Communauté de communes Moret Seine et Loing

Moret Seine et Loing

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communauté de communes de Seine-et-Marne, associant 18 communes et 39 000 hab. sur 22 820 ha.

Moret-Loing-et-Orvanne (siège), Champagne-sur-Seine, Montigny-sur-Loing, Saint-Mammès, Thomery et Vernou-la-Celle-sur-Seine dépassent 2 000 hab.

Ville-Saint-Jacques (840 Saint-Jacquevillois, 1 074 ha) est à 8 km ESE de Moret sur la route de Montereau à Nemours (D403). La commune a une église inscrite, le château de la Brosse (17e, 18e et 19e s., avec parc); la N6 (D606) rase la limite nord du territoire, qui atteint la plaine de la Seine, mais non le fleuve. La commune avait 420 hab. en 1954 (670 en 1866) et a crû ensuite peu à peu.

Villecerf (740 Villecerfois, 1 094 ha dont 303 de bois) est à 6 km SSE de Moret, sur la rive gauche de l’Orvanne et la route de Nemours; le village est doublé à l’est, rive droite, par le hameau de la Fondoire. Le château de Saint-Ange, ancien marquisat (16e et 17e s. avec parc), se voit à l’est dans la vallée; la ferme Train (ou de Trin), à l’ouest, issue d’un prieuré grandmontain, est inscrite. Le bois de la Lune est au nord-ouest, sur la butte de la montagne de Trin (142 m). La commune avait 410 hab. en 1962 et croît surtout depuis 1980; elle s’est agrandie d’un lotissement au sud du village.

Dormelles (810 Dormellois, 1 302 ha dont 299 de bois) est à 10 km au sud-est de Moret dans la vallée de l’Orvanne. Elle a un clocher classé des 12e et 13e s., et la vieille ferme forte de Saint-Gervais, à douves. En aval sont les hameaux de Chailleau et de la Vallée-de-Dormelles, avec un château et les ruines d’un fort médiéval; menhir de la Pierre Plantée. Le hameau du Pimard est au sud-ouest. La commune a une maison de retraite publique. Elle avait 400 hab. en 1975 comme en 1926 (mais 820 en 1850), puis sa population a augmenté.

Flagy (810 Flagiens, 721 ha dont 300 de bois) est à 12 km SE de Moret; ce «village de charme» en site classé est sur la rive gauche de l’Orvanne en amont de Dormelles. Son plan quadrillé tient à sa création ex nihilo au 12e siècle à la limite du domaine royal. Au nord, le château de Belle Fontaine (19e s.) est au pied d’une butte boisée. La commune conserve un vénérable moulin du 13e s. Sa population a augmenté de 270 hab. depuis 1999, soit de moitié.

Villemer (790 Villemerois, 1 854 ha dont 320 de bois) est à 8 km au sud de Moret et sa commune s’étend d’ouest en est entre le cours du Lunain et la route de Lorrez-le-Bocage. Elle contient une église inscrite (13e et 15e s.), les hameaux de Rebours et du Coudray à l’ouest, de Villeron à la pointe nord-ouest près du Lunain, le petit hameau de Montmery au sud-est. Villemer avait 400 hab. en 1962 et croît depuis (+130 hab. après 1999).

Villemaréchal (1 110 Villemarchais, 1 746 ha) est une commune nouvelle qui a réuni en 2019 Saint-Ange-le-Viel (240 Saintangevins, 323 ha) à l’ancienne Villemaréchal (870 hab., 1 096 ha).

Villemaréchal est à 13 km SSE de Moret et contient les hameaux de la Fontaine à l’ouest, Boisroux au nord; elle avait moins de 400 hab. entre 1960 et 1975 (720 en 1856) et a repris depuis. Saint-Ange-le-Viel est 3 km à l’est et contient les hameaux des Charassans et du Carrefour; sa population était tombée au-dessous de 100 hab. entre 1960 et 1975.

Paley (470 Paleysiens, 920 ha) est dans la vallée du Lunain, à 17 km ESE de Moret, 4 km à l’ouest de Lorrez-le-Bocage-Préaux. Elle se signale par un château des 14e et 18e s., son église inscrite (12e s.), les polissoirs de la Forêt Noire et de la Roche au Diable; elle a plusieurs menus hameaux dont Hautibœuf et Hardy au sud, Tesnières au nord, les Gros-Ormes à l’est. Elle n’avait plus que 260 hab. environ entre 1954 et 1975 (550 un siècle auparavant).

Remauville (480 Remauvillois, 1 088 ha) est à 22 km au sud de Moret; la commune contient les hameaux de Savigny et de Bouchereau à l’ouest, une église inscrite à clocher carré (15e-16e s.); elle avait 310 hab. de 1931 à 1975 et a crû ensuite.

Nanteau-sur-Lunain (690 Nantelliens, 1 325 ha dont 740 de bois) est à 16 km au sud de Moret et 15 km ESE de Nemours dans la vallée du Lunain. Au nord-est, où le plateau monte à 146 m, est le site mégalithique du menhir de Pierre-Fitte. Le plateau à l’ouest du Lunain est couvert par la forêt de Nanteau, dont la partie domaniale est de 866 ha. Villeneuve et le Bouloy sont deux petits hameaux à l’orée du bois, au sud du village. La commune n’avait pas 400 ha. entre 1962 et 1975, et croît depuis.

Treuzy-Lévelay (430 Velytreuziens, 1 410 ha dont 622 de bois), 13 km SSO de Moret, est formée par la réunion de quatre hameaux: Treuzy au nord sur une butte dominant la rive droite du Lunain, qui conserve une église inscrite; Bezanleu à l’est avec une ancienne tuilerie du 19e s. (inscrite); le village-rue de Lévelay au sud; Launoy à l’ouest avec un moulin, sur la rive gauche du Lunain, au-delà duquel le finage s’étend sur le plateau entre Loing et Lunain et englobe la ferme du Mont Brun. Le centre administratif a été transféré en 1903 de Treuzy à Lévelay, plus peuplée, et le nom de la commune de Treuzy a pris alors sa forme double. La commune n’avait que 220 hab. dans les années 1960.

Nonville (610 Nonvillois, 1 143 ha dont 284 de bois) est à 12 km SSO de Moret, 7 km ENE de Nemours sur la route de Montereau (D403), sur la rive gauche du Lunain; château de la Nozaie au village, avec parc (19e-20e s.); le hameau du Landy est un peu en aval. La commune a naguère fourni un peu de pétrole. Elle avait seulement 260 hab. de 1954 à 1970.

La Genevraye (820 Genevriens, 1 316 ha dont 381 de bois) est à 9 km SO de Moret, sur le flanc droit de la vallée du Loing, qui a ici une direction SO-NE; elle s’orne d’une église classée du 13e s., du château de Berville (17e et 19e s. avec parc) et du château de la Tour entre le canal et le Loing. L’urbanisation de Cugny est à l’est dans les bois au bord du Lunain, lequel conflue avec le Loing à l’angle NE de la commune; Cugny est un ancien hameau agricole, devenu le site d’une usine d’explosifs, fermée en 1987; ses pavillons d’habitation, construits vers 1926 et qui appartiennent encore à la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE), sont loués à de nouveaux résidants. La Genevraye avait 250 hab. en 1886, 400 en 1906 et 630 en 1954; descendue à 510 hab. en 1975 et 1982, sa population remonte (+240 hab. après 1999, soit 41%).


Champagne-sur-Seine

(6 500 Champenois, 728 ha dont 436 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC Moret, Seine et Loing, 5 km NNO de Moret-sur-Loing. La ville est sur la rive droite de la Seine, face au confluent du Loing. Elle se signale par son église inscrite, une église russe de 1939, et une cité ouvrière de l’ancienne usine Jeumont-Schneider, qui employa 1 200 personnes entre les deux guerres, 2 800 dans les années 1950 puis, passée à ABB en 1989, ferma finalement en 2006. Elle a une gare du Transilien, un collège public et deux lycées publics avec internat, un pont sur la Seine vers Thorigny, un aqueduc et une écluse en amont; quelques petits ateliers, un supermarché Carrefour (35 sal.).

La forêt domaniale de Champagne occupe 511 ha; elle est au nord sur le plateau troué de nombreuses mares, bois et château de Graville à l’est, le parc du château accueillant un parcours «lémurien» dans les arbres et un centre équestre; site géologique sur le coteau de Seine au nord; espace naturel sensible des Basses Godernes sur 12 ha autour de l’étang dit des Libellules sur le méandre de la Seine. Le nom de Champagne a été complété en 1899; auparavant, la commune avait environ 500 hab. L’ouverture de l’usine Schneider en 1903 l’a fait passer brusquement à 1 800 hab. en 1906, puis 3 300 en 1926; elle en avait 3 600 en 1954, 4 800 en 1962, puis sa croissance a ralenti (5 500 hab. en 1975, 6 100 en 1990), pour cesser après 1999: elle a perdu 280 hab. depuis.


Montigny-sur-Loing

(2 690 Montignons, 920 ha dont 384 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC Moret Seine et Loing, 8 km au sud-ouest de Moret-sur-Loing. Le «village de charme» est sur la rive gauche du Loing et a une gare du Transilien sur la ligne de Montargis; une église inscrite du 12e s., un ancien viaduc ferroviaire. Son territoire comprend aussi le gros hameau de Sorques sur la même rive en aval, qui est assorti d’une réserve ornithologique d’étangs, marais et prairies étendue sur 130 ha. Le bois des Belles Vues bénéficie d’un arrêté de protection de biotope sur 23 ha. La limite nord de la commune suit le talus du Long Rocher qui souligne l’orée de la forêt de Fontainebleau et offre de beaux sites de rochers de grès; ce relief porte un monument dédié au général Kosciuszko qui défendit la commune en 1814. La population communale a crû lentement tout au long des deux derniers siècles: 820 hab. vers 1830, 1 000 en 1905, 1 400 en 1950, 2 000 en 1975.


Moret-Loing-et-Orvanne

(12 900 Morétains, 3 334 ha) est une commune nouvelle de Seine-et-Marne, créée en plusieurs étapes. En 2015 a lieu une première fusion entre Écuelles et Moret-sur-Loing, formant la commune d’Orvanne. S’y ajoutent en 2016 et 2017 Épisy, Montarlot et Veneux-les-Sablons, la commune prenant alors le nom de Moret-Loing-et-Orvanne. Elle est le siège de la communauté de communes Moret, Seine et Loing. Elle a 1 730 hab. de plus qu’en 1999 (+15%).

Moret-sur-Loing (4 300 Morétains, 494 ha) est un ancien chef-lieu de canton, à 11 km ESE de Fontainebleau. Le bourg de Moret est considéré comme «village de charme»; il s’orne d’un château des 12e et 17e s., de portes de ville de l’enceinte médiévale et d’un pont fortifié, d’anciens remparts, plus le prieuré de Pont-Loup, un pont-aqueduc de la Vanne et la maison de Clemenceau. Moret a un collège public, une maison de retraite publique et deux maisons de retraite privées, un institut médico-éducatif agricole privé. Résidentielle et touristique, Moret fut un lieu apprécié des peintres impressionnistes. Elle a une écluse de 1724 sur le canal du Loing, à bajoyers (murs latéraux), agrandie au 19e s; elle offre une halte fluviale, un conservatoire du vélo, un musée du sucre d’orge, un salon de la bande dessinée; maison de retraite LNA (60 sal.), négoce de fournitures ACEE (85 sal.). Une voie ferrée traverse la ville, mais la gare est à Veneux-les-Sablons à l’ouest. Le finage comprend une zone Natura 2000 (bassin du Loing); la prairie Clemenceau est classée espace naturel sensible sur 3,5 ha.

Veneux-les-Sablons (5 320 Veneusiens, 404 ha) est plus peuplée que Moret. Elle est face à Moret sur la rive gauche du Loing et de la Seine, en amont et en aval de leur confluent. Le bourg, sur le plateau, domine une plaine alluviale boisée délimitée par la courbure d’un ancien méandre. Il est encadré par la voie ferrée de Paris à Montargis qui offre une gare avec bifurcation, desservie par le Transilien, et la N6 qui sort de la forêt de Fontainebleau, à laquelle est adossée la commune. L’une des voies va vers Nemours, l’autre vers Montereau par le viaduc de Saint-Mammès, qui traverse le Loing. Le nom fut longtemps Veneux-Nadon; sa forme actuelle est de 1922. Nadon est à présent un quartier de la ville. Le nombre des habitants augmente depuis 1872 (900 hab.); il était de 1 200 en 1900, 2 300 en 1954, 4 000 en 1982; Intermarché (40 sal.), maison de retraite.

Écuelles (2 390 Écuellois, 1 181 ha) est à 2 km au sud de Moret, sur la rive droite du Loing; église inscrite à bas clocher fortifié carré. La partie sud du finage, avec le bourg, est entre Loing et Orvanne, jusqu’à leur confluent; la partie nord est entre Seine, Loing et Orvanne et atteint la rive gauche de la Seine, où est le centre de recherches d’Électricité de France (590 sal.) aux Renardières, dans un grand parc. Dans la vallée de l’Orvanne, étang de Moret et domaine et parc de l’ancien château de Ravanne (18e s.), disparu vers 1810; menhir de la Pierre Droite. Écuelles a un supermarché Carrefour (40 sal.), une carrière de pierres (Piketty, 65 sal.), un institut médico-éducatif. La Maison de l’Environnement d’Écuelles est le siège de la réserve de biosphère de la forêt de Fontainebleau, reconnue en 1998 par l’Unesco sur 70 000 ha. La population était de 450 hab. en 1900, 930 en 1954, 1 400 en 1982, et poursuit sa croissance.

Épisy (650 Épisiens, 741 ha) est sur la rive droite du Loing à 5 km au SO de Moret. Son territoire contient au nord l’aérodrome de tourisme de Moret-Épisy (LFPU), doté d’une piste gazonnée de 825 m et appartenant à l’aéroclub, qui possède des avions. La limite occidentale de la commune suit le cours du Lunain, qui conflue avec le Loing tout près du village, qui a une église inscrite et deux sites d’écluse protégés. Le marais d’Épisy est un espace naturel sensible qui bénéficie d’un arrêté de protection de biotope sur 41 ha. La population avait un peu baissé de 1962 (350 hab.) à 1990 (320) mais a repris depuis.

Montarlot (240 hab., 521 ha) est à 3 km ESE de Moret, à l’est de la vallée de l’Orvanne qui fixe la limite occidentale de son finage; l’église des 12e-13e s. est classée; la N6, l’obélisque de la Reine et l’aqueduc de la Vanne sont au nord du finage.


Saint-Mammès

(3 410 Mammésiens, 224 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC Moret, Seine et Loing, juste au nord de Moret-sur-Loing. Le finage est dans la plaine entre Seine et Loing, juste en amont du confluent; la Seine fixe sa limite septentrionale. L’ancien centre et l’église préromane du 11e s. sont tout à l’ouest, au confluent, avec un pont sur la Seine menant à Champagne-sur-Seine. La commune reste un lieu de batellerie, avec port et halte fluviale, mais un trafic très diminué. Elle a une gare sur la voie de Paris à Montereau et une école régionale du premier degré pour 150 enfants de mariniers et enfants en difficulté, avec internat (40 filles, 40 garçons); maison de retraite Géronte la Canopée (55 sal.), des jardins pour bateliers longent les quais. La ville a deux espaces naturels sensibles, en bord de Seine et au sud à la Roche-Godon. Saint-Mammès a une population en augmentation depuis la fin du 19e s.: 1 100 hab. en 1900, 1 600 en 1954, 2 900 en 1975; mais le rythme a bien ralenti ensuite.


Thomery

(3 520 Thomeryons, 371 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC Moret, Seine et Loing à 6 km NNO de Moret-sur-Loing. La ville est sur la rive gauche de la Seine, face à Champagne-sur-Seine, sur le lobe d’un méandre en bordure de la forêt de Fontainebleau. Ce «village de charme» a une église classée des 13e et 16e s., le parc du château de Rivière (19e s.) et un port, deux maisons de retraite. Elle héberge la maison, l’atelier et le jardin de Rosa Bonheur assortis d’un musée, au château de By; le hameau de By est une ancienne paroisse formant la partie méridionale de l’habitat de Thomery, en bord de Seine. De nombreux murs à vigne classés sont des témoins de l’ancienne culture de chasselas. Thomery a une fabrique de roulements à billes ADR (140 sal.) et une population croissante depuis les années 1860; 1 200 hab. en 1900, 700 en 1954, 2 200 en 1975, 3 000 en 1999.


Vernou-la-Celle-sur-Seine

(2 640 Vernoucellois, 2 242 ha dont 1 126 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC Moret, Seine et Loing à 3 km au nord-est de Moret-sur-Loing à vol d’oiseau, 7 km par la route. La commune est bordée au sud par la rive droite de la Seine. Elle a trois principaux pôles d’habitat, Vernou au sud-est, Marangis sur le plateau au nord de Vernou, La Celle-sur-Seine en aval au débouché d’un petit vallon, réunie à Vernou-sur-Seine en 1972 avec 360 hab. La commune a une église inscrite du 13e s., les châteaux d’Argeville et de Graville (17e et 19e s.) avec parcs, une maison de retraite. Le nord du finage est dans le bois de Valence, où passe la D210 et où se cache le château de Beaurepaire (17e s.). La voie ferrée de Melun à Montereau longe la Seine et offre une gare. L’emprise de l’ancienne centrale thermique EDF débordait au sud-est près de Vernou, laissant des possibilités d’accueil d’entreprises; bétons Fehr (90 sal.). Le ru Flavien limite la commune à l’est et draine la «vallée des Moulins», où il anima jusqu’à sept moulins. La population communale était de 1 200 hab. en 1975, 2 300 en 1990 et poursuit sa croissance.