Communauté de communes de Miribel et du Plateau

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communauté de communes de l’Ain, associant 6 communes et 24 100 hab. sur 6 560 ha. Miribel (siège), Beynost, Neyron et Saint-Maurice-de-Beynost ont plus de 2 000 hab.

Thil (1 130 Thilois, 515 ha), 6 km ESE de Miribel, est au bord du canal de Miribel, et se limite à la plaine. Elle est limitrophe de la Métropole de Lyon au sud. Au nord est l’échangeur à péage A42-A432. Sa population augmente: elle était de 230 hab. en 1954 et elle s’est accrue de 170 hab. après 1999; elle héberge la brosserie Tribollet (40 sal.) et les transports Dachsler (130 sal.).

Tramoyes (1 890Tramoyens, 1 293 ha) a son village à 8 km NNE de Miriibel, et quelques étangs de la Dombes. Elle abrite un émetteur de radiofréquences doté d’une antenne de 220 m, depuis 1934; la commune n’a que de petits ateliers. Tramoyes n’avait que 360 hab. en 1968, 790 en 1982; elle a gagné 360 hab. depuis 199.

(4 940 Beynans, 1 064 ha) est une commune du département de l’Ain dans la CC de Miribel et du Plateau, 4 km ENE de Miribel, limitrophe de la Métropole de Lyon au sud. Le centre-ville est au pied de la Côtière de Dombes et fait le lien entre les urbanisations de Miribel et de Montluel. La population communale n’avait guère changé de 1800 à 1914, autour de 900 hab.; elle était de 1 250 hab. en 1954 et elle augmente depuis, gagnant 1 380 hab. après 1999 (+40%). Le nom de Beynost, qui se prononce comme béno, fut jadis Baino mais semble avoir plus de rapport avec un patronyme gaulois Bagino qu’avec des bains. On y a trouvé de beaux restes d’une villa gallo-romaine du premier siècle de notre ère.

Les principales usines sont EFFU ex-Electrifil Automotive (620 sal.) installée à Beynost en 1968, qui travaille pour l’industrie de l’automobile; ABB (310 sal., matériel électrique; France-Air (220 sal.), spécialiste d’aéraulique; s’ajoutent les cartonnages Desplanques (25 sal), les plastiques Ensinger (30 sal.); installations électriques SPIE (180 sal.), thermiques Iserba (80 sal.,) d’eau et gaz Douzet (45 sal.) et Unicia (30 sal.). La commune a également reçu un collège public et le centre régional de transfusion sanguine (150 sal.). Elle accueille de nombreux commerces: hypermarché Leclerc (250 sal.), magasins Boulanger (50 sal.), Decathlon (40 sal.), négoces de fournitures électriques Maxon (50 sal.), de matériaux Bigmat (Girardon, 35 sal.); conseil ITM Alimentaire (55 sal.).

(10 360 Miribelans, 2 449 ha dont 220 de bois), limitrophe de la Métropole de Lyon, est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, 15 km au NE de Lyon. La ville est le siège de la CC de Miribel et du Plateau. Elle est au pied du talus qui domine la rive droite du Rhône, et séparée du fleuve par le canal navigable de Miribel, creusé dans les années 1840. Son territoire s’étire vers le nord jusqu’à englober l’ancien village des Échets, dans un secteur de marais drainé vers la Saône par la rivière des Échets. Ce site accueille l’échangeur n°3 de l’A46 (rocade Est de Lyon) avec l’A432 et la D483, qui a suscité une zone d’activités. À l’ouest passe la ligne de TGV Sud-Est. Miribel est une banlieue de Lyon, dotée d’un collège public et d’un collège-lycée privé, et passablement industrialisée: appareils d’éclairage Philips (65 sal.) et Stelux (55 sal.); salaisons Stemmelen (150 sal.); Intermarché a une base logistique (50 emplois); des négoces dont Rexel (matériel électrique, 120 sal.), DKSH (produits chimiques, 50 sal.); informatique 01 System (55 sal.); lignes électriques Axians (70 sal.), travaux publics Eiffage (50 sal.); blanchisserie BMBGL (65 sal.), nettoyage STN Tefid (150 sal.). Dans la plaine du Rhône, le «parc nature» de loisirs de Miribel-Jonage (2 200 ha), ouvert en 1994, pourvu d’un plan d’eau de 350 ha et de quatre plages, d’une île, de nombreux équipements de jeux et loisirs, reçoit 3 500 000 visiteurs par an. Miribel a eu de 3 000 à 4 000 hab. entre 1856 et 1930, puis sa population a augmenté, passant les 7 000 hab. en 1982; elle a gagné 760 hab. après 1999.

Le nouveau canton de Miribel a 8 communes, 29 600 hab.

(2 650 Neyrolands, 536 ha) est une commune du département de l’Ain dans la CC de Miribel et du Plateau, juste à l’ouest de Miribel à l’angle sud-ouest du département, limitrophe de la Métropole de Lyon. Le village est sur la Côtière, grand talus qui domine la plaine du Rhône, et il est fondu dans les banlieues lyonnaises; décolletage LISI Medica (110 sal.), portes automatiques Record (65 sal.), constructions métalliques Baudin Châteauneuf (55 sal.), appareils médico-chirurgicaux Amplitude (25 sal.), prépresse Gravexia (25 sal.); ingénieries Quadric (45 sal.), CM SLETI (45 sal.), Cap Ingelec (30 sal.), Cetis (25 sal.); informatique Technodigit (30 sal.); négoce de produits chimiques Macdermid (45 sal.), vente par automates Maxcoffee (130 sal.); services d’entretien Fenwick Linde (30 sal.). Neyron n’avait que 800 hab. en 1954 et croît depuis le début du 20^e s. Elle a gagné 470 hab. depuis 1999 (+22%).

(4 110 Mauriciens, 699 ha) est une commune du département de l’Ain dans la CC de Miribel et du Plateau, juste à l’est de Miribel, limitrophe de la Métropole de Lyon. La commune, étroite (1 à 1,5 km), s’étire sur 6 km depuis le parc de loisirs de Miribel, dans la plaine du Rhône, jusqu’au bas plateau de la Dombes. Elle abrite depuis 1929 une usine plastiques créée pour produire de la «soie artificielle», passée par Rhône-Poulenc, puis au japonais Toray en 1996 (400 sal.). Une autre firme japonaise, Steep (290 sal.) est dans la plasturgie. Dans d’autres domaines, équipements électriques Cegelec (45 sal.) et moteurs électriques Sirem (85 sal.); analyses Novasep (95 sal.); négoce de jouets et fournitures Giochi (35 sal.); nettoyage GSF (200 sal.). Un échangeur de l’A42 est au sud de la commune près du canal de Miribel. La population a fait un saut de 1926 (360 hab.) à 1931 (1 600 hab.) et a crû jusqu’en 1999.