Communauté de communes Val Briard

Val Briard (communauté de communes du)

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intercommunalité de Seine-et-Marne associant 21 communes et 28 300 hab. sur 33 000 ha Le siège est aux Chapelles-Bourbon. Fontenay-Trésigny, Presles-en-Brie et Rozay-en-Brie dépassent 2 000 hab.

Les Chapelles-Bourbon (300 Capello-Bourbonnais, 642 ha) est à 6 km à l’est de Tournan-en-Brie 14 km ONO de Rozay; elle se signale par le château de Beaumarchais (20e s.) avec parc de chasse, le bois, le château du Ménillet (14e et 16e s.) et le parc de chasse de Champrose. Elle n’avait que 95 hab. en 1975.

À l’ouest

Favières (1 250 Favièrois, 2 927 ha dont 1 000 de bois) est juste au nord de Tournan-en-Brie, dotée d’un assez grand territoire qui voisine au nord avec celui de Ferrières; il est très boisé, dans la forêt domaniale d’Armainvilliers à l’ouest, dans la forêt régionale de Ferrières à l’est. L’étang de Vincennes et le Nouvel Étang sont à l’ouest de la commune dans la forêt. Au nord-est, le hameau de la Route s’étire au centre d’une grande clairière le long de la D21. Juste au sud, dans une autre clairière, la ferme des Trente Arpents est le siège de la Compagnie fermière B. et E. de Rothschild, un producteur agricole employant 100 salariés dans un domaine de 1 600 ha (dont 950 de forêt), avec un élevage de laitières pour le fromage de brie. Entre les deux court l’ancienne Route Royale, qui allait de la forêt d’Armainvilliers à Villeneuve-le-Comte. Au voisinage, la ferme d’Hermières a parc, jardin (19e s.) et douves, alimentées par le ru de la Hotte qui descend vers la Marsange. Favières a 310 hab. de plus qu’en 1999 (un tiers).

Neufmoutiers-en-Brie (1 230 Neufmonastériens, 1 590 ha dont 984 de bois) est à 6 km au nord-est de Tournan-en-Brie, et entourée de bois. Elle n’avait que 240 hab. à son minimum en 1926, et croît depuis. Son territoire s’orne des châteaux du Chemin et de la Petite Fortelle, du bois du Fauvinet au nord. Elle héberge un centre médical et pédagogique pour adolescents (Fondation Santé des Étudiants de France, 300 employés, 180 lits); nettoyage Semelle (80 sal.). La LGV passe dans la forêt près de la limite occidentale de la commune.

Mortcerf (1 440 Moressartois, 1 784 ha dont 1 185 de bois) est à 12 km NNE de Fontenay-Trésigny. La forêt de Crécy en occupe la plus grande partie, à l’ouest et au sud. Le village a un château du 19e s. avec parc, et une gare sur la voie de Paris à Coulommiers; institut médico-éducatif et maison de retraite (Emera, 55 sal.). La population communale a eu des pics isolés à 1 400 hab. au 19e siècle (1861 et 1886) et s’était abaissée à 740 hab. en 1962; elle croît depuis (+120 hab. après 1999). `

Crèvecœur-en-Brie (450 Crépicordiens, 919 ha dont 500 de bois), 8 km au NE de Fontenay-Trésigny, a plus de la moitié de son petit finage dans la forêt domaniale de Crécy; château de 1897 avec parc et douves. Le nom était simplement Crèvecœur avant 1924. La population communale croît très doucement depuis 1886, où elle était passée sous la centaine d’habitants, contre 230 vers 1840.

La Houssaye-en-Brie (1 700 Huisétiens, 1 243 ha) est à 6 km au nord de Fontenay-Trésigny, et traversée à la fois par la N36 et par la voie ferrée de Paris à Coulommiers. La gare, tout au sud, sert aussi à Marles et à Fontenay. Les entrepôts du Printemps (190 sal.) sont le principal établissement de la commune, avec les voies ferrées Ferroviaire de la Brie (80 sal.). La Houssaye a un château du 17e s. au village, avec parc, qui fut au maréchal Augereau; et le manoir du Limodin (18e s.); «en Brie» a été ajouté au nom en 1924. Elle avait 520 hab. en 1936 et croît depuis (+240 hab. après 1999).

Marles-en-Brie (1 870 Marlois, 1 278 ha dont 345 de bois) est juste au nord de Fontenay-Trésigny. Son église est classée, le château de la Ferté (19e s.) se tient à l’ouest; institut médico-éducatif. Au sud-est, le finage contient une partie du terrain d’aviation de Fontenay-Trésigny. Marles est «en Brie» depuis 1924; elle n’avait plus que 540 hab. au cours des années 1960, et croît depuis: elle a augmenté de 510 hab. après 1999 (+38%).

Châtres (720 Châtriots, 1 513 ha dont 423 de bois) est à 5 km à l’ouest de Fontenay-Trésigny; matériels d’emballage Cepac (110 sal.), transports Kuehne-Nagel (210 sal.), entrepôts Ikea (170 sal.) et ID Logistics (90 sal.). La N4 et la voie ferrée Paris-Coulommiers passent dans la partie septentrionale de la commune, près du château des Boulayes (18e s., avec parc). La pointe sud contient le château et la ferme de la Chalotterie. Châtres avait 280 hab. en 1975 et croît depuis.

Liverdy-en-Brie (1 330 Liverdois, 912 ha dont 353 de bois) est à 6 km au sud de Tournan-en-Brie. Elle s’orne d’une église inscrite des 13e et 15e-16e s. à trois nefs, et du château du Montceau (19e s. avec parc). Au sud, sont le hameau de Retal, la ferme et le couvent de célestins, ainsi qu’un musée; cynodrome, haras, des bois au nord et au sud. La mention «en Brie» s’est ajoutée en 1930; la population était de 370 hab. en 1954: elle croît et a passé les 1 000 hab. en 1999.

À l’est

Lumigny-Nesles-Ormeaux (1 520 Luminiciens, 3 630 ha dont 900 de bois) est une grande commune à 6 km au nord de Rozay-en-Brie, issue d’une fusion de 1973. Nesles avait alors 220 hab., Ormeaux 200, Lumigny 280. La population communale a plus que doublé depuis la fusion.

Lumigny (570 hab.) est au nord, à 6 km de Rozay, et a l’apparence d’un village de clairière à l’extrême sud de la forêt de Crécy. Son château, nanti d’un parc de chasse, remonte en partie au 16e s; il fut propriété d’Helvétius en 1751, et Albert de Mun y naquit en 1841. L’étang de Guerlande est à l’extrémité de la forêt. Le bois de Lumigny ferme la commune à l’ouest. Le château de la Fortelle se tient au milieu du territoire de la nouvelle commune, au bord de la D402, le long de laquelle se voient deux parcs d’animaux (Parc des Félins, Terre de Singes).

Nesles-la-Gilberde (590 hab.) est au sud, très proche de Rozay, riche d’une église du 12e s. et flanquée du hameau du Mée. Au sud, son finage partage avec Rozay-en-Brie les étangs des Carreaux, dans la vallée de l’Yerres. Géopétrol a extrait du pétrole à Nesles mais la production est arrêtée. Ormeaux (370 hab.) est à l’est, dans un vallon affluent de l’Yerres, et Rigny est un petit hameau proche, au nord sur la D402.

Bernay-Vilbert (970 Bernéens-Vilbertiens, 1 692 ha dont 450 de bois) est juste au SO de Rozay-en-Brie. Elle résulte d’un regroupement de 1972 entre Bernay-en-Brie (simplement Bernay avant 1913), qui avait 230 hab., et Vilbert (360 hab.), qui en avait alors 150. La population augmente depuis la fusion. Vilbert est à 3 km à l’ouest de Rozay, et nantie d’un grand bois à son nom; Bernay est sur l’Yerres et plus proche de Rozay (1 km à l’ouest). Les hameaux de Segrès et Pompierre sont au sud-ouest sur l’Yerres, le dernier à la confluence de l’Yerres et de l’Yvron. La commune accueille un institut médico-éducatif.

Courtomer (560 Courtomerois, 462 ha) est à 7 km au SO de Rozay-en-Brie au bord de l’Yerres; elle a une église des 13e et 17e s., le menhir de la Pierre Couvée à l’ouest. Elle n’avait que 170 hab. en 1962, mais plus de 400 vers 1850; sa population a augmenté mais stagne depuis 1999.

Courpalay (1 400 Courpaliens, 1 456 ha) est à 5 km au sud de Rozay-en-Brie sur la route vers Nangis (D201), au bord de l’Yvron, affluent de gauche de l’Yerres. Elle contient le château de Grange-Bléneau au nord, des 14e et 17e-18e s., avec parc; les hameaux de Grand-Bréau au nord-ouest, Fleury au sud-est, Cordoux au sud, ce dernier conservant quelques restes d’un ancien monastère; un silo à grains en béton de 1937 est inscrit. Courpalay avait 640 hab. à son minimum de 1975 (980 hab. vers 1850); sa population a crû ensuite.

La Chapelle-Iger (190 Capalligérois, 873 ha) est à 6 km SE de Rozay-en-Brie au bord du ru de Vallière, affluent de droite de l’Yvron; le château de Champ-Gueffier est au sud, avec un parc (17e-18e s.). La population de la commune était tombée à 85 hab. et remonte depuis; elle en avait 250 en 1831.

Voinsles (600 Vincelais, 2 844 ha dont 450 de bois) est à 3 km à l’est de Rozay-en-Brie au bord de la Visandre, affluent de gauche de l’Yerres, tandis que cette dernière fixe la limite nord de la commune. Le nom était jadis Villa Venule, qui aurait désigné un village aux rues étroites. Villeneuve-la-Hurée est un gros hameau au nord-est de Voinsles, Planoy un autre à l’est; tous deux sont d’anciens chefs-lieux de communes réunies en 1834. La N4 traverse le finage. Le bois Blandureau est au sud; le château du Breuil (19e s., avec parc) est à l’ouest près de Rozay. Voinsles n’avait pas 300 hab. en 1975 mais croît depuis (+100 hab. depuis 1999).

Le Plessis-Feu-Aussoux (620 Ansoldiens, 559 ha) est un village à 7 km au NE de Rozay-en-Brie, proche de l’Yerres et de la D231. Le nom, attesté au Moyen-Âge, signifie le plessis (enceinte végétale) de feu Ansoldus, du nom du seigneur récemment décédé; il a curieusement perduré. La population, de 290 hab. en 1851, était tombée à 70 hab. vers 1970; elle a sensiblement repris par la suite; gagnant 240 hab. après 1999 (+63%).

Vaudoy-en-Brie (900 Vaudoyens, 2 698 ha dont 244 de bois) est 10 km à l’est de Rozay-en-Brie, sur la N4 et au bord de la Visandre, et a une église classée. La vénérable route de Provins à Lagny, actuelle D231, croise la N4 à la limite orientale de la commune, où passe aussi la D209 nord-sud rectiligne, héritière d’une voie romaine de Sens à Meaux; ce remarquable carrefour à six branches est équipé d’un échangeur mais n’a attiré aucune activité. La commune contient les hameaux du Jariel au sud, de Gloise au nord-ouest, de Grangemenant tout au nord, et quelques grosses fermes. Un site gallo-romain a été repéré sur une cinquantaine d’hectares. Vaudoy est un site d’exploitation de pétrole: le gisement de Champotrain est le deuxième gisement du département après Chaunoy.

Pécy (860 Péciacquois, 2 107 ha) est à 10 km ESEd e Rozay-en-Brie; elle se signale par son église à haut clocher des 15e-16e s., le château de Beaulieu des 17e et 19e s. avec parc; hameaux de Mélentroy à l’ouest et Givry au sud, maison de retraite. La limite orientale du territoire suit la voie rectiligne de la D209.


Fontenay-Trésigny

(5 820 Trésifontains, 2 212 ha dont 550 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC du Val Briard, 23 km au SO de Coulommiers. Le nom était Fontenay-en-Brie avant le 18e s., Trésigny ayant été ajouté au 19e s. d’après le nom de marquisat du châtelain. La ville est sur la N4, toutefois munie d’un contournement. Elle conserve une église des 14e-15e s., une ancienne porte des remparts (16e s.), le château d’Épernon ou de Trésigny avec parc au sud (17e s.), le faubourg des Bordes à l’est. Elle a un collège public et la maison de retraite du château de Bellefontaine (30 sal.). Le finage s’étend principalement au sud de la route, où sont le hameau de Visy, les ruines du château royal du Vivier (13e-14e s.) et le château d’Écoublay, ainsi que quelques bois. La N36 longe la limite occidentale de la commune et offre un échangeur avec la N4.

Vers l’est, l’aérodrome de Fontenay-Trésigny (LFPQ) voisine depuis 1962 avec le hameau et le château de Chaubuisson et déborde sur la commune de Marles-en-Brie. Propriété de l’aéroclub de Chaubuisson, accessible par l’échangeur N4-D402, il occupe 18 ha et a une piste revêtue de 700 m, une en herbe de 720 m; des formations au pilotage de ballons et d’hélicoptères s’ajoutent aux formations sur les avions du club, y compris en vol de nuit. Un vieil avion Bréguet, jadis à Air-France, y a été remonté et aménagé en restaurant et pour les réceptions.

La ville a une fabrique d’articles en caoutchouc ZF Boge Elastmetall (65 sal.), un conditionnement à façon FM (150 sal.), un négoce de matériel de carrières et constructions Liebherr (65 sal.), une maison de retraite DomusVi (55 sal.) La commune avait 1 200 hab. au milieu du 19e s., 1 600 vers 1900 et en 1960, puis sa population a augmenté: 2 800 hab. en 1975, 4 500 en 1990.

Le nouveau canton de Fontenay-Trésigny a 33 communes, 54 400 hab.


Presles-en-Brie

(2 340 Preslois, 1 739 ha dont 608 de bois,) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC du Val Briard, 5 km au sud-ouest de Tournan-en-Brie. Le village se signale par son très haut clocher fortifié en grès des 14e-18e s. (45 m de haut). Il est au centre d’un finage ourlé de bois et traversé par la voie ferrée Paris-Bâle, qui n’y a pas de gare, ainsi que par la Marsange; au sud est la bifurcation des LGV vers Paris, Lyon, et vers Marne-la-Vallée. Aux environs, le château de Villepatour (18e s.) abrite un centre de la Croix-Rouge (institut d’éducation motrice). Le hameau d’Autheuil est au nord du village, la forêt de Léchelle à l’ouest, le bois du Monceau et l’étang de Tizard à l’est sur le plateau; nettoyage urbain Sepur (70 sal.) avec traitement de déchets, entreposage Ceva Freight (120 sal.), désamiantage Amiantech (110 sal.). Tout au sud près de Villepatour, la société Abripark dispose d’un vaste parc de gardiennage de caravanes et autres véhicules de loisir, la société Paris-Bois (groupe Peltier) d’une vaste aire de stockage de bois.


Rozay-en-Brie

(2 860 Rozéens, 317 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Provins, 32 km au nord-est de la préfecture au centre du département, dans la CC du Val Briard. La mention «en Brie» est de 1934. La ville est au bord de l’Yerres qui alimente les plans d’eau des étangs des Carreaux, et frôlée par la N4 à quatre voies, qui y a un échangeur. Son finage est très petit, mais contient une base de loisirs sur l’Yerres. Rozay fait figure de «village de charme» avec une église classée, en partie du 12e s. et surtout renaissance; deux portes de ville et des restes des remparts médiévaux, des maisons à pans de bois. La ville a un collège et un lycée publics, un institut médico-éducatif, une maison de retraite publique. Elle accueille les loueurs de matériel de travaux publics Payen (60 sal.), et Neomat (110 sal.), un supermarché. De 1 600 hab. en 1876, sa population était descendue jusqu’à 1 100 dans les années 1930; elle remonte depuis et a passé les 2 000 hab. peu après 1982.