Communauté d’agglomération Rambouillet Territoires

Rambouillet Territoires

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communauté d’agglomération des Yvelines, associant 36 communes et 79 100 hab. sur 62 950 ha, la plus étendue du département dont elle occupe tout le sud.

Rambouillet (siège), Ablis, Auffargis, Bonnelles, Les Essarts-le-Roi, Le Perray-en-Yvelines, Saint-Arnoult-en-Yvelines ont plus de 2 000 hab.

Vieille-Église-en-Yvelines (640 Abbatiens, 960 ha dont 464 de bois) est à 6 km au nord-est de Rambouillet. Son territoire inclut au nord-est la Forêt Verte de Rambouillet avec le petit étang de la Grenouillère, l’étang des Hogues à l’est, et au sud le site classé et le pavillon forestier du grand étang de la Tour alimenté par l’aqueduc de Vieille-Église (660 m) qui vient de l’étang du Perray, et qui est susceptible d’alimenter la rigole des Eaux de Versailles (17e s.) qui en sort vers l’est. Le lieu s’est d’abord appelé Vetus Monasterum, puis Vetus-Ecclesia, Vieille-Église en 1694 et a complété son nom par «en Yvelines» en 1939. La commune accueille la clinique psychiatrique d’Yveline (80 sal.). Elle avait 200 hab. en 1936 et a atteint 750 hab. en 1982.

Les Bréviaires (1 340 Bruyérois, 1 955 ha dont 964 de bois) est à 9 km au nord de Rambouillet, juste à l’ouest du Perray. Son finage comprend l’alignement des étangs de Hollande, de Bourgneuf et de Corbet, le hameau de la Grange du Bois tout au nord et ceux du Matz à l’ouest du village, de la Croix-Rouge au sud, et une base de loisirs tout à l’amont des étangs; ancien château Corbet, à douves, au nord-est. Il a dans son patrimoine une borne armoriée en forêt au sud, la Table du Roi, débottoir des chasses royales; d’anciens parcs de châteaux (la Mare, la Capera) sont occupés par le haras national des Bréviaires, le seul de ce statut en Île-de-France. Le nom ancien était Brigarias, du gaulois brogue (broussailles, même mot que les Breuil et Broglie); le gentilé tire vers les bruyères, mot d’étymologie voisine. La commune n’avait que 300 hab. dans les années 1960 et avait dépassé le millier d’habitants en 1999.

Gambaiseuil (64 Gabisans, 1 892 ha dont 1 850 de bois) est à 4 km au nord-ouest de Saint-Léger. Le village est dans une minuscule clairière au bord du ruisseau des Ponts Quentin, et a un château du 18e s. avec parc; le finage est presque entièrement boisé (98% !); étang Neuf au nord-ouest. La population était descendue à 23 hab. en 1975, mais augmente un peu.

Saint-Léger-en-Yvelines (1 440 Léodégariens, 3 452 ha dont 2 942 de bois) est à 11 km NNO de Rambouillet. Elle a un finage étendu et un habitat qui tend à se disperser à partir du village, surtout vers le sud en direction des hameaux des Grands et des Petits Coins. Le territoire est parsemé d’étangs; le plus grand est l’étang Poulain à l’ouest, près duquel est le château du Planet. Le hameau dispersé des Bruyères est au nord du village dans une clairière, voisin du château de Pincourt. Le finage se rétrécit à la hauteur des étangs de Hollande mais va au nord jusqu’aux abords de Montfort-l’Amaury, englobant l’étang de la Porte Baudet. Le village, qui est dans la petite plaine de la Vesgre, a une église inscrite (13e s.), quelques restes d’un château et haras royal du 16e s., et le château du Clos Renard sur le plateau juste au nord; dolmen de la Pierre-Ardoue à l’ouest. La Vesgre s’encaisse dans le plateau en sortant du village, sous la butte du Mas. La population communale a connu son minimum en 1954 avec 570 hab. (870 en 1831); elle augmente depuis et a passé les 1 000 hab. en 1989.

Poigny-la-Forêt (940 Pugnéens, 2 327 ha dont 1 862 de bois) est à 7 km au NO de Rambouillet, à la source de la Guesle, dont la haute vallée est très marécageuse, et qui passe en aval dans le défilé des rochers d’Angennes et nourrit les étangs d’Angennes. L’habitat se disperse des deux côtés de la vallée dans la partie centrale du finage, qui forme une vaste clairière, étendue au sud-est sur le plateau dans la Plaine des Philis. Au nord-est s’ouvre une autre clairière où se dispersent centres équestres et petits hameaux (la Mare Paris, la Brunetterie, les Basses Masures, le Petit Paris). La commune accueille une résidence de retraite la Cerisaie (Orpea, 25 sal.). La mention «la Forêt» a été ajoutée en 1947. La population de la commune, qui avait atteint 460 hab. en 1881 mais était descendue à 270 en 1936, augmente depuis 1945.

La Boissière-École (810 Boissériens, 2 506 ha dont 1 600 de bois) est à 15 km ONO de Rambouillet, limitrophe de l’Eure-et-Loir, sur une butte de rive droite de la Maltorne; le village s’entoure de plusieurs petits hameaux proches. Son finage inclut le hameau de la Gâtine tout à l’ouest et, surtout, il va loin dans la forêt de Rambouillet, incluant la forêt des Quatre Piliers à l’est et le bois de la Charmoie au NE. Le hameau de Souvigny s’y isole dans une minuscule clairière, assorti d’un étang, de deux hippodromes, un haras et même d’une piste d’aviation de 600 m dans les bois. Celle-ci est associée au domaine de la Butte Ronde qui est plus au sud, à la limite du territoire d’Hermeray et a été équipé pour hôtellerie et larges réceptions, avec une piscine couverte, un haras et les étangs de l’Abîme. La Maltorne et ses vallons ont de nombreux autres petits étangs. Le château de la Boissière, du 19e s., à l’est du village, est au bord de la Maltorne; il appartint à la riche famille Hériot qui posséda 1 200 ha et y créa un orphelinat militaire, devenu école régionale du premier degré Olympe Hériot (avec internat), ce qui explique le nom de la commune, complété en 1936. Celle-ci accueille également le haras de Bory à la ferme de l’Aunaie et le centre de recherche Soredab du groupe Bongrain (80 sal.) à la Tremblaye, juste en aval du château. Une chapelle funéraire Hériot (fin du 19e s.), au cimetière, est classée. La Boissière-École avait entre 750 et 800 hab. à son maximum, durant toute la première moitié du 20e siècle; tombée à 440 hab. en 1962, la population remonte depuis.

Mittainville (650 Mittainvillois, 1 051 ha dont 376 de bois), limitrophe de l’Eure-et-Loir, est à 18 km ONO de Rambouillet, au bord de la Maltorne. Le village est au nord-est de son territoire, parsemé de buttes; le finage comprend les hameaux du Pâtis et des Ruelles à l’ouest et celui du Val au sud, proche du château de l’Aunay (ou Launay), du 18e s., qui est dans le fond de vallée. Le grand manoir restauré d’Éclimemont est assorti de haras; un grand étang au sud-est du finage. Mittainville avait à peine 200 hab. dans les années 1960 (430 hab. en 1856).

Hermeray (970 Hermolitiens, 1 807 ha dont 640 de bois) est 12 km à l’ouest de Rambouillet, limitrophe de l’Eure-et-Loir; ses maisons s’étirent sur près de 6 km en suivant la rive droite de la Guesle. Le vieux village n’est qu’un hameau un peu l’écart de cet alignement, qui commence au sud par Amblincourt et se poursuit par l’Orme, Béchereau où est la mairie, puis Guiperreux. Le finage comporte vers l’est une queue en forme de L, qui lui permet d’englober à la fois le grand étang de Guiperreux, à la limite méridionale de la forêt de Rambouillet, et même au sud-est le hameau-rue du Bois-Dieu. Vers l’ouest, le finage contient aussi les hameaux du Gros Taillis au nord, de la Villeneuve au centre (haras). La commune a une église en partie du 12e s., et l’ancien moulin à eau d’Hermeray; le parc du Château Rouge, au nord-ouest, est à la limite de Mittainville et de ses bois. La population communale était à peine supérieure à 400 hab. dans les années 1960 et croît depuis.

Raizeux (1 030 Raizeuliens, 1 025 ha dont 348 de bois), 15 km OSO de Rambouillet, dans la vallée de la Guesle, est limitrophe de l’Eure-et-Loir, juste à l’entrée nord d’Épernon. Son territoire s’étire sur 5 km vers le nord sur le bas plateau de rive gauche de la Guesle, jusqu’à frôler l’étang de Guiperreux. Le hameau des Chaises s’étire ainsi en amont du village: le petit château de la Baste (parc) est entre les deux. Raizeux n’avait guère que 300 hab. dans les années 1960.

Saint-Hilarion (1 000 Saint-Hilarionais, 1 400 ha dont 562 de bois) est à 10 km OSO de Rambouillet, 4 km en aval de Gazeran sur la Guéville, et à 4 km au NE d’Épernon, limitrophe de l’Eure-et-Loir. Son église est en partie du 12e s. Le château de Voisins, au nord-est, de 1905 sur un site du 18e s., a un grand parc et un jardin paysager du 20e s. avec pièces d’eau dans le site encaissé de la Guéville sous un étang de barrage. Le château du Rossay (17e-18e s.) est entre Voisins et le village. La commune est traversée d’est en ouest par la D906 et la voie ferrée de Rambouillet à Chartres, qui n’offre pas de gare: Épernon est trop proche. Le finage s’étire vers le sud-ouest le long de la Guéville, englobant jusqu’au hameau de Saint-Antoine et, en amont, les hameaux du Grand et du Petit Goulet, ce dernier assorti d’une vieille tour. La population était inférieure à 400 hab. de 1925 à 1955 et croît depuis.

Gazeran (1 320 Gazeranais, 2 580 ha dont 1 131 de bois) est 6 km à l’ouest de Rambouillet, au bord de la Guéville, qui descend vers la Drouette, et au centre d’une commune dont le territoire dessine deux grandes ailes contournant à moitié Rambouillet. Celle du nord est presque entièrement occupée par le bois de Gazeran, au-delà des hameaux du Buissonnet et du Gâteau. Celle du sud, qui va jusqu’au grand centre d’activités et commercial du sud de Rambouillet, est au contraire presque toute cultivée par de grosses fermes éparses, mais comprend au sud le bois et le hameau de Batonceau. Le village a une église en partie du 12e s., les restes d’un ancien château fort (12e et 14e s.) et le château de Guéville (19e s.) avec son parc, construit pour Sadi-Carnot. La société EBP Informatique (logiciels de gestion) emploie 260 salariés; maison de retraite (50 sal.), institut médico-éducatif. Gazeran avait 520 hab. à son minimum de 1962 et croît depuis

Émancé (900 Émancéens, 1 199 ha dont 486 de bois) est à 13 km SO de Rambouillet et 5 km ESE d’Épernon, dans la vallée de la Drouette; le village est de structure assez lâche et prolongé à l’ouest par le hameau de Chaleine. À l’est du village au bord de la Drouette sont le château de Sauvage (19e s. avec un beau parc), un hameau, un bois et une réserve zoologique du même nom (1973, 36 ha, surtout ornithologique). Le château de Montlieu (20e s. sur un site du 18e s., avec parc) est au nord-est du finage dans les bois, assorti de logements sociaux réalisés par l’Office public interdépartemental (Opievoy), et d’un pôle jeunesse avec centre de loisirs. La ferme de l’ancien château de la Malmaison (16e-17e s. avec parc) est au nord-ouest, près d’un étang. La commune était aux environs de 300 hab. de 1930 à 1962, puis sa population a augmenté (560 hab. en 1975, 740 en 1999).

Orphin (900 Orphinois, 1 650 ha dont 477 de bois) est limitrophe de l’Eure-et-Loir, 9 km SSO du chef-lieu dans la vallée de la Drouette. Un château est près du village, celui de la Plaine plus au nord; au sud sont le hameau de Cerqueuse, le hameau et le bois de la Haute Maison. Une usine des parfums Guerlain (180 sal.) s’isole au nord du village, à l’orée des bois de la Grange et du Pavillon. La commune avait 350 hab. à son minimum de 1962 et a crû jusqu’en 1999 (940 hab.).

Orcemont (1 010 Orcemontois, 1 049 ha dont 229 de bois) est à 7 km SSO de Rambouillet sur le plateau de rive gauche de la Drouette; le hameau d’Épinay a grandi à l’est. Orcemont n’avait que 180 hab. en 1968, a doublé en 1975 et à nouveau en 1990.

Sonchamp (1 690 Sonchampois, 4 649 ha dont 1 222 de bois) est sur la Remarde à 10 km au SSE de Rambouillet. La commune, très étendue, comprend plusieurs hameaux en Beauce: Chatonville au sud, Baudicourt et la Guêpière à l’ouest, la Hunière et Greffiers au nord, Loireux au nord-est et les Meurgers à l’est. Le château de Pinceloup (19e s.) près du village, qui abrite l’école de cuisine et d’horticulture Le Nôtre. La forêt de Pinceloup et Saint-Benoît, partagée avec Clairefontaine, est un «espace naturel sensible» départemental. La Remarde a sa source au nord du finage et coule d’abord vers le sud, puis vers l’est après le village, dans un paysage d’étangs orné de deux moulins dont celui de Boutareine. À l’extrême nord le finage mord sur la forêt de Rambouillet, où a été aménagé le parc animalier des Yvelines (espace Rambouillet); elle y frôle l’étang d’Or. La commune a révélé des vestiges romains. Elle avait plus de 1 000 hab. au 19e s., est descendue à 800 en 1954 et sa population croît assez régulièrement depuis.

Clairefontaine-en-Yvelines (920 Clarifontains, 1 722 ha dont 1 360 de bois) est un village de clairière dans la forêt de Rambouillet, 8 km ESE de Rambouillet; elle n’a que 88 ha cultivés pour 1 483 ha de bois et 60 ha de parcs et jardins. Son habitat s’organise en une longue file dans la vallée de la Rabette, sur 2 000 m. Elle rassemble cinq châteaux dont les Landes à l’ouest (ancienne abbaye Saint-Rémy, 12e et surtout 19e s.), avec parc, Maubuisson (20e s.) au nord, la Voisine (19e s.) et le Mesnil (19e s.) au sud-est, la Coudraie (19e-20e s., avec parc). L’ensemble formé par le château de Montjoie (20e s.) et le château des Bruyères à l’est, avec parc et étangs, abrite sur 56 ha l’Institut national Fernand Sastre, centre technique national de football, disposant de neuf terrains dont un couvert, pour l’entraînement des équipes nationales. Près du centre villageois sont une ancienne abbaye du 12e s., actuel couvent de dominicains, et une maison de retraite Mapi Medica France (40 sal.); l’ancien moulin de Vilgris est en aval, le hameau de Paincourt à l’ouest. La mention «en Yvelines» est de 1961; la commune n’avait que 310 hab. à son minimum de 1936 et a crû jusqu’en 1999.

La Celle-les-Bordes (860 Cellibordiens, 2 260 ha dont 1 300 de bois) est à 14 km de Rambouillet dans la haute vallée de la Celle, et se partage inégalement entre la forêt de Rambouillet au sud-ouest et le plateau agricole au nord-est, moins étendu. C’est aussi un «village de charme», conservant des tours fortifiées, une église du 11e au 16e s. et le château de la Celle (16e-17e s.), ancien centre de chasse où sont exposés 2 400 bois de cerfs et qui est doté d’un beau parc. Le gros hameau des Bordes est sur le plateau agricole, 1 km à l’est de la Celle, avec un château du 15e s. très aménagé au 19e s. Près du village mais à l’ouest, le hameau de La Villeneuve se perche sur le rebord du plateau boisé. Le Centre d’information nature des Hauts-Besnières est installé dans une ancienne maison forestière. La commune avait 350 hab. à son minimum de 1962 (800 en 1836), 850 en 1999.

Cernay-la-Ville (1 580 Cernaysiens, 977 ha dont 230 de bois) est à 12 km ENE de Rambouillet sur le plateau; son église est en partie du 12e s.; des lotissements ont étoffé assez élégamment le village, notamment celui des Cottages de Cernay. La commune en effet n’avait pas 600 hab. entre 1936 et 1970, puis est montée à 1 700 dès 1982 et s’en tient là depuis. Au pied du village s’encaisse le ru des Vaux de Cernay qui vient d’Auffargis au nord-ouest et fait un coude vers le nord en direction de l’Yvette, en s’élargissant. Le coude est un étroit de la vallée, presque un défilé, apprécié pour ses cascades, ses étangs et ses rochers. En amont du coude, les Vaux de Cernay sont un site apprécié où subsistent des restes de l’ancienne abbaye cistercienne et les bâtiments de son Domaine (également sur le territoire d’Auffargis, où est le grand étang de l’Abbaye), reconstitué par les Rothschild et assortis d’un grand château néogothique devenu hôtellerie de luxe, avec un beau jardin et un parc de 65 ha. Sur le plateau au sud-ouest, Cernay englobe aussi le hameau de Saint-Robert, la maison forestière et l’étang de la Dallonnerie, et un peu plus loin le château des Charmes (17e et 18e s., très remanié).

Bullion (1 960 hab., 2 090 ha dont 1 000 de bois) est 18 km à l’ESE de Rambouillet. Le village est au bord de l’Aulne vers 100 m d’altitude; des étangs accompagnent l’Aulne juste au nord du village. Le finage se partage entre la forêt de Rambouillet au sud, où la butte d’Aumont atteint 154 m, et le plateau nu du Hurepoix au nord (172 m), où est le hameau de Longchêne.

La commune a une église à base romane (10e-16e s.) et quatre collatéraux, le château de Ronqueux (début 20e s.) au nord, celui de Guédonne ou Guédone (19e s.), ou sans doute plus exactement Gué d’Aulne au sud, construit pour l’éditeur Arthème Fayard; plus l’ancien manoir des Carneaux à grosses tours de brique, au nord-ouest du village, dont la ferme est un gros domaine d’élevage bovin à viande et de préparations de viandes et produits cuisinés. Un site Natura 2000 est défini au domaine de la Claye près du hameau de Moutiers au sud-ouest. L’étang de Vaubersant et la forêt de Ronqueux forment un «espace naturel sensible» départemental. Le château triangulaire de Ronqueux, en brique et pierre, assorti d’une forêt et d’un golf, appartient à la société Chateauform qui le loue pour des réunions et y dispose de 48 chambres.

Bullion accueille un hôpital de pédiatrie et rééducation public, autonome et interdépartemental de 140 places, depuis 1933 dans un domaine de 76 ha au nord-est, à l’orée du bois de Longchêne. La commune a 7000 ha de cultures, 65 ha habités et autant de parcs et jardins. De 850 hab. au milieu du 19e s. (et exceptionnellement 1 800 en 1841), la population communale était tombée à 420 en 1936; elle monte continûment depuis.

Rochefort-en-Yvelines (920 hab., 1 259 ha dont 891 de bois) est à 14 km au SE de Rambouillet; son «village de charme» est au bord de la Rabette, qui rejoint la Remarde un peu en aval. Il a un vieux centre à ruelles pavées et fleuries, une église romane, une porte de ville, une halle, et de belles maisons anciennes; l’ancien baillage (17e-18e s.) abrite la mairie; un palais (18e s.) des cardinaux de Rohan avait été transformé en gendarmerie au 19e s. Le village est dominé par une butte détachée du plateau et qui porte un château triangulaire en brique et pierre édifié en style Louis XIII sur un site des 11e-12e s. (restes de château fort), et dispose même de pièces d’eau sur la butte. Il a été construit pour le financier Porgès en 1899-1904, et il est devenu le siège de la société Chateauform (séminaires, foires et salons), qui y dispose d’une centaine de chambres et d’un terrain de golf (Albatros, 30 sal.) aménagé dans le parc du château sur le flanc oriental de la butte. Une grotte ornée a été découverte au Normont. Le relief est accidenté et boisé au nord du village; le finage atteint au nord-est le cours de l’Aulne au hameau de Bourgneuf, près duquel est le manoir de la Cense (15e-16e s.). Le hameau de la Californie est à l’ouest, dans les bois et accompagné d’étangs sur le cours de la Rabette. Le bois de Rochefort est un «espace naturel sensible» départemental. La mention «en Yvelines» a été acquise en 1878; la commune avait 330 hab. en 1954 et sa population augmente depuis.

Longvilliers (510 Longvillageois, 1 391 ha dont 455 de bois), 4 km à l’est de Saint-Arnoult, étire son finage vers le nord-est le long de la Remarde. Le centre villageois, proche de Rochefort-en-Yvelines, est très petit et l’habitat se répartit en plusieurs hameaux: le Petit Plessis et Reculet à l’ouest, le Plessis Mornay au sud, dont le grand château du 16e s. fut aux Rohan et aux Pourtalès, le Bouc Étourdi au sud-est, la Bâte au nord-est dans la vallée de la Gloriette, qui conflue plus au sud avec la Remarde. Trois moulins jalonnent le cours de la Remarde: les Échelettes, la Forge, Morsang. Un échangeur autoroutier n°10 (de l’A10) est proche du centre. Le relief est accidenté par une série de petites buttes boisées au sud et à l’est. La commune n’avait que 140 hab. en 1962 et croît depuis.

Ponthévrard (720 Évriponthains, 257 ha) est un ancien village-rue 3 km au sud-ouest de Saint-Arnoult, tout près de la bifurcation des deux autoroutes Aquitaine et Océane; il s’est élargi de quelques lotissements et a fait mieux que quintupler sa population depuis les années 1960, où elle n’atteignait pas la centaine d’habitants. Cofiroute y compte 200 salariés, en raison de la bifurcation et de la proximité du péage de Saint-Arnoult.

Sainte-Mesme (930 Saintmesmois, 816 ha dont 407 de bois) est au bord de l’Orge, 8 km au sud-est de Saint-Arnoult et 5 km en amont de Dourdan, limitrophe de l’Essonne. Elle est riche d’un musée du costume militaire, d’une fontaine du 16e s., d’un château des 15e -17e s., d’un manoir et d’une église inscrite (13e-15e s.). Elle a une maison de retraite et une gare; le hameau-clairière de Denisy est au nord, le grand bois de Sainte-Mesme à l’ouest. Il reste au bord de l’Orge, vers l’aval, de grands bâtiments d’une ancienne usine de cotonnades (Ville-Lebrun), fermée depuis plus d’un siècle. La commune avait moins de 400 hab. entre 1910 et 1940 puis sa population s’est mise à croître, du moins jusqu’en 1999 (880 hab.).

Saint-Martin-de-Bréthencourt (690 Saint-Martinois, 1 667 ha dont 282 de bois) est limitrophe de l’Essonne et a son village sur l’Orge, 11 km au sud de Saint-Arnoult; elle a un ancien moulin, une église et un prieuré inscrits (12e-15e s.); des vestiges d’un château fort du 11e s. sont au hameau de Bréthencourt qui est un peu à l’ouest du village; un viaduc de la LGV franchit l’A10. La commune contient au nord le gros hameau du Haut Bout. La commune n’avait encore que 350 hab. en 1975, 500 en 1990.

Allainville (290 Allainvillois, 1 630 ha), 23 km SSE de Rambouillet, est à la fois limitrophe de l’Eure-et-Loir et de l’Essonne; le village-rue donne sur la N191 (Voie de la Liberté) qui y croise par un échangeur l’A10 qui traverse la commune dans sa plus grande longueur, du nord au sud. Les hameaux d’Obville et Hattonville sont dans la moitié nord de la commune. Allainville n’avait plus que 180 hab. en 1982 (450 en 1886).

Paray-Douaville (230 hab., 1 028 ha), limitrophe de l’Eure-et-Loir, est sur la N191 à 7 km au SE d’Ablis, et a une église des 15e-16e s. Douaville est un petit hameau à l’ouest, avec un château du 18e et du 19e s. dont le titulaire avait obtenu que Paray en orne son nom en 1845. Les traces d’une sucrerie subsistent auprès de l’ancienne gare, au nord de la commune, où est le hameau du Petit Orme. Le hameau de Villiers-les-Oudets est au sud, celui de Lenainville au sud-ouest; ils sont séparés par le chemin d’Ablis, sur les traces d’une voie romaine qui traverse la commune du sud au nord, d’Orléans à Rambouillet. La commune n’avait que 130 hab. à son minimum de 1990.

Boinville-le-Gaillard (620 Boinvillois, 1 252 ha dont 200 de bois) est à 4 km au SE d’Ablis; elle se signale par un obélisque, le château (16e et 18e s., en brique et pierre, deux tours rondes et fossés secs) de Bréau sans Nappe à l’est, son grand parc et un hameau, l’ancien manoir de Villeray (16e-18e s.) au sud et le hameau de Bretonville à l’ouest. Boinville n’avait que 300 hab. de 1946 à 1975.

Orsonville (340 Orsonvillois, 961 ha) est à 5 km au sud d’Ablis et limitrophe de l’Eure-et-Loir; église, ferme classée de Gauvilliers au nord, château du 18e s. avec parc. L’ancienne voie ferrée et la LGV passent au sud du village, qui est complété à l’ouest par le hameau d’Écurie. La commune est bornée à l’est par la ligne droite de la voie romaine dite Chemin d’Ablis, qui se confond avec la Voie de la Liberté au hameau du Petit Orme. La population de la commune a très peu varié depuis deux siècles.

Prunay-en-Yvelines (850 Prunaysiens, 2 695 ha dont 314 de bois), limitrophe de l’Eure-et-Loir, est à 3 km au NO d’Ablis au bord de la Remarde. Le finage est traversé par l’A11 (aire de repos) et la N10. Le patrimoine comprend une tour Sarrazine (11e-12e s.), une maison forte au sud dite château de Gourville (15e et 17e avec douves et donjon) et assortie d’un hameau, le château des Faures (17e s.) à l’est, le hameau de Craches avec église inscrite (13e-15e s.) au nord, flanquée d’un collatéral à trois travées et ouvertures; et un musée d’art religieux ancien. Prunay-sous-Ablis a fusionné avec Craches en 1972 et a pris son nouveau nom en 1979; la population était de 510 hab. en 1975. À l’ouest de Craches, la commune partage avec Saint-Symphorien-le-Château (Eure-et-Loir) le site d’un puissant centre de télécommunications par satellite aux nombreuses antennes, servant de téléport à l’organisation intergouvernementale européenne (privatisée) Eutelsat, qui possède plus de 20 satellites géostationnaires.


Ablis

(3 770 Ablisiens, 2 592 ha) est une commune des Yvelines dans la CA de Rambouillet Territoires. Le bourg est un gros village de Beauce à 11 km au sud-ouest de Saint-Arnoult et à 13 km de Rambouillet, au bord de la Remarde, appelée ici ru du Perray. La commune contient le manoir du Long Orme (18e s.) à l’est, un manoir du 20e s. à Boiteaux au nord-est, une ancienne abbaye et une porte de ville, un hospice du 19e s.; hameaux de Mainguerin et Ménainville au nord, de Guéherville au nord-est et Long Orme à l’est. Elle bénéficie d’un système d’échangeurs entre la N191, la N10 et l’A11 (péage) et accueille une maison de retraite, une usine de viandes et charcuterie Geo (300 sal.) du groupe Madrange, un négoce alimentaire Daco (95 sal.). La coopérative agricole Île-de-France-Sud est installée à Guéherville. Ablis était au-dessous de 1 000 hab. entre 1901 et 1940, et seulement à 1 100 en 1975; l’augmentation de la population est sensible depuis, les 2 000 hab. ont été atteints en 1990 et plusieurs lotissements de pavillons ont entouré le bourg.


Auffargis

(2 020 Fargussiens, 1 714 ha dont 1 196 de bois) est une commune des Yvelines dans la CA de Rambouillet Territoires, 8 km au nord-est du chef-lieu. Elle fait partie du parc régional de Haute Chevreuse; son finage englobe le bois domanial des Vindrins et partage le bois des Cinq Cents Arpents avec Les Essarts-le-Roi, dont le territoire est voisin au nord. Le village est dans la vallée des Vaux de Cernay, entre deux plateaux à 175 et 173 m; vers l’est, les étangs des Vallées et de l’Abbaye sont alimentés par le ru des Vaux de Cernay, près de l’abbaye des Vaux de Cernay, partagée avec Cernay-la-Ville, transformée de 1873 à 1941par la famille Rothschild, qui fit aussi de nombreux aménagements dans la commune.

La commune a deux installations de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), un centre expérimental au sud-est du village, le Centre écotoxicologique au gros hameau de Saint-Benoît, au sud. Le finage contient en outre les châteaux de Villequoy (19e s., avec parc) et de la Fontaine (19e s.) avec jardins et parc, et le hameau de la Bichonnerie à l’ouest (haras). Vers le sud, il s’étend sur le plateau agricole où sont les serres d’un domaine horticole aux Brûlins, des haras à la Petite et à la Grande Hogue, les étangs des Hogues en bordure de la forêt de Rambouillet. La commune avait 550 hab. en 1954; sa population a surtout augmenté entre 1968 (750 hab.) et 1975 (1 500 hab.) et poursuit une croissance un peu fluctuante (1 900 hab. en 1999).


Bonnelles

(2 170 Bonnellois, 1 084 ha dont 275 de bois) est une commune des Yvelines dans la CA de Rambouillet Territoires à 5 km au SO de Limours. Son finage se divise entre le plateau supérieur au nord et le plateau inférieur au sud, qui porte l’essentiel de l’habitat, en limite de la forêt de Rambouillet. Plusieurs petits étangs dans les vallons de la Gloriette y sont classés en réserve naturelle régionale des étangs de Bonnelles (13 ha); elle inclut un gros château à l’abandon, construit au 19e s. près du village pour le duc d’Uzès sur le site de l’ancien château médiéval, et qui a naguère abrité un collège international privé.

Le finage comprend au sud le gros château des Clos (19-20e s., parc de 10 ha), à l’est le château de Bissy (16e et 19e s.) à douves et parc; plus un ancien prieuré du 16e s., les hameaux du Moulin de Brétigny et du Moulin Corblin au sud-ouest, au confluent de la Gloriette avec l’Aulne à la sortie du plateau. Un monastère d’orantes, d’architecture moderne épurée des années 1970, a pris place sur le talus du plateau supérieur au-dessus du village. Des lotissements ont étoffé les abords de celui-ci sur plus de 50 ha. La commune conserve plus de 500 ha en grande culture; elle a un collège public des Trois Moulins et un collège privé. Bonnelles avait 480 hab. en 1962 (600 vers 1900) et sa population a crû jusqu’en 1990, puis s’est stabilisée.


Essarts-le-Roi (Les)

(6 910 Essartois, 1 932 ha dont 550 de bois) est une commune des Yvelines dans la CA Rambouillet Territoires, 11 km au nord-est de Rambouillet. Son territoire, étiré d’est en ouest sur le plateau vers 175 m, est traversé par la N10 et la voie ferrée de Paris à Chartres (gare). Il comprend le bois domanial des Plainvaux et le hameau Saint-Hubert à l’ouest, une partie du bois des Cinq Cents Arpents et le petit hameau de la Massicoterie au sud-est, le gros hameau des Layes au nord-est, où la limite communale suit la haute vallée de l’Yvette, qui y a sa source effective.

Le nom des Essarts fut attribué à une terre de défrichement concédée par Hugues Capet, puis cédée à la duchesse de Bretagne au profit des sires de Montfort. La commune a fusionné avec celle des Layes en 1814. Le château de l’Artoire (17e et 19e s., avec parc) est au sud près de la N10; le manoir des Gandines, en bordure du parc des Essarts à l’est du village, a un beau jardin et une paire de colonnes du 16e s. provenant du château des Tuileries.

La commune a un collège public, et deux zones d’activité aux abords de la N10; elles accueillent les nettoyages Nile (95 sal.), le gardiennage DustriSécurité (100 sal.), un magasin Conforama (85 sal.). La commune a connu une première pointe à 900 hab. en 1846, puis a retrouvé ce niveau en 1891, s’y est maintenue jusqu’en 1940 avant de croître sensiblement: 2 000 hab. en 1968, 4 900 en 1982, 5 600 en 1990.


Perray-en-Yvelines (Le)

(6 640 Perrotins, 1 347 ha dont 388 de bois) est une commune des Yvelines dans la CA Rambouillet Territoires, 6 km au NNE de Rambouillet. Elle est sur le tracé de la N10, à présent dérivée vers l’ouest, et la voie ferrée Paris-Chartres, sur laquelle elle a une gare en centre-ville. Le finage s’étend sur le haut plateau du calcaire de Beauce, à peine vallonné au nord par le sillon des étangs de Hollande, à l’aval desquels le finage contient les étangs de Pourras et de Saint-Hubert, derrière des digues du 17e s. Le château de Saint-Hubert (18e s. avec parc) est sur la rive nord de ce dernier, dont le bois de Pourras occupe la rive sud.

L’étang du Perray (1685) est dans un autre vallon plus au sud, à l’est du centre-ville, qui converge avec le précédent à Auffargis. Les Cottages du Perray sont un lotissement assez étendu au sud de l’étang, tandis qu’au nord une zone d’activités accompagne la D910 ex-N10. La Croix de Saint-Jacques au sud marquait la limite de la généralité de Paris; elle a été refaite et déplacée au 20e s. mais le quartier en a conservé le nom. Vers l’ouest, l’habitat envoie plusieurs digitations dans la campagne, formant les quartiers de la Grande Rue Verte au sud, et la succession les Fourneaux-la Touche-la Mare Neuve au sud-ouest.

Le Perray accueille la fabrique de produits chimiques Sederma (190 sal.); location de matériel de travaux publics Doka (140 sal.) et dépôt de matériel Eiffage (65 sal.), un négoce de minerais et métaux Schuco (220 sal.); supermarchés, transporteurs; centre d’aide par le travail. La commune enregistre 435 ha de grande culture, 150 ha d’habitat, 62 ha d’étangs. Elle a allongé son nom en 1948. Sa population a augmenté lentement au 19e s. (650 hab. au début, 900 à la fin), un peu plus vite ensuite: 1 500 hab. en 1954, 3 000 en 1975, 5 000 en 1995.


Rambouillet

(27 340 Rambolitains, 3 519 ha, dont 1 647 de bois) est une sous-préfecture des Yvelines, 36 km au sud-ouest de Versailles. La ville forme une masse compacte à proximité du château; elle est traversée par la voie ferrée de Paris à Chartres et contournée à l’est par la N10. Son territoire comprend à l’est, mais séparée du centre, l’agglomération de la Clairière et la Villeneuve, la forêt de la Villeneuve et le château du Terrier occupé par un centre médical, deux autres châteaux, les étangs de la Tour au nord-est et de l’Or au sud-est, le grand hippodrome. Au sud sur la N10, qui offre un échangeur, ont été aménagés le centre commercial du Bel-Air et une zone industrielle, prolongeant les urbanisations du Bel-Air et d’Arbouville.

Le château, son parc et ses plans d’eau rayonnants occupent une vaste étendue. Le château existe depuis la fin du 14e s. et a été très réaménagé et restauré, surtout au 18e s. et sous l’Empire. Il fait partie des résidences du président de la République, et sert parfois à des réceptions internationales. Le palais du roi de Rome, de la fin du 18e s., est un peu à l’est et sert pour des expositions. L’Espace Rambouillet reçoit environ 100 000 visiteurs par an. Au nord du domaine sont le centre de l’Office national des Forêts et une caserne, qui abrite des bureaux de la direction centrale du Commissariat de l’armée de Terre. À l’ouest sont les étangs du Brochet et de la Faisanderie, plus des maisons forestières; au sud-ouest le jardin anglais, la Chaumière des coquillages, la Laiterie de la reine, et le vaste ensemble formé par la Bergerie nationale et le Centre d’enseignement zootechnique.

La Guéville draine vers le sud-ouest tout l’ensemble, en direction de l’Eure. Toute une série de laies, dites routes ou tires, quadrille à l’ouest de la commune le Grand Parc, qui n’est pas entièrement boisé mais comporte des cultures. La D936, flanquée d’une piste cyclable, traverse la forêt vers le nord-ouest; entre elle et la N10, la forêt du Petit Parc et la forêt domaniale de la Pommeraie occupent tout le nord du territoire communal, englobant toutefois un terrain de manœuvres militaire, ainsi que les étangs du Coupe-Gorge et de Gruyer.

Rambouillet est une ville fleurie (trois fleurs) et propose trois musées: du Mouton, Rambolitrain (modélisme ferroviaire), du Jeu de l’Oie. Elle a trois collèges et un lycée publics, un collège et lycée privé, un centre hospitalier de 410 lits dont 200 médicaux, le centre de rééducation et réadaptation du Sud Yvelines (CERRSY) de l’UGECAM (Caisses d’assurance maladie de l’Île-de-France), un centre de cure alcoologique, cinq maisons de retraite.

L’ONF a 110 employés; Continental Automotive (ex-Siemens VDO) fabrique des équipements électroniques et électriques pour automobiles; l’usine a 1 200 sal.; transports par cars du groupe Transdev (150 sal.). Rambouillet avait 4 000 hab. au milieu du 19e s., 6 000 à la fin, puis sa population a augmenté à un rythme d’abord modéré (9 000 hab. en 1955) puis plus soutenu (14 600 en 1968, 21 400 en 1982) et ne progresse plus guère depuis 1990. Rambouillet est le siège de la communauté d’agglomération Rambouillet Territoires (36 communes, 79 100 hab.).

La forêt domaniale de Rambouillet s’étend sur 14 550 ha et vient de l’ancien domaine des chasses royales. Au sens large, la forêt de Rambouillet occupe quelque 20 000 ha dans une trentaine de communes, sur 35 km dans sa plus grande dimension, mais elle est relativement fragmentée; deux tiers de la surface sont en chênes, un quart en pins de reboisement.

L’arrondissement a 230 500 hab., 83 communes.

Le nouveau canton de Rambouillet a 36 communes et 79 200 hab.


Saint-Arnoult-en-Yvelines

(6 000 Arnolphiens, 1 255 ha dont 525 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Rambouillet, 14 km au sud-est de celle-ci, au bord de la Remarde, dans la CA Rambouillet Territoires. Elle a une église prieurale des 10e au 16e s., à portail roman du 12e s.; le château de la Martinière au nord dans la forêt, celui de l’Alleu à l’est dans la vallée, et plusieurs anciens moulins: celui de Villeneuve, que Louis Aragon offrit à Elsa Triolet et qui a un parc de 6 ha, un musée des écrivains et des événements culturels; le moulin Neuf, qui offre musée des arts et traditions; le moulin de Trévoye est en aval à l’est, le moulin du Mesnil en amont.

Les plateaux encaissants sont boisés au nord (bois de la Martinière) et au sud (forêt domaniale du Bréau); ligne à grande vitesse et autoroute frôlent le sud du territoire, qui a reçu la grande gare de péage de l’A10. Le lotissement des Grands Meurgers est un peu à part à l’ouest. La commune accueille un collège public et trois zones d’activités où sont une fromagerie Rambol (170 sal.), des ateliers et commerces. La mention «en Yvelines» est apparue en 1922. La commune avait alors 1 100 hab., contre 1 600 en 1841; elle n’était qu’à 1 200 hab. en 1954 et a crû surtout après 1970, atteignant 5 800 hab. en 1990 avant de se stabiliser.