deux rives. Elle contient le château d’Auffreville et son parc, et cinq moulins dont le moulin à eau de Brasseuil, en activité. Le nom de la commune a fluctué, s’est limité un temps à Auffreville, puis a pris sa forme actuelle en 1942. La population était à son minimum dans les années 1920 (200 hab.) et augmente depuis. Breuil-Bois-Robert (780 Breuillois, 375 ha), 3 km au sud de Mantes-la-Ville juste à l’ouest de Guerville, occupe l’éperon du plateau entre le vallon de Senneville et la profonde vallée de la Vaucouleurs qui débouche à Mantes; la commune résulte d’une fusion de 1868 entre Breuil et la commune de Bois-Robert-et-la-Brosse. Bois-Robert est un petit hameau du plateau au sud-ouest de Breuil; il n’y a plus de trace de La Brosse. La commune avait 220 hab. en 1931 et croît depuis. Boinville-en-Mantois (290 Boinvillois, 493 ha) est à 9 km SSE de Mantes-la-Ville. Le finage de Boinville se cantonne au plateau. EDF y a installé le grand centre d’interconnexion de Mézerolles, à 4 km SSO de la centrale de Porcheville à vol d’oiseau. Le clocher du village est inscrit. Boinville avait 140 hab. en 1930 et a ajouté «en Mantois» à son nom en 1933. Arnouville-lès-Mantes (950 Arnouvillois, 998 ha), 10 km SSE de Mantes-la-Ville, est le plus gros village du plateau. L’habitat est rassemblé au village, mais tend à se disperser aux abords: la commune n’avait que 350 hab. dans les années 1930 et sa population ne cesse de croître (750 hab. en 1999). Seuls, tout au nord, s’isolent la grosse ferme-château de Binanville et la ferme de Heurteloup. La limite sud-ouest de la commune court sur la longue butte du bois de Souville (176 m), dans le prolongement de celle d’Hargeville. Un site d’enfouissement technique de déchets de la SITA a trouvé place sur cet alignement dans une ancienne carrière à la pointe sud du finage, près du petit hameau de Mihérou; un projet d’éoliennes du groupe Total a échoué. Hargeville (440 Hargevillois, 708 ha) est à 6 km au sud de Guerville: elle a des silos de la coopérative agricole Seine-Céréales-Île-de-France et un château du 17e s., au pied d’une longue butte boisée qui monte à 174 m et fixe la limite méridionale du finage, et qu’elle partage avec Saint-Martin-des-Champs (Houdanais). Hargeville n’avait que 90 hab. en 1926, 140 en 1975. Jumeauville (620 Jumeauvillois, 777 ha) est à la source du vallon de Senneville, à 5 km au sud-est de Guerville; l’habitat s’y rassemble, à l’exception de la ferme du Logis au sud, à cour carrée du 17e s., qui propose une vente-cueillette de fruits et légumes. Le minimum de population a été au-dessous de 300 hab. entre 1930 et 1950. Goussonville (650 Goussonvillois, 466 ha dont 220 de bois), 10 km SE de Mantes-la-Ville, est dans un vallon affluent de gauche du ru de Senneville, et possède une bonne fraction de la vallée principale, où se dispersent des maisons. Le château de Goussonville a été transformé en clinique en 1953, puis rénové en centre de rééducation en 1997 (160 et 20 sal., 65 lits). La population croît depuis les 160 hab. de 1930. La Falaise (630 Falaisiens, 300 ha), voisine d’Épône et d’Aubergenville, se niche sur le coteau escarpé de rive gauche de la Mauldre; un château néo-renaissance de 1858 avec parc est affecté à une colonie de vacances; le jardin à bassins d’eau vive d’Aigue-Flore a été aménagé au 18e s. et remis en état par la commune. Celle-ci n’avait que 210 hab. en 1931 et a crû après 1950, passant à 430 hab. en 1968. L’extension de l’habitat s’est principalement faite tout le long de la vallée de la Mauldre, face à Nézel. Le plateau, cultivé, porte le bois des Houx et la grosse ferme de la Mare Malaise au sud-ouest. Aulnay-sur-Mauldre (1 180 Aulnaysiens, 223 ha), 4 km SSO d’Aubergenville, est au fond de la vallée de la Mauldre où s’insinuent une route et la voie ferrée de Mantes à Versailles. Elle n’avait pas 400 hab. en 1954 et sa population a progressé surtout après 1970. Nézel (1 090 Nézellois, 131 ha) aligne ses maisons en fond de vallée sur la rive droite de la Mauldre sous le château de Montgardé, face à La Falaise et 3 km OSO d’Aubergenville; son très petit territoire est contenu entre la rivière et le sommet du versant droit. Une gare, au sud, fut flanquée en 1867 d’une papeterie issue d’un moulin. Nézel avait 330 hab. en 1911 et croît lentement depuis. (21 500 Achérois, 944 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 9 km au NNO Saint-Germain-en-Laye sur la rive gauche de la Seine. Son finage est extrêmement étiré le long d’une grande boucle de la Seine mais il est séparé du fleuve par des terrains des communes de rive droite, en raison du déplacement du fleuve vers l’extérieur du méandre: d’aval en amont Andrésy, Conflans-Sainte-Honorine, Herblay et La Frette-sur-Seine. Il n’atteint le fleuve qu’aux deux extrémités. L’essentiel de l’habitat est dans la partie sud-ouest, tout en aval, à l’ouest de la forêt de Saint-Germain-en-Laye et à la limite de Poissy. Une digue de protection contre les crues de la Seine a été édifiée autour de 1850 entre le confluent de l’Oise et Poissy sur 6 km. La plaine alluviale, qui fut à partir de 1899 et jusqu’en 1940 le lieu de champs d’épandage des eaux usées parisiennes, qui engraissaient des cultures maraîchères, reste assez vide mais contient une zone d’activités près du centre, une autre face au confluent de l’Oise. Une gare du RER A est à la limite nord-est de la partie urbanisée, sur le chemin de fer de grande ceinture; un triage installé en 1882 avait donné à Achères une population de cheminots, mais l’activité a été supprimée. Au-delà vers l’est, le territoire communal se réduit à un étroit ruban, mais long de 8 km jusqu’à la limite aval de Maisons-Laffitte. La station d’épuration d’Achères (Seine-Aval), créée en 1940, et qui occupe 800 ha, est à cheval sur la limite communale, et bien plus sur le territoire de Saint-Germain-en-Laye que sur celui d’Achères. La ville a une église en partie du 12e s., un collège et un lycée publics, une maison de retraite de 70 studios; centre culturel et bibliothèque, base de loisirs de l’étang des Bauches avec plage, juste à l’ouest du centre-ville. Achères accueille un centre Leclerc (85 sal.), une chaudronnerie Eiffage (100 sal.), les constructions Net City (100 sal.). La population de la commune n’a pas cessé d’augmenter au cours des deux derniers siècles: 500 hab. vers 1840, 1 100 en 1900, 3 600 en 1936, 5 400 en 1962, 15 200 en 1975; mais le rythme a ralenti depuis (19 030 hab. en 1999). L’ensemble des grands immeubles d’habitation qui borde la ville du côté ouest et nord forme le «quartier prioritaire» du Champ de Villars, la Barricade, le Plateau d’Hennemont. (13 370 Andrésiens, 691 ha dont 200 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 14 km NNO de celle-ci. La ville est sur la rive droite de la Seine à la sortie du grand méandre de Conflans. Son extrémité nord-est s’appuie sur l’Oise, à son confluent avec la Seine. L’espace urbanisé s’allonge au pied du plateau et sur le coteau, au bas duquel passe la voie ferrée de Paris à Mantes par Conflans, qui offre une gare (ligne J du Transilien). La commune possède au nord une partie du plateau, où sont les châteaux du Fay (15e s.) et de la Barbannerie, et une table d’orientation sur le coteau. La longue île d’Andrésy, qui réunit sur 3 km celle de Nancy au nord, du Devant au centre, d’En Bas au sud (aval), en partie habitée, est entièrement à Andrésy, ainsi d’ailleurs qu’une bande le long de la rive gauche de la Seine, qui en éloigne d’autant le territoire d’Achères et place dans Andrésy le barrage-écluse de 1959, porté à grand gabarit (185x24 m) en 1974. La ville, surtout résidentielle, a une église classée du 13e s., un collège public; centre d’aide par le travail, institut médico-éducatif et foyer pour handicapés, deux maisons de retraite. Elle a un espace culturel Julien Green (l’écrivain a habité la commune), une halte de plaisance et accueille un supermarché. Andrésy a commencé sa croissance vers 1880, atteint 1 400 hab. en 1911, 3 300 en 1954, 8 900 en 1975 et 12 500 en 1990 puis le mouvement s’est presque arrêté (12 620 hab. en 1999). (12 400 Aubergenvillois, 883 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, 12 km ESE de celle-ci, dans la CU Grand Paris Seine et Oise. Le finage est étiré du nord au sud, et l’habitat très contrasté, en quartiers fort différents. Au nord, il est occupé par une partie de l’usine Renault de Flins et par l’urbanisation d’Élisabethville, cité-jardin à plan rayonnant semi-circulaire fondée dans les années 1920 et ainsi nommée en l’honneur de la reine des Belges, avec une plage en bord de Seine, un casino, un golf; église en béton armé de 1928, gare de 1843. Le quartier s’étend en partie dans la commune voisine d’Épône à l’ouest. Le village originel est sur le coteau de Seine, à 2 500 m du fleuve; il a un clocher carré du 14e s. Il est flanqué à l’est sur le plateau par le grand ensemble du Parc d’Accosta des années 1970, dit «cité de brique rouge» et considéré comme «quartier prioritaire». La route, l’autoroute (A13) et la voie ferrée passent au pied. Le reste du plateau est encore agricole; le château de Montgardé (18e s.) et son parc sont à l’ouest, dominant la vallée de la Mauldre et abritant un centre hospitalier privé (130 sal., 90 lits). Enfin, dans un vallon échancrant le coteau de la Mauldre au sud, s’isole le quartier de pavillons de Vaux-les-Huguenots, doté d’un temple. La commune contient encore le dolmen de la Noue de Blé, le château du Vivier (parc); elle a un collège et un lycée publics, deux maisons de retraite publique et privée, un foyer médicalisé pour handicapés. Elle participe à l’usine Renault (2 900 sal.) et accueille une visserie LR Etanco (140 sal.), l’ingénierie Fiamm (115 sal.), la réparation de matériels électriques E.Dufour (60 sal.) ainsi que les négoces de fournitures industrielles Komatsu (90 sal.) et les Bains de Seine Mauldre (Espaceo, 75 sal.). Aubergenville n’avait encore que 470 hab. en 1900, 1 100 hab. en 1936, et s’est surtout peuplée entre 1962 (2 700 hab.) et 1975 (10 200 hab.); la croissance se poursuit, mais au ralenti. ` Le nouveau canton d’Aubergenville a 40 communes et 72 000 hab. (2 240 Bouaflais, 692 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, au SO des Mureaux. Le bourg est sur le plateau inférieur, que domine au sud le talus du plateau des Alluets; la pointe méridionale du territoire communal prend une part de la forêt des Alluets, au bois des Fonds de Cayenne. Au nord, le finage n’atteint pas la plaine alluviale de la Seine, que se partagent Les Mureaux et Flins-sur-Seine. La D113 (ex-N13) passe au sud du bourg, l’A13 le rase au nord dans la plaine; Bouafle y a un accès direct, auprès duquel s’est ouverte une petite zone d’activités. La commune avait 1 100 hab. en 1840, moins de 700 dans les années 1930; sa population a crû après la dernière guerre, passant à 2 100 dès 1975, puis s’est stabilisée. (3 360 Buchelois, 494 ha, est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, juste à l’ouest de Mantes-la-Ville. Le village est au pied du coteau de rive gauche de la Seine.Il est fleuri (trois fleurs) et a une gare de péage sur l’A13, deux voies ferrées vers le Havre et vers Cherbourg et des zones industrielles au nord le long des voies ferrées aux Closeaux. Les entreprises de production sont toutefois de taille réduite: aéronefs Turboméca (290 sam.), pompes Sulzer (150 sal.). Au centre-est près du péage et de l’accès autoroutier, à la limite de Mantes, un centre commercial groupe un hypermarché Auchan (600 sal.) et des magasins Leroy-Merlin (200 sal.), Decathlon (55 sal.), Metro (50 sal.); négoce de matériel informatique CUC (50 sal.), vente à domicile Maxio (55 sal.), restauration collective Sodexo (110 sal.). Buchelay n’avait encore que 330 hab. en 1900; la population est passée à 590 hab. en 1954, 1 000 en 1968, puis a franchi un nouvel échelon de 1982 à 1990 (2 000 hab.). (18 430 Carriérois, 719 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, à 3 km au nord de Poissy. La commune occupe la moitié sud d’un lobe de méandre de la Seine, sur la rive droite; le centre est un peu en amont de Poissy, à laquelle le relie un pont. L’habitat se divise en deux grandes parties: Carrières proprement dite au nord-est, le vaste quartier des Grésillons au sud-ouest, classé «prioritaire». Le hameau de la Reine-Blanche se singularise au sud, près du pont de Poissy; une ancienne clinique des ouvriers de l’usine Simca de Poissy y est devenue une maison de retraite. Au centre-nord, le parc d’activités des Trois Cèdres est sur le site des anciennes carrières séculaires, qui avaient été partiellement transformées en champignonnières. En aval, la basse plaine est trouée de vastes gravières et sablières, dont les étangs de la Galliotte devant Poissy, de la Vieille Ferme devant Villennes; celui de Port-Saint-Louis est aménagé en port de plaisance, partagé avec Triel; d’autres étangs ont été comblés en attendant de nouvelles urbanisations. Un autre étang, la Demi-Lieue, est au nord de la commune et au centre du lobe de méandre, près de la déchèterie Onyx (Veolia, 180 sal.). La commune entretient le parc de la Fosse, doté d’un centre de loisirs; elle contient les châteaux de Champfleury et Vanderbilt. Elle englobe au nord-est la longue île de la Dérivation, habitée et terminée en aval par l’écluse de Carrières; elle n’inclut en revanche que la partie amont de la petite île Saint-Louis, dont le reste est à Poissy. Carrières a deux collèges publics. Un centre d’essais et analyses du groupe Stellantis ex-PSA (560 sal.) occupe en bord de Seine, et en face des usines de Poissy, le site d’une ancienne usine Chrysler de 1970; il propose un musée de l’automobile. La ville accueille aussi les transports par autocars des Courriers de Seine-et-Oise (groupe Veolia, 300 sal.), un hypermarché Leclerc (300 sal.); et deux maisons de retraite dont une médicalisée (Korian Les Lilas, 75 sal.). La commune a atteint les 1 000 hab. en 1903, les 2 000 en 1930, 4 000 en 1960. Sa population n’a pas cessé de croître: 10 300 hab. en 1975, 13 500 en 1999. (10 800 Chantelouvais, 333 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 2 km à l’ouest d’Andrésy. La ville est à la tête du lobe de méandre de Carrières-sous-Poissy, au pied du plateau qui domine le glacis. La voie ferrée dessine une large courbe et offre une gare vers l’ouest; entre cette courbe et l’ancien bourg s’est construit le grand ensemble de la zac (zone d’aménagement concerté) de la Noë (début des années 1970) où le groupe public Opievoy (Office public interdépartemental de l’Essonne, du Val-d’Oise et des Yvelines) gère 1 400 appartements, tandis qu’au sud a pris place une vaste zone industrielle. La Noë, les Feucherets et la zone d’activités sont classés en «quartier prioritaire». La commune accueille les ateliers de mécanique Eiffage (100 sal.), un commerce de produits laitiers DCD (Pomona, 360 sal.), la récupération de textiles Ding Fring (65 sal.), un entreposage Lidl (400 sal.). Elle a deux collèges publics, un centre d’aide par le travail et une maison de retraite. Son territoire allonge une queue boisée sur le plateau vers le nord dans le bois de l’Hautil, et une autre, encore assez vide, vers le sud, entre les territoires de Triel et d’Andrésy. La ville se nommait Chanteloup seulement jusqu’en 1922: à cette date, le complément de nom relevait de la nostalgie. La commune avait alors un peu plus de 800 hab. Elle est passée à 1 400 en 1954, 2 100 en 1968, 4 600 en 1975 et a culminé à 10 300 hab. en 1982 avant de se mettre à diminuer, jusqu’à 9 650 hab. en 1999. Elle a regagné plus de 1 000 hab. depuis. (36 340 hab., 990 ha), chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, 12 km au nord de celle-ci, dans la CU Grand Paris Seine et Oise. La ville est sur la rive droite de la Seine et la rive gauche de l’Oise, au confluent. Conflans est le nom originel (confluent), Sainte-Honorine ayant été ajoutée au 13e s. Son territoire, qui occupe principalement un bas plateau calcaire, est entièrement urbanisé. Il est traversé par la N184 dans le sens nord-sud, ce qui lui vaut un pont sur la Seine, et supporte un carrefour de voies ferrées; la commune a deux gares du Transilien et du RER (A3), un viaduc ferroviaire de 1947 sur la ligne Paris-Mantes. Le finage déborde sur la rive gauche actuelle de la Seine et en écarte ainsi la commune d’Achères, grâce à la possession des anciennes îles de Devant (parc) et d’En Haut. Conflans conserve de nombreux monuments dont un ancien prieuré du 9e s. et la tour Montjoie du 11e s., une église des 12e et 16e s., le château et le parc municipal du Prieuré (19e s.), le château de Thémericourt (17e s.) qui a abrité une école puis des services administratifs. La grande zone d’activités des Boutries est au nord-ouest. Le port est devenu à partir des années 1850 un grand centre de la batellerie, au point de faire de la commune la capitale officieuse de la batellerie française, avec deux bateaux-musées de la Halle Patrimoine, un pardon en juin et un bateau-chapelle en ciment (1919 et 1935), et une centaine de péniches d’habitation d’anciens mariniers au port Saint-Nicolas le long de la Seine. Le port voit passer de nombreuses péniches mais ses manipulations sont très limitées (150 000 t/an); il peut accueillir des bateaux de croisière. La pointe du confluent, ou Pointil, est aménagée en espace vert et porte un monument aux morts de la batellerie. La ville a un théâtre et une grande médiathèque, trois collèges et deux lycées publics, une clinique (70 lits), quatre maisons de retraite, un institut d’éducation motrice. La principale usine est une fabrique d’abrasifs du groupe Saint-Gobain (700 sal.); hypermarché Leclerc (200 sal.), constructions SPIE Batignolles (130 sal.), entreposage Sodico (200 sal.), transports par cars Transdev (150 sal.). Le nouveau canton de Conflans Sainte-Honorine a 4 communes et 64 200 hab. (4 150 Ecquevillois, 1 127 ha dont 263 de bois) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 6 km ESE d’Aubergenville. Le bourg est sur la D113 (ex-N13) au pied du talus du haut plateau allongé qui porte la forêt des Alluets. Une partie de celle-ci est dans la commune, autour des châteaux des Préaux à l’ouest, de Romainville à l’est, celui-ci construit en 1893 pour l’industriel Deutsch de la Meurthe et tous deux avec parc. Un autre château est au village (16e s.), à l’origine aligné sur le bas plateau mais très étoffé par des lotissements de pavillons à l’ouest (la Cavassalon, les Motelles), et les barres d’immeubles à l’est près de la D43, qui forment la résidence du Parc, classée en «quartier prioritaire». Ce bas plateau est traversé par la vallée encaissée du ru d’Orgeval, où sont au sud-est la zone d’activités du Petit Parc et la grosse ferme de la Muette. Au nord-est, le territoire s’étend sur le bas plateau nu au-delà de cette vallée; il y est traversé par l’autoroute de Normandie, dotée au nord d’un échangeur partagé avec Chapet, à la limite des Mureaux. L’ancien nom du village était Fresne jusqu’au 17e s. et a été changé à la demande du seigneur, titulaire d’une terre d’Ecquevilly en Picardie, dont le fief a été de surcroît érigé en marquisat. La commune a reçu un collège public, un centre d’aide par le travail; traitement des eaux EAV (140 sal.), nettoyage Segi (250 sal.), transports par cars Transdev (100 sal.). La commune avait 570 hab. en 1954 et a vite atteint 2 100 hab. en 1962, 4 230 en 1999 mais plafonne. (6 680 Épônois, 1 277 ha dont 230 de bois) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 11 km à l’est de Mantes-la-Jolie et 8 km à l’ouest des Mureaux, au confluent de la Mauldre et de la Seine. Son territoire, étroit, s’allonge du nord au sud; il monte au sud sur le plateau jusqu’aux abords de Jumeauville, englobant le gros hameau de Velannes enrichi de nouveaux lotissements. Le lotissement du château d’Épône, et le château qui fut détruit en 1945, sont sur le rebord nord du plateau au-dessus du bourg. Le bourg s’étage sur le coteau de Seine; la plaine est élargie au droit du débouché de la Mauldre et a reçu à l’est les extensions de l’urbanisation de Flins et la partie ouest du quartier d’Élisabethville, cité-jardin de 1 500 hab. fondée dans les années 1920 et nommée en l’honneur de la reine des Belges; il y reste néanmoins des cultures maraîchères, et l’étang du Bout du Monde, ancienne sablière devenue réserve naturelle et «espace naturel sensible» départemental. Dans cette plaine sont les voies ferrées Paris-Le Havre et Paris-Versailles-Mantes qui divergent dans la commune, et offrent une gare, partagée avec Mézières-sur-Seine mais proche du bourg d’Épône; l’ancienne N13, devenue D113, qui fut surnommée route de Quarante Sous; l’autoroute de Normandie (A13) qui a une aire de repos à l’est et un gros échangeur près de la gare; un pont sur la Seine vers Gargenville; le parc d’activités de la Couronne des Prés dans la plaine au pied du vieux centre. Épône a une église romane du 11e s., le dolmen de la Justice, un collège public, une maison de retraite, une maison d’apprentis des Compagnons du Devoir. Dans ses activités figurent une usine de métaux ferreux Aperam Alloys (70 sal.) et diverses activités de moindre taille. La population épônoise a atteint 1 000 hab. en 1911, 1 700 en 1954, 3 900 en 1968 et 5 000 en 1975, puis a culminé à 6 700 hab. en 1990 avant de se stabiliser. (2 450 Flinois, 861 ha dont 207 de bois) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, juste à l’est d’Aubergenville. Le village, au pied du coteau, est resté de petite taille. Son finage, étroit, s’allonge du bord de Seine au nord à la forêt des Alluets au sud, où il monte à 177 m. Il inclut dans la plaine au nord-est la plus grande partie du bois de Saint-Vincent, où se cache une station d’épuration des eaux. Un parc paysager de 24 ha monte au sud-ouest du village sur le coteau et le plateau, au ras de l’urbanisation du Parc d’Acosta. La commune est surtout connue comme site de la grande usine Renault, établie en 1952; mais elle n’en contient que la partie orientale, le principal étant à Aubergenville. Les embranchements ferroviaires sont toutefois à Flins. Juste au sud se sont fixés un grand échangeur de l’autoroute de Normandie (A13) et, en 1974, un centre commercial. Celui-ci accueille un hypermarché Carrefour (500 sal.), un magasin Brico Dépôt (50 sal.), la manutention portuaire CAT (130 sal.). La commune avait 1 000 hab. en 1831, 750 à son minimum de 1911, et croît depuis; elle a passé le millier d’habitants en 1956, les 2 000 en 1987. (2 190 Follainvillois, 969 ha dont 360 de bois) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise à 3 km au nord de Mantes-la-Jolie. Son habitat est double: un village de plateau vers 130 m, doté d’une église du 12e s. et cerné par le bois Gassot, qui occupe tout le nord du finage; à l’ouest, l’alignement de maisons du bord de Seine qui forme le quartier en L de Dennemont, au pied du coteau de Seine et dans un vallon perpendiculaire au rivage. On appelle île de Dennemont une longue bande alluviale qui est en réalité soudée au coteau en aval, à l’ouest du quartier. Le sentier GR2 fait le tour du promontoire qui domine Dennemont. La commune se nommait seulement Follainville jusqu’en 1949. Elle abrite une communauté d’Emmaüs, et deux maisons de retraite. Sa population était de 690 hab. en 1936 et croît depuis, passant par 1 940 hab. en 1999. (7 920 Gargenvillois, 867 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 6 km à l’est de Limay sur la rive droite de la Seine. Le territoire s’étage en quatre niveaux. En bord de Seine, la commune contient l’île de Rangiport, qui soutient le pont vers Épône, et même une fraction de la rive gauche en amont. Sur la rive droite du fleuve a pris place le château de Rangiport (19e s.); juste en amont, une cimenterie a ouvert une vaste carrière dans le plus bas plateau; apparue en 1921, appartenant à la société italienne Calcia et employant 120 salariés, elle est reliée aux carrières de Guitrancourt depuis 1965 par une bande souterraine qui débite 4 000 t/j; traitant en tout 2 Mt/an, la cimenterie serait la plus grande de France. Un bas plateau vers 50-60 m porte la voie ferrée et la gare, la route principale (D190), le quartier de Montalet près du fleuve et la plus grande partie de l’urbanisation et des usines; et, à l’est, le château d’Hanneucourt au pied du coteau (18e s.), avec parc et maison de retraite des Cadres. Au-dessus, le moyen plateau vers 120 m est agricole. Tout au nord, le relief s’élève sur un reste de plateau supérieur en forme de longue butte, montant dans les bois d’Hanneucourt à 192 m. La ville, fleurie (trois fleurs), a un collège public et accueille un centre de recherche-développement pharmaceutique Sanofi-Aventis (220 sal.), une tuyauterie EI-Tem (75 sal.), une ingénierie Suez (110 sal.) et un supermarché Carrefour (50 sal.). Au sud-ouest, Gargenville partage avec Issou le site d’une ancienne raffinerie de pétrole Elf, qui a fonctionné de 1967 à 1983; il y reste un dépôt de 24 réservoirs de 700 000 m3 et une production de carburants pour avions à réacteurs des aéroports parisiens (60 sal.). En outre, le consortium Géovexin gère un réservoir souterrain de gaz d’une capacité de 130 000 m3, à 140 m de profondeur, au profit des firmes Total, Butagaz et Mobil. Le nombre d’habitants de Gargenville a connu une belle progression au 20e siècle: il était de 700 hab. en 1911, 1 800 en 1936, 3 100 en 1962, 5 500 en 1982, 6 670 en 1999; il continue de croître, plus lentement. (2 150 hab., 998 ha,) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, 7 km au SSE de la sous-préfecture et juste à l’est de Mantes-la-Ville, dans la CU Grand Paris Seine et Oise. Le bourg est établi dans un vallon qui échancre le plateau, entaillé par la profonde vallée du ru de Senneville. L’habitat se complète des hameaux de Senneville au sud-est, de Fresnel dans un proche vallon donnant sur la même vallée, et de la Plagne au nord dans une autre échancrure, orné d’une chapelle classée du 11e s. En outre, des maisons et des ateliers ou entrepôts se dispersent en aval au creux de la vallée, jusqu’en bord de Seine. Guerville possède environ 3 km de rive gauche de la Seine, au pied d’un coteau abrupt que longent la voie ferrée Paris-Mantes-Le Havre, l’ex-N13 (D113) et même l’autoroute de Normandie (A13). La pointe nord de la commune en bord de Seine accueille une cimenterie Calcia (320 sal.) et le centre technique du groupe, quelques ateliers. Guerville avait 770 hab. dans les années 1930, 1 300 en 1962, 1 800 en 1975 et sa population n’augmente que lentement depuis. (2 500 hab., 329 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, juste en aval de Meulan et du confluent des vallées de l’Aubette et de la Montcient avec la Seine; son finage s’étire un peu en courbe sur le versant droit de la Montcient. Elle a une église du 12e s. et un château avec parc où Jean Bedel Bokassa, ex-«empereur» de Centrafrique, fut assigné à résidence de 1983 à 1986. La chocolaterie Barry-Callebaut (300 sal.) a été créée en 1842 par Charles Barry; supermarché Casino (80 sal.). L’île Belle, devant Hardricourt, appartient à Meulan. (3 980 Issoussois, 480 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 4 km à l’est de Limay. Le bourg est au pied du talus du plateau qui domine la vallée de la Seine, juste à l’ouest de Gargenville. Le sol descend en glacis vers le fleuve; en bord de Seine au sud s’étend le site de l’ancienne raffinerie de pétrole dite de Gargenville, précédée au nord par un triage qui dessert les réservoirs: le site sert encore au stockage de produits pétroliers. Issou a un collège public, et un château ancien mais refait en 1903 dans le style du 18e s., avec un parc classé de 11 ha. La commune avait 260 hab. au début du 20e s., 640 en 1954, 1 700 en 1982, 3 400 en 1999 et poursuit sa croissance. (4 020 Juziérois, 988 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise sur la rive droite de la Seine juste en amont de Gargenville, longée par la D190 et la voie ferrée vers Mantes-la-Jolie. Elle est face à l’usine de Flins; hamaux d’Ablemont et Apremont à l’est sur le coteau de Seine, quelques bois au nord. . L’île de Juziers est habitée mais n’est accessible que par bac. La commune avait 700 hab. en 1901, 1 160 en 1954, 3 470 hab. en 1999. (17 720 Limayens, 1 148 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, sur la rive droite de la Seine, face à Mantes, dans la CU Grand Paris Seine et Oise. La ville, fleurie (trois fleurs), s’orne d’un haut clocher du 12e s. restauré en 1906, d’un vieux pont et ses portes (10e et 12e s.), et du château des Célestins (18e s.) avec parc. Au total, la commune enregistre 224 ha d’habitations dont 192 en individuel, plus de 600 ha «verts» dont 185 de bois, 180 de cultures, 100 de jardins et 150 d’«autre rural», 106 ha pour les usines et 50 pour les transports. Elle a deux collèges et un lycée publics, une maison de retraite. Limay avait 1 700 hab. au début du 20e s., 3 600 en 1954 et poursuit sa croissance: 9 000 hab. en 1975, 12 700 en 1990, 15 800 en 1999. Le territoire communal est partagé entre trois secteurs de taille comparable: une partie centrale et occidentale urbanisée en bord de Seine autour du vieux noyau dense; un ensemble industriel à l’est et au sud encadrant un port doté d’une grande darse perpendiculaire au fleuve, et traversé par la voie ferrée, qui y a une gare; un espace boisé et cultivé au nord et à l’est sur le coteau et le plateau (bois de Saint-Sauveur et des Bouleaux), que les lotissements ont commencé à occuper dans la partie centrale et qui est troué de carrières un peu plus à l’est. Une étroite île de Limay est en parcs, jardins et cultures entre Seine et canal; un port de plaisance est près du centre-ville. Les emplois sont nombreux dans la commune et l’industrie chimique y est spécialement bien représentée: traitement de déchets Sarp (300 sal., groupe Veolia); médicaments Nextpharma (130 sal.), produits chimiques PCAS (120 sal.), recyclage de plastiques FPR (75 sal.); matelas Onival (100 sal.) et mousses Dunlopillo (90 sal.). Le secteur tertiaire se signale notamment par un hypermarché Carrefour (250 sal.), la location de véhicules industriels Mazet-Mercier (140 sal.). Le nouveau canton de Limay a 20 communes et 57 900 hab. (6 290 Magnevillois, 426 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, juste au sud de Mantes-la-Ville. Le village initial, minuscule, est sur la route de Mantes à Dreux (D928). Il est bordé à l’ouest par les 70 ha de parc du château de 1750, très altéré au 19e s., qui après avoir accueilli un sanatorium puis une maison de retraite en 1926, est devenu centre de gérontologie. L’essentiel de l’habitat, au nord, est formé par les lotissements des Brosses et des Hauts de Magnanville, qui sont des extensions de Mantes et sont séparés par la route principale et une zone d’activités. Leur apparition a valu à Magnanville de recevoir collège et lycée publics, tandis que le lycée agricole privé Sully a été transféré en 1968 de Rosny. La commune abrite deux maisons de retraite, une fabrique instruments de musique Buffet Champion (290 sal.). Magnanville avait à peine 60 hab. en 1926 mais a connu ses premiers développements au cours des années 1930: 580 hab. en 1936. Elle n’en avait encore que 680 en 1968 mais elle est passée à 3 200 en 1975, 5 000 en 1982, 6 300 en 1990; mais elle a perdu des habitants ensuite. (5 800 en 1999). (44 720 Mantais, 938 ha) est une sous-préfecture des Yvelines, dans la CU Grand Paris Seine et Oise. La commune s’étire le long de la rive gauche de la Seine. Elle s’est successivement nommée Mantes, puis Mantes-Gassicourt (en 1930) à la suite de la fusion des deux communes, puis assez curieusement Mantes-la-Jolie en 1953. Elle avait 5 000 hab. en 1856, 8 000 en 1900, 15 000 en 1954; sa population a atteint 42 400 hab. en 1975 et s’est stabilisée. Le centre-ville ancien aux rues étroites et tortueuses est à l’extrémité sud-est, face au pont Neuf qui mène à Limay et dont sort une patte d’oie vers Mantes-la-Ville au sud, Dreux au sud-ouest, Bonnières à l’ouest. Les îles de Seine relèvent de la commune (l’Aumône avec le parc des expositions, l’île aux Dames) sauf l’île de Limay plus en amont. La voie ferrée suit la limite sud de la commune; Mantes y a deux gares. L’extension de l’habitat s’est faite vers l’ouest par le quartier de Gassicourt, où demeurent de larges espaces ouverts occupés par les lacs de Gassicourt et des Pêcheurs (anciennes sablières) et le stade municipal. Le quartier du Val Fourré est apparu à l’ouest sous la forme d’un grand ensemble dont les problèmes ont acquis une notoriété nationale; il est «quartier prioritaire». L’hôpital est juste au-delà, prolongé en bord de Seine par les terrains vagues des Hautes Garennes. Au sud du Val Fourré sont la zone industrielle des Closeaux, la bifurcation ferroviaire des voies vers Rouen et vers Granville par Dreux, et la gare de péage autoroutier du Val du Roi. La ville, fleurie (trois fleurs) a des restes de l’enceinte fortifiée avec la tour Saint-Maclou (14e s. au 16e s.), une collégiale du 12e s., une église romane à large porche du 11e s., la fontaine de l’hôtel de ville (16e s.), de nombreux hôtels anciens et une partie du vieux pont de Limay (14e s.). Elle propose un musée de l’Hôtel-Dieu et un grand bassin d’aviron au nord-ouest le long de la Seine. Elle a deux collèges et deux lycées publics, un collège et lycée privé, un IUT de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines; un centre hospitalier de 690 lits (390 médicaux), une polyclinique (110 sal., 80 lits) et une clinique (75 lits), trois maisons de retraite, un centre d’aide par le travail et un foyer pour handicapés. Les établissements de production restent peu nombreux: composants électroniques Linxens (320 sal.), hypermarché Auchan (690 sal.); crèches LPCR (200 sal.); RATP (110 sal.), transports par cars CTVMI (160 sal.). L’arrondissement a 280 600 hab., 109 communes. Le nouveau canton de Mantes-la-Jolie a 5 communes et 82 300 hab. C’est le plus peuplé des Yvelines. (21 590 Mantevillois, 606 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, juste au sud de celle-ci dans la CU Grand Paris Seine et Oise. Son territoire s’étend du nord au sud, de part et d’autre de la vallée de la Vaucouleurs qui conflue avec la Seine dans la commune. Le parc de la Vallée (19e s.) s’étire dans cette vallée, que suit une voie rapide (avenue du Breuil) débouchant vers les D983 et 65. Le territoire communal est traversé d’est en ouest par l’A13 dotée de deux échangeurs, et tout au nord par la N13 (D113) et le tronc commun des voies ferrées Paris-Le Havre et Paris-Granville. Il ne touche à la Seine qu’à l’extrême nord-est, où aboutit l’autre ligne ferroviaire issue de Paris par la rive droite. Cet espace de confluence ferroviaire, routière et fluviale a été occupé par La Cellophane, une usine de films de cellulose entre 1929 et 1985, qui a été entièrement détruite ensuite pour faire place au parc d’activités de Vaucouleurs; une cité de la Cellophane subsiste entre A13 et N13 juste au sud de la zone industrielle. D’autres espaces d’activité sont au nord-ouest entre l’autoroute et les voies ferrées, tandis que la commune conserve quelques terres agricoles au sud sur le plateau. Plusieurs groupes d’immeubles de logements se dispersent dans l’espace bâti. Les quartiers des Merisiers et Plaisance au sud de l’autoroute sont considérés comme «quartiers prioritaires. Les lotissements de Magnanville prolongent vers le sud-ouest l’espace urbanisé de Mantes-la-Ville. La ville a deux collèges et un lycée publics, deux maisons de retraite, et accueille le département de mécatronique de l’ISTY (Institut des Sciences et techniques des Yvelines), école d’ingénieurs de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Les principaux employeurs sont les peintures et vernis Axalta (200 sal.), les équipements de défense et de sécurité Safran (290 sal.), et deux facteurs d’instruments à vent, les clarinettes Buffet-Crampon (200 sal.) et les saxophones Selmer (450 sal.). Mantes-la-Ville avait environ mille habitants jusqu’en 1885 puis sa population a augmenté, passant à 2 300 hab. en 1911, 6 700 en 1954, 16 700 en 1975; le mouvement s’est ralenti après 1990 (19 100 hab.). (9 120 Meulanais, 348 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, 18 km à l’est de celle-ci. Elle appartient à la CU Grand Paris Seine et Oise. Elle se nommait simplement Meulan jusqu’en 2003, une précision topographique «sur-Seine» ayant été ajoutée après consultation en vue d’éviter la confusion avec Melun, mais le nom a été changé «en-Yvelines» en 2010, sur-Seine n’évitant pas vraiment la confusion. La ville, en dépit de son nom (Mediolanum, le milieu de la plaine) a un territoire exigu et accidenté, sur la rive droite de la Seine à la sortie d’un grand méandre du fleuve et au double débouché des vallées encaissées de l’Aubette et de la Montcient, partagé avec Hardricourt. La plaine alluviale de la Seine est ici très étroite mais supporte voie ferrée, D190, un établissement de santé et le centre-ville, dont l’église des 12e et 16e s. est classée. Meulan possède aussi l’île du Fort où est une partie de la vieille ville, et l’intégralité de l’île Belle, qui s’étend loin vers l’aval et se soude avec l’île de Mézy. Le coteau de Seine a été colonisé par les habitations aux Annonciades et aux Sarrasins, et le plateau entre Seine et Aubette a reçu le grand ensemble de la cité du Paradis (1970), dont le nom a été emprunté, non sans arrière-pensée promotionnelle, à une ferme du Paradis déjà là. La ville a un petit pont du 12e s. à l’île Belle, et s’orne du parc du château de Thun. Un pont sur la Seine vers Les Mureaux a été reconstruit en 1957. Le plan d’eau du Cercle de la voile de Paris a servi à des épreuves des jeux Olympiques de 1900 et de 1924. Meulan a un collège public et un privé, un centre hospitalier de 510 lits (200 médicaux), trois maisons de retraite, mais peu d’entreprises privées notables hors du groupe immobilier Human (920 sal.). La commune avait 2 700 hab. en 1900, 3 700 en 1954 et sa population est montée à 8 800 hab. en 1982, avant de se stabiliser. (3 860 hab., 1 042 ha dont 390 de bois) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 8 km à l’est de Mantes sur la rive gauche de la Seine, au débouché de la Mauldre. L’habitat s’est concentré au pied du coteau, dans le prolongement de celui d’Épône avec laquelle Mézières partage la gare, et qui tient le pont sur la Seine devant Gargenville. La plaine est traversée par le faisceau de circulation A13, voie ferrée du Havre, anciennes routes nationales 13 et 15. Le golf de Guerville est sur le plateau à l’ouest, sur le site d’une ancienne carrière devenue réserve botanique. Le finage va en pointe vers le sud, jusqu’à la Folie, englobant le gros hameau de la Villeneuve qui s’est développé à la tête d’un vallon échancrant le plateau. La commune, qui fut jadis connue pour une spécialité de poireau, conserve une église en partie du 12e s. Supermarché Carrefour (50 sal.) sal.). De 900 hab. au début du 20e s., sa population est passée à 1 300 en 1954, 2 100 en 1982, 3 400 en 1999 et poursuit lentement sa progression. (2 320 Méziacois, 476 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise juste en aval d’Hardricourt et en amont de Juziers. Le village est dans un haut vallon dominant la Seine, mais les pentes voisines se sont peuplées. L’habitat s’étend aussi sur l’île Mézy, jusqu’au domaine de l’Île Verte en aval. Le coteau de Seine porte un château du 15e s. avec parc. La villa du couturier Paul Poiret a été dessinée par R. Mallet-Stevens (1925). Mézy a deux maisons de retraite de 70 et 40 places. La mention «sur Seine» date de 1971. La commune avait environ 600 hab. entre 1890 et 1940 puis sa population a augmenté, passant par 1 300 hab. en 1975. (3 170 Morainvillois, 724 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 9 km à l’ouest de Poissy. L’habitat est formé par trois agglomérations. Sur le plateau des Alluets se juxtaposent le village originel et, à l’est, avec une église du 12e s., celui de Benainvilliers, qui ne font qu’un désormais. Sur le plateau inférieur au nord, à plus de 2 km, le village de Bures est au-delà de l’autoroute A13, qui y a une aire de service; il conserve un château du 19e s. avec parc, et le jardin de l’ancien château de Bures. Le finage touche au nord à ceux de Vernouillet et de Médan. La commune est résidentielle; elle accueille une maison de retraite. Elle avait 840 hab. en 1954, 1 400 en 1982, 2 240 en 1999. (34 140 Muriautins, 1 199 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 12 km au NE d’Aubergenville sur la rive gauche de la Seine face à Meulan-en-Yvelines, à laquelle elle est reliée par un pont refait en 1957; barrage-écluse de la navigation sur Seine. La commune s’étend largement dans la plaine alluviale, qui est presque entièrement urbanisée. Un centre culturel est au château de Bécheville (17e s.), dont le parc a été affecté à des logements sociaux à partir de 1955 avec une forte concentration de collectifs, complétés vers le sud le long de la D43 (avenue de l’Europe). Au sud-est, le bas plateau conserve des bois, mais grignotés sur les bords et troués par l’ensemble hospitalier privé de Bécheville (rééducation, 60 lits), quartier où EDF a un centre de formation. Compte tenu de ses difficultés, l’ensemble continu formé dans la partie méridionale de la ville par les quartiers de Bécheville, les Bougimonts, l’Île de France, la Vigne Blanche et les Musiciens est classé en «quartier priortaire». La population municipale croît depuis les années 1860; elle était de 2 200 hab. en 1900, 5 000 en 1936, et a fait un bond dans les années 1950 avec l’installation de l’usine de Flins, atteignant 19 000 hab. dès 1962; elle a continué d’augmenter jusqu’en 1990 (33 100 hab.) et s’est un peu tassée ensuite (32 100 en 1999) mais a légèrement repris. La ville a trois collèges et deux lycées publics, un institut médico-éducatif, une maison de retraite. Le parc du Moulin de Sautour est au sud. Un échangeur de l’A13, à l’extrême sud-ouest, est partagé avec Chapet et Ecquevilly. Vers l’ouest, Les Mureaux partage une partie du bois Saint-Vincent avec Flins-sur-Seine; parcours de motocross. En bord de Seine, des parcs et le Paléoscope sont au bas du pont, suivis par la zone industrielle de la Haye et la station d’épuration. Le Paléoscope est un musée d’archéologie avec atelier de préhistoire, installé dans une villa de prestige de 1879, la maison Bouvaist. Au nord-est, l’aérodrome des Mureaux (LFXU), ouvert en 1902, doté de deux pistes en herbe de 1 950 m, est à moitié sur la commune voisine de Verneuil-sur-Seine; il est flanqué au nord par l’étang du Rouillard, au sud-ouest par l’usine de constructions aéronautiques EADS (Astrium, 2 500 sal.) dont le premier Noratlas est sorti en 1952 et qui construit des éléments de la fusée Ariane. La ville dispose également de vastes terrains industriels de part et d’autre de la voie ferrée, l’un proche d’EADS et du pont (zone d’activité Pierre-Curie), les autres plus à l’ouest (les Garennes, Nouvelle France). Elle accueille ainsi d’assez nombreuses entreprises, dont les fabriques de produits plastiques Diam (280 sal.), de matériels électriques Cimlec (320 sal.); installations électriques Ineo (170 sal.); distribution de chaleur de la Cram (100 sal.); location de matériel pour manifestations Options (400 sal.); constructions GCC (260 sal.), travaux publics Jean Lefebvre (150 sal.), nettoyage Promain (450 sal.). Le nouveau canton des Mureaux a 10 communes et 60 800 hab. (7 160 Orgevalais, 1 533 ha dont 336 de bois) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 5 km OSO de Poissy. L’habitat principal est au pied du talus du plateau des Alluets, entaillé par le vallon du ru de Russe, où sont des étangs. Le patrimoine comprend une église romane du 11e s. à tour octogonale et les restes d’une ancienne abbaye de prémontrés (17e-18e s.). La commune a plusieurs hameaux dans les vallons qui accidentent ce plateau, notamment Haut-Orgeval et le Moulin d’Orgeval au sud, ou au pied de son talus comme l’Orme Gauthier et Montamets. Elle s’orne des châteaux de Brunetière (ou la Brunetterie, 19e s.), Feugères, Haut-Orgeval, et de la villa Chartier (20e s., mairie). Le bois d’Abbecourt, à l’ouest, est un «espace naturel sensible» départemental. Le GR1 traverse la commune. Celle-ci est limitée au nord par le faisceau de circulation D113 (ex-N13 dite route de Quarante Sous)-A13 (de Normandie) qui court sur le bas plateau dominant Villennes-sur-Seine; échangeur au nord-est de la commune, centre commercial et zone d’activité de la Maison-Blanche entre les voies. Au nord-ouest, le finage de la commune dépasse ces voies et ajoute de nouvelles urbanisations dans le quartier des Feugères et du Petit Parc en bordure de Villennes-sur-Seine. Le ru d’Orgeval, formé dans la commune, court ensuite vers le nord-ouest jusqu’aux Mureaux. Le centre commercial Art de Vivre comporte une cinquantaine de magasins dont les plus grands sont Conforama (110 sal.), Intermarché (100 sal.), Bricorama (65sal.), Boulanger (50 sal.), Kinnarps (meubles, 50 sal.). Orgeval avait déjà 1 600 hab. vers 1830, puis 1 300 en 1906; sa population a surtout augmenté après 1950, passant à 2 000 hab. en 1965 et 4 000 en 1983, 4 980 en 1999. La croissance a été forte depuis (+44%). (40 310 Pisciacais, 1 328 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, 5 km au nord-ouest de celle-ci., dans la CU Grand Paris Seine et Oise. La ville est sur la rive gauche de la Seine, au pied de la concavité du coteau que couronne la forêt de Saint-Germain, dont Poissy ne possède rien puisque la limite communale court à l’orée des bois. La commune inclut l’îlot Blanc et, en aval le long de la rive, l’île de Migneaux, qui est habitée, et accessible par un pont et une passerelle; une écluse coupe le canal qui la sépare de Poissy. Un pont traverse en direction de Triel et Meulan. Carrières-sous-Poissy est en face, Achères en amont. La ville est fleurie (trois fleurs) et a des restes d’un vieux pont du 16e s. (trois arches), une abbaye (14e-16e s.), une collégiale romane à deux clochers (11e-14e s.), le château de Villiers (19e s.) qui fut au marquis de Ségur puis à Kuhlmann et Agache, et qui, devenu municipal en 1976, abrite un centre aéré; la propriété Meissonnier, avec un beau parc, un plan d’eau et un porche (19e s.), la villa Savoye (1929) au Parc de Villiers, dessinée par Le Corbusier et son cousin P. Jeanneret; un hôtel de ville en béton de 1937 avec un théâtre, une cité-jardin des années 1930. Un couvent d’ursulines (17e et 19e s.) est devenu prison (maison centrale) en centre-ville. Poissy propose un musée d’art et d’histoire, un musée du jouet. La ville est dotée de trois collèges et trois lycées publics, un collège privé, un centre d’aide par le travail; un centre hospitalier de 790 lits dont 500 médicaux, une clinique (100 sal., 65 lits), cinq maisons de retraite. Juste au nord-est en bord de Seine s’étend le vaste ensemble industriel des usines Peugeot (ex-Simca), flanquées à l’est d’un Technoparc (Espace Cristal, Chambre de commerce de Versailles, école de pharmacie). La voie ferrée Paris-Le Havre passe au pied du coteau et rase la zone industrielle où est une gare de marchandises; la gare du RER est en centre-ville près du pont. L’A14 et l’A13 courent sur le plateau et se rejoignent à la limite des communes de Poissy et d’Orgeval. La ligne ferroviaire de grande ceinture passe dans la partie nord-est de la commune sur le plateau, mais ne sert qu’au fret. Le grand ensemble de barres d’appartements de Beauregard et l’ensemble plus confiné de la Coudraie à l’ouest sont classés en «quartier prioritaire». Le finage de Poissy inclut à l’ouest le quartier de la Maladrerie et une part des échangeurs des trois grandes voies routières. Il envoie au-delà, vers le sud-ouest, une longue queue que traverse l’A13 et qui porte le bois de Poncy à l’est et le hameau et le château de Béthemont (19e s.) à l’ouest, sur le talus du haut plateau; le plateau est occupé par le golf de Béthemont, des cultures et la grosse ferme du Poux à l’extrémité. Les maisons de Chambourcy, au sud sur ce haut plateau, sont très proches de Poissy. Celle-ci avait déjà 4 000 hab. en 1845, 7 400 en 1901, 15 000 en 1954 et sa population a crû jusqu’en 1975 (37 500 hab.) avant de baisser puis de se stabiliser. Les activités pisciacaises sont multiples; le principal employeur, de loin, est PSA (Stellantis) avec 6 580 salariés. L’usine a été créée par Ford en 1938, bombardée pendant la guerre, puis a fabriqué des Vedette après 1949; elle est devenue Simca de 1954 à 1963 où elle a produit la Simca-1000, Chrysler ensuite jusqu’en 1978 où le groupe PSA la reprend et y lance la filière Talbot, puis les Peugeot 306 et 207. Elle est accompagnée d’une école professionnelle. Sont également présents les matériels scientifiques Envea (150 sal., mesures de l’air et de l’eau), l’intérim Adequat (210 sal.), négoce de bois et matériaux Etex (100 sal.), le club de football Paris-Saint-Germain (100 sal.); Fareva (cosmétiques, héritier d’une ancienne usine Rochas bien plus étoffée). Le nouveau canton de Poissy a 3 communes et 79 700 hab. (3 220 Porchevillois), 462 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 3 km au sud-est de Limay, en bordure de Seine. Elle forme avec Limay un élément du port autonome de Paris, manipulant environ 300 000 t/an, moitié en trafic maritime et moitié en trafic fluvial. Une centrale thermique EDF de 4x600 MW au fioul est implantée depuis 1952 dans le quart sud-ouest de la commune et occupe 200 salariés. L’habitat est principalement au sud-est, où est l’ancien village, proche de l’ex-raffinerie de pétrole de Gargenville-Issou, et au centre de part et d’autre de la D146. la ville a un lycée public depuis 1988 (450 élèves, formations techniques), et une zone industrielle au nord-ouest au-delà de la voie ferrée, dont la gare de voyageurs est à Issou. La principale entreprise est l’aciérie Alpa (300 sal.) du groupe Riva, assortie à un négoce d’acier; gaz industriels et médicaux Linde (150 sal.); négoce de fournitures Pneumatis (200 sal.). Porcheville n’avait que 170 hab. en 1900; sa population est passée à 590 en 1954, 2 500 en 1975, se stabilisant ensuite jusqu’en 1999 (2 520 hab.). (6 980 Rosnéens, 1 936 ha dont 1 203 de bois) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 6 km ONO de Mantes-la-Ville. La ville est au bord de la Seine, sur la N13 et la voie ferrée vers Rouen et Le Havre; l’A13 traverse aussi la commune et y a une aire de service et, à l’extrémité nord-ouest, un échangeur vers Bonnières-sur-Seine. Le territoire communal, ancien fief des Mauvoisin puis des Sully, s’étire sur plus de 8 km. Il s’orne du château de Sully, en brique et pierre avec parc, que fit construire le ministre d’Henri IV; il fut acquis par une société japonaise en 1984, très dégradé et pillé puis incendié en 1997, ce qui provoqua une intervention de l’État. Un ancien hospice des années 1820 hébergea une école d’agriculture de 1943 à 1968; il fut ensuite abandonné et fait l’objet de restaurations en vue d’en faire un centre culturel. Rosny accueille un collège public et quelques entreprises dont une fabrique de sièges d’automobiles Johnson (270 sal.) et les réseaux téléphoniques SITS (100 sal.). La commune avait 750 hab. en 1891 et croît depuis: 1 300 hab. en 1954, 3 500 en 1975, 4 600 en 1990, 4 910 en 1999, gagnant 42% depuis. (12 570 Triellois, 1 358 ha dont 392 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, 14 km au nord-ouest de celle-ci dans la CU Grand Paris Seine et Oise. Le nom viendrait d’un ancien francique pour jachère, bien que localement on préfère imaginer qu’il évoquait trois îles de la Seine au passage d’une voie romaine… Son territoire s’étire sur 7 km en bord de Seine et déborde en une bande assez étroite mais longue sur la rive gauche du fleuve, dont il écarte ainsi Vernouillet; c’est le résultat d’un glissement historique de la boucle de méandre vers l’est. L’île d’Hernières et la partie nord de l’île du Platais sont ainsi entièrement dans la commune, qui contient aussi à l’extrême sud le port de plaisance des Grésillons. Deux ponts sont jetés vers Vernouillet, en aval un pont suspendu refait en 1956, en amont un viaduc plus récent sur la rocade D1 (2003). Le nord de la commune est formé par le plateau qui domine la Seine, et son talus; il porte la forêt de l’Hautil, et tout au nord, à la pointe, la mare ronde de l’Hautil; de nombreux pavillons accompagnent le tracé de la D 22 dans les bois. Le plateau de l’Hautil a été abondamment exploité pour le gypse, ce qui a provoqué de nombreux effondrements et soutirages: la surface est trouée et d’accès dangereux. Le château de la Tour (1900) y est devenu le siège d’un observatoire astronomique depuis 1973, assorti d’un «parc aux Étoiles» en 1991. La moitié méridionale de la commune est au pied du talus, sur le glacis du méandre de Carrières-sous-Poissy; restée en grande partie agricole, elle est traversée par la voie rectiligne de la D190 vers Saint-Germain-en-Laye et contient de larges étangs de sablières (la Grosse-Pierre) et la nouvelle zac (zone d’aménagement concerté) des Trois Cèdres au sud. La voie ferrée suit la large courbe dessinée par le talus du plateau vers le pédoncule du méandre. Voie ferrée et route longent la Seine en pénétrant dans la ville proprement dite, qui est principalement résidentielle. Triel a une église des 13e-15e s., un collège public, deux maisons de retraite. La mention «sur Seine» a été acquise en 1909; la commune avait alors 3 000 hab.; elle est passée à 4 500 en 1954, 7 700 en 1982, 11 190 en 1999 et poursuit plus modérément sa croissance. (5 160 Vauxois, 845 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, 5 km à l’est de Meulan, dont elle est séparée par Évecquemont. Route et voie ferrée suivent la Seine, doublée par un canal en aval du lotissement de plaine de Port Maron, qui est à l’extrémité orientale de la commune. L’habitat ancien se tient au pied du plateau le long de la route, et dans l’île de Vaux. Les constructions ont gagné le moyen plateau (le Jonquet, le Gibet, les Cocagnes); la limite nord de la commune court sur la forêt domaniale de l’Hautil; celle-ci est criblée de fontis, trous d’eau provoqués par le soutirage à la faveur des galeries anciennes des carrières de gypse. À l’extrême ouest de la commune sur le coteau de Seine, trône un château du 16e s. (et 19e s.) avec parc; l’église est en partie du 12e s.; le pavillon d’Artois et son parc sont en contrebas. La commune accueille une faculté libre de théologie évangélique depuis 1965, et une maison de retraite Orpea (35 sal.). La commune s’appelait seulement Vaux jusqu’en 1902; elle avait alors 1 200 hab. puis sa population a augmenté: 2 000 hab. en 1954, 3 100 en 1982, 4 400 en 1999. (16 230 Vernoliens, 943 ha dont 180 de bois) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, face à Triel-sur-Seine, face au chef-lieu mais de l’autre côté de la Seine. Au nord, le territoire communal inclut la rive gauche de la Seine, dans un secteur de grands étangs de gravières et sablières tels que l’étang du Rouillard à la limite des Mureaux, le bassin de la Grosse Pierre, formant une vaste base de loisirs du Val de Seine et qui accueille quelques bateaux de plaisance, et l’étang de Gallardon. Ils sont séparés par une zone artisanale et longés par une gare de triage. L’aérodrome des Mureaux déborde sur la commune. Celle-ci conserve au nord-ouest la forêt de Verneuil, il est vrai bordée par un grand ensemble à l’est, très échancrée par le grand lotissement des Clairières de Verneuil au centre et abritant une décharge au sud. Tout le reste de la commune est urbanisé: au total, 340 ha d’habitations, équipements, parcs et jardins pour 220 ha de bois et 36 ha de cultures (153 ha d’eaux, 115 ha de terrains autres, dont l’aérodrome et les bords de Seine). La ville a deux gares, une église romane du 12e s. à statues des 15e-16e s., un château du 16e s. avec parc, devenu école privée en 1929. Résidentielle, elle est dotée d’un collège public et un collège et lycée privé, une maison de retraite (40 sal.). Les entreprises n’ont qu’une place discrète. La commune avait 650 hab. en 1900 et a commencé de croître entre les deux guerres, montant à 1 600 hab. en 1936; elle en a eu 4 600 en 1962, 10 000 en 1975 et poursuit sa croissance. Le nouveau canton de Verneuil-sur-Seine a 13 communes et 74 000 hab. (10 210 Vernolitains, 648 ha) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, face à Triel-sur-Seine, face au chef-lieu de l’autre côté de la Seine. Plus exactement, le territoire de Vernouillet est séparé de la rive gauche de la Seine par le territoire de Médan au sud, puis en aval par une longue et étroite bande appartenant à Triel, selon une limite fixée quand la Seine coulait plus à l’ouest. Une zone industrielle a été établie à cheval sur la limite de Verneuil-sur-Seine près du viaduc de la rocade D1 qui traverse la Seine. L’ancien centre villageois est dans la moitié nord de la commune sur un bas plateau; il a une église du 12e s., un château du 18e s., avec parc, aménagé en maison de retraite. La moitié sud est bien moins urbanisée, mais deux quartiers se sont peuplés dans les bois de la pointe sud, Brézolles et surtout Marsinval; un assez large espace encore agricole les sépare de l’agglomération principale. À la pointe nord, Vernouillet a une partie de l’étang du Gallardon. La commune a un collège public, deux maisons de retraite. Elle accueille un supermarché Carrefour (120 sal.). Elle avait 900 hab. en 1900, 1 500 en 1936, puis est montée à 5 700 hab. dès 1962, 6 400 en 1982 et a culminé à 9 500 hab. en 1999. (5 800 Villenois, 508 ha dont 250 de bois) est une commune des Yvelines dans la CU Grand Paris Seine et Oise, juste en aval de Poissy sur la rive gauche de la Seine à 3 km et au creux de la rive concave du méandre de Poissy, que longe la voie ferrée de Paris au Havre (gare). La grande île de Villennes accueille depuis 1913 un lotissement accessible par un pont. En aval, dans la partie sud de l’île de Platais qu’elle partage avec Médan, s’était établi à la fin des années 1920 un centre naturiste Physiopolis, créé par les frères A. et G. Durville, médecins; cette «plage de Villennes» est passée des tentes aux cabanes en dur et à un lotissement de jardins; elle est en principe non constructible mais très habitée, accessible seulement par bac. La partie sud-est de la commune, assez boisée, conserve les châteaux d’Acqueville (17e au 19e s.) et des Migneaux (18e-19e s.) en bord de Seine, celui de Fauveau sur le plateau; mais l’île de Migneaux, en amont de celle de Villennes, relève de Poissy. Un golf de 1985 et le lotissement du domaine du Golf qui le borde au nord occupent le plateau à l’ouest. L’A13 écorne à peine l’angle SO de la commune; l’échangeur est à Orgeval. La commune n’a que de petites entreprises; maison de retraite Serpa (35 sal.). La mention «sur Seine» a été ajoutée en 1901; la commune avait alors 680 hab.et avait entamé une croissance qui n’a pas cessé de se poursuivre: 1 300 hab. en 1936, 2 000 en 1962, 4 000 vers 1986. |