Communauté de communes des Portes Euréliennes d’Île-de-France

Portes Euréliennes d’Île-de-France

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communauté de communes d’Eure-et-Loir à l’est, associant 39 communes et 48 300 hab. sur 57 300 ha. Épernon (siège), Pierres, Nogent-le-Roi, Gallardon, Auneau-Bleury-Saint-Symphorien et Hanches ont plus de 2 000 hab. Le territoire est très allongé le long de la limite des Yvelines, et de forme contournée en raison des concurrences d’adhésions à la communauté d’agglomération de Chartres Métropole.

Saint-Martin-de-Nigelles (1 600 Nigelles, 1 231 ha) est 6 km à l’ouest d’Épernon, en aval.; elle n’avait encore que 350 hab. en 1968 et a gagné 430 hab. depuis 1999 (+37%). Le village est sur la rive gauche de la Drouette mais a été complété de plusieurs quartiers de pavillons à l’ouest (le Coudray, le Clos des Champs), au nord (le Bois d’Olivet), à l’est auprès du village (la Villeneuve) ou, bien au-delà (Ponceaux, Quencé) à la limite d’Hanches.

Saint-Lucien (260 Lucanois, 871 ha dont 116 de bois), 7 km NO d’Épernon, juste à la limite du département, est au bord de la Maltorne, affluent de l’Eure; hameaux de la Louvière au sud, de Chenicourt à la limite ouest.

Senantes (590 Senantais, 760 ha), 10 km NO d’Épernon, 5 km ENE de Nogent-le-Roi, a quatre noyaux d’habitat: le Coudray au nord; Senantes au centre-nord sur le cours de la Maltorne; Dancourt au centre-sud en amont sur la Maltorne; Chenicort à la pointe sud, partagé avec Saint-Lucien; +50 hab. depuis 1999.

Faverolles (880 Favrollais, 994 ha dont 239 de bois), 7 km au NE de Nogent-le-Roi sur la route de Paris (D983), à la limite des Yvelines, abrite l’usine principale de l’équipementier d’automobiles Fillon (130 sal.). La commune n’avait encore qu’un peu plus de 300 hab. entre 1950 et 1975; elle croît depuis et a gagné 100 hab. après 1999. Le village initial s’est étendu jusqu’à rejoindre à l’est le hameau du Mesnil Condy, limitrophe des Yvelines; bois du Thuilay au sud, sur le relief d’une butte.

Les Pinthières (180 hab., 401 ha) est à 10 km NNE de Nogent-le-Roi, juste au nord de Faverolles. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Son finage est limitrophe des Yvelines; château de la Ronce au NE.

Saint-Laurent-la-Gâtine (450 Saint-Laurentains, 695 ha), 8 km au nord de Nogent-le-Roi, n’a qu’un très petit village, largement dépassé par le hameau de l’Aumône au sud, et surtout celui de Boissy à l’ouest, où d’ailleurs sont l’école et la mairie; la commune a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Croisilles (450 Croisillois, 572 ha) est 7 km au NNO de Nogent-le-Roi. Le village s’étire sur deux rues, la principale vers le sud-est; croix monumentale du 16e s.; au sud, lotissement dans les bois. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Bréchamps (350 Bréchampais, 543 ha dont 208 de bois) est 4 km au nord de Nogent-le-Roi, dans la vallée encaissée de la Maltorne; pavillons au nord-ouest dans le prolongement de Mormoulins, grand bois de Ruffin sur le plateau au sud, où la limite communale atteint le cours de l’Eure; +40 hab. depuis 1999.

Chaudon (1 710 Chaudonnais, 1 134 ha dont 244 de bois) est à 4 km nord-ouest de Nogent-le-Roi, au bord de la vallée dans un paysage plutôt verdoyant et boisé, qui conserve le moulin de Mormoulins (18e s.) au confluent de l’Eure et de la Maltorte; Chaudon avait 740 hab. en 1962 et croît depuis; elle a gagné 280 hab. après 1999. L’habitat principal est dans la vallée de l’Eure; il se complète au nord, sur le plateau de rive droite, par les pavillons dispersés dans le Bois de Mormoulins, où est un centre de vacances de la ville de Saint-Ouen (100 places) et qui débordent sur les communes voisines de Croisilles et de Bréchamps. Le finage s’étend vers le sud, où il inclut le hameau de Vaubrun, partagé avec Nogent.

Coulombs (1 370 hab., 1 248 ha) est la banlieue de rive droite de Nogent-le-Roi juste au NE de la ville; restes d’une ancienne abbaye (11e-12e s.); pièces plastiques Howa Tramico (50 sal.), meubles Hurel (40 sal.). La commune n’avait que 600 hab. en 1968; sa population a augmenté de 80 hab. depuis 1999. L’habitat est au pied du coteau droit de l’Eure, prolongé au sud par le hameau des Chandelles entre coteau et étangs; le finage s’étend au nord et à l’est sur le plateau entre Eure et Maltorne.

Lormaye (670 Lormaisiens, 143 ha) est une minuscule commune qui touche à Nogent-le-Roi à l’est en bord d’Eure et accueille quelques entreprises. Elle a gagné 90 hab. depuis 1999. L’habitat se tient dans la plaine de l’Eure rive gauche, où il prolonge celui de Nogent; tour de l’ancienne église (15e s.), pont armorié du 18s.

Néron (670 Néronnais, 1 904 ha dont 312 de bois), 5 km au sud de Nogent-le-Roi, dans la petite vallée de la Vacheresse, a une église ancienne (12e et 14e s.) flanquée de sa ferme (16e-17e s.); hameau et bois de Feucherolles au SO, domaine de la Place au NO.

Villiers-le-Morhier (1 360 Villemoritins, 1 039 ha dont 231 de bois), 5 km au nord de Maintenon, est au débouché de la Drouette, qui conflue avec l’Eure au pied du village. Elle n’avait que 400 hab. en 1960 et continue de croître (+110 hab. depuis 1999). L’habitat se serre en deux files au pied du promontoire de confluence; il est relayé au sud, au pied du coteau droit de l’Eure, par le hameau la Malmaison, et au nord-est, sur le coteau de la Drouette exposé au sud, par les pavillons des Monts Rouges; plus loin au nord, en aval de la confluence au pied du coteau droit de l’Eure, par le quartier des Chandelles, partagé avec Coulombs. La plaine de l’Eure est presque entièrement en étangs.

Droue-sur-Drouette (1 300 Dorrisiens, 528 ha) juste au sud-est d’Épernon en amont, est née dans la vallée de la Drouette; l’habitat s’est étendu sur le coteau méridional et, plus récemment, au nord dans la vallée de la Guéville où passe la voie ferrée (le Hameau) et sur l’étroit plateau qui sépare les deux vallées (les Marmouzets). Au sud sur le plateau, quelques entreprises prolongent la zone d’activités d’Épernon: gardiennage Safety Security (55 sal.), serrurerie Pont (LGI, 20 sal.), entreposage Audas (30 sal.). Droue est devenue «sur-Drouette» en 1932; elle avait alors 220 hab., et guère plus en 1954; elle en a gagné 170 depuis 1999.

Écrosnes (870 Écrosniens, 2 327 ha), 5 km nord-est de Gallardon, est dans la vallée de l’Ocre, le long de laquelle s’étire son habitat, surtout sur le versant droit exposé au SE; hameau de Jonvilliers au NO sur le plateau. Le finage est également limitrophe des Yvelines et la commune a gagné 120 hab. depuis 1999.

Gas (810 Gassiens, 1 197 ha), 6 km au sud d’Épernon entre Voise et Drouette, à mi-chemin de Gallardon et de Maintenon. Le village s’est doublé de lotissements vers l’ouest; Gas n’avait que 250 hab. en 1970 et a encore gagné 160 hab. depuis 1999.

Yermenonville (600 Yermenonvillois, 504 ha) est à 5 km SE de Maintenon dans la vallée de l’Eure. Sa population augmente depuis 1962 (230 hab.) et a gagné 80 hab. après 1999. Le village se déploie sur la partie gauche de la vallée de la Voise et comprend au SE le hameau de Boigneville, qui a un château à douves. La limite orientale du finage suit la Rivière Morte au milieu de la vallée.

Mévoisins (640 Mévoisinois, 428 ha) est à 5 km au sud de Maintenon sur la rive droite de l’Eure, au pied du coteau que suit la voie ferrée. Le finage s’étend sur le plateau au sud-est. La commune n’avait que 250 hab. en 1931, 270 en 1968, et a crû jusqu’en 1999.

Saint-Piat (1 080 Saint-Piatais, 1 129 ha) est à 6 km au sud de Maintenon dans la vallée de l’Eure. Les restes d’une ancienne tuilerie Lambert sont protégés; menuiseries et clôtures métalliques Roy (120 sal.). La commune avait 580 hab. en 1954, mais sa croissance a cessé depuis 1990. Le village a pour annexe en aval, dans la vallée, le hameau de Changé, assorti d’un étang et d’un parc de loisirs au pied du gros hameau de Grogneul, avec château, qui est sur le rebord du plateau à l’ouest. Tout au nord, un promontoire en forme d’oppidum est nommé Camp de César; au-dessous dans la vallée, menhir (le But de Gargantua) et dolmen (le Berveau).

Soulaires (460 Soulairiens, 587 ha dont 92 de bois) est à10 km au sud de Maintenon sur le plateau. Le finage est limité à l’est par le vallon de la Jouvence, et a très peu de place à l’ouest dans la vallée de l’Eure où il se borne à l’encadrement d’anciens moulins sur l’Eure (Soulaires, Chartainvilliers, Breuil).

Bailleau-Armenonville (1 410 Baillarmois, 1 746 ha) est 3 km à l’ouest de Gallardon, avec une église classée du 17e s. et la métallerie Électroforge (35 sal., groupe Farinia), une meunerie Axiane (20 sal.). Cette commune résulte d’une fusion de 1972 entre Bailleau-sous-Gallardon et Armenonville-les-Gâtineaux, qui n’avait guère qu’une centaine d’habitants, Bailleau en ayant un peu plus de 600; la population de la nouvelle commune a augmenté ensuite (+210 hab. depuis 1999). Son territoire comprend au NE le faubourg de Pont-sous-Gallardon, avec une ancienne gare à vélorail, prolongé en fond de vallée vers l’aval par le hameau-rue de Baillolet. Bailleau-sous-Gallardon est sur le coteau de gauche de la Voise. Au sud-ouest du finage, hameau de Harleville et aérodrome (LFFL) conçu pour le vol à voile, avec deux pistes en herbe de 780 m et aéroclub. Armenonville est au nord, au pied du coteau droit de la Voise.

Ymeray (620 Ismériens, 685 ha), 2 km ESE de Gallardon, a son village au pied du coteau de gauche de la Voise, doté d’une église en partie du 13e s.; mais l’habitat s’est développé en deux autres files de part et d’autre de la Voise, doublée par le canal Louis XIV, et qui conflue avec la Rémarde à la limite nord de la commune. L’A11 traverse le sud du finage. Le plateau triangulaire entre Voise et Remarde porte le menhir classé de Chantecoq. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999.

Le Gué-de-Longroi (960 Longroisiens, 690 ha), 7 km NNO d’Auneau, a son village tout au nord du finage sur la N10, tant sur le relief que dans la vallée de la Voise. Il a pour annexes dans celle-ci, en amont, le hameau des Angles, qui longe le pied du coteau de gauche, et sur le plateau, au sud, le hameau d’Occonville. N10 et A11 Océane traversent le nord-ouest du finage. La population a augmenté de 230 hab. depuis 1999 (+32%). Le nom de la commune est redondant: Longroi a le sens de long gué (gaulois rito).

Levainville (400 hab., 555 ha dont 120 de bois), 5 km au nord d’Auneau, s’est accrue de 110 hab. depuis 1999 (+38%). Le petit village couronne un versant concave de méandre encaissé de la Voise, rive droite, et se complète au sud du hameau de Garnet, qui monte du val au plateau. La N10 fixe la limite nord de la commune.

Béville-le-Comte (1 690 hab., 2 012 ha dont 200 de bois), 5 km SO d’Auneau, a une zone d’activités où s’est établi le centre logistique CEPL (100 sal.) qui gère notamment la distribution des parfums Guerlain; traitement de déchets CDS (25 sal.); château de Baronville, du 19e s., aménagé pour les réceptions et doté d’un parc de 100 ha. Béville avait 760 hab. en 1962, contre 1 100 en 1886; le nombre d’habitants progresse depuis, augmentant de 330 hab. après 1999.

Aunay-sous-Auneau (1 510 Alnélois, 1 941 ha dont 243 de bois) est à 3 km SE de la ville, de l’autre côté de la LGV près de la source de l’Aunay; église classée, en partie du 12e s. Sa population a dépassé 1 100 hab. de 1875 à 1895, puis est descendue jusqu’à 750 hab. en 1968; elle augmente depuis, gagnant 160 hab. après 1999. Le finage est en bordure des Yvelines.

La Chapelle-d’Aunainville (290 hab., 750 ha) est à 7 km SE d’Auneau; Aunainville est le village principal, au sud, avec la mairie; le hameau de la Chapelle d’Aunainville est au nord, celui de Dillonvilliers tout à l’ouest.

Maisons (380 hab., 950 ha), 9 km SSE d’Auneau, a un seul village-rue; le vieux Chemin d’Ablis borne le finage au NE. La population a gagné 120 hab. depuis 1999 (+47%).

Morainville (24 Morainvillois, 382 ha), 9 km SSE d’Auneau, accueille au SE une petite centrale photovoltaïque.

Mondonville-Saint-Jean (90 hab., 544 ha), est à 11 km SE d’Auneau.

Léthuin (230 Lesthuniens, 718 ha), 15 km SE d’Auneau, est longée à l’est par le Chemin d’Ablis et accueille les deux éoliennes les plus septentrionales de son parc. Elle a gagné 70 hab. après 1999.

Vierville (130 Viervillois, 681 ha) est à 17 km SE d’Auneau et s’est accrue de 50 hab. depuis 1999; à l’ouest, elle est traversée par l’A10 et participe à la longue file d’éoliennes du Chemin d’Ablis (quatre hélices dans la commune).

Châtenay (240 hab., 1 017 ha), 17 km au SE d’Auneau, sur le passage de l’A10, accueille la métallerie Ripoche (30 sal.) et grandit aussi (170 hab. en 1999). Elle a quatre des éoliennes du Chemin d’Ablis à l’ouest.


Auneau-Bleury-Saint-Symphorien

(6 000 hab., 4 368 ha) est une commune nouvelle de l’Eure-et-Loir, formée en 2016 par la fusion des trois communes dont elle a conservé les noms, à la limite des Yvelines à l’est de Chartres, dans les Portes Euréliennes de l’Île-de-France.

Auneau (4 730 Alnélois, 1 705 ha dont 252 de bois) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Chartres, 24 km à l’est de la préfecture, en pleine Beauce, au bord de l’Aunay, affluent de droite de la Voise long de 11 km seulement. La ligne du TGV Atlantique suit la limite orientale du finage. La bourgade a un donjon du 11e s., une église du 12e, et un château du 14e (remanié aux 17e et 18e) avec parc, site archéologique et géologique (le Jardin de la Préhistoire, 6 500 visiteurs par an) et une réserve de félins du Centre d’élevage et de reproduction zoologique (Cerza), qui reçoit 130 000 visiteurs par an; un collège public, un collège privé, maison de retraite. Sa population avait atteint les 2 000 hab. en 1910, un peu faibli ensuite et retrouvé ce niveau en 1962, puis a sensiblement augmenté (+800 hab. après 1999).

Bleury-Saint-Symphorien (1 270 Bleurisiens et Castel-Symphoriens, 1 724 ha et 939 ha), 5 km à l’est de Gallardon, était elle-même née en 2012 de la réunion de Bleury et de Saint-Symphorien-le-Château. Bleury, sur le versant gauche de la Rémarde, avait alors 480 hab.; église classée du début du 16e s. très décorée, hameaux du Gué de Bleury sur l’autre versant, de Montaigu en aval. Saint-Symphorien (870 hab., en 2012), est un peu au sud-est mais sur le plateau; le village, plus étoffé, domine le château d’Esclimont, son parc, et ses pièces d’eau en fond de vallée (site classé), abritant une hôtellerie (40 sal.); s’ajoutent à son finage, étiré du sud au nord, le hameau des Essarts au sud au bord de la N10, celui d’Esclimont au nord sur le versant droit de la Rémarde. L’A11 et la N10 traversent le finage au sud. Au nord du bourg de l’autre côté de l’Aunay, le faubourg d’Équillemont tient le promontoire d’un haut lobe de méandre. À l’ouest, la limite communale suit le cours de la Voise encaissée, jusqu’au confluent de l’Aunay.

Deux zones d’activité au sud et à l’ouest du bourg accueillent plusieurs établissements réunissant quelques centaines d’emplois industriels, quoique réduits par des fermetures récentes. Issues du finlandais Huhtamaki, restent une fabrique de vaisselle plastique Paccor (160 sal.) ex-Coveris Rigid pour l’industrie alimentaire, à un groupe allemand, une autre d’emballages plastiques Ono Packaging (55 sal.) passée à l’italien Coopbox. Auneau accueille aussi une laiterie Novandie (groupe Andros, 270 sal.) et l’entreposage frigorifique Teffifrais (170 sal.) du même groupe; négoce de matériel agricole Amazone (75 sal.); supermarchés U (80 sal.) et Auchan (45 sal.), entreposage et bureaux du groupe Intermarché (260 et 45 sal.); transports HTL (60 sal.); service des eaux Eaux et Ozone (30 sal.); La Poste (35 sal.).


Épernon

(5 620 Sparnoniens, 643 ha) est une commune d’Eure-et-Loir, 28 km au NE de Chartres, 13 km OSO de Rambouillet. La ville est née sur un éperon de confluence et fut une forteresse de poids sur la ligne de défense de la royauté face à la Normandie, et siège d’un duché au 16e s.; mais il en reste très peu de chose. La population communale a atteint 2 000 hab. en 1876, 3 000 en 1965 et a crû depuis, de par sa position à la frange de l’Île-de-France; mais elle n’a gagné que 70 hab. après 1999. C’est surtout une ville de la très lointaine grande banlieue parisienne, résidentielle et ouvrière, située sur la voie ferrée Paris-Brest et divisée en deux sous-ensembles assez bien séparés; elle a un collège public. Elle a été la première «petite cité de caractère» du département.

Une grosse usine Sealed Air (850 sal., états-unien) fabrique des emballages alimentaires et Delphi (Aptiv, groupe General Motors, 590 sal., ex-FCI du groupe Areva) du matériel électrique à basse tension, Expanscience (Pharmascience, 320 sal.) des médicaments. L’usine WR Grace (ex-Durex), qui fait des joints d’étanchéité, a été réduite à 175 emplois. S’y ajoutent Tourneville-Securex (étiquettes, 40 sal.), Paris-Dôme (cosmétiques, 35 sal.), France Cones (biscuits Dupon, 55 sal.); plomberie Nervet-Brousseau (30 sal.).

Le finage est très étiré du nord au sud. Le centre-ville est au confluent de la Drouette, de la Guéville et de la Guesle. L’habitat s’est diffusé dans les deux vallées, sur le rebord du plateau à l’ouest, sur le promontoire de confluence (la Diane) et un peu moins au sud de la Drouette vers la gare. Sur le plateau au sud, toute la largeur du finage, il est vrai réduite, est occupée par une zone d’activités; au-delà, le finage s’élargit un peu autour du hameau de Houdreville. La commune est devenue le bureau d’un nouveau canton de 23 communes et 33 700 hab. et le siège de la communauté de communes des Portes Euréliennes de l’Île-de-France.


Gallardon

(3 730 Gallardonnais, 1 127 ha) est une commune d’Eure-et-Loir à 20 km NE de Chartres, dans la communauté des Portes Euréliennes à 16 km au sud d’Épernon. C’est une «petite cité de caractère», ancienne place forte avec quelques vestiges médiévaux; le vieux centre a des maisons anciennes et une église classée; collège public, maison de retraite médicale.

La bourgade est au confluent de l’Ocre et de la Voise. Son habitat s’étend dans la vallée de l’Ocre et surtout sur le versant droit de la Voise et le rebord du plateau septentrional. La Voise est divisée en deux bras, dits Rivière Neuve au pied du coteau, canalisée et aussi nommée canal Louis XIV, et Rivière Morte au milieu du val, celle-ci fixant la limite méridionale de la commune. L’habitat se prolonge le long du coteau vers l’ouest par les hameaux-rues du Vasseau, de Baglainval et des Gâtineaux. Vers l’est en amont, l’habitat, plus dense, forme le gros hameau de Montlouet, ancienne commune absorbée en 1972 et peuplée de 340 hab., également en pied de coteau mais dans la vallée de la Rémarde, qui y atteint la Voise.

Les principales entreprises sont sur le plateau au nord-ouest du bourg, d’autres dans la vallée de l’Ocre au nord-est. Parmi les ateliers: parfumerie (Sagal, 35 sal.), composants électroniques Systech (60 sal.), automatismes (SAAA, 40 sal.), mécanique Sopremeca (60 sal.), MTH (25 sal.) et Sisp (30 sal.), Usina 28 (25 sal.); plastiques (Revoluplast, 30 sal.); magasin Carrefour (30 sal.) négoce d’aliments pour animaux de compagnie (Petfoods, 35 sal.).

Un aérodrome est dans la commune voisine de Bailleau-Armenonville; la N10 et l’autoroute Océane passent au SE de Gallardon, mais sans échangeur. La commune avait moins de 1 500 hab. en 1962, soit moins qu’au milieu du 19e s.; sa croissance a été forte entre 1990 (2 650 hab.) et 1999 (3 550); mais elle n’a gagné que 180 hab. après 1999.


Hanches

(2 760 Hanchois, 1 604 ha) est une commune d’Eure-et-Loir juste à l’ouest d’Épernon (communauté des Portes Euréliennes), dans la vallée de la Drouette; église à contreforts du 17e s. L’habitat forme plusieurs quartiers disjoints de part et d’autre de la Drouette, incluant le château de Morville. Le finage s’étend assez loin vers le nord au ras d’Épernon sur le plateau, moins loin mais bien plus largement au sud. Surtout résidentielle, la commune accueille un supermarché U (190 sal.), une maison de retraite. La commune n’avait encore que 700 hab. en 1968 et sa population augmente depuis. Elle a gagné 430 hab. après 1999.


Nogent-le-Roi

(4 150 Nogentais, 1 301 ha) est un ancien chef-lieu de canton d’Eure-et-Loir dans l’arrondissement de Dreux, 16 km au SE de Dreux dans la vallée de l’Eure (Portes Euréliennes). C’est une vieille ville historique qui a conservé maisons anciennes, quartiers pittoresques et restes de fortifications; parc animalier du château (daims), musée de globes de mariées dans un ancien manoir médiéval à Vacheresse-les-Basses, ancienne commune au sud de la ville.

Nogent a un collège public, une maison de retraite. La ville compte d’assez nombreux ateliers, dont une usine Verretubex produisant des ampoules pharmaceutiques, tombée de 450 à 70 sal.; meubles de salles de bain Burgbad (90 sal.), meubles Sigébène (60 sal.), mécanique (Usimat Sermees, 30 sal.); négoce de produits chimiques d’entretien Zep (45 sal.); transports Maréchal (50 sal.); magasins Intermarché (35 sal.) et Carrefour (30 sal.).

Nogent-le-Roi, jadis appelée Nogent-Roulebois, a absorbé en 1972 sa voisine du sud Vacheresses-les-Basses, qui n’avait pas 100 hab. mais en compte 260 en 2020. La commune de Nogent n’avait que 1 400 hab. en 1954, après un maximum de 1 700 hab. en 1906; puis sa population a sensiblement augmenté dans les années 1970 et 1980; mais elle a 60 hab. de moins qu’en 1999.

L’habitat principal est tout au nord du finage, partagé entre plaine de l’Eure, pied du coteau gauche et plateau. La zone industrielle du Poirier le prolonge vers le sud; à l’ouest, hameau de Vaubrun (partagé avec Chaudon), au sud, rocade de la D83.


Pierres

(2 840 Pierrotins,1 041 ha) est une commune d’Eure-et-Loir juste à l’ouest de Maintenon, face à celle-ci de l’autre côté de l’Eure, dans la communauté des Portes Euréliennes. Elle offre un jardin médiéval et un jardin Louis XIV à l’ancienne ferme forte du Boisricheux, d’anciennes grévières avec plans d’eau, de nouveaux lotissements; mécanique Conorm (95 sal.), tôlerie Coaéro (20 sal.), supermarché Carrefour (40 sal.), La Poste (65 sal.). La commune n’avait que 850 hab. en 1968 et a crû ensuite fortement jusqu’en 1990; elle a gagné 160 hab. depuis 1999. L’habitat est formé d’un long village de pied de coteau dans la plaine de l’Eure, de lotissements de pavillons sur le plateau qui le domine au sud-ouest (les Grandes Vignes) et, au sud, d’un parc d’activités associé (Clos de Marolles); le hameau de Boisricheux au SO est isolé sur le plateau. La plaine de l’Eure est large et en étangs aux Prés de l’Église. Un diverticule complète le finage au nord-est, où le hameau de Sauny disperse des maisons sur le coteau oriental de l’Eure et le rebord du plateau.