Communauté de communes Nièvre et Somme
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communauté de communes de la Somme, associant 36 communes et 28 100 hab. sur 31 420 ha. Flixecourt (siège), Vignacourt et Ailly-sur-Somme dépassent 2 000 hab.
Au nord
L’Étoile (1 190 Stelliens, 790 ha), 5 km à l’ouest de Flixecourt au pied du coteau de rive droite de la Somme, a un oppidum gaulois, dit camp de César, mais peu mis en valeur; une usine de recyclage de textile Le Relais 80 (95 sal.) a succédé à Stella Europe, 120 sal.) qui était une lointaine héritière d’une des fabriques Saint Frères, en bord de Somme; intérim IBS (50 sal.). L’ancienne abbaye de Moréaucourt est tout au SE du finage. La population de la commune s’est abaissée de 130 hab. après 1999.
Bouchon (160 Bouchonnais, 460 ha), 7 km ONO de Flixecourt, est dans le vallon de Mouflers, affluent de la Somme; elle a une église classée du 12e s. L’A16 traverse le finage au nord par le viaduc de Mouflers.
Vauchelles-lès-Domart (130 hab., 392 ha dont 103 de bois), 7 km NO de Flixecourt, a un beau château de brique Louis XIII de 1630-1640. Le village est à l’amont du vallon de Mouflers et la commune forme une avancée du territoire intercommunal dans celui du Ponthieu-Marquenterre, une quasi-enclave puisque le Bois de Vauchelles ferme la commune à l’est.
Ville-le-Marclet (510 hab., 893 ha), juste au NE de Flixecourt, a un château, ainsi qu’un institut médico-éducatif, une usine d’emballages plastiques RKW ex-Saint Frères Emballage (110 sal., films, sacs et gaines en plastique, à un groupe allemand de plastiques); transports Vitadis (45 sal.). L’A16 traverse le finage au nord-est et a un échangeur à péage (n°21) avec la D1001 qui traverse Flixecourt. La commune s’est nommée Ville-Saint-Ouen jusqu’en 1899. Elle a 50 hab. de moins qu’en 1999.
Bettencourt-Saint-Ouen (620 Bettencourtois, 804 ha dont 148 de bois) 3 km NE de Flixecourt, est voisine de Ville-le-Marclet de l’autre côté de la Nièvre et de l’A16, qui bornent le finage au NO et au sud; elle a gagné 210 hab. (+51%) depuis 1999. Une chaussée Brunehaut limite le finage à l’est, longée par trois des cinq éoliennes Vestas du Val de Nièvre (Alemont-Grand Champ, 10 MW), à l’allemand Ostwind, les deux autres étant à Saint-Ouen.
Saint-Ouen (1 840 Saint-Ouennais, 435 ha), 4 km NE de Flixecourt sur la rive gauche de la Nièvre, a un finage étiré en queue dans la vallée et complété au SE par un rectangle bordé par une chaussée Brunehaut, que longent deux des éoliennes Vestas du parc Ostwind, les trois autres état à Betancourt-Saint-Ouen. Naguère l’un des quatre fiefs des Saint Frères, elle a eu textile et papeterie mais n’a plus qu’une fabrique de films plastiques (Trioplanex, au groupe suédois Trioworld, 80 sal.), qui fait des produits d’hygiène jetable, notamment des couches pour bébés. La population communale avait dépassé 3 400 hab. en 1906; elle a baissé ensuite jusqu’en 1982, puis légèrement repris, et reperdu 380 hab. depuis 1999.
Saint-Léger-lès-Domart (1 870 Léolégariens, 705 ha), 5 km NE de Flixecourt, au confluent de la Nièvre et du vallon de Domart, partage la vallée de la Nièvre avec Saint-Ouen, côté nord. Elle est surtout d’habitat ouvrier; elle a gagné 100 hab. depuis 1999. Une chaussée Brunehaut limite le finage à l’ouest; elle est suivie par les deux éoliennes les plus méridionales d’une file de onze Vestas de la CNR et Engie, dont les autres sont à Domart-en-Ponthieu.
Surcamps (87 hab., 297 ha) est une petite commune 8 km au nord de Flixecourt. La chaussée Brunehaut limite le finage à l’est.
Domart-en-Ponthieu (1 080 Domartois, 1 793 ha dont 117 de bois), 9 km NE de Flixecourt, est un ancien chef-lieu de canton dans un vallon affluent de la Nièvre; un collège public. Le nom de la commune a été allongé en 1956; la population a très peu évolué depuis la première guerre mondiale: elle a baissé de 50 hab. après 1999. Le parc éolien du Miroir aligne onze machines Vestas (22 MW), au sud-ouest du finage, le long d’une chaussée Brunehaut, dont deux sont à Saint-Léger.
Franqueville (170 Franquevillais, 626 ha) est à 12 km NNE de Flixecourt. Le village est dans le vallon des Eaux Sauvages, qui descend vers Domart.
Fransu (190 hab., 564 ha), 14 km NNE de Flixecourt, a son village sur le plateau; elle avait eu 480 hab. en 1886, et son minimum en 1999 à 105 hab.
Ribeaucourt (240 Ribeaucourtois, 542 ha), 15 km NNE de Flixecourt, a un château du 17e s. avec parc et jardin botanique. Le petit village est à l’orée d’un bois; il est doublé juste à l’est par un village-rue N-S, puis tout au sud par le hameau de Barlette.
Lanches-Saint-Hilaire (130 hab., 545 ha), 13 km NNE de Flixecourt, a son village au pied d’un coteau que suit le vallon qui descend vers Domart et la Nièvre et passe au sud par le hameau de Saint-Hilaire, réuni avant 1794.
Berteaucourt-les-Dames (1 120 Berteaucourtois, 464 ha), 7 km NE de Flixecourt, sur la rive gauche de la Nièvre, fut le site d’une abbaye de moniales dont restent une église classée du 11e s. et des bâtiments du 18e s. La mention les-Dames n’a toutefois été ajoutée qu’en 1890. La commune a un Intermarché (20 sal.). Elle fut un fief des Saint Frères dans l’usine d’Harondel, qui avait encore 1 500 sal. en 1939; celle-ci est passée dans le giron des meubles Parisot, au nom de Sièges de France (SDF) ou Manufacture française de Sièges; elle eut 700 salariés au début de la décennie 2000 et s’est trouvée en liquidation judiciaire en 2009, avec 350 salariés, puis a brûlé en 2010.
Pernois (740 Pernoisiens, 883 ha), 9 km NE de Flixecourt, disperse ses maisons dans la vallée de la Nièvre et des deux côtés. Le finage s’étend surtout au nord. La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999.
Halloy-lès-Pernois (340 hab., 620 ha), 11 km NE de Flixecourt, est en amont de Pernois dans la vallée de la Nièvre; son habitat est limité à la rive gauche le long de la D57; jardin botanique, cimetière militaire.
Canaples (710 Canapolitains, 1 026 ha dont 203 de bois), 12 km NE de Flixecourt, est à la confluence des trois vallons qui forment la vallée de la Nièvre, et sur le trajet du chemin de fer d’Amiens à Doullens; elle a un château à jardins protégés, et 100 hab. de plus qu’en 1999.
Havernas (390 hab., 448 ha), 14 km ENE de Flixecourt, est un village fleuri (3 fleurs) dans la haute vallée de la Nièvre au NE de Vignacourt.
Au sud
La Chaussée-Tirancourt (660 Calcéens, 1 252 ha), 9 km SE de Flixecourt, est sur la rive droite de la Somme à la traversée de la D1235, face à Picquigny. Le vieux petit village de Tirancourt est un peu à l’est, avec un château. Plus en amont, le hameau du Camp Cautelasse est dominé par l’ancien oppidum du Camp de César, qui a fourni de nombreux restes archéologiques et justifié la création du parc archéologique de Samara, ouvert en 1988; il offre un large assortiment d’attractions avec arboretum, jardin botanique, musée archéologique et pavillon des expositions, et sert ainsi de parc de loisirs à la métropole amiénoise. La Chaussée accueille la menuiserie Fourny (25 sal.). Au nord, le finage est traversé sur le plateau par la D1001, ancienne N1.
Belloy-sur-Somme (750 Bellovaques, 1 324 ha dont 195 de bois), 7 km au SE de Flixecourt, est sur le versant droit de la Somme, sur la D1235, et s’orne des châteaux d’En Haut et d’En Bas (18e s.). Son finage atteint au nord la trace d’une ancienne chaussée Brunehaut. Sa population a diminué de 50 hab. après 1999.
Yzeux (270 hab., 505 ha), 5 km au SE de Flixecourt, est sur le bord droit de la vallée de la Somme, avec un château du 19e s. Sur le plateau un peu au nord, la D1235 rejoint la D1. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999; son nom s’écrivait Iseux jadis.
Bourdon (380 Bourdonnais, 697 ha), 4 km au sud de Flixecourt sur la rive droite de la Somme, a un clocher inscrit et un cimetière allemand de 7 ha. Les grands étangs du val de Somme à l’ouest du village, sur 75 ha, sont traversés en droite ligne par le canal de la Somme.
Hangest-sur-Somme (780 Hangestois, 1 246 ha dont 138 de bois), 5 km SSO de Flixecourt, est sur la rive gauche de la Somme au confluent du ruisseau de Saint-Landon, face à Bourdon; église moderne (1927, romano-byzantine, inscrite), hameaux du Pont-de-Grez sur la rive gauche de la Somme, de Bichecourt au sud du village; pisciculture. Hangest a 70 hab. de moins qu’en 1999.
Crouy-Saint-Pierre (340 Crouyens, 1 051 ha dont 165 de bois) est à 7 km au sud de Flixecourt sur la rive gauche de la Somme, avec un peu en amont le hameau du Quesnoy et l’ancienne abbaye du Gard (18e s.), et au sud un cimetière militaire. Au SE en amont, le hameau de Saint-Pierre-à-Gouy, voisin de Picquigny, est le témoin d’une commune absorbée en 1972 par Crouy, qui a de ce fait allongé son nom.
Soues (130 Souessois, 864 ha), 8 km SSO de Flixecourt, est sur le ruisseau de Saint-Landon à la traversée de la D936; château.
Le Mesge (170 Mesgeois, 873 ha), 9 km SSO de Flixecourt, est sur le ruisseau de Saint-Landon. Au SO, le finage porte 11 des 26 éoliennes Siemens du parc du Haut Plateau Picard (allemand Volkswind) partagé avec Quesnoy-sur-Airaines (Somme Sud-Ouest).
Cavillon (110 Cavillonnais, 546 ha) est à 12 km au sud de Flixecourt, avec un château. Le finage atteint à l’ouest le vallon de Saint-Landon.
Fourdrinoy (410 Fourdrains, 912 ha dont 252 de bois) est à 14 km SSE de Flixecourt, 4 km SSO de Picquigny et a une église inscrite, plus un grand bois au nord-ouest.
Saisseval (240 hab., 732 ha), 16 km SSE de Flixecourt, accueille l’entreprise de constructions CJM (30 sal.) et, au nord, une file de cinq éoliennes Enercon formant le parc Vallée Madame (11,5 MW, à l’allemand WPD).
Picquigny (1 330 Piquinois, 1 031 ha dont 166 de bois), 10 km SE de Flixecourt, est un ancien chef-lieu de canton, 14 km au NO d’Amiens, sur la rive gauche de la Somme à la traversée de la D936; voie ferrée, canal de la Somme. On y voit les restes d’un puissant château fort, et une ancienne collégiale du 13e s., issue d’une abbaye cistercienne de 1137. Le 29 août 1475, Louis XI et Edouard IV signèrent au château le dernier traité de paix de la Guerre de Cent Ans, ce qui valut au village un nouveau pont. La population a augmenté très lentement de 1950 à 1999. Picquigny n’a guère que de petits commerces de base; bois de Neuilly au SO.
Breilly (750 Breillois, 573 ha) est à 13 km SE de Flixecourt sur la rive gauche de la Somme et la D1235, juste à l’aval d’Ailly-sur-Somme. Elle a 280 hab. de plus qu’en 1999 (+60%).
Saint-Sauveur (1 360 Saint-Salvatoriens, 904 ha), 14 km SE de Flixecourt -, est sur la rive droite de la Somme face à Ailly. Au nord se succèdent la N1(D1001), l’A16 et la D12, qui traversent le finage. Au NE, la commune partage avec Argœuves la zone d’activités des Bornes du Temps; transports Eloy (35 sal;) et VP (45 sal.). La commune a 170 hab. de moins qu’en 1999.
Argœuves (550 Argœuvois, 1 021 ha) est à 15 km SE de Flixecourt, sur le versant droit de la vallée de la Somme juste à l’amont de Saint-Sauveur; station d’interconnexion électrique, un échangeur avec péage entre l’A16 et la rocade nord d’Amiens (N25); transports Easy Logistique (200 sal.).
(2 980 Aillygeois, 1 506 ha dont 387 de bois) est une commune de la Somme à 8 km NO d’Amiens mais dans la CC Nièvre et Somme, sur la rive gauche de la Somme; un collège public, gare, pont vers Saint-Sauveur. La vallée de la Somme est trouée d’étangs; château et jardin à l’ouest; bois d’Ailly au sud sur le plateau. En dépit de la proximité d’Amiens, la population baisse depuis le maximum de 1975 à 4 200 hab. et a encore diminué de 360 hab. après 1999.
Le nouveau canton d’Ailly-sur-Somme a 21 900 hab., 52 communes.
(3 310 Flixecourtois, 1 184 ha) est une commune de la Somme dans la CC Nièvre et Somme, à mi-chemin d’Amiens et d’Abbeville. La ville est dans la vallée de la Nièvre, non loin de son confluent avec la Somme, au passage de la N1 (D1001). L’A16 la contourne au nord-est, munie d’un échangeur à péage (n°21) avec la N1, qui a fixé une zone d’activités au nord — mais l’échangeur et une partie de la zone sont sur le territoire de la commune voisine de Ville-le-Marclet, étroitement soudée à Flixecourt. Elle fut, avec toute la basse vallée de la Nièvre, le fief des industriels du textile Saint Frères (SF), qui y firent construire quatre usines au 19e s., ainsi que trois châteaux, et de nombreux logements ouvriers, s’assurant pour longtemps une autorité entière sur la contrée et ses habitants.
Ce patrimoine a été divisé, après être passé par Boussac et par les déconfitures de l’industrie textile picarde. Il en reste une certaine spécialisation dans les bâches de toile forte, mais qui n’est plus dominante. La principale usine de Flixecourt est celle du groupe Bigard (310 sal., viandes, précédemment au groupe coopératif Alliance). Spatiotempo (125 sal.) fait et loue des abris mobiles et bâtiments métalliques démontables. Seule rappelle la spécialité du passé la fabrique de toile de bâche du groupe belge Sioen (85 sal.), qui a conservé le nom Saint Frères dans son intitulé.
La ville accueille également les transports Leleu (100 sal.), l’entreposage Immo Ouest (85 sal.), les travaux publics Eiffage (70 sal.); un Intermarché (40 sal.), un Super-U (45 sal.), un négoce de combustibles (Flandre, 30 sal.). Elle est dotée d’un écomusée du textile, d’un collège public et un autre privé, d’une maison familiale rurale. La population communale a culminé en 1975 (3 500 hab.); elle a toutefois augmenté à nouveau de 150 hab. après 1999.
Le nouveau canton de Flixecourt a 20 700 hab., 24 communes.
(2 370 Vignacouriers, 2 910 ha dont 427 de bois) est une commune de la Somme à 16 km NO d’Amiens, en Nièvre et Somme. Ancien foyer d’industrie (meubles et filatures), elle est devenue surtout un lieu d’habitat ouvrier entre Amiens et vallée de la Nièvre; grand bois de Vignacourt au sud-ouest du bourg et traces d’une chaussée Brunehaut. L’A16 traverse le finage au SO, contournant la forêt de Vignacourt. La population communale, qui s’était abaissée à 1 700 hab. dans les années 1930, est montée ensuite jusqu’en 1982, avant de se tasser un peu; elle s’est accrue de 160 hab. après 1999.