Communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry' communauté de communes du Cher au nord-ouest, groupant 16 communes, 38 360 hab., 550 820 ha. Elle a été créée en 2020 par fusion entre les communautés Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt, dont est toutefois sortie Nançay, qui a adhéré à la communauté Sauldre-Sologne, tandis qu’au sud entrait Massay, quittant la communauté Cœur de Berry. Le siège est à Vierzon; Foëcy et Vignoux-sur-Barangeon ont également plus de 2 000 hab. Méry-sur-Cher (690 Mariaciens, 2 091 ha dont 451 de bois), 6 km à l’ouest de Vierzon, se tient sur les collines qui dominent la rive droite du Cher, où se dispersent ses maisons. Le plateau au nord est très boisé (les Bufférées). La commune est limitée au sud par la rivière; dans la plaine court l’ancien canal de Berry, et s’orne des châteaux de la Forêt et de la Bruère à l’est (19e); elle a gagné 50 hab. depuis 1999 et accueille une petite fabrique de matériel médical AB Medica (60 sal.). Thénioux (670 Thanélogiens, 1 853 ha dont 553 de bois), 11 km à l’ONO de Vierzon sur la route de Tours, aligne ses maisons au pied du coteau de rive droite du Cher. Elle a une fabrique de produits chimiques Bernardy (50 sal.) et un installateur de piscines (Woestelandt, 30 sal.), plusieurs manoirs, un centre de vacances au château de la Brosse (120 places), un camping au bord du Cher. Elle compte profiter d’une éventuelle réouverture du canal de Berry. Le finage, très boisé sur le plateau au nord, déborde au sud du Cher dans la plaine; il est limitrophe du Loir-et-Cher. La population a augmenté de 60 hab. depuis 1999. Saint-Hilaire-de-Court (610 Saint-Courtins, 1 175 ha dont 286 de bois) est une banlieue de Vierzon, 3 km au sud-ouest de la ville, et tient le confluent de l’Arnon et du Cher. Le village est sur le coteau de rive gauche du Cher, à l’angle NE de son finage, le plus proche de Vierzon, avec un château; atelier de menuiseries France-Fermetures (100 sal.). L’A20 mord à l’est sur le finage, mais son échangeur, proche, est dans la commune de Méreau. Au NO, un grand étang de sablière offre un vaste plan d’eau circonscrit par un étroit méandre du Cher au pied du château de la Beuvrière (19e); grand bois de Bellefiole au SO. La population communale avait nettement augmenté depuis les 260 hab. de 1968, mais elle a reperdu 130 hab. depuis 1999. Saint-Georges-sur-la-Prée (620 Saint-Georgeois, 2 283 ha dont 300 de bois) est sur le plateau entre la Prée au sud et le Cher au nord où elle intègre l’île de Rozay et le hameau du Port Péan. Elle s’est distinguée par d’anciennes exploitations d’ocre, justifiant un musée de l’ocre; château de Rozay au bord du Cher, hameau du Plessis au SE. Elle propose aussi un musée du Fil de Soie-Jardin du Tisserand. Genouilly (700 Genouillois, 3 466 ha dont 400 de bois) conserve une église romane et le prieuré grandmontain de Fontblanche au nord. Elle est limitrophe du Loir-et-Cher et de l’Indre à la fois, et a un étang, un centre aéré et une base de loisirs, des silos; hameau de Lourière à l’ouest, château de la Maison Fort au NE avec bois et étangs dans la Prée. La population a perdu 70 hab. depuis 1999. Dampierre-en-Graçay (250 Dampierrois, 938 ha dont 139 de bois) est à 10 km OSO de Vierzon, à la source de la Prée; hameaux d’Olivet au NE, d’Imbry au SO. Massay (1 420 hab., 4 794 ha dont 327 de bois), à 11 km SSO de Vierzon, 8 km NO de Lury, a un finage étendu, borné à l’est par l’Arnon, traversé au NO par l’autoroute A20. France-Fermetures y a autre atelier (70 sal.); maison de retraite du Château de l’Abbaye (35 sal.). La commune a restauré son abbaye, fondée en 738 et dont les bâtiments, dont une tour-clocher dde 42m de haut, vont du 12e au 14e; elle a aussi une église en partie du 12e, et dispose de commerces et d’une zone industrielle. Au nord, hameau et manoir de Gy, avec échangeur 8a de l’A20; au sud-ouest, forêt de Longchamp, parc d’activités des Fours avec un autre échangeur (8b). La Pelouse du Grand Vau, au sud du village (à tort Grand Veau sur les cartes), est un espace naturel sensible dans le vallon de l’Herbon. Massay a eu près de 2 500 hab. vers 1900, seulement 1 250 en 1975, elle a gagné 60 hab. après 1999. Nohant-en-Graçay (310 Nohantais, 2 378 ha dont 250 de bois) est à 16 km au SO de Vierzon, sur le versant gauche du Verger; église classée du 12e, hameau de Lenay au sud, châteaux du Chêne au SO et du Grand Longchamp à l’est. L’A20 traverse la partie méridionale de la commune, qui héberge un parc de 4 éoliennes Nordex (10 MW, Allianz). Graçay (1 460 Graçayais, 3 182 ha), ancien chef-lieu de canton du Cher dans l’arrondissement de Vierzon, 22 km au SO de la ville. Le village, ancienne baronnie, est des deux côtés du Fouzon, l’ancien centre rive gauche. La population a dépassé 3 200 hab. au milieu du 19e, mais a diminué jusqu’en 1990, et a encore perdu 110 habitants depuis 1999. La commune reste toutefois bien équipée en commerces et services et reçoit foires et marchés; quelques petits ateliers, musée de la photographie et galerie d’art, maison de retraite, camping. À l’est du village sont le château de Coulon (classé, 12e et 17e) et le dolmen de la Pierre Levée, le hameau des Villaines. Le finage, traversé par le Fouzon, est limitrophe du Loir-et-Cher et de l’Indre; échangeur de l’A20 n°9 à l’extrême sud-est. Saint-Outrille (220 Austrégélisiens, 1 248 ha dont 223 de bois) est voisine de Graçay, juste à l’ouest sur la rive gauche du Fouzon. Elle a une église abbatiale classée à clocher tors (11e et 15e). La commune est à l’angle SO du département, au contact de l’Indre; elle est la commune la plus occidentale du Cher. Neuvy-sur-Barangeon (1 190 Neuvycéens, 6 734 ha dont 2 860 de bois), 19 km au NE de Vierzon, est surtout un lieu de chasse et d’asile, avec un village de vacances, une Maison de l’eau dans un ancien moulin. Au SE du village, un ensemble tenu par la Fédération Maginot associe au domaine de la Grande Garenne une maison de retraite, un centre de vacances, un hameau des Automates (15 000 visiteurs par an) et un musée Historimage qui offre un panorama des opérations militaires allant de 1914 (tranchées comprises) aux guerres récentes du Moyen-Orient. Neuvy a aussi un centre médico-éducatif de la PEEP (60 sal., 65 places) et une résidence pour seniors au domaine de Croix. Au SO, le vaste château de Saint-Hubert à Chavanon, ancienne propriété de chasse, doté d’une très grande allée avec bassin, a été transformé en petit séminaire (Saint-Louis) par l’archevêché en 1935, puis détenu par Bokassa, puis par une association liée au Front National, des Australiens fortunés de 2005 à 2010, enfin un groupe du Massachusetts (Falk-Marques); non loin, plan d’eau aménagé de la Boulasse; château de Jeu au NE. La Tourbière de la Guette, au NE, est la plus grande tourbière de la région, protégée comme espace naturel sensible (23 ha). La population communale a nettement augmenté entre 1860 et 1900 (plus de 1 500 hab.) et fluctué ensuite un peu au-dessous (-40 hab. après 1999). Vouzeron (580 Vouzeronnais, 5 263 ha dont 2 916 de bois), 14 km ENE de Vierzon sur le Barangeon, a un centre de rééducation professionnelle et un foyer de l’association Ambroise-Croizat; c’est aussi un centre de chasse à courre, avec un musée (Maison de la chasse); au SE, château néorenaissance de Vouzeron à la Triboulette (fin 19e), avec parc et maison de repos; hameau des Tierceaux au SO; +50 hab. depuis 1999. Saint-Laurent (510 hab., 3 872 ha dont 1 895 de bois), également au bord du Barangeon 3 km plus au sud, étend largement son territoire au nord-ouest dans la forêt domaniale de Vierzon; châteaux de l’Ormoy près du village, des Mamets au sud-est, tous deux de la fin du 19e; centre de vacances d’une association parisienne; hameaux de la Margauderie à l’est, de Chaumoux au sud. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+42%). (2 110 Foëcéens, 1 621 ha) est 6 km au NO de Mehun et 9 km au SE de Vierzon, dans la communauté de Vierzon-Sologne-Berry. Elle forme avec Mehun un «pôle de la porcelaine». La première usine a été créée par le Suisse Benjamin Klein en 1799 et a été fermée en 1936; Pillivuyt suivit, de 1818 à 1854. Peu après 1900, deux autres fabriques sont apparues: Lourioux, devenue Deshoulières, puis Bourdiaux-Héno, reprise plus tard par Deshoulières, qui l’a transformée en musée de la porcelaine; il ne reste donc aujourd’hui que l’usine Deshoulières-Lourioux (30 sal.). En outre, Foëcy accueille le décolletage Garnier-Durand (40 sal.), la maçonnerie Teixeira (25 sal.). Elle a un château du 15e et du 19e s., avec jardins d’agrément; château de Nourioux au NO près du Cher, qui limite à l'ouest le finage; traces de Chaussée de César. Au nord, l'habitat est prolongé vers Vierzon par le long hameau de Givry. La commune a eu près de 2 000 hab. en 1881, 1 600 dans les années 1960 et sa population a culminé à 2 200 hab. en 1982; elle est assez stable depuis. (26 440 Vierzonnais dont 700 à part, 7 450 ha dont 2 309 de bois) est une sous-préfecture du Cher à 33 km au NO de Bourges, au confluent du Cher et de l’Yèvre. La ville a pris son essor à partir de forges lancées par le comte d’Artois en 1779, mais toutes les industries du 19e avaient disparu dans les années 1950, quand l’expansion industrielle est allée au-devant de la main-d’œuvre disponible. L’échec de certaines entreprises (machines agricoles Case, accumulateurs Fulmen, confection) a conduit à une troisième phase de développement, récente, mais qui n’a pas réglé tous les problèmes d’emploi. Ces strates successives ont contribué à la division de la ville en quatre pôles, qui formaient des communes distinctes: le centre-ville (Vierzon), Vierzon-Forges, Vierzon-Village, Vierzon-Bourgneuf. Elles ont été réunies en une seule entité en 1937. Vierzon a eu 5 000 hab. en 1837, 10 000 en 1882, mais n’avait encore que 10 000 hab. en 1936 dans la mesure où elle se limitait à son centre; la fusion l’a fait passer à 25 000 hab. La ville s’est encore développée ensuite, atteignant les 30 000 hab. en 1960 et culminant à 37 500 en 1975; mais elle a perdu de nombreux habitants depuis, dont 4 300 depuis 1999. Elle a un centre hospitalier public (220 lits médicaux, 480 en tout), une clinique (la Gaillardière, 30 sal.), deux collèges publics et un collège privé, deux lycées publics, deux lycées professionnels publics, un lycée professionnel privé, deux instituts médico-éducatifs, maison de retraite Korian (65 sal.). L’agglomération a conservé quelques restes de remparts et un beffroi du 12e; l’hôtel de ville est dans une ancienne abbaye des 17-18e; on a protégé et rénové des halles de fonderies de 1923. L’urbanisme est marqué par l’effort d’aménagement et d’équipement de municipalités sociales: jardin paysager de l’Abbaye, «arts déco» de 1922 et auditorium de 1935 par H. Karcher, tous deux classés; musées de Vierzon et des Fours banaux (histoire locale); ville fleurie (trois fleurs). La Maison du pays de Vierzon, ouverte en 2004, a reçu 37 000 visiteurs en 2005. Deux zones urbaines sensibles ont été reconnues: le Clos du Roi à l’est et, moins étendu, le groupe Henri Sellier au nord-est. La base industrielle est diversifiée, mais la plupart des gros établissements ont réduit leurs effectifs. L'essentiel est fourni par l’usine de caoutchoucs Paulstra (groupe Hutchinson, 220 sal.), les roulements à aiguilles Koyo Bearings ex- Timken (japonais Jtekt, 180 sal.), le matériel hydraulique Parker Hannifin (200 sal.), les charbons actifs Jacobi (50 sal.), les textiles Honeywell Fall (100 sal.), les appareils d’éclairage Signall (Apia, 1 00 sal.) S’y ajoutent les constructions métalliques Retotub (40 sal.), les ateliers de mécanique Calbracier (40 sal.). Vierzon accueille un centre Leclerc (140 sal.), des magasins Carrefour Market (20 et 20 sal.), Intermarché (50 sal.), Grand Frais (35 sal.), et Bricomarché 30 sal.); La Poste (70 sal.); informatique Ledger (50 sal.); gestion comptable Cogep (30 sal.); traitement des eaux Eau et Ozone (Veolia, 35 sal.), travaux publics Millet (35 sal.). La commune inclut au nord une bonne partie de la forêt domaniale de Vierzon et le golf de la Picardière. La voie ferrée Paris-Toulouse y emprunte le tunnel de l'Alouette et longe le château de Fay. Le finage déborde au sud du Cher; hameaux des Allœuf à l'ouest, faubourgs de la Genette, Bourgneuf et Labras au centre, avec la patte d'oie des D918, D2020 et D27; grand lotissement de Chaillot à l'est, et camping au bord du Cher; mais l’aérodrome est dans la commune de Méreau. L'A20 traverse le finage à l'ouest de la ville et y a un échangeur (n°6), et au nord dispose d'un échangeur complexe (n°5) avec péage au croisement de l'A71. L'A71 a un autre échangeur (n°6) au SE de la commune, avec la D076 vers Bourges (péage). Le Sentier de la Salamandre, dans la forêt domaniale, est proposé à la promenade mais protégé comme espace naturel sensible. La municipalité a eu généralement une majorité de gauche, souvent dirigée par des élus communistes. L’unité urbaine Insee est donnée pour 29 600 hab. (3 communes avec Méreau et Saint-Hilaire-de-Court), l’aire urbaine pour 35 000 seulement (11 communes). La communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry réunit 16 communes et 38 360 hab. (550 820 ha). Deux nouveaux cantons ont le nom de Vierzon; l'un ne comprend qu'une partie de la commune-centre (15 900 hab.); l'autre associe à la partie sud de la commune-centre les neuf communes de l'ancien canton de Graçay à l'ouest (19 900 hab.). L’arrondissement a 69 400 hab., 43 communes, 176 739 ha. (2 160 Barangeonnais, 2 487 ha dont 928 de bois) est à 15 km au sud de Neuvy, 9 km ESE de Vierzon, dans la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry, au confluent du Barangeon avec l’Yèvre, où elle fait face à Foëcy; château du Blosset (XVIIIe s.); confection Rousseau (40 sal.), visserie pour aéronautique Blanc Aéro, au groupe Lisi (100 sal.); Charpentes du Berry (25 sal.), maçonnerie Rodrigues (25 sal.). La population communale a culminé une première fois à près de 1 500 hab. en 1886 puis s'est abaissée entre 1 000 et 1 100 hab. de 1920 à 1975; elle augmente depuis (+220 hab. depuis 1999), l'habitat se dispersant parmi les nombreux hameaux. |