Communauté de communes de la Plaine de l’Ain' communauté de communes de l’Ain, associant 53 communes et 78 500 hab. sur 71 160 ha. Le siège est à Chazey-sur-Ain. Ambérieu-en-Bugey, Ambronay, Château-Gaillard, Lagnieu, Loyettes, Meximieux, Saint-Denis-en-Bugey, Saint-Maurice-de-Gourdans, Saint-Rambert-en-Bugey et Villieu-Loyes-Mollon dépassent 2 000 hab. Le Parc industriel de la Plaine de l’Ain (PIPA) est un vaste domaine intercommunal dans les communes de Saint-Vulbas, Blyes et Sainte-Julie, qui rassemble la principale concentration industrielle de l’Ain, 4 km au nord de la centrale nucléaire du Bugey sur la terrasse entre le Rhône et l’Ain. Reprenant des terrains où avait été envisagée dans les années 1960 la création d’une nouvelle raffinerie de pétrole, il a été créé à partir de 1976, sous la forme d’un syndicat mixte, localisé à la Préfecture de région; il occupe 900 ha dont 140 ha d’espaces verts et abrite 70 établissements, totalisant 3 500 emplois dans l’industrie, la logistique et les services aux entreprises. À l’ouest Chazey-sur-Ain (1 650 Chazeyens, 2 195 ha dont 204 de bois), 13 km au SO d’Ambérieu-en-Bugey, 8 km à l’ouest de Lagnieu, sur la rive gauche concave d’un méandre de la rivière, se blottit autour de son château des ducs de Savoie, refait au 19e s. dans le style néogothique. La commune contient au NE le gros hameau de Rignieu le Désert, qui lui a été joint dans les années 1790. Au sud est le hameau de l’Hôpital. Au sud-ouest, gros haras national du Luisard. Au nord traversent la D1084 rectiligne et l’A42, équipée d’une double aire de repos. La voie ferrée d’Ambérieu vers la centrale du Bugey traverse le NE du finage. Chazey a gagné 440 hab. depuis 1999 (+36); elle avait cédé en 1863 le finage de Blyes, devenue commune. Elle est le siège de la communauté de communes de la Plaine de l’Ain. Rignieux-le-Franc (1 080 Rignards, 1 502 ha dont 393 de bois), 17 km OSO d’Ambérieu-en-Bugey, 5 km au nord de Meximieux, s’étend assez loin dans la Dombes, avec de nombreux étangs au NO, jusqu’aux abords de Chalamont; ferme pédagogique Turus avec pisciculture. À l’est, le finage s’étend sur le bas plateau. L’atelier de mécanique Thiméca (90 sal.) a fermé en 2020. Rignieux a gagné 230 hab. depuis 1999 (+27%). Saint-Éloi (530 Santaloins, 1 426 ha), 21 km OSO d’Ambérieu-en-Bugey, est à la limite de la Dombes, avec des étangs, au NO de Meximieux; +110 hab. après 1999 (un quart). Joyeux (270 Joliacois, 1 658 ha dont 283 de bois), 24 km à l’ouest d’Ambérieu-en-Bugey, est au cœur de la Dombes avec de nombreux étangs et s’orne d’un château du 19e s. avec parc; +60 hab. depuis 1999. Le Montellier (310 Montiliens, 1 538 ha dont 437 de bois), 27 km OSO d’Ambérieu-en-Bugey, 6 km ONO de Meximieux, également en pleine Dombes, arbore un grand château de brique du 14e s. refait aux 16e et 17e s.; +80 hab. après 1999. Faramans (860 Faramandards, 1 122 ha dont 224 de bois), 7 km à l’ouest de Meximieux, a déjà les traits de la Dombes et plusieurs étangs au nord; elle a une exploitation forestière (Fournand, 25 sal.) et sa population est en croissance, gagnant 260 hab. après 1999 (+43%); elle n’avait que 260 hab. en 1962. Bourg-Saint-Christophe (1 520 Bourtoirs, 898 ha) 6 km SO de Meximieux au SO de Pérouges, est au pied de la Côtière de Dombes, son village prolongé au SO par le hameau de Marphoz. Sa population augmente régulièrement; elle n’avait que 450 hab. en 1962, 840 en 1999 et a donc presque doublé depuis (+80%). Pérouges (1 340 Pérougiens, 1 897 ha), 18 km OSO d’Ambérieu-en-Bugey, juste à l’ouest de Meximieux, est un fleuron de la Plaine de l’Ain. Le village est juché au sommet d’une butte, et a été classé parmi les «plus beaux villages de France» pour l’harmonie de ses maisons et ruelles médiévales organisées en ellipse. Il a été l’objet de maintes promotions par le cinéma, et bénéficie de la proximité de Lyon (35 km), qui joua un grand rôle dans sa restauration; musée du vieux Pérouges, maison des Arts contemporains, nombreux artisans et artistes; plus des fêtes médiévales, et même un labyrinthe végétal. La commune s’étend dans la plaine, où elle a reçu l’aérodrome de Pérouges-Meximieux (LFHC, piste gazonnée de 680 m, aéroclub) et un échangeur de l’A42. Sa population n’atteignait plus que 450 hab. en 1954 (900 vers 1850) et s’est accrue de près de 220 hab. après 1999. Charnoz-sur-Ain (930 Charnoziens, 662 ha) est au bord de l’Ain à 5 km SSE de Meximieux et bénéficie d’un pont un peu au sud du village; négoce agricole Bernard (30 sal.). La mention «sur Ain» date de 1991; la population communale était tombée à 100 hab. en 1962 et augmente depuis (+ 110 hab. après 1999). Saint-Jean-de-Niost (1 650 Buyatins, 1 419 ha)est à 20 km SO d’Ambérieu-en-Bugey sur la rive droite de l’Ain, avec un village complexe ajoutant au centre (Niost) les hameaux de Buyat et de Monetroi au nord, l’espace pavillonnaire de Port Neuf au NE; au sud, château de Marcel, hameau et château perché de Gourdan. À l’ouest, la commune comprend une partie du camp de la Valbonne. La population a augmenté de 550 hab. depuis 1999 (+50%). Saint-Vulbas (1 270 Villibadois, 2 144 ha) est limitrophe de l’Isère à 18 km SSO d’Ambérieu-en-Bugey. Le village s’étire en bord de terrasse le long du Rhône, rive droite. C’est dans la commune, à 4 km au SO du village, qu’a été installée la grande centrale nucléaire du Bugey, dont les quatre réacteurs actuels, mis en production entre 1972 et 1974, totalisent une puissance de 3 700 MW; EDF y emploie 1 150 personnes. Elle est accompagnée au sud par l’urbanisation de Marcilleux. Au NO du village de Saint-Vulbas, a été aménagé en outre le grand parc industriel de la Plaine de l’Ain, qui bénéficie de l’embranchement ferroviaire menant à la centrale du Bugey, et qui est surtout orienté vers la chimie et les transports. La commune domicilie ainsi une large batterie d’employeurs: médicaments Biomérieux (95 sal.), préparations vétérinaires Boehringer Ingelheim (100 sal.), bases chimiques organiques Siegfried (120 sal.) et Speichim (65 sal.); verrerie Soverglass (100 sal.); menuiserie métallique Liama (230 sal.), pompes Hayward (60 sal.), mécanique Endel (70 sal.); boulangerie industrielle Harry’s devenue Barilla (140 sal.) et fabrique de pâtes alimentaires Barilla (170 sal.), boulangerie Vandemortele (75 sal.). Dans le tertiaire, entreposages et transports GXO (350 sal.), Astr’In (350 sal.), Sports et Loisirs (180 sal.), Lactalis (140 sal.), Feu Vert (110 sal.), Vente Privée Logistique (100 sal.), MR (70 sal.); négoces de matériel électrique Sonnelog (160 sal.) et Rexel (130 sal.), négoce de fournitures Okapi (140 sal.) et de produits chimiques du même groupe (60 sal.); location de matériel Solumat (50 sal.); ingénierie Onet (260 sal.); aide à domicile Mandarine (60 sal.); EDF (310 sal.); nettoyage GSF Energia (65 sal.). La population a augmenté de 460 hab. après 1999 (+57%), mais une grande partie des travailleurs du Parc n’y résident pas et logent à Lagnieu, Meximieux, Ambérieu. Blyes (1 300 Blyards, 932 ha), 4 km ONO de Saint-Vulbas sur la rive gauche de l’Ain, contient au SE une partie de la zone d’activités de la Plaine de l’Ain: société de maintenance nucléaire Orano (180 sal.), transports Gefco du groupe Peugeot-PSA (75 sal.) et Widem (25 sal.); la SPI conditionne des produits alimentaires (Stock Pack, 60 sal.); machines pour l’agro-alimentaire BFR (30 sal.); analyses Teneo (25 sal.); espaces verts Terrideal (20 sal.). La commune a été créée en 1963 à partir de Chazey-sur-Ain. Sa population a crû de 590 hab. après 1999 (+83%). Sainte-Julie (1 020 hab., 1 115 ha dont 204 de bois) a son village juste à l’est de Chazey-sur-Ain; 14 km SO d’Ambérieu-en-Bugey. Plastic Omnium a installé au sud un centre de recherche, recyclage et production de plastiques pour des «pièces extérieures» d’automobiles (500 sal.), en regroupant des productions qui étaient à Oyonnax, Langres et Levallois-Perret. Sainte-Julie a gagné près de 470 hab. depuis 1999 (+90%). Leyment (1 360 Leymentais, 1 418 ha dont 326 de bois) est à 8 km SO d’Ambérieu-en-Bugey. Au nord la commune est traversée par la N84, l’autoroute A42, et dispose d’une gare avec bifurcation; cet ensemble a attiré une urbanisation secondaire, avec zone artisanale des Granges et déchetterie; château de la Servette au NE, un collège public au village. La population augmente depuis 1982 (540 hab.); elle a encore gagné 420 hab. après 1999 (+45%). Saint-Maurice-de-Rémens (770 hab., 1 035 ha) est 6 km à l’ouest d’Ambérieu-en-Bugey; son finage atteint la rive gauche de l’Ain au SO. Il a contenu au sud le camp militaire des Fromentaux, qui servit de camp de regroupement de prisonniers durant la dernière guerre. Lui a succédé Transpolis, grand centre d’«essais pour l’innovation et la sécurité» des transports routiers, sur 130 ha, depuis 1993 (40 sal.). Au village, le château du 18e s. fut celui de l’enfance de Saint-Exupéry et abrite depuis 1999 un musée de l’air et de l’espace. La commune a crû de 120 hab. après 1999. À l’est Ambutrix (780 Butrians, 5 222 ha) est juste au sud d’Ambérieu-en-Bugey, son village au bas du relief, longé par la D1075 et la voie ferrée; +190 hab. après 1999 (+32%). Vaux-en-Bugey (1 250 Vauxois, 822 ha dont 409 de bois), 4 km au sud d’Ambérieu-en-Bugey et 3 km au nord de Lagnieu, est au débouché de la petite mais profonde vallée du Buizin; l’usine Torns Sofilec (75 sal.) fabrique des câbles électriques; la commune est «en Bugey» depuis 1928; elle avait 740 hab. en 1970. Bettant (770 Bettaniers, 337 ha) est juste au sud d’Ambérieu-en-Bugey, son village aligné au pied du versant gauche de l’Albarine; +70 hab. après 1999. Torcieu (750 Torciolans, 1 072 ha dont 534 de bois), 6 km SSE d’Ambérieu-en-Bugey dans un grand méandre de la gorge de l’Albarine que suivent la D1504 et la voie ferrée, accueille des ateliers de matériel aéraulique Anjos ARS (Air Regulation System, 30 sal.) et Apter (25 sal.); site d’escalade des Moines au nord. Torcieu a gagné des habitants de 1968 (430 hab.) à 1999 et 90 depuis. Douvres (1 120 Douvrois, 526 ha) est à 5 km NNE d’Ambérieu-en-Bugey au pied du relief, au débouché de la Cozance; château. Elle a crû de 460 hab. après 1999 (+70%). L’Abergement-de-Varey (270 Abergementais, 915 ha) est à 12 km au NE d’Ambérieu-en-Bugey dans la petite vallée encaissée de l’Oiselon. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+59%). Nivollet-Montgriffon (120 hab., 824 ha) est à 16 km NE d’Ambérieu-en-Bugey. Nivollet est dans la vallée encaissée de l’Oiselon, sous le mont Luisandre, Montgriffon est à 5 km NE sur la crête entre Oiselon et Mandorne, à 750 m. La commune, jadis Montgriffon, a doublé son nom en 1883 en transférant la mairie au hameau le plus peuplé. Oncieu (82 Onciolans, 776 ha), 15 km à l’est d’Ambérieu-en-Bugey, a son petit village sur un replat dominant la vallée de l’Albarine; au NE, sur la corniche, grotte de l’Âne et col d’Évosges (758 m) avec site de vol libre; au sud, la D1054 suit l’Albarine rive droite. Argis (460 Argissiens, 784 ha dont 236 de bois) est à 17 km ESE d’Ambérieu-en-Bugey dans la vallée encaissée de l’Albarine, suivie par la D1504 et la voie ferrée. La Montagne de Suerme (800 m) ferme l’horizon à la limite occidentale du finage. Argis a eu 1 100 hab. dans les années 1890 et les années 1920 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999; elle a repris 60 hab. depuis. Tenay (1 020 Tenaysiens, 1 312 ha dont 561 de bois), 18 km ESE d’Ambérieu-en-Bugey, à la sortie des gorges de l’Albarine proprement dites, paraît bénéficier de sa position à l’entrée de la Cluse des Hôpitaux, qu’empruntent vers Belley et Culoz la D1504 et la voie ferrée. Au SO sur le relief, se remarquent les Rochers de Fenêtre et la grotte de Plomb. La société Seiller (85 sal.) y fabrique des présentoirs pour magasins. Mais Tenay, qui a affiché 4 000 hab. en 1911, s’est constamment dépeuplée depuis; elle avait encore 2 100 hab. en 1962 et a baissé de 80 hab. après 1999. Chaley (130 Chaleysiens, 460 ha dont 379 de bois), est à 6 km au NNE et en amont de Tenay à 425 m dans la gorge de l’Albarine sur la route du Plateau-d’Hauteville dont l’Albarine dévale dans un site superbe et sauvage. Arandas (150 Arandassiens, 1 410 ha) est à 19 km SE d’Ambérieu-en-Bugey, sur le plateau à 720 m; au nord, rochers des Teppes et hameau d’Indrieux. Conand (140 Conandais, 1 528 ha), 16 km SE d’Ambérieu-en-Bugey, est en contrebas d’Arandas au bord de la Caline, affluent de l’Albarine. Cleyzieu (140 Cleyzolets, 782 ha) est à 15 km SE d’Ambérieu-en-Bugey, dans un vallon débouchant au nord sur l’Albarine à Torcieu. Souclin (280 Souclinois, 1 319 ha dont 713 de bois), 16 km SSE d’Ambérieu-en-Bugey à 580 m, son village flanqué des deux hameaux de Fay au NO et Soudon au SE; site de vol libre aux Rochettes (766 m) entre Fay et Souclin. Le finage culmine à l’est à 1 059 m au Crêt de Pont. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Sorlin-en-Bugey (1 180 Saint-Sorlinois, 907 ha dont 416 de bois), 11 km au sud d’Ambérieu-en-Bugey, 3 km au SE de Lagnieu, limitrophe de l’Isère, est dans l’entonnoir de sortie du Rhône, rive droite, sous les ruines de son Château Vieux. Cet ancien bourg fortifié s’entoure de vignes et de rosiers; le groupe Carrefour y a établi une base logistique de 250 emplois. La commune, dite «en Bugey» depuis 1931, a gagné 190 hab. après 1999. Sault-Brénaz (1 000 hab., 561 ha), limitrophe de l’Isère, 15 km SSE d’Ambérieu-en-Bugey, est sur la rive droite du Rhône, au lieu même de l’ancien «saut à la Marion» qui était jadis un passage difficile pour les bateliers rhodaniens, face à la grande île qui appartient à la commune iséroise de Porcieu-Amblagnieu, ainsi d’ailleurs que la centrale électrique dite de Sault-Brenaz (CNR, 45 MW); traitements de surfaces Torbel (35 sal.) et entrepôts du groupe (35 sal.). La commune n’a été créée qu’en 1867, avec 960 hab.; sa population était de 720 hab. en 1954; elle a augmenté jusqu’en 1982, diminué ensuite, pour se stabiliser après 1999. Villebois (1 210 Villeboisiens, 1 446 ha dont 872 de bois), limitrophe de l’Isère, est à 18 km SSE d’Ambérieu-en-Bugey, riveraine du Rhône, au pied même des reliefs couronnés par la corniche de la montagne de Cuny (821 m); hameau de Bois au nord; fabrique d’outillage à main Guillet (25 sal.). Elle a gagné 230 habitants après 1999. Serrières-de-Briord (1 350 Serrièrois, 803 ha) est à 23 km SSE d’Ambérieu-en-Bugey, limitrophe de l’Isère; dans une petite plaine de rive droite du Rhône au pied des reliefs. Le Rhône y est longé par un canal de dérivation; entre celui-ci et le fleuve s’égrènent les équipements d’une base de loisirs du Point Vert, avec piscine, camping, port fluvial, nautisme. La commune a 370 hab. de plus qu’en 1999 (+38%). Montagnieu (660 Montagniolais, 622 ha dont 250 de bois), limitrophe de l’Isère, 26 km SSE d’Ambérieu-en-Bugey, a un village-rue sur les premiers reliefs à l’est du Rhône a 370 m, et une extension dans la plaine entre Briord et Serrières, où est le hameau des Granges. Elle a ainsi 1 100 m de la rive droite du Rhône, où débouche la Brive, mais inhabités. La commune a l’avantage d’inscrire son nom dans les appellations viticoles; les vins-de-savoie-montagnieu sont surtout des blancs mousseux. L’appellation, qui porte sur une petite trentaine d’hectares, bénéficie aussi à Briord et à Seillonnaz. La population a augmenté de de 260 hab. après 1999 (+65%). Briord (1 110 Briolands, 1 229 ha dont 454 de bois), limitrophe de l’Isère à 26 km SSE d’Ambérieu-en-Bugey et 9 km NO de Lhuis, face à la centrale nucléaire de Creys-Malville, conserve des restes d’un aqueduc romain et, surtout, outre un Intermarché (70 sal.), le siège et la principale usine des meubles Roset (580 sal.), l’une des plus grandes du Bugey. La commune avait 360 hab. en 1962 et croît depuis; elle a gagné 20 hab. de puis1999 (+61%). Le petit village originel, en bord de Rhône, est flanqué au nord de l’espace d’industrie et de lotissements de Mermont, avec pont sur le fleuve. Le finage contient au sud les hameaux de Flevieu et Dormieu dans l’étroite plaine du Rhône, le dernier touchant à la réserve naturelle du Rhône; et, dans l’arrière-pays à l’est du village, les hameaux de Vérizieu et de Crept. Lhuis (910 Lhuissards, 2 443 ha dont 1 240 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 33 km SSE d’Ambérieu-en-Bugey, 24 km à l’ouest de Belley, limitrophe de l’Isère. Le village est au pied des reliefs du Jura du Bugey, dans la petite vallée du Vernay, et la commune longe la rive droite du Rhône sur 6 km. Son finage monte à 1 019 m à l’est dans la montagne de Tentanet. Elle a des ateliers des faisceaux électriques AGP (70 sal.) et de matériels électriques Comel (25 sal.), un centre de convalescence, et cultive 20 ha de vignes. La population communale, de 1 400 hab. au milieu du 19e s., était tombée à moins de 600 entre 1960 et 1975; elle remonte depuis et a gagné 170 hab. après 1999. Marchamp (130 hab., 1 311 ha dont 681 de bois), 36 km SE d’Ambérieu-en-Bugey dans la petite vallée de la Brive, a un petit village déchu, auquel s’est imposé au SE le hameau de Cerin, qui a un musée paléoécologique associé à un gisement fossilifère, la mairie et un camping; grotte de la Jaquette à la limite nord du finage. Au SE, le lac de Cerin (11 ha) se tient à 760 m. Marchamp avait dépassé 500 hab. au 19e s. Innimond (87 hab., 1 344 ha dont 382 de bois) est à 34 km SE d’Ambérieu-en-Bugey. Elle a un petit village de plateau à 840 m; le relief monte à 1 217 m au Molard de Don. Innimond et Ordonnaz offrent des dizaines de kilomètres de pistes formant l’espace nordique du Molard de Don. Innimond a eu plus de 400 hab. au 19e s., et compte aujourd’hui plus de résidences secondaires que de résidences principales. Ordonnaz (140 Ordonnaxiens, 1 488 ha dont 644 de bois), 27 km SE d’Ambérieu-en-Bugey, a son village à 845 m; en contrebas, le hameau de la Rivolière lui répond; Musée du fromage dans une ancienne fruitière. Lompnas (170 hab., 1 269 ha), 32 km SE d’Ambérieu-en-Bugey, a son village à 633 m, sous le plateau de la Morgne. Seillonnaz (140 hab., 959 ha dont 540 de bois), 30 km SE d’Ambérieu-en-Bugesy, est située à l’intérieur du relief mais dans un petit bassin abrité, à 550 m. La Brive limite le finage au sud, sous le site d’escalade Crept-Rocher du Planton et le hameau de Crept; château de la Serraz au sud du village, hameau de Chosaz au SE. Seillonnaz cultivait 23 ha de vignes en 2010, en appellation vins-de-savoie-montagnieu (blancs et mousseux). Bénonces (310 Bénonçards, 1 533 ha dont 771 de bois) a son village juché à 560 m sur le versant d’adret de la Perna, court affluent très encaissé du Rhône qui descend des hauteurs de Portes. Le site de Portes associe une forêt domaniale, une ancienne chartreuse et un point panoramique avec calvaire, à 1 023 m, accessible par des routes; cascade de Luizet. Bénonces a connu son minimum de population (240 hab.) en 1999; la commune avait plus de 600 hab. au 19e s.; elle vient de gagner 70 hab. après 1999. (14 660 Ambarrois, 2 460 ha dont 964 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Belley, 31 km au sud de Bourg-en-Bresse, dans la CC de la Plaine de l’Ain dont elle est la commune la plus peuplée. Le nom semble venir des Ambarres, qui habitaient la contrée au moment de l’invasion romaine. La ville, «en Bugey» depuis 1955, est au débouché de la cluse de l’Albarine, au pied des reliefs du Bugey qui encadrent celle-ci. C’est un carrefour routier (N75, N84, N504, accès à l’A42 juste à l’ouest) et ferroviaire, avec une gare de triage et un musée du cheminot. Elle dispose d’un éventail assez large d’équipements en services et commerces, avec deux lycées publics dont un professionnel, un collège public et un privé, une clinique mutualiste (80 lits) et un hôpital privé (220 sal.), une maison de retraite (85 lits); supermarché Carrefour (100 sal.), négoce de matériel médical et de sécurité Dumont (50 sa.); viandes Beauvallet (85 sal.); confection Cotélac (85 sal.); transports Galy (70 sal.), travaux publics Brunet (95 sal.); La Poste (50 sal.). L’armée de l’air entretient une base aérienne (278). Une partie des travailleurs sont toutefois liés au parc de la Plaine de l’Ain (Saint-Vulpas) et à la centrale électrique du Bugey. Le finage monte au SE jusqu’au mont Charvet (749 m), au-delà des ruines du château féodal de Saint-Germain, et au NE presque jusqu’au mont Luisandre (805 m). Près de celui-ci, le hameau des Allymes abrite un château médiéval du 14e s., carré à deux tours, restauré et qui accueille des manifestations culturelles. Ambérieu, qui n’est dite «en Bugey» que depuis 1955, avait 4 000 hab. en 1900, 7 200 en 1954 et n’a cessé de croître tout au long du 20e siècle Elle y a encore ajouté 2 930 hab. après 1999 (un quart). Le nouveau canton d’Ambérieu-en-Bugey a 18 communes, 30 400 hab. (2 950 Ambrunois, 3 355 ha dont 726 de bois) est une commune du département de l’Ain dans la CC de la Plaine de l’Ain, 5 km au nord d’Ambérieu-en-Bugey. La ville est connue par son abbaye bénédictine, apparue vers 600 et dont les bâtiments sont surtout du 13e au 15e s., avec église et cloître du gothique flamboyant; elle abrite un Centre culturel de rencontres et il s’y tient chaque année des festivals de musique baroque très fréquentés. Ambronay a aussi un institut médico-éducatif (itep) au château de Saint-Graz; mécanique Rondot (20 sal.). La commune atteint à l’ouest la rive gauche de l’Ain, près de laquelle sont la gare et un camp militaire; celui-ci fut doté d’un établissement spécialisé du Commissariat de l’armée de terre (Escat) pour le ravitaillement des armées, fermé en 2007 au profit de Roanne. Ambronay n’avait que 1 000 hab. en 1960 et sa population a crû ensuite, gagnant 700 hab. après 1999 (+31%). (2 300 Châteaugaillardans, 1 606 ha), est une commune du département de l’Ain dans la CC de la Plaine de l’Ain, 4 km au NO d’Ambérieu dans la plaine, a reçu un échangeur avec péage de l’A42, et l’aérodrome d’Ambérieu (LFXA), doté d’une piste de 2 000 m et d’un aéroclub, et qui est utilisé par la Base aérienne 278, chargée de la maintenance d’avions militaires; fabrique de cosmétiques Alpol (160 sal., groupe Dewavrin); plastiques RS (30 sal.), négoce de matériel électrique Omel (25 sal.). La commune n’avait que 450 hab. en 1970 et croît depuis; elle a gagné 900 hab. depuis 1999 (+64%). (7 340 Latinicois, 2 725 ha dont 665 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Belley, limitrophe de l’Isère, 37 km au sud de la préfecture, dans la CC de la Plaine de l’Ain. La ville est à 2 km au nord du coude septentrional du Rhône à sa sortie des reliefs du Jura, et dominée à l’est par le haut relief du bois des Sonnailles, premier accident du Bugey, qui monte à 586 m; d’autres bois occupent les pentes d’une butte plus basse à l’ouest de la ville. Celle-ci a un collège public, une verrerie de pots alimentaires Verralia (300 sal.) du groupe Saint-Gobain, des fabriques de filières en diamants (Balloffet, 130 sal.) et de peintures (International Coating, 45 sal.); La Poste (40 sal.); magasins Carrefour. EDF centrale du Bugey déclare 1 400 salariés. La commune avait 3 300 hab. en 1861 et seulement 2 200 entre les deux guerres; puis sa population a augmenté, passé les 3 000 hab. en 1962, intégré en 1965 la commune de Proulieu (170 hab.), monté à 5 200 hab. en 1975; elle a gagné 1 360 hab. de plus depuis 1999. Le nouveau canton de Lagnieu a 25 communes, 34 500 hab. (3 320 Loyettains, 2 128 ha dont 265 de bois) est une commune du département de l’Ain dans la CC de la Plaine de l’Ain, 20 km au SO de Lagnieu et limitrophe de l’Isère, sur la rive droite du Rhône en amont du confluent de l’Ain; elle bénéficie d’un pont sur le Rhône, le seul depuis Lagnieu; entreprise de travaux publics CTPG (Carrières et travaux de port Galand 85 sal.) et sablières et bétons du groupe Bonna Sabla (35 sal.); charcuterie Sibert (35 sal.), emballages en bois GM (25 sal.); levage Sigedi (45 sal.); transports Alphadis (25 sal.). L’agriculture est surtout céréalière, le maïs tenant la première place. Loyettes n’avait que 800 hab. en 1962 et a passé les 2 000 en 1986. Elle a gagné 970 habitants depuis 1999 (+41%). (8 140 Meximiards, 1 375 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, 40 km au sud de la préfecture au milieu de la Côtière de Dombes, mais dans la CC de la Plaine de l’Ain. C’est surtout un centre de services, avec un hôpital local (9 lits médicaux, 140 en tout) et un collège public. La ville est desservie par la N84 et la voie ferrée (gare); elle a une coopérative de pisciculture, de nombreux petits ateliers; menuiserie métallique Allouis Face Intec (35 sal.), laiterie la Cotière (20 sal.), Intermarché (65 sal.). La pointe sud-est de la commune touche à la rive droite de l’Ain. Meximieux avait 2 100 hab. en 1954 (2 600 un siècle auparavant) et croît depuis; elle a gagné 1 220 hab. après 1999 (+18%). Le nouveau canton de Meximieux a 15 communes, 33 700 hab. (2 280 San-Deniens, 261 ha) est une commune du département de l’Ain dans la CC de la Plaine de l’Ain, juste au sud-ouest d’Ambérieu-en-Bugey mais sur la rive gauche de l’Albarine; échangeur D1075-D1084 au sud, collège public. Le village, où habitent de nombreux cheminots de la gare d’Ambérieu, est dominé par le relief méridional de la cluse de l’Albarine. La tour de Saint-Denis, reste du château fort du 14e s., se voit dans la cluse. Le nom de la commune a été fixé en 1895; auparavant il était Saint-Denis ou Saint-Denis-le-Chosson. La commune a eu 1 100 hab. de 1930 à 1960 et sa population a augmenté surtout après 1980; elle a gagné 300 hab. après 1999. (2 760 hab., 2 539 ha) est une commune du département de l’Ain dans la CC de la Plaine de l’Ain, 30 km au SO d’Ambérieu-en-Bugey, limitrophe de l’Isère. La commune contient la basse vallée de l’Ain et son confluent avec le Rhône ainsi que, à l’ouest, la plus grande fraction du camp de la Valbonne (757 ha sur 1 614); hameau de Pollet au SO. Elle conserve une église isolée d’origine bénédictine à base romane, mais agrandie au 19e siècle, où ont été découvertes de belles fresques. La commune avait 690 hab. en 1968 (contre 1 200 un siècle auparavant) et croît depuis. Elle a augmenté de 790 hab. après 1999 (+38%) (2 200 Rambertois, 2 855 ha dont 1 623 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Belley, dans la CC de la Plaine de l’Ain, 38 km au NO de Belley, 11 km ESE d’Ambérieu. La ville est dans la vallée étroite et encaissée de l’Albarine et son finage s’étend des deux côtés de la vallée, montant à 805 m au mont Luisandre à l’extrême nord. Elle conserve des cités ouvrières du temps où l’on y travaillait la soie, les ruines du château de Cornillon (11e s.) et la crypte romane d’une très ancienne abbaye fondée au 5e siècle; métallerie BCM (50 sal.), fabrique de sièges Roset (20 sal.), atelier protégé (35 sal.), portage de presse APD (50 sal.); hôpital local (80 lits en tout), collège public, maison de retraite (25 sal.); musée des Traditions bugistes. La mention «en Bugey» date de 1956. La population communale a culminé à 5 000 hab. en 1901, et n’a cessé de diminuer jusqu’en 1999; elle a pourtant repris 110 hab. après 1999. (3 830 Villecuciens, 1 591 ha dont 257 de bois) est une commune du département de l’Ain dans la CC de la Plaine de l’Ain, 3 km ENE de Meximieux sur la Côtière de Dombes. Elle est bordée à l’est par la rive droite de l’Ain, et dispose d’une gare; château du 17e s. à Loyes, proche d’un petit port sur l’Ain. Rostaing fabrique des gants de protection (45 sal.); transports par autocars Faure Plaine de l’Ain (30 sal.). La commune de Villieu a été détachée en 1897 de celle de Loyes, qu’elle a fini par absorber en 1973 avec sa voisine Mollon. Loyes avait alors 300 hab., Mollon 150. Les trois réunies avaient 1 500 hab. en 1975 et la population augmente depuis. Elle a gagné 1 400 hab. après 1999 (+58%). |