Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté' communauté de communes de la Corrèze, dénommée Haute Corrèze Communauté, associant 71 communes, 33 700 hab., sur 181 600 ha. Ussel (siège), Bort-les-Orgues, La Courtine et Meymac dépassent 2 000 hab., Neuvic les atteint presque. Au nord-est, l’intercommunalité s’étend sur le plateau qu’emprunte le grand couloir de circulation de Brive à Clermont-Ferrand, et qui est traversé du nord au sud par les quatre vallées encaissées du Dognon, de l’Ozange, de la Diège et de la Triouzoune, descendant vers la Dordogne. Saint-Exupéry-les-Roches (600 Saint-Exupériens, 3 700 ha dont 1 006 de bois), 7 km au SE d’Ussel, propose un panorama avec table d’orientation à 747 m; étang et château de la Gâne au sud. Au nord passe l’A89, qui traverse la Diège par le viaduc de la Sorsonne et offre l’aire de repos de la Loutre en partage avec Ussel. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. À la pointe NE du finage, s’est établi l’aérodrome dit d’Ussel-Thalamy (code LFCU); il a une piste en herbe de 900 m, une piste en dur de 1 350 m, un aéroclub, et comptabilise environ 6 000 mouvements annuels d’avions; il est question d’y faciliter l’aviation d’affaires. Saint-Fréjoux (300 hab., 2 493 ha dont 1 018 de bois), 5 km à l’est d’Ussel, a une église inscrite des 12e et 15e s.; au NE, château du Bazaneix (15e s.); au SE, jardin botanique à Arsac; au nord, bois et restes de l’ancienne abbaye de Bonnaygue. Le finage est traversé par l’A89 (sans accès) et par la voie ferrée au nord; +40 hab. depuis 1999. Tout à l’est, les gorges du Chavanon marquent la limite de la région, et longent la commune de Saint-Étienne-aux-Clos (230 Stéphanois, 3 478 ha dont 1 746 de bois), dont le village est 16 km à l’est d’Ussel sur le plateau. Aix (400 Aixois, 4 802 ha dont 2 022 de bois), 13 km NE d’Ussel, 10 km au SO d’Eygurande à 700 m, a une église du 13e s. et les restes d’une motte féodale avec quelques ruines; une gare et, tout au sud en partage avec Saint-Étienne, un accès autoroutier avec péage et centre d’entretien d’autoroute ASF (30 sal.); contrairement à ses voisines, elle a gagné 80 hab. depuis 1999. Au nord, le Dognon a sa source et alimente plusieurs étangs; hameau de Châlons au NE, entre route (D1089) et voie ferrée. Eygurande (690 Eygurandais, 3 437 ha dont 878 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Corrèze dans l’arrondissement d’Ussel, 22 km au NE d’Ussel à 750 m. Son nom fut jadis Icoranda, qui ailleurs a donné Ingrandes, et marque une limite de province: ici entre Auvergne et Limousin. C’est aussi un lieu traditionnel d’échange au contact de la Montagne et des plateaux. Le village a gardé quelques belles maisons, comme celle des Notaires royaux, du 16e s.; le plan d’eau de l’Abeille (14 ha), partagé avec Merlines et Monestier, sert de base de loisirs, avec camping; centre d’aide par le travail. Le finage s’étire vers le nord-ouest jusqu’aux reliefs de la forêt des Agriers et de la forêt domaniale de la Veyssie, où il monte à 904 m au Puy Salé et s’agrémente d’étangs. La population communale diminue très lentement depuis le 19e s., où elle avait pu avoisiner 1 200 hab.; elle a perdu 110 hab. depuis 1999. Juste au sud passe le couloir de circulation de Brive à Clermont-Ferrand: N89, A89, voie ferrée. C’est Merlines (750 Merlinois, 1 407 ha dont 467 de bois), 20 km NE d’Ussel, 2 km au sud d’Eygurande à 714 m, qui en profitait le mieux, et qui avait été choisie comme gare de connexion avec la ligne vers Montluçon. C’est elle aussi qui a reçu le collège public; une Maison des Troubadours est proposée aux visiteurs; établissement pour enfants de la Fondation Claude Pompidou, petite fabrique de matelas (20 sal.), un hôtel (30 chambres); mais la commune a perdu 170 hab. depuis 1999. Au sud, le finage de Merlines atteint la profonde vallée du Chavanon, que l’autoroute traverse par un superbe viaduc, tandis qu’une aire de service campe sur le plateau. Le bourg et la gare sont à la pointe NE du finage, aux portes d’Eygurande. Juste à l’est, la commune de Monestier-Merlines (320 Monestier-Merlinois, 948 ha), à 750 m, a un gros centre hospitalier psychiatrique de plus de 300 emplois, et le village de vacances de l’Abeille (70 gîtes) tout près de l’étang et de Merlines; petite fabrique de matelas (XI, 25 sal.), viaduc ferroviaire à travers les gorges du Chavanon. Au SE, chênes de Sully à la Vervialle; au-dessous dans les gorges, la Cellette fut le site d’un ermitage puis d’un couvent, devenu asile d’aliénés; il est à présent une annexe psychiatrique du centre hospitalier. Merlines et Monestier sont limitrophes du Puy-de-Dôme. Feyt (130 hab., 1 956 ha dont 762 de bois), qui est 4 km au NE d’Eygurande à 730 m, forme avec les trois communes précédentes la «station verte de vacances» de l’Abeille; le finage de Feyt atteint au sud-est les gorges du Chavanon, et le hameau de Veyrières, sur l’ancienne N89 (D1089) a un office du tourisme. Le finage est limitrophe du Puy-de-Dôme au SE, de la Creuse au NO. Laroche-près-Feyt (70 hab., 1 724 ha dont 731 de bois) est à 4 km NE de Feyt, à l’angle NE de la Corrèze au contact du Puy-de-Dôme et de la Creuse; la Méouzette et le Chavanon confluent près du village. Lamazière-Haute (70 Maziérois, 1 531 ha dont 539 de bois), 5 km ONO d’Eygurande à 830 m, inclut au nord-ouest une bonne part du massif forestier des Agriers, qui occupe 700 ha et dont le nom rappelle celui d’une taxe que les paysans devaient payer au seigneur comme droit de pacage. Le finage dessine une queue vers le NO jusqu’à la limite de la Creuse; une table d’orientation a été installée au sommet du puy du Vareyron (916 m), et un arboretum aménagé sur la pente. Couffy-sur-Sarsonne (80 Couffynois, 1 405 ha dont 529 de bois) est 16 km au NNE d’Ussel, 12 km à l’ouest d’Eygurande; le finage longe la limite de la Creuse et atteint au NE la crête des Agriers; arboretum au hameau de Lachaud. Tout au SE, stèle du Maquis dans le bois des Trois Faulx. Courteix (60 Courteixois, 1 009 ha dont 396 de bois) est au sud de Couffy, 14 km NNE d’Ussel à 760 m, et traversée par la Sarsonne. Elle eut un établissement de templiers, dont vient une église (inscrite) des 13e et 15e s. à petit clocher-mur; pisciculture. Saint-Rémy (230 hab., 3 096 ha dont 1 498 de bois) 13 km NNO d’Ussel à 720 m, est bien desservie par la D982. La Liège coule dans la partie occidentale du finage; la partie orientale est couverte par la forêt de Mirambel, qui a reçu quelques aménagements autour d’un sentier de découverte montant à 800 m. Au nord, la commune atteint la limite de la Creuse. Saint-Pardoux-le-Neuf (80 hab., 1 054 ha dont 413 de bois) est une commune sans village, 9 km NNE d’Ussel. Lignareix (170 Lignareixois, 938 ha), 8 km au nord d’Ussel, a un finage très étroit, allongé du sud au nord et pourvu de deux hameaux, la Veyssière (mairie, à 720 m) au passage de la D982, Linarzeix un peu au sud. Saint-Pardoux-le-Vieux (310 Saint-Pardousiens, 1 580 ha dont 862 de bois) est à 8 km NNO d’Ussel, à 700 m. La Liège traverse le finage et conflue à l’ouest avec la Diège, plus encaissée; forêt domaniale de la Font-Claire au centre, arboretum près du village. Chaveroche (220 hab., 1 826 ha dont 716 de bois) est à 6 km NO d’Ussel, à 710 m. La voie ferrée traverse le finage au sud; toute la moitié nord est boisée. Alleyrat (90 Alleyratois, 1 476 ha dont 654 de bois) s’isole à 13 km ONO d’Ussel dans les bois, à 760 m; la voie ferrée passe au sud. Saint-Germain-Lavolps (90 Saint-Germains, 2 189 ha dont 1 192 de bois) est traversée par la Diège; le tout petit village est à 14 km NO d’Ussel, à 700 m, et à 7 km au sud de Sornac. Une fusion avec Sornac en 1972 a été annulée en 1981. Bellechassagne (90 Bellechassagnois, 1 334 ha dont 740 de bois) est un peu au NE, 16 km NO d’Ussel à 740 m. Sornac (780 Sornacois, 5 948 ha dont 2 662 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 21 km au NNO d’Ussel, à 735 m, dont le finage est limitrophe de la Creuse. Le village est situé légèrement en contrebas du plateau de Millevaches, au-dessus de la vallée de la Diège; église des 12e-13e s., étang avec base nautique et camping; centre d’aide par le travail et foyer d’enfants handicapés (ESAT la Source, 110 sal.), maison de retraite. Au sud-ouest se voit le château féodal de Rochefort, refait au 16e s. Le relief culmine à 905 m au Puy Brûlé au NO de Rochefort. La population communale a sensiblement et constamment diminué depuis le maximum de 1896, où elle a dépassé 2 000 hab.; elle a perdu 80 hab. depuis 1999. Saint-Setiers (290 Saint-Setiers, 4 678 ha dont 1 726 de bois) est entre Sornac et Peyrelevade, à 8 km ONO de la première et 9 km à l’est de la seconde, à 800 m sur les pentes du plateau de Millevaches, avec gîtes et arboretum. Le territoire communal, riche de plusieurs hameaux jusqu’à 870 m, dont la Jasse tout au nord, englobe au sud-ouest le signal d’Audouze, souvent considéré, mais à tort, comme le point culminant du Limousin (lequel est à Meymac au mont Bessou); il monte à 953 m et offre de très belles vues (table d’orientation) et des installations hertziennes. De ses pentes sortent la Vienne vers l’ouest, la Vézère vers le sud-ouest, la Diège à l’est: il marque donc le partage entre les bassins de la Loire et de la Garonne. Peyrelevade (880 Peyrelevadois, 6 643 ha dont 1 880 de bois) a son village à 810 m à 24 km NNO de Meymac et 38 km NO d’Ussel, sur le versant SO d’un relief dominant une petite plaine de la Vienne, dotée d’un étang avec camping. Un aérodrome privé (LF1923), avec une piste bitumée de 750 m, est accessible à l’ouest du village; maison de retraite, centre médico-éducatif et maison d’accueil spécialisée (150 sal.), avec une installation modèle de chauffage à l’énergie solaire. La commune avait 2 200 hab. en 1901 et a cessé de perdre des habitants (+80 hab. depuis 2006). Son territoire, traversé par la Vienne, est relativement peu accidenté et présente de nombreuses tourbières, plus quelques mégalithes. Il bénéficie au NO du grand lac de la Chandouille (172 ha), derrière le barrage de Chammet sur la Chandouille, affluent de droite de la Vienne, dont le confluent est à l’angle SO du finage; on y pratique la voile, et le golf rustique du Chammet a été dessiné près des rives au hameau de Geneyte. Sur la Vienne encore, un peu en amont, le petit lac de barrage de Servières est dans un cadre de rochers escarpés. La commune a un hôtel, un camping de 50 places, et 220 résidences secondaires sur 590 logements. C’est à Peyrelevade qu’a été installé en 2005 à la Nieuvalle le premier parc éolien du Limousin, composé d’une batterie de 6 hélices (9 MW) juste à la limite du département; un peu à l’est, le relief culmine à 949 m à la Mijoie; forêt domaniale et hameau de Chamboux au SO. Millevaches (80 Millevachois, 985 ha dont 231 de bois) est une petite commune à 914 m sur la route d’Aubusson à Égletons, au sud du signal d’Audouze, sur le plateau à 12 km OSO de Sornac, 14 km NNO de Meymac. Le village abrite la Maison du Parc. La Vienne y a sa source. Il n’a jamais été bien grand (430 hab. au maximum de 1911) mais c’est lui qui a donné son nom au plateau, et non l’inverse. Il s’est dit que son nom signifie «mille sources», et non un gros troupeau, mais rien ne le prouve. A. Dauzat penchait pour «montagne vide» (melo vacua), Billy y voit mille (beaucoup) gaches (terme local pour fond humide, bourbier); il est en fait probable que mille est une déformation de miu (au milieu, entre) et vaches de bachas, fond humide, noue, ce qui ferait de Millevaches un équivalent de Mi-Val (Miègebat ailleurs) ou mieux Entrevaux, conformément au site. Juste au sud à 3 km, et tout aussi haut, le petit village de Chavanac (50 Chavanacois, 985 ha dont 230 de bois) est au bord de la Vézère, 3 km au sud de Millevaches à 890 m. Le relief atteint 952 m au SE. Saint-Sulpice-les-Bois (80 hab., 2 292 ha dont 1 118 de bois), 21 km ONO d’Ussel au nord de Meymac, disperse dans le relief plusieurs petits hameaux, desquels ne se distingue pas du chef-lieu. Saint-Merd-les-Oussines (130 Saint-Mercantois, 4 246 ha dont 1 458 de bois) est à 5 km OSO de Millevaches et 19 km NO de Meymac, à 800 m au bord de la Vézère. Son finage est dans la partie la plus élevée du plateau, où plusieurs buttes dépassent 900 m (934 m au Puy de l’Arbrissou, au-dessus de l’étang du Diable). Au SO, le riche site gallo-romain des Cars a été découvert, avec temple, mausolée et thermes. L’étang des Oussines au NE, dont la rive orientale est à Millevaches, est couvert de nénuphars. Bugeat (830 Bugeacois, 3 099 ha dont 881 de bois), la plus occidentale des communes de Haute-Corrèze, est un ancien chef-lieu de canton, 22 km ONO de Meymac, 38 km ONO d’Ussel à 685 m sur le plateau de Millevaches, au bord de la Vézère. C’est un centre traditionnel de marchés aux bestiaux, qui s’est en partie spécialisé dans les veaux blancs, comme il convient dans un pays «naisseur». Mais Bugeat soigne aussi l’accueil touristique: cette «station verte de vacances» a été dotée d’un centre d’entraînement pour les sportifs de haut niveau et les activités de plein air; elle a un collège public et une gare sur la voie de Meymac à Égletons; petite fabrique de sièges du Bois galbé (20 sal.), camping et nautisme sur un petit étang de la Vézère. La Petite Vézère conflue au NE avec la Vézère. La population communale se maintient assez bien depuis les années 1870, mais a une tendance à la baisse depuis 1962 où elle atteignait 1 270 hab.; elle a diminué de 190 hab. depuis 1999. Pérols-sur-Vézère (180 Pérolais, 4 698 ha dont 2 092 de bois), 5 km ESE de Bugeat à 760 m, est un petit centre de randonnées. Au nord, hameau de Variéras, avec un vieux pont sur la Rivière d’Ars. La commune n’est pas sur la Vézère, que le finage n’atteint que tout au NO, mais la Petite Vézère le traverse, ainsi que la D979 et la voie ferrée (arrêt). Au SE, hameaux de Chaumeil et de Barsanges (église inscrite du 12e s.). Ambrugeat (200 Ambrugeacois, 2 957 ha dont 1 455 de bois, à 730 m) juste à l’ouest de Meymac à 660 m, bénéficie du lac de barrage de Sèchemailles, qui sert de base de loisirs et de nautisme, avec un village de vacances de 60 logements; église à clocher-mur du 13e s. Le relief atteint 957 m au nord sur la Montagne du Mas Cheny. Davignac (220 Davignacois, 3 014 ha dont 1 375 de bois), 10 km au SO de Meymac à 650 m, conserve deux des quatre tours et des bâtiments restaurés d’un château du 14e s.; colonie de vacances au NO à Rouffiat. La voie ferrée et l’A89 passent au SE du finage; -60 hab. depuis 1999. Maussac (440 Maussacois, 1 378 ha dont 598 de bois) est à 8 km au sud de Meymac; le petit village est au SE sur la D1089, à 600 m; mais le hameau de Maussac-Gare au nord est bien plus peuplé; l’A89 passe au milieu (sans accès). Combressol (360 Combressolois, 2 543 ha dont 1 286 de bois) est à 10 km SSE de Meymac, à 610 m, entre la D1089 et l’A89 (sans accès). La Luzège borde le finage à l’ouest, s’enfonçant en méandres au sud. Saint-Angel (720 Saint-Angelois, 4 754 ha dont 2 429 de bois), 9 km au SO d’Ussel à 650 m, est au bord de la Triouzoune, au passage de la D1089 et de la D979, et entourée de bois; belle église fortifiée classée, des 11e-12e et 14e-15e s.; charpentes et menuiserie Gatignol (35 sal.). L’A89 traverse la commune au nord du village, mais son accès est plus à l’est sur le territoire d’Ussel. La population a gagné 120 hab. depuis 1999. Mestes (360 Mestois, 1 145 ha dont 303 de bois), 6 km au sud d’Ussel, a gagné 50 hab. dans le même temps; son territoire est bordé à l’est par la Diège encaissée. Du village ancien, ne reste que l’église: le centre s’est déplacée à la Serre au SO (à 680 m), au passage de la D979, où sont l’école et la mairie; +90 hab. depuis 1999. Valiergues (150 Valierguois, 1 313 ha dont 351 de bois) est à 9 km au sud d’Ussel à 650 m; moulin à vent au NE. Neuvic (1 940 Neuvicois, 7 288 ha dont 3 815 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Corrèze, 22 km au sud d’Ussel, sur le plateau dominant la Triouzoune, à 620 m. La commune est la plus étendue du département. La bourgade a été fort bien équipée grâce à l’entregent d’Henri Queuille, qui y est né en 1884 et en a été le maire de 1912 à 1965; un musée de la Résistance porte son nom. Neuvic a obtenu, entre autres, un lycée agricole avec formation d’apprentis, un lycée général et professionnel et un collège publics, une maison de l’Eau et de la pêche, un centre départemental permanent d’initiative pour l’environnement. L’édification en 1945 du barrage sur la Triouzoune (25 m de haut et 145 m de long), qui retient à l’est du bourg un lac de 410 ha (24 Mm3) partagé avec Ligniac, lui a apporté un cadre nouveau et des équipements touristiques, dont un golf; Neuvic est de ce fait «station verte de vacances». Elle a six campings (610 places) dont un de luxe (100 places), deux hôtels dont celui du Château de Mialaret (25 sal.) et 350 résidences secondaires sur 1 300 logements. Au nord du bourg, forêt domaniale de la Vergne; à l’ouest, château et beaux jardins de Mialaret (19e s.). Au sud, la commune s’étire jusqu’aux gorges de la Dordogne, par les hameaux-clairières du Vent-Haut et du Vent-Bas; ce dernier domine les gorges et le confluent de la Triouzoune, que traverse le pont des Ajustants sur les eaux du lac de barrage de l’Aigle. La route d’Ussel et Neuvic à Mauriac franchit ce lac par le pont de Saint-Projet, à l’extrême sud de la commune et du canton. Tous les soins dont elle a bénéficié n’ont pas empêché la population de Neuvic de baisser fortement: de 3 400 hab. dans les années 1890 à 2 400 en 1954 et 1 850 en 1975; stabilisée ensuite, elle a diminué de 390 hab. depuis 1999. Neuvic a été le siège de la communauté de communes des Gorges de Haute-Dordogne (11 communes, 4 000 hab.), à présent intégrée dans celle de Haute-Corrèze. Palisse (240 Palissois, 3 289 ha dont 1 865 de bois), 9 km au NO de Neuvic, est tout au sud de son finage; une église inscrite (12e au 14e s.), un camping (50 places); la moitié des logements sont des résidences secondaires (110 sur 220). La Triouzoune traverse le finage tout à l’est. Lamazière-Basse (300 Mazérois, 4 404 ha dont 2 760 de bois) sur la D991, 11 km à l’ouest de Neuvic, à 550 m; hameau et étang de Montsour juste au nord; menhir de la Peyre Fade au NO près du hameau de Bouix. Le finage, très étiré vers le sud, est bordé à l’ouest par la Luzège encaissée, à l’est par le Vianon; ils confluent à la pointe sud de la commune, que baignent les eaux du barrage de la Luzège. Saint-Hilaire-Luc (70 hab., 1 084 ha dont 562 de bois) est un très petit village au-dessus du cours du Vianon, 6 km SO de Neuvic à 560 m. Saint-Pantaléon-de-Lapleau (70 hab., 846 ha dont 394 de bois), 11 km SO de Neuvic à 600 m, n’a que quelques maisons et une église classée du 14e s. Au sud-ouest, la Luzège reçoit le Vianon juste en amont du barrage de la Luzège, qui retient un petit lac; tout près, sur le versant gauche de la Luzège, au-dessus du Gour Noir, se perchent le hameau de Vieille-Église et son église ruinée. Soursac (510 Soursacois, 4 280 ha dont 2 160 de bois) tient la pointe méridionale de la communauté de Haute-Corrèze, entre Luzège et Dordogne. Le village est à 540 m, à 16 km SO de Neuvic. Il donne à l’ouest sur les gorges de la Luzège, tandis qu’à l’est la petite rivière de Saint-Aubert lui offre un étang avec village de vacances et bains. La commune avait 2 400 hab. en 1881, 1 000 en 1954; elle est classée «station verte de vacances», avec deux campings (140 places) et 210 résidences secondaires sur 500 logements. Au SO, le confluent de la Luzège et de la Dordogne, élargies par le long plan d’eau du barrage de Chastang, se tient à 256 m au bout d’une longue presqu’île qui monte à 506 m dans la forêt de Frétigne et qui est resserrée au nord, où la 978 franchit l’étroit Collet. Au sud, Spontour est un hameau sur l’étroite rive droite de la Dordogne; sa position insolite s’explique par son ancien rôle de port de fabrication et de lancement des gabarres qui descendaient la Dordogne; des promenades en gabarre y sont proposées, mais c’est sur les eaux calmes du lac; une abbaye cistercienne s’était établie dans les parages. Sur la Dordogne au sud-est de la commune, en amont, a été édifié de 1935 à 1946 le grand barrage de l’Aigle, de 84 m de haut et 289 m de long, qui retient un lac de 750 ha et 25 km de long remontant presque jusqu’au barrage de Marèges, et contenant 220 Mm3; la centrale a une puissance de 360 MW et produit annuellement 500 GWh. Un grand poste d’interconnexion a été installé au-dessus du barrage, au hameau du Breuil. Le barrage sert de pont à une route qui mène à Mauriac. Tout au NE, le hameau de Lamirande est perché sur une presqu’île entre la Dordogne et un profond vallon, qui l’isole presque du reste de la commune de Soursac. Latronche (140 hab., 1 979 ha dont 1 096 de bois) est un très petit village à 13 km SSO de Neuvic; le finage s’étend vers le nord et vers l’est, où il atteint la gorge de la Dordogne, inhabitée. Sérandon (360 hab., 3 448 ha dont 1 886 de bois) est sur le plateau à 9 km ESE de Neuvic, à 600 m. La Triouzoune s’encaisse à la limite occidentale du finage et conflue à sa pointe méridionale avec la Dordogne, élargie par le barrage de l’Aigle; le Pont des Ajustants permet à la D168 d’y rejoindre la D982, les deux offrant un très bel itinéraire dans les gorges de la Dordogne, notamment à l’est où le belvédère de Gratte-Bruyère est face au confluent très encaissé de la Dordogne et de la Sumène, qui vient du massif du Cantal; une petite centrale électrique a été construite un peu en amont sur la Dordogne au Moulinot. Tout à l’est, le petit pont de Vernéjoux est le dernier avant Bort, et le seul entre Bort et le pont de Saint-Projet; il donne accès à Champagnac et Ydes et offre un raccourci vers Bort. À l’extrême nord, le finage atteint le barrage de la Triouzoune, proche de Neuvic. Liginiac (640 hab., 2 853 ha dont 1 135 de bois), 11 km au NE de Neuvic à 590 m, partage avec elle les rives et les eaux du lac de la Triouzoune, qui couvre 410 ha. Au bord du lac, plage, camping et colonie de vacances, et petit puy de Manzagol (691 m) offrant un large panorama (table d’orientation). Liginiac a une petite industrie du bois (Destève, 40 sal.), un institut médico-éducatif et une maison de retraite, 250 résidences secondaires sur 600 logements; mais 60 hab. de moins qu’en 1999. C’est dans la commune, au sud-est du village, que se trouvent le château et le hameau de Marèges, au pied duquel a été construit le barrage de Marèges. Premier barrage à voûte mince construit dans le monde, sous la direction d’Henri Coyne, achevé en 1935, il a été édifié pour les besoins de la voie ferrée Paris-Toulouse, et de ce fait il a été transmis à la SNCF. De 90 m de haut, 247 m de long, il retient 47 Mm3 et fournit 160 GWh/an, portés à 180 avec la nouvelle usine en aval. Un puissant poste d’interconnexion l’accompagne à la Môle, près de Marèges. Sainte-Marie-Lapanouze (60 Samaritains, 663 ha dont 289 de bois) est 2 km au nord de Lignac, à 580 m. À la pointe SE, le finage atteint la gorge de la Dordogne, sous le site d’une colonie de vacances; forêt domaniale de la Geneste à l’est. Chirac-Bellevue (300 hab., 2 065 ha dont 817 de bois) est à 13 km au sud d’Ussel à 650 m, dans un finage très boisé. Le finage atteint à l’est la gorge de la Diège, rehaussée par le plan d’eau du barrage de Chaumettes. Saint-Étienne-la-Geneste (90 hab., 501 ha), à l’est de Chirac à 580 m, 14 km SSE d’Ussel, est bordée à l’est par ce même site. Saint-Victour (190 Saint-Victouriens, 1 479 ha dont 369 de bois) est de l’autre côté de la Duège, sur le plateau à 660 m, 15 km SE d’Ussel. La D979 traverse la commune du NO au SE; étang Noir près du village. Le finage atteint au sud la gorge de la Diège en aval du barrage des Chaumettes. Veyrières (70 Veyriérois, 410 ha) est une très petite commune à 11 km SE d’Ussel, à 630 m; son église du 12e s., ancienne dépendance de Port-Dieu, est inscrite. Margerides (300 Margeridois, 1 180 ha dont 288 de bois), 18 km SE d’Ussel au sud de Saint-Victour, 12 NO de Bort, a une église classée du 12e s. et les restes d’un temple gallo-romain à l’est. La commune est traversée par la D979 et donne au sud sur la gorge de la Diège. Elle a gagné 70 hab. depuis 1999. Saint-Bonnet-près-Bort (200 hab., 1 714 ha dont 306 de bois), 13 km ESE d’Ussel à 700 m, a une autre église du 12e s., également inscrite et ancienne dépendance de Port-Dieu. Thalamy (100 hab., 1 184 ha dont 413 de bois) est 3 km à l’est de Saint-Bonnet à 740 m; le Dognon encaissé traverse le finage au nord, et le borde ensuite à l’est. Confolent-Port-Dieu (40 hab., 847 ha dont 587 de bois) est plus à l’est à 776 m, plus proche d’Ussel (18 km à l’est) que de Bort. Le nom de la commune évoque bien le confluent, celui du Chavanon et de la Dordogne, bien encaissé juste à l’est de ce qui reste du tout petit village; mais il était simplement Port-Dieu avant 1950. Port-Dieu est un ancien prieuré trappiste situé sur une pointe au sud de la commune, juste au bord du lac de Bort. Monestier-Port-Dieu (110 hab., 1 800 ha dont 837 de bois), la commune voisine au sud, en a également pris le nom. Le village, du haut du plateau à 700 m, à 22 km ESE d’Ussel, domine tout le lac, sur l’éperon de confluence de la rive gauche du Dognon, dont la gorge traverse le finage. Le site de la Vie, sur le promontoire, donne une superbe vue sur le lac et sur la basse vallée ennoyée du Dognon. Le finage s’étend aussi au sud du confluent, jusqu’au promontoire de la Bournerie, qui accueille une scierie. Sarroux-Saint Julien (860 hab., 5 439 ha dont 1 324 de bois) est une nouvelle commune, née d’une fusion en 2017. Sarroux (450 Sarrousiens, 2 376 ha dont 617 de bois) a son bourg à 630 m sur le plateau à 7 km à l’ouest de Bort, 23 km SE d’Ussel. Son finage s’étendait sur le plateau vers le NE, où il tient toute la rive occidentale du lac de Bort au sud de Monestier, ainsi que le relief accusé du Puy de Bort (859 m) au SE. Du site du Mont, on découvre le château de Val, dont le lac a fait un îlot, dans la commune cantalienne de Lanobre. Au sud sur la route de Bort, site des Aubazines (colonie de vacances) et point de vue sur le barrage et l’enfilade du lac. Tout près, entre Bort et Sarroux, le château de Pierrefitte (15e s.) est à l’orée d’un bois au pied du Puy de Bort. Sarroux était plus qu’à moitié entourée par le curieux finage en croissant de Saint-Julien-près-Bort (410 hab., 3 063 ha dont 707 de bois), dont le village est à 2,5 km de Sarroux à l’ouest, à 615 m: il s’étend au nord jusqu’à la hauteur de Monastier, incluant le château de Vaux et le petit village de Nuzéjoux, dont toutes les maisons sont classées; il longe la Dordogne au sud de Sarroux, jusque sous le Puy de Bort, incluant même le hameau de la Vedrenne et la butte ronde du Bostioux qui sont à l’est de Sarroux. Au sud-ouest, la confluence de la Diège et de la Dordogne, toutes deux en gorge, forme le très beau site de Saint-Nazaire. De l’autre côté de la Diège à 6 km ENE de Liginiac, la petite commune de Roche-le-Peyroux (100 hab., 715 ha dont 257 de bois), 21 km SE d’Ussel, est bordée au sud par la gorge de la Dordogne, à l’est et au nord par celles de la Diège; le petit village est face au site de Saint-Nazaire, à 620 m. Au sud, la petite centrale électrique de Val Beneyte, au bord du lac de barrage de Marèges, est la plus ancienne du système corrézien et date de 1927. Elle est liée au barrage des Chaumettes, au nord de la commune sur la Diège, également de 1927; celui-ci est un barrage-poids de 30 m de haut et 90 m de large, qui retient un lac étroit de 75 ha et 7,5 Mm3, étiré sur près de 7 km jusqu’à Mestes. Le Mas-d’Artige (100 hab., 1 621 ha dont 800 de bois) est à 6 km à l’ONO de La Courtine à 780 m, et limitrophe de la Corrèze. La Creuse y a sa source, ainsi que la Liège, qui descend vers Ussel. Le col de la Massoubre, à 811 m sur la route d’Aubusson à Ussel (D982), y marque le partage des eaux entre les bassins de la Loire et de la Garonne. La commune avait atteint 470 hab. en 1851. Féniers (90 Féniers, 1 433 ha dont 337 de bois), également limitrophe de la Corrèze, est à 16 km ONO de La Courtine et à 850 m, sur une haute échine de plateau relevant du bassin de la Creuse; c’est là que se trouve le point culminant du département de la Creuse, à 919 m au Puy de la Garde. Feniers est un centre traditionnel de foires aux bestiaux, et maintenant un site de ski nordique. Un petit camp militaire sert d’annexe à celui de La Courtine, juste au-dessus de la gorge de la haute Creuse; il a reçu un centre d’émission et réception hertzienne. Clairavaux (160 hab., 2 755 ha dont 1 009 de bois), 15 km au NO de La Courtine à 746 m, domine le versant droit de la Creuse. La commune, qui avait encore près de 800 hab. en 1900, comprend une partie du camp de La Courtine et, à l’ouest, partage avec Féniers le petit camp annexe perché sur le plateau. Poussanges (150 Poussangeois, 2 335 ha dont 894 de bois) est à 23 km NO de La Courtine, mais à seulement 9 km au SE de Felletin dans le bassin de la Déjoune. Le petit village est à 700 m; la pointe sud du finage, qui est dans le camp de La Courtine, monte à 858 m au-dessus de la fontaine du Creux du Loup. Magnat-l’Étrange (240 Magnatois, 2 587 ha dont 656 de bois) est un village un peu isolé au nord du camp, au bord de la Rozeille, affluent de la Tardes, à 670 m; château en ruine, curieux double clocher-mur. Tout au nord, le château du Bost, à deux tours, est en partie des environs de 1300; au sud, étang du barrage de la Rozeille (22 ha), partagé avec Beissat. La commune avait plus de 1 500 hab. vers 1900; elle a acquis une célébrité locale depuis que le marquis de l’Estrange, de retour de Russie dans les années 1760, importa et fit cultiver un chou de Russie, résistant au froid, pouvant atteindre 120 cm de diamètre et dépasser 20 kg; sa culture en a été relancée en 1996 par une association, devenue en 2007 coopérative de producteurs. Beissat (25 Beissatois, 1 449 ha dont 398 de bois) est à 10 km au nord de La Courtine dans la haute vallée de la Rozeille; toute la moitié sud de la commune est dans le camp militaire de La Courtine. Malleret (44 Malleretois, 1 180 ha dont 208 de bois) est à 11 km NNE de La Courtine et contient une partie du camp militaire au SO, dont les installations de Saint-Maurice; Pierre des Fades à l’est, en granite avec deux vasques. Saint-Oradoux-de-Chirouze (70 hab., 2 858 ha dont 2 300 de bois), 8 km au NE de La Courtine à 800 m, englobe le grand étang de Méouze (66 ha) sur le cours de la Méouzette, et la moitié de la forêt de Châteauvert; mottes castrales au sud de la commune, atelier de confection CSO (40 sal.). La moitié occidentale du finage est dans le camp militaire. Saint-Merd-la-Breuille (200 Méardiens, 4 019 ha dont 519 de bois) est un peu à part à l’est, à 780 m, limitrophe de deux départements, à mi-chemin des bourgades de Giat (Puy-de-Dôme) et d’Eygurande et Merlines (Corrèze). La Méouzette traverse la commune en direction du Chavanon et donc de la Dordogne. La commune avait 1 250 hab. en 1851, encore 1 100 en 1901, puis 650 en 1946, elle en a perdu 40 depuis 1999. Saint-Martial-le-Vieux (140 hab., 2 222 ha dont 1 200 de bois) est à 4 km SSE de La Courtine en limite de la Corrèze; la mairie est au hameau de Sasoux, plus central. Le finage est entièrement en dehors du camp militaire. (2 80 Bortois, 1 507 ha dont 354 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Corrèze dans l’arrondissement d’Ussel, 31 km au SE d’Ussel, à 435 m (Haute-Corrèze), dans la communauté de Haute-Corrèze Communauté. La ville est au fond de la vallée très encaissée de la Dordogne, des deux côtés de la rivière juste en aval du barrage. La commune s’étend des deux côtés, formant ainsi la seule enclave corrézienne de rive gauche de la Dordogne dans le département du Cantal. À l’est, elle mord sur le plateau de l’Artense, au-dessus des gorges de la Rhue, qui conflue avec la Dordogne au sud du bourg, après avoir franchi le site spectaculaire du saut de la Saule. À l’ouest, elle englobe le très célèbre site des orgues de Bort, dont les hautes colonnes basaltiques prismatiques, de 80 à 100 m, vieilles de 15 millions d’années, font face au bourg sur l’escarpement de rive droite; une table d’orientation très accessible est placée au-dessus des orgues et donne une large vue sur la ville et, au-delà, sur le massif du Cantal. Le barrage, achevé en 1951, est un impressionnant mur de 119 m de haut et 390 de long, qui retient un lac de 1 000 ha et 500 Mm3, étiré sur 21 km; la centrale électrique qui utilise la chute fournit 325 GWh par an. Son site, les orgues et le barrage donnent à Bort de solides bases touristiques, qu’elle complète par l’hôtellerie, un centre d’escalade, un musée de la tannerie et du cuir qui rappelle son ancienne spécialité, célébrée aussi par un salon annuel des négociants-voyageurs. Celle-ci n’est pourtant plus guère représentée que par la maroquinerie des Orgues (groupe Le Tanneur, articles de voyage, 330 sal.), rachetée en 2011 par Qatar Luxury Group, qui appartient à l’épouse de l’émir du Qatar, puis reprise en 2017 par le groupe Guccio Tolomei (Paris et Drôme), actif dans la sous-traitance de maroquinerie de luxe et partie du groupe Kering de F. Pinault; la dernière tannerie a fermé en 1991. La ville a quelques monuments, dont une halle aux blés du 18e s.; un hôpital local (20 lits), un lycée professionnel et un collège publics, un centre d’aide par le travail; son rayonnement déborde sur le département voisin; entreprise de bâtiment Ferrié (60 sal.), installations thermiques Clarissou (25 sal.); supermarché Carrefour (80 sal.), négoce de fournitures pour automobiles Sansac (25 sal.), transports Moulier (25 sal.); carrières de Saint-Thomas (Persiani, 30 sal.). À Bort est né l’écrivain Marmontel (1723-1799), qui collabora à la Grande Encyclopédie. Le nom de la commune était simplement Bort avant 1919. Elle avait 3 900 hab. en 1900 et sa population a augmenté jusqu’à dépasser 5 000 entre 1946 et 1975, mais elle a perdu des habitants depuis, dont 900 depuis1999. (750 Courtinois, 4 142 ha dont 630 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Creuse dans l’arrondissement d’Aubusson à 36 km au SSE de la ville, sur la route d’Ussel, à 780 m. C’est la base d’un grand camp militaire, situé au nord du village autour de l’étang de Grattadou, et qui s’étend sur 6 000 ha à des altitudes déjà élevées, atteignant 894 m. Le camp a été créé en 1902; des soldats russes y ont été cantonnés en 1917, pour les dissuader d’adhérer à la révolution, ce qui n’a empêché ni révoltes ni sanglantes répressions. Il sert à «l’instruction collective et à l’entraînement de tous types d’unités» et héberge en moyenne 400 personnes par jour; il occupe toute la moitié nord de la commue, culminant à 885 m aux Fagettes au NE, et s’étend en outre dans neuf communes voisines. La Courtine n’a pas de collège, mais est le site de l’usine de panneaux et meubles de bureau en kit Alsapan (reprise d’Ozoo en 2000, 140 sal.); en outre, Blanchisserie du Limousin (25 sal.), plomberie Unico (45 sal.); établissement pour enfants. La Courtine a absorbé en 1965 sa voisine Le Trucq, qui n’avait alors que 30 hab. contre 400 en 1820, et a porté les deux noms jusqu’en 1981. La Courtine avait 1 150 hab. en 1999 et en a donc perdu 400 depuis. Le village a été le siège de la communauté de communes des Sources de la Creuse, qui excédait un peu le canton (13 communes, 2 600 hab.). La Courtine et dix d’entre elles ont choisi d’adhérer en 2016 à la vaste communauté corrézienne dite Haute-Corrèze Communauté, qui siège à Ussel et rassemble 71 communes, 33 800 hab., sur 181 600 ha; Gioux et Croze, au nord-ouest, ont préféré adhérer à la communauté Creuse Grand Sud. (2 600 Meymacois, 8 715 ha dont 3 809 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Corrèze à 17 km OSO d’Ussel, au pied du plateau de Millevaches à 702 m, dans la communauté de Haute-Corrèze Communauté. Le bourg est au bord de la Luzège; il a conservé de belles maisons bourgeoises, qui datent en partie du temps où des marchands du cru parcouraient le Nord de la France et la Belgique en proposant des vins fins venant de «Meymac près Bordeaux». Une grosse abbaye, avec église du 12e siècle, abrite un musée de la fondation Marius Vazeilles (archéologie et ethnologie) et un centre national d’art contemporain; festival de musique en été, stage de sciences naturelles de la station universitaire du Limousin; un hôtel, un camping (70 places), colonie de vacances, 400 résidences secondaires (22% des logements). La ville bénéficie aussi de la proximité du lac de Sèchemaille et de ses installations de loisirs, au SO à Ambrugeat. Meymac, ainsi «petite cité de caractère», a été dotée d’un lycée forestier, devenu École forestière au recrutement étendu, avec formation de techniciens supérieurs, et d’un lycée agricole avec centre de formation agricole d’adultes; collège et lycée professionnel publics. Au NO se voient le viaduc des Farges, de 210 m de long et 35 m de haut sur la voie ferrée de Brive à Clermont-Ferrand, et une belle futaie de pins Douglas; ancien monastère du Jassonneix au pied des reliefs au nord de la ville. La commune englobe au nord le haut massif du mont de Bessou, point culminant du Limousin à 973 m, qui porte un relais de télévision et un petit aménagement d’accueil. Le finage mord largement au nord sur le plateau de Millevaches et ses tourbières du Longeyroux (ou Longéroux), que traverse la Vézère et où se voit le site des Cent Pierres; tout au nord, le finage inclut la butte ronde du Puy Chavirangeas (924 m). La gare de Meymac assure la connexion entre la ligne Brive-Clermont et une ligne «héroïque» maintenue vers Égletons et Limoges à travers le plateau de Millevaches, qui date de 1883. La ville avait accueilli en 1990 une fabrique de médicaments de la firme Bristol-Myers-Squibb (160 sal.), mais elle a fermé en 2009. Restent les charpentes Bonnet (50 sal.), les emballages en papier Orfix (20 sal.), les transports Gayon (20 sal.), les travaux publics Malet (30 sal.); un centre d’aide par le travail. La firme EBV a installé à Meymac une centrale thermique au bois, d’une puissance de 14 MW. La population communale avait dépassé 4 000 hab. vers 1890 puis était descendue à 2 400 entre 1956 et 1975; elle est un peu remontée, du moins jusqu’en 1990 (2 800 hab.), et a perdu 450 hab. depuis 1999. (10 200 Usselois, 5 037 ha dont 1 296 de bois) est une sous-préfecture de la Corrèze, 61 km au NE de Tulle. La ville, située à 633 m sur le bas plateau qui domine la vallée encaissée de la Diège, est le chef-lieu de la Haute-Corrèze et de la partie orientale du département. Elle est située dans le grand couloir de circulation vers Clermont-Ferrand et bénéficie donc de la N89 et de la nouvelle autoroute A89, de la voie ferrée. Elle fut précédée par un oppidum, et fut le chef-lieu d’une sénéchaussée, et de la seigneurie des Ventadour. D’abord petite ville de montagne traitant les bois et les peaux, elle bénéficia à partir des années 1930 de l’action d’élus influents, habiles à dégager des aides publiques, tel Henri Queuille, dont Jacques Chirac sut prendre la suite en 1967. C’est ainsi qu’elle reçut une fonderie orientée vers les pièces pour moteurs d’avion en 1938, au titre de l’abri stratégique qu’elle était censée offrir; puis des firmes du bois et de métallerie ont suivi. Ussel est classée «cité de caractère». La vieille ville se cantonne dans une ceinture de boulevards sur l’ancienne enceinte, et comme beaucoup d’autres était divisée entre le quartier ecclésiastique au sud, avec l’église et la place d’Alsace-Lorraine, et le quartier civil au nord, autour de l’hôtel renaissance des Ventadour et de la place de la République, ancien marché aux blés. Ce noyau a été largement débordé, à l’ouest autour de la large place Voltaire où trône une aigle romaine, et de l’hôtel Bonnot de Bay; au sud-est où se dresse la mairie; puis au nord-est en direction de la gare. La ville a un lycée général et un lycée professionnel publics, un collège public, un collège et lycée privés, un centre hospitalier (145 lits), un centre d’aide par le travail et un institut médico-éducatif; musée du pays d’Ussel. La fonderie d’aluminium de 1938, à l’origine au groupe Montupet, fut reprise et modernisée en 1986 par Pechiney sous le nom de SFU (Société des fonderies d’Ussel) et employa jusqu’à 700 personnes. Elle reste la première usine d’Ussel, mais avec 240 salariés, au groupe canadien Alcan (à présent intégré à Rio Tinto). Aux pièces pour avions, elle ajoute des fabrications pour l’armée (chars), les trains, les pylônes, etc. Les firmes Polyrey (à International Paper) et Panneaux de Corrèze ex-Isoroy (passée par l’allemand Glunz puis le portugais Sonae) ont chacune une fabrique de panneaux de bois (110 et 100 sal.), auxquelles s’ajoute la menuiserie Jeld-Wen, ex-France-Portes, ex-Bruynzeel (110 sal., états-unien). Dans les établissements de moindre taille se signalent une cartonnerie Chesapeake Pharmaceutical ex-Field Boxmore (75 sal.), les médicaments Pierre Fabre (65 sal.), les viandes Loste (Le Mont de la Coste, 25 sal.); menuiserie Gouny (45 sal.), maçonnerie Bredèche (45 sal.), plomberie Magrit (45 sal.), peinture Viallant Loge (20 sal.), lignes électriques Forclum (Eiffage, 25 sal.) et MCR (25 sal.), nettoyage U Net (30 sal.); négoce de matériaux Puybaret (45 sal.); services personnels Latitude (Evsad, 35 sal.). La Soffimat a installé à Ussel une centrale thermique au bois, d’une puissance de 20 MW. France-Télécom affiche 30 sal., la SNCF 25, EDF 40 et ERDF 20; travail temporaire Adecco (65 sal.). Un hypermarché Leclerc (190 sal.), un Intermarché (40 sal.), Les Briconautes (20 sal.) représentent la grande distribution; négoce de matériel agricole Sudour (20 sal.), transports par cars Monéger (25 sal.). Une nouvelle zone d’activités intercommunale Syma A89 a été créée, associée à l’autoroute. Ussel s’est agrandie en intégrant en 1972 la commune de Saint-Déséry à l’est, en 1976 celle de La Tourette au nord, chacune ayant alors environ 120 hab. Le finage, traversé par la Diège du nord au sud, inclut à l’ouest l’étang de Ponty (21 ha), bien aménagé pour les loisirs, avec camping; au SO la zone d’activités de l’Empereur près de l’échangeur A89-D1089; au nord, château de la Mothe (14e au 19e). La population communale était aux alentours de 5 000 hab. à la fin du 19e siècle; elle est montée progressivement à 7 000 en 1954, 11 800 en 1975, et diminue légèrement depuis; elle s’est abaissée de 1 120 hab. depuis 1999. L’Insee limite l’unité urbaine à la commune, l’aire urbaine à 13 900 hab. Le nouveau canton d’Ussel a 12 900 hab. 11 communes. L’arrondissement a 42 100 hab., 80 communes. Ussel est le siège de la communauté de la Haute-Corrèze Communauté (71 communes, 33 700 hab.). |