Communauté de communes Carnelle Pays-De-France

Carnelle Pays-de-France

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communauté de communes du Val-d’Oise, associant 19 communes et 32 300 hab. sur 12 330 ha.

Luzarches (siège), Asnières-sur-Oise, Belloy-en-France, Chaumontel, Montsoult, Saint-Martin-du-Tertre et Viarmes ont plus de 2 000 hab.

Seugy (1 120 Cacoins, 170 ha dont 120 de bois) est une très petite commune entre Luzarches et Viarmes; elle dispose d’une halte ferroviaire mais la D909 la contourne largement par l’est. Elle n’avait pas 300 hab. en 1962; sa population croît depuis mais n’a gagné que 70 hab. après 1999.

Épinay-Champlâtreux (62 Spinaciens, 356 ha dont 154 de bois), 3 km SSO de Luzarches, traversée par la N16 (D316), associe deux anciens petits villages proches mais distincts, entourés de bois. Le château de Champlâtreux, de 1754 avec un grand parc, est passé des Molé aux Noailles en 1855. La population communale ne varie guère depuis 1945; elle était de 150 hab. en 1931.

Lassy (190 Lassyens, 192 ha) est un village-rue dévalant une colline vers l’Ysieux; son très petit finage jouxte celui de Luzarches au sud-est, sur la D922; le moulin de Lassy est au bord de la rivière au nord. La population est passée de 210 hab. vers 1850 à 110 vers 1970 et croît lentement depuis.

Plessis-Luzarches (Le) (130 Plessis-Luzarchois, 90 ha) est une minuscule commune sur la rive gauche de l’Ysieux, 3 km au SE de Luzarches et immédiatement à l’est de Lassy; elle a son propre moulin au château du Plessis. Sa population est restée à peu près étale depuis le début du 20e siècle.

Bellefontaine (470 Bellifontains, 753 ha dont 200 de bois) est à 6 km ESE de Luzarches sur la rive droite de l’Ysieux, avec un hameau nommé Au-Delà-de-l’Eau sur la rive gauche. Son finage s’étend des deux côtés de la rivière entre Puiseux au sud et Hérivaux au nord; il s’orne, à la pointe sud, du dolmen de la Pierre Longue. La commune abrite une maison de retraite; au sud-ouest, a été aménagé un golf de 153 ha et 27 trous, débordant sur le finage du Plessis-Luzarches. La population communale a augmenté assez sensiblement depuis les 180 hab. des années 1920; elle était de 310 hab. en 1975, mais faiblit un peu après les 490 hab. de 1999.

Châtenay-en-France (78 Francs-Châtenaisiens, 307 ha) est à 7 km SSE de Luzarches, sur une butte boisée montant à 162 m au-dessus du bas plateau qui est vers 130 m; elle a un château avec parc, une église classée quoique tardive (1787). L’appellation «en France» est de 1884. La population s’est toujours maintenue entre 60 et 80 hab. au cours des deux derniers siècles.

Jagny-sous-Bois (280 Johannisiens, 418 ha) est à 5 km SSE de Luzarches, sur le bas plateau. Le village, sur deux rues, conserve une église renaissance à clocher du 13e s. La mention «sous Bois» date de 1922 et évoque de petits bois des fonds de vallons. La population augmente un peu depuis les 180 hab. de 1975.

Mareil-en-France (720 Mareillois, 700 ha) est à 7 km au sud de Luzarches, au flanc sud d’une butte et a la réputation d’un village pittoresque. Son territoire comporte au sud-ouest un gros carrefour avec un échangeur de la Francilienne (N104) et de la D316 (N16) en trèfle parfait. La population augmente lentement depuis les 280 hab. des années 1930; elle avait 560 hab. en 199.

Villiers-le-Sec (200 Villerains, 326 ha) est à 7 km SSO de Luzarches; deux voies romaines de Paris à Amiens et de Meaux à Beauvais s’y croisaient. Le village dispose d’un accès direct à la Francilienne par un échangeur au sud; l’église est inscrite. Exceptionnellement, la population continue de décliner depuis les 330 hab. de 1931.

Villaines-sous-Bois (790 Villainois, 189 ha) est à 10 km au SO de Luzarches. Elle a une a aussi sa gare du Transilien, mais son finage est très petit; elle avait moins de 100 hab. avant 1914, 200 en 1975. La mention sous-Bois est de 1922.

Maffliers (1 820 Maffliérois, 679 ha dont 227 de bois) est à 12 km SO de Luzarches, juste au nord de Montsoult. La voie ferrée de Paris à Persan et Beauvais passe dans la partie orientale de la commune, qui n’a pas de gare. Au sud-ouest, le relief monte sur la butte des Bonshommes, qui porte le château de Maffliers, transformé en Novotel (45 sal.); soins de suite Clinea (50 sal.). Le village ancien, petit, est flanqué à l’est d’un grand lotissement, qui le sépare du tracé de la N1. Celle-ci a fixé les hameaux de l’Orme aux Roses au sud-est, de Maison Neuve au centre, du Poirier Rouget au nord. Le territoire atteint au nord la vallée du ru de Presles, où le moulin de Béhu se mire dans un étang. La commune avait un peu plus de 500 hab. de 1926 à 1968 et sa population croît depuis; elle a passé les 1 000 hab. vers 1985, 1 380 en 1999, gagnant près d’un tiers depuis.

Baillet-en-France (1 910 Baillotais, 791 ha) est à 14 km au SO de Luzarches et juste au sud-ouest de Montsoult. Elle est traversée par la N104 à quatre voies (Francilienne), qui y a deux échangeurs dont un grand à l’est, au croisement de la N1(D301) qui marque la limite de la commune. Le château et son domaine ont été acquis en 1930 par l’Union fraternelle des métallurgistes, qui en fait un grand parc de loisirs juste à l’ouest du village, avec un golf au sud à proximité de Bouffémont. Baillet accueille un laboratoire de recherche pharmaceutique du groupe états-unien MDS (210 sal.), une jardinerie Truffaut (100 sal.). «En France» a été ajouté au nom en 1950; la commune avait alors 440 hab.; sa population a sauté de 450 hab. en 1968 à 1 500 en 1975, est restée étale ensuite, et augmente depuis 1995 environ.


Asnières-sur-Oise

(3 120 Asniérois, 1 407 ha dont 661 de bois)est une commune du Val-d’Oise dans la CC Carnelle Pays-de-France, juste à l’ouest de Viarmes. Le territoire communal, limitrophe de l’Oise, est bien bordé par l’Oise dans l’angle nord-ouest, mais le village, au pied du plateau, est à 2 km de la rivière. La pointe sud-ouest monte jusqu’à 200 m sur le massif forestier de Carnelle. Le patrimoine comprend le château de Touteville (13e, 16e et 18e s.) et une église des 12e-13e et 17e s.; surtout, au nord-est, une vaste extension de la commune englobe l’ancienne abbaye de Royaumont, fondée en 1228. Elle est devenue un centre de rencontres renommé, sous l’égide d’une Fondation créée en 1964, et complétée par une spécialité de musique vocale; elle conserve des bâtiments des 13e et 18e s., et un vaste parc avec étangs dans la plaine de confluence de l’Oise, de l’Ysieux et de la Thève, celle-ci fixant la limite nord de la commune — et de la région.

Sur la Thève, le gros hameau de Baillon, à la lisière de la forêt de Chantilly, conserve des jardins du parc de l’ancien château de Baillon, avec des pièces d’eau et le grand bois de Baillon; un centre de loisirs est au bord de l’Ysieux. La commune avait plus de 1 100 hab. au début du 19e s., et 1 000 en 1954; sa croissance est postérieure, les 2 000 hab. ayant été passés vers 1980; elle a gagné 620 hab. (un quart) depuis 1999.


Belloy-en-France

(2 250 Belloisiens, 949 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CC Carnelle Pays-de-France, 6 km au SO de Luzarches au sud de Viarmes, au milieu d’une plaine de grande culture. Le village-rue originel est doublé à l’est par le lotissement du Clos de la Fontaine. Au nord-ouest à l’écart du village, la gare, une ancienne briqueterie et un hameau sont sur l’axe formé par la D909 et l’embranchement ferroviaire de Luzarches. La commune, qui a une église classée du 13e s., accueille une clinique (25 sal.). La mention «en France» est de 1949. La commune a eu environ 800 hab. de 1850 à cette date, puis sa population a augmenté, atteignant 1 700 hab. dès 1968, avant de diminuer (1 550 hab. en 1999) puis de reprendre un peu.


Chaumontel

(3 410 Chaumontellois, 423 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CC Carnelle Pays-de-France, limitrophe de l’Oise, juste au nord-est de Luzarches, au passage de la D316. Son finage est presque entièrement entouré par celui de Luzarches. L’habitat, contigu à celui de Luzarches, se tient sur plusieurs rues parallèles sur les deux rives de l’Ysieux, où subsistent deux moulins et les traces d’un ancien château. Le relief s’élève à l’est sur la butte boisée des Côtes d’Orléans. La commune n’avait encore que 650 hab. en 1954, 870 en 1968 et sa population a crû surtout au cours des années 1970, montant à 2 300 hab. en 1982; elle a été assez stable depuis 1999 (+130 hab.).


Luzarches

(4 950 Luzarchois, 2 049 ha dont 901 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 16 km NNE de celle-ci sur la N16. Elle est le siège de la CC Carnelle Pays-de-France, et limitrophe de l’Oise. La ville a un riche patrimoine: une porte de l’ancienne enceinte (13e s.), une halle de 1740, un musée, une église des 11e et 16e s., plusieurs châteaux, dont ceux de Chauvigny, de Saint-Thaurin et celui de la Motte, qui associe à des ruines du 13e s. un château récent appartenant au département, doté d’une galerie de peinture. L’habitat est groupé au centre du finage, et dominé à l’ouest par le promontoire du mont Griffon, aménagé un terrain de golf avec plusieurs étangs, et que longe par le nord un embranchement ferroviaire du Transilien, dont le terminus est à la gare de Luzarches. La dérivation de la D316 contourne le bourg par l’est.

La vallée de l’Ysieux traverse la commune à l’est et y reçoit plusieurs vallons venant du plateau occidental. Sur sa rive droite, le hameau de Thimécourt a un château, et des restes d’une église du 12e s. et de bâtiments du 18e s. Le finage ajoute à la ville une grande extension boisée à l’est, jusqu’à la limite régionale et à la forêt d’Orry, autour de l’ancienne abbaye d’Hérivaux, nichée au creux de tête d’un profond vallon affluent de droite de l’Ysieux. L’offensive allemande du 3 septembre 1914 était parvenue jusqu’à Luzarches.

La ville a un collège et un lycée publics, une maison de retraite, un supermarché Carrefour (65 sal.), l’hôtel Greenblaze du golf de Montgriffon (50 sal.). La commune est dans le parc régional Oise-Pays de France et son territoire entoure presque complètement celui de Chaumontel. Sa population, de 1 500 hab. environ au 19e s. et jusque vers 1950, augmente régulièrement depuis les années 1950; elle a crû de 1 010 hab. après 1999 (+26%).


Montsoult

(4 100 Montsoultois, 384 ha dont 151 de bois) est une commune du Val-d’Oise dans la CC Carnelle Pays-de-France, 11 km au SO de Luzarches. La ville s’appuie sur le carrefour entre la N1 et la rocade D104 (Francilienne), qui toutefois est sur les territoires de Bouffémont et Attainville, et sur la gare de bifurcation de la voie Paris-Persan-Beauvais et de l’embranchement de Luzarches, desservie par le Transilien (30 minutes de la gare du Nord). Une zone industrielle s’est développée à la faveur du carrefour. Le territoire communal, très étroit, s’étire vers l’ouest où il monte sur la butte boisée des Bonshommes, qui prolonge la forêt domaniale de L’Isle-Adam. Quelques barres d’immeubles collectifs sont apparues depuis les années 1960.

La ville a un collège et un lycée professionnel publics et de petites entreprises où émergent un magasin Leroy-Merlin (190 sal.), l’entreposage frigorifique STEF (140 sal.), les transports SGTD (120 sal.); nettoyage Manulav (100 sal.); maison de retraite médicale des Charmilles (60 sal.). Montsoult n’avait que 400 hab. au début du 20e s.; sa population est passée à 950 hab. en 1936, 10 500 en 1962, 3 200 en 1982, 3 540 en 1999.


Saint-Martin-du-Tertre

(2 690 Saint-Martinois, 1 323 ha dont 581 de bois) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Carnelle Pays-de-France, juste au sud de Viarmes. Le village s’étire en rue sur le promontoire sud-oriental du massif des Trois-Forêts. Le grand lotissement de pavillons des Prés-de-Carnelle a pris place au sud-ouest. La grande butte de Carnelle est couverte par la forêt domaniale de Carnelle et cache deux étangs, le lac Bleu et le Petit Étang, à l’angle nord-ouest du territoire. Le sommet de la butte est à 210 m; vers le sud-ouest demeure l’allée couverte de la Pierre Turquaise.

Le château de Franconville (19e s.), copie du château de Maisons-Laffitte, également au sud-ouest, est précédé d’une longue allée classée. En arrière sur le relief, son parc abrite le centre hospitalier public de Carnelle (200 lits) qui sert de maison de retraite et qui succède à un ancien sanatorium. Vers le sud, un appendice du territoire porte la Maison des Garennes et le petit hameau du Kitchou. La gare du Transilien qui dessert la commune est dans le territoire de Belloy-en-France. La commune avait 640 hab. en 1900, 1 400 en 1936 comme en 1975; elle est passée à 2 400 hab. en 1982 et reste stable depuis.


Viarmes

(5 450 Viarmois, 819 ha dont 230 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 18 km au nord de celle-ci, mais dans la CC Carnelle Pays-de-France. Son territoire est limité au nord par le cours de l’Ysieux et drainé vers le nord par de petits affluents de celui-ci. Son finage contient le hameau de l’Orme; au nord-ouest, l’habitat se confond avec celui d’Asnières-sur-Oise, dont le finage écarte Viarmes de la rive de l’Oise et de l’abbaye de Royaumont.

La commune a une église inscrite du 13e s., une mairie dans un ancien château du 19e s., une partie du parc du château et le bois de Touteville; un collège public et deux maisons de retraite, une gare du Transilien au sud de la commune, sur l’embranchement de Luzarches (40 minutes de la gare du Nord), et un magasin Carrefour, un négoce de tubes Arcus Inox (55 sal.) Viarmes avait environ 1 300 hab. au 19e s., 1 700 dans les années 1930, 2 300 en 1962, 4 710 en 1999 et elle poursuit sa croissance.