Communauté de communes de la Dombes

Dombes (communauté de la)

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communauté de communes de l’Ain, associant 36 communes et 39 100 hab. sur 63 120 ha. Châtillon-sur-Chalaronne (siège), Chalamont, Mionnay, Saint-André-de-Corcy et Villars-les-Dombes ont plus de 2 000 hab.

Au nord

Dompierre-sur-Chalaronne (440 Dompierrois, 478 ha) est à 5 km ONO de Châtillon-sur-Chalaronne mais en est séparée par le sud de la commune de L’Abergement-Clémenciat; +130 hab. après 1999 (+46%)

L’Abergement-Clémenciat (820 hab., 1 595 ha dont 410 de bois), 4 km au NO de Châtillon-sur-Chalaronne, a été détachée de celle-ci en 1857, avec 570 hab., devenant ainsi dans la numérotation officielle la première commune du premier département français, n°1001; ancien château féodal, église romane; +80 habitants après 1999. Clémenciat est un gros hameau au sud sur la D7 et le versant nord de la Chalaronne; au nord, restes du site médiéval du Vieux Bourg.

Sulignat (620 hab., 1 080 ha) est 6 km au nord de Châtillon-sur-Chalaronne sur la D2: château de Longe au NE, dominant la vallée du Renon; +130 hab. après 1999.

Neuville-les-Dames (1 510 Neuvillois, 2 659 ha dont 358 de bois), 6 km au NE de Châtillon sur la route de Bourg-en-Bresse, est un gros village à 6 km NE de Châtillon-sur-Chalaronne au bord droit du Renon. Elle doit son nom à un ancien prieuré bénédictin de filles nobles et possède les équipements d’un village-centre, avec un centre de convalescence et une maison de retraite (Irance, 30 sal.); maisons anciennes, halles, festival estival (musique et spectacles divers); ferme pédagogique de la Fontaine. Au sud, le château de la Chassagne, avec un étang, a été refait au 19e s. La population communale a augmenté légèrement depuis le minimum de 1954 (1 000 hab.), et a gagné 240 hab. après 1999; mais elle fut proche de 1 700 hab. dans les années 1880.

Romans (610 Romanais, 2 232 ha dont 406 de bois) est 7 km à l’est de Châtillon-sur-Chalaronne sur le Renon. À l’est, à la limite de la contrée des étangs, la ferme Tout-il-Faut désignait un lieu démuni (le nom signifiait «tout y manque»). La commune a gagé 70 hab. après 1999. Romans s’orne d’une église d’origine romane (11e et 15e s.) et d’un grand château (19e s., sur une base du 15e s.), transformé d’abord en maison de cure pour tuberculeux puis en centre de soins de réadaptation pour enfants et adolescents. Le laboratoire de recherche biologique et d’analyses CRLF (Charles River Laboratories France) emploie 45 personnes; maison de retraite du domaine de Chapuis (45 sal.) au NO.

Saint-Georges-sur-Renon (210 hab., 566 ha), 8 km ESE de Châtillon-sur-Chalaronne, n’a guère qu’une moitié d’étang; +40 hab. après 1999.

Les communes suivantes sont toutes dans la Dombes des étangs.

Saint-André-le-Bouchoux (420 hab., 932 ha),11 km à l’est de Châtillon-sur-Chalaronne, contient de nombreux étangs. Sa population a doublé depuis 1999.

Condeissiat (830 Conduxiens, 2 164 ha dont 275 de bois), 12 km ENE de Châtillon-sur-Chalaronne, est très pourvue en étangs. Elle a une église de même époque que Romans et a reçu, au sud, le golf de la Bresse.

Saint-Paul-de-Varax (1 600 Varaxois, 2 597 ha dont 449 de bois), 16 km ESE de Châtillon-sur-Chalaronne, 14 km de Villars et autant de Bourg, a une église romane, un château du 14e s. très remanié jusqu’au 20e, un musée Louis Jourdan consacré aux œuvres du peintre (1872-1948), né à Bourg-en-Bresse; base de loisirs de 34 ha, évidemment avec étang; et un centre d’aide par le travail avec maison d’accueil spécialisée. Le village est traversé par la grand-route D1083 et la voie ferrée de Lyon à Bourg-en-Bresse. La population communale croît depuis les 710 hab. en 1968; elle a augmenté de 400 hab. après 1999 (un tiers).

Marlieux (1 270 Marliozards, 1 685 ha) est à 13 km SE de Châtillon-sur-Chalaronne sur la D1083 et la voie ferrée; un collège. Elle a gagné 590 hab. après 1999 (+87%).

Saint-Germain-sur-Renon (250 Saint-Germinois, 1 580 ha), 12 km ESE de Châtillon-sur-Chalaronne, n’a gagné que 30 hab. après 1999.

La Chapelle-du-Châtelard (400 Châtelardois, 1 337 ha), 10 km SE de Châtillon-sur-Chalaronne, est sur la Chalaronne et moins pourvue d’étangs; +130 hab. après 1999 (+48%).

Sandrans (570 Sandranais, 2 902 ha dont 302 de bois), 8 km SSE de Châtillon-sur-Chalaronne, est particulièrement dotée en étangs; église romane, petit château d’origine féodale à tours rondes, en brique, refait au 18e s. La population a gagné 150 hab. depuis 1999 (un tiers).

Relevant (480 hab., 1 238 ha) est à 5 km au sud de Châtillon-sur-Chalaronne et a gagné 110 hab. après 1999.

Au sud

Baneins (640 Athaniens, 891 ha) est à 4 km OSO de Châtillon-sur-Chalaronne, sur la D17, sans étang; +100 hab. depuis 1999.

Valeins (130 hab., 436 ha) est à 7 km OSO de Châtillon-sur-Chalaronne.

Chaneins (980 Chaneinois, 1 263 ha), 9 km OSO de Châtillon-sur-Chalaronne, abrite à l’est le château de Chaillouvres, du 11e s., refait en briques au 19e s. et qui conserve une petite tour octogonale. La LGV Sud-Est frôle le village; hameau de Beybleu au SO au bord de la Callonne. La population communale a fait un saut depuis 1999 à 2006, gagnant d’un coup plus de 390 hab., soit +67%.

Saint-Trivier-sur-Moignans (1 870 Utingeois, 4 199 ha dont 438 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 31 km au SO de la préfecture, 8 k SO de Châtillon-sur-Chalaronne. Le Moignans est une petite rivière de 10 km qui coule sud-nord en Dombes, et atteint la rive gauche de la Chalaronne entre Châtillon et Saint-Étienne. La bourgade a quelques restes de remparts et des maisons anciennes, une école de cirque; l’atelier Mavic, né à Lyon en 1890 et spécialiste du dural, fabrique des roues et pièces de vélos mais son effectif est descendu à 20 salariés; matériel aéraulique Continental Industrie (40 sal.), machines pour la confection Covemat (30 sal.). Au NE, Béreins, en touré de vergers, est une ancienne commune intégrée en 1826. Saint-Trivier a eu 1 800 hab. en 1866 et un minimum à 1 100 hab. en 1962; sa population augmente depuis et a gagné 330 hab. après 1999 (+21%).

Sainte-Olive (310 hab., 739 ha), 12 km SSO de Châtillon-sur-Chalaronne, a 50 hab. de plus qu’en 1999 et beaucoup d’étangs.

Bouligneux (340 Boulignards, 2 609 ha dont 209 de bois), 12 km SSE de Châtillon-sur-Chalaronne, baigne au milieu de grands étangs; belle maison forte du 14e s. à douves; +40 hab. après 1999.

Lapeyrouse (330 Lapeyrousiens, 2 004 ha) est à 18 km au sud de Châtillon-sur-Chalaronne, 5 km au SO de Villars-les-Dombes parmi les étangs. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+44%).

Monthieux (710 hab., 1 075 ha), 22 km SSO de Châtillon-sur-Chalaronne, 9 km SO de Villars, a un ancien château de brique refait au 19e et au 20e s., et un ensemble de trois terrains de golf (220 ha) au Breuil (golf fu Gouverneur); hôtel du Gouverneur (Stereg, 35 sal.). La commune n’avait que 190 hab. en 1962 (400 autour de 1900) et a augmenté de 120 hab. après 1999.

Saint-Marcel (1 250 Saint-Marcelins, 1 164 ha) est à 26 km au sud de Châtillon-sur-Chalaronne sur la D1083 et la voie ferrée (gare).

Birieux (290 Birotans, 1 583 ha) est à 6 km au sud de Villars-les-Dombes sur la D2, son village entouré d’un très grand étang. Elle n’avait que 150 hab. en 1999.

Versailleux (500 Versaillois, 1 877 ha) est à 7 km ESE de Villars-les-Dombes, avec un château. Sa population a presque doublé depuis les 260 hab. de 1999.

Le Plantay (600 Plantaysiens, 1 996 ha dont 231 de bois), 16 km SE de Châtillon-sur-Chalaronne et 8 km au NO de Chalamont, conserve une tour médiévale en brique. Au nord de la commune, l’abbaye Notre-Dame des Dombes a été ouverte en 1863 pour contribuer à l’assèchement de la Dombes; elle est toutefois passée des cisterciens trappistes à la communauté catholique œcuménique du Chemin Neuf, apparue à Lyon en 1973, qui s’y active. Le Plantay a gagné 180 hab. depuis 1999 (+44%).

Saint-Nizier-le-Désert (940 hab., 2 496 ha) est à 20 km ESE de Châtillon-sur-Chalaronne; son nom révolutionnaire fut Désert-Défriché. Elle a gagné 440 hab. depuis 1999 (+88%).

Châtenay (370 Chatenois, 1 495 ha) est à 25 km ESE de Châtillon-sur-Chalaronne; +50 hab. après 1999.

Villette-sur-Ain (780 Villetois, 1 938 ha dont 603 de bois), 34 km SE de Châtillon-sur-Chalaronne, sur la rive droite de l’Ain, n’est «sur Ain» que depuis 1991 et a peu d’étangs. Elle se distingue par une église du 11e siècle, deux châteaux (Richemont et la Moutonnière) des 17e et 19e s., et le golf de la Sorelle. Sa population a augmenté de 290 hab. après 1999, soit +60%.

Châtillon-la-Palud (1 680 Châtillonnais, 1 401 ha dont 542 de bois), 32 km SE de Châtillon-sur-Chalaronne, est sur la rive droite de l’Ain face au confluent de l’Albarine. Elle a plusieurs châteaux dont celui du Croissant (ou Férié), du 19e s. en brique et pierre, où est logé un institut thérapeutique éducatif et pédagogique (itep) de 50 places. Sa population est également en augmentation (+530 hab. après 1999, soit +46%).

Crans (310 hab., 1 323 ha) est à 30 km SE de Châtillon-sur-Chalaronne, 5 km SSE de Chalamont et a 50 hab. de plus qu’en 1999.


Chalamont

(2 610 Chalamontais, 3 288 ha dont 510 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, 29 km au SO de la préfecture dans la CC de la Dombes. C’est un petit centre de services et de marchés au milieu des étangs, doté d’un hôpital local (12 lits médicaux, 80 en tout) mais sans collège; œufs Avibresse (45 sal.), négoces de café, thé, épices Delica (30 sal.), produits laitiers Matines (40 sal.); nettoyage Ultranet (35 sal.). Chalamont avait eu 1 900 hab. en 1881, moins de 1 200 entre 1950 et 1970; sa population augmente depuis et a gagné 840 hab. après 1999 (+50%).


Châtillon-sur-Chalaronne

(5 170 hab., 1 798 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, 24 km OSO de la préfecture, sur la route de Trévoux, au contact de la Bresse et de la Dombes. Elle est le siège de la CC de la Dombes (36 commues, 39 100 hab.). Elle fut Châtillon-les-Dombes avant la Révolution, qui la nomma sur-Chalaronne. Elle a eu jusqu’à 3 500 hab. en 1851, est descendue au-dessous de 2 500 en 1954, et croît depuis: elle a gagné 850 hab. après 1999 (+20%). C’est une ville fleurie, qui a hérité de maisons anciennes, d’un hôpital du 18e s. avec apothicairerie, d’une halle du 15e s. et d’un château de brique qui a des restes médiévaux. La porte de Villars (14e s.), réaménagée en demeure au 18e s., est également en brique et d’une allure vaguement toscane.

Le bourg offre un Musée des traditions, un musée de trains miniatures, un hippodrome. Il est un centre tertiaire bien équipé, avec hôpital privé (centre de rééducation) et hôpital local public de long séjour (210 lits dont une section Alzheimer), un collège public et un privé, un lycée professionnel public; centre culturel de la Dombes, maison de retraite (30 sal.). Les principales entreprises sont les pépinières D. Soupe (80 sal.), les transports Activ Trans (65 sal.) et Perrocheau (45 sal.), les taxis et ambulances VSL Coillard (45 sal.); installations électriques Sdel (25 sal.), décolletage Sindra (40 sal.), mécanique Innovtel (35 sal.); supermarchés Carrefour (40 sal.) et Intermarché (110 sal.); La Poste (40 sal.).

Le nouveau canton de Châtillon-sur-Chalaronne a 26 communes, 30 600 hab.


Mionnay

(2 300 Mionnezans, 1 962 ha dont 285 de bois) est une commune du département de l’Ain dans la CC de la Dombes, 18 km au NE de Lyon sur la route de Bourg. Bénéficiant de la D1083 et d’une gare, elle est surtout résidentielle; elle a un terrain de golf et un restaurant d’autoroute Arche de Mionnay (30 sal.). Le marais des Échets commence au sud de la commune. Mionnay n’avait que 300 hab. en 1962, 780 en 1982; elle a augmenté de 170 hab. après 1999.


Saint-André-de-Corcy

(3 430 Corciens, 2 073 ha dont 372 de bois) est une commune du département de l’Ain dans la CC de la Dombes, 23 km SSO de Châtillon-sur-Chalaronne, 10 km au SO de Villars-les-Dombes sur l’axe de Lyon à Bourg (D1083 et voie ferrée). Elle a progressé comme grande banlieue de Lyon (24 km) et abrite plusieurs ateliers de petite taille; une industrie du poisson. Le Fumet des Dombes (30 sal.), un Intermarché (50 sal.) et un Carrefour (55 sal.); négoce de grains (P. Bernard, 50 sal.); conseil D2L (60 sal.). La commune, dotée d’un collège public, pratique la pisciculture et s’orne de plusieurs châteaux, dont celui de Montribloud, d’origine médiévale mais refait au 19e s., et celui de Vernange, du 18e s., devenu une maison de retraite médicalisée (45 sal.); motte castrale du 11e s. La population communale était de 650 hab. en 1954 et a augmenté jusqu’en 1999, passant les 2 000 hab. en 1981; elle a ajouté 300 habitants après 1999.


Villars-les-Dombes

(5 040 Villardois, 2 465 ha dont 244 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, 28 km au SO de la préfecture sur la route de Lyon (D1083) et la voie ferrée (gare). C’est une ancienne seigneurie; le nom a été complété en 1952, selon l’ancienne forme les Dombes, la commune étant d’ailleurs dans la CC de la Dombes. La commune a un collège public et propose un parc ornithologique de 23 ha dans les étangs au sud du bourg, très visité (200 000 entrées par an) au sein d’une réserve naturelle de 380 ha, et pas moins de 5 terrains de golf; festival des cuivres en été. Villars est un centre de pêche et de chasse, avec des ateliers de traitement des poissons; maison de retraite (Korian Medica 45 sal.); crèche Léo Lagrange (60 sal.); transports Brevet (145 sal.) et Ceretrans (50 sal.), La Poste (45 sal.); maçonnerie (Guillermin, 20 sal.), deux supermarchés U (85 sal.) et Carrefour (20 sal.), négoce de matériel agricole (Girard, 30 sal.). Villars avait 1 300 hab. en 1952; elle est passée à 2 300 en 1975 et poursuit sa croissance, gagnant encore 790 hab. après 1999.

Le nouveau canton de Villars-les-Dombes a 25 communes, 34 200 hab.