Communauté d’agglomération Melun Val de Seine

Melun Val de Seine

'

Highslide JS

communauté d’agglomération de la Seine-et-Marne associant 20 communes et 133 300 hab. sur 15 320 ha.

Melun (siège), Boissise-le-Roi, Dammarie-les-Lys, Livry-sur-Seine, Le Mée-sur-Seine, Pringy, La Rochette, Rubelles, Saint-Fargeau-Ponthierry, Vaux-le-Pénil dépassent 2 000 hab.

Voisenon (1 190 Voisenonnais, 336 ha) est à 3 km au nord de la préfecture; château (19e s. en néo-grec avec éléments de façades du 17e s). Dans les bois du Grand Jard sont quelques restes d’une ancienne abbaye royale, et le château qui abrite un lycée technique pour handicapés moteurs (Association des Paralysés de France), un autre domaine accueillant un collège privé de l’Institut Nazareth. La commune a eu 340 hab. en 1931, puis sa population a peu à peu augmenté.

Montereau-sur-le-Jard (500 Monjarciens, 1 129 ha), 6 km au nord de Melun, est tripolaire: le village au sud-ouest, avec une église inscrite; le hameau d’Aubigny à l’est, sur la D411, ancienne commune réunie en 1842 et dont l’église est également protégée; l’aérodrome dit de Melun-Villaroche au nord, dont la plus grande part est dans la commune, et qui est flanqué de l’usine de constructions aéronautiques Safran (940 sal.); ingénierie JPB (70 sal.); installations électriques Eiffage (80 sal.), négoce de fournitures industrielles Forch (270 sal.); transports par cars Losay (85 sal.); travaux publics Sodeca (75 sal.) et RCM (60 sal.). L’aérodrome (LFPM) occupe 450 ha; il dispose de deux pistes bitumées de 1 975 et 1 300 m; il enregistre 30 000 mouvements d’appareils par an et a un aéroclub. Sa gestion relève de l’État, qui l’a transférée en 2007 à un syndicat mixte, et il est affecté en priorité aux besoins des administrations; de nombreux essais de prototypes y ont naguère été effectués, ainsi que les essais en vol de la Snecma (devenue Safran). L’A5 traverse d’ouest en est la partie méridionale de la commune, avec un péage (SAPRR, 50 sal.). La commune n’avait que 250 hab. en 1975 et sa croissance est surtout postérieure à 1990.

Limoges-Fourches (580 Limofuraciens, 796 ha) est à 14 km au nord de Melun et comprend trois sites d’habitat, réunis depuis 1793: Fourches à l’est, Limoges au centre, Villaroche au sud; l’aérodrome de Melun-Villaroche mord un peu sur la commune. La population a augmenté de 280 hab. depuis 1999 (+93%).

Lissy (230 hab., 685 ha) est à 11 km NNE de Melun sur la D411 de Melun à Torcy, près de son croisement avec la D619; son église est inscrite.

Saint-Germain-Laxis (770 Saint-Germinois, 718 ha) est à 6 km au nord-est de Melun sur la N36 vers Meaux et Coulommiers; elle a un château avec parc. L’A5 la traverse; Géopétrol y extrait un peu de brut. De 220 hab. dans les années 1930, sa population est montée à 470 en 1982, 520 en 1999.

Maincy (1 890 Maincéens, 1019 ha dont 436 de bois) est à 4 km ENE de Melun; son territoire est traversé au sud par la route de Provins (D408). Ce «village de charme» a surtout pour originalité de voisiner avec le château de Vaux-le-Vicomte et son immense parc, traversé par l’Almont, rivière affluente de la Seine qui rejoint le fleuve au centre de Melun. Le domaine emploie 60 personnes. Maincy a un musée, une église inscrite des 12e-13e s. La commune avait déjà plus de 1 000 hab. en 1831, 800 seulement en 1811, puis sa population a augmenté après 1920, avec quelques oscillations.

Boissettes (420 Boissettais, 154 ha), juste en aval de Melun sur la rive droite de la Seine, réunit deux petites urbanisations et s’étend peu vers le nord; château du 19e s. avec parc. Elle n’avait que 150 hab. en 1954.

Boissise-la-Bertrand (990 Boissisiens, 780 ha dont 400 de bois) est en aval de Boissettes, à 4 km à l’ouest de Melun. Le village est au bord du fleuve, le finage est très boisé (bois des Joies) et contient au nord-ouest une moitié du centre de télécommunications marines de Sainte-Assise (Seine-Port); elle a deux maisons de retraite. Sa population, de 350 hab. au milieu du 19e s., était tombée à 200 hab. en 1936; elle a crû vigoureusement depuis.

Villiers-en-Bière (240 Villiers-en-Bièrois, 1 076 ha) est à 7 km au SO de Melun et n’avait que 60 hab. en 1975. La N7 (D607) et la vieille route de Bourgogne (D1422) l’encadrent au sud-ouest et au nord-est. La partie NO de la commune est occupée par les châteaux du Bréau et de Fourtoiseau et leurs parcs, et par un gros centre commercial Carrefour (580 sal.).

Seine-Port (1 870 Seine-Portais, 853 ha dont 435 de bois) est à 11 km ONO de Melun sur la rive droite de la Seine. Une grande moitié sud de la commune est occupée par la forêt de Sainte-Assise dont le château, du 18e s., est en bord de Seine, relié par un pont à Ponthierry. Le château et ses abords à l’est, sur un domaine de 450 ha, ont été affectés dès 1921 à un centre de transmissions radio-électriques en téléphonie sans fil (TSF) pour des liaisons transcontinentales; détruit pendant la guerre puis réorienté, le site a servi à des émissions de Radio-France, et conserve sur plus de 170 ha (en partie à Boissise-la-Bertrand) onze pylônes de plus de 200 m de haut. Sous le sigle CTM (Centre de transmissions marines), il appartient depuis 1998 à la Marine, qui s’en sert pour les communications par satellite avec les sous-marins nucléaires. L’ancien château de Croix-Fontaine (18e s.) est au contraire à l’extrémité nord, et aval, de la commune, avec parc et terrasse. Seine-Port offre un musée des beaux-arts, une maison de retraite. La commune a eu entre 700 et 800 hab. de 1840 à 1954, avec une pointe au-delà de 800 vers 1930, puis a dépassé le millier d’habitants en 1962, connu ensuite un palier, et a repris sa croissance après 1982 (1 100 hab.).


Boissise-le-Roi

(3 740 Régiboissiens, 709 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Melun-Val-de-Seine, 10 km à l’ouest de Melun. Le village ancien, nommé Boissise-la-Nation en 1793 mais revenu dès 1801 à son nom précédent, est sur la rive gauche de la Seine, avec une gare du RER D. Il s’est entouré de nombreux pavillons et son territoire comprend au nord d’anciennes îles de la Seine, jusque devant Ponthierry à l’ouest; château des 16e, 17e et 18e s., église inscrite. Le site de la prairie Malécot, ancienne île en bord de Seine est classé en espace naturel sensible sur 12 ha. Au-delà de la route de Bourgogne (D138), son finage s’étire vers le sud et y englobe depuis 1790 le gros hameau d’Orgency, qui est dans le parc régional du Gâtinais Français. La commune abrite la clinique des Trois Soleils (230 sal.) et une maison de retraite médicale (50 sal.); nettoyage urbain Kutler (50 sal.), base de loisirs Seine-École au NO en bord de Seine avec nautisme; Prairie Malécot et Bois Malécot au NE. La commune n’avait encore que 350 hab. en 1926, 720 en 1962; sa population a rapidement crû ensuite, mais a stagné après 1999 (3 700 hab.).


Dammarie-les-Lys

(22 980 Dammariens, 1 023 ha dont 313 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Melun Val de Seine en banlieue sud-ouest de Melun. La commune est en bord de Seine, où s’est établie aux portes de Melun la grande zone d’activités du Clos Saint-Louis. Vers l’ouest, le paysage est plus vert autour du hameau de Vosves (gare du RER D et du Transilien) et du château de Vives Eaux (18e s. avec parc), qui font face à Boissettes. Dammarie est une ville fleurie (trois fleurs) qui conserve des restes de l’ancienne abbaye du Lys (13e et 18e s.), avec un parc du 17e s. — le nom officiel de la commune ne s’écrit pas lès-Lys mais bien les-Lys, contrairement au site Internet de la commune. Elle abrite les archives départementales et a été dotée de deux collèges publics et un lycée public, un centre de formation en apprentissage; deux centres pour handicapés, un institut médico-éducatif, une clinique (330 sal., 90 lits) et une maison de retraite.

Le finage est limité au sud par la route rectiligne dite de Bourgogne (D142). La partie sud-est est à l’extrémité nord de la forêt de Fontainebleau et porte le bois de la Rochette. La croissance de la ville est relativement ancienne: elle avait 1 100 hab. en 1866, 2 000 en 1910, 5 000 en 1931, 10 000 en 1960 et elle a atteint les 20 000 hab. en 1963 avant de se stabiliser à peu près. La «zup» (zone à urbaniser en priorité) de la Plaine du Lys, un grand ensemble construit de 1965 à 1975 et qui contient la moitié de la population communale, était considérée comme «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine»; elle fut le lieu de troubles en 1997 et 2001, avec morts et procès.

La ville a d’assez nombreux sites d’emploi. Dans les activités productives, où s’illustrèrent jadis la confiserie Jacquin, la fonderie Delatre et Frouard, Ideal-Standard (Compagnie nationale des radiateurs) et Everitube, restent le verre plat pour automobiles SMR (320 sal.), les cosmétiques Guinot (180 sal.) et les médicaments Vernin (120 sal.), les ascenseurs AFEM (250 sal.). Un centre commercial est au croisement de la route de Bourgogne (D142) et de la route D372 de Melun vers le sud-ouest, autour d’un centre Leclerc (220 sal.), un Bricoman (55 sal.); négoce de jeux de plein air Kompan (60 sal.); aide à domicile Vitalliance (110 sal.); nettoyage urbain Aubine (Veolia, 60 sal.), transports par cars Trans People (200 sal.); maison de retraite des Jardins d’Iroise (55 sal.).


Livry-sur-Seine

(2 240 Livryens, 497 ha dont 327 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Melun-Val de Seine, à 4 km au SSE de Melun. Elle conserve un finage très boisé, avec un parc protégé en bord de Seine; château avec parc (17e et 19e s.), gare. La mention «sur Seine» est de 1924. La commune n’avait guère que 300 hab. vers 1850, 220 en 1900, puis sa population a lentement augmenté, passant par 800 hab. en 1968, 1 600 en 1982; le mouvement est très ralenti depuis 1990.


Mée-sur-Seine (Le)

(20 350 Méens, 534 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans la CA Melun-Val de Seine, juste à l’ouest de Melun sur la rive droite de la Seine. L’espace résidentiel, étendu, forme la partie nord-ouest de l’agglomération de Melun. Le territoire est limité à l’est par la N6 (un échangeur au nord-est), bordé au sud par un parc intercommunal; il est traversé à l’ouest par la voie ferrée, qui y offre une gare du RER D. La partie occidentale de la commune est boisée, mais entamée par l’habitat et la petite zone d’activités des Uselles; entre elle et le centre-ville se tient le «quartier prioritaire» des Courtilleraies, fait de grands immeubles locatifs. Le bois de Marché est au nord.

La ville est très fleurie (quatre fleurs) et dotée de deux collèges et un lycée publics, deux maisons de retraite privées. Elle propose un musée Henri Chapu sur l’œuvre de ce sculpteur (1833-1891); un Intermarché (35 sal.), nettoyage Euro Clean (140 sal.). La population de la commune n’a guère cessé de croître depuis le début du 19e s.: 400 hab. en 1831, 810 en 1886, un léger creux toutefois puis une reprise au lendemain de la première guerre mondiale, portant le nombre d’habitants à 840 en 1931, 1 220 en 1954, un saut à 10 100 hab. en 1975, à 20 900 en 1990, puis un palier.


Melun

(42 610 Melunais, 804 ha) est la préfecture de la Seine-et-Marne, siège de la CA Melun Val de Seine. La commune s’étend sur les deux rives de la Seine et sur l’île qui les sépare, un peu plus de 40 km au sud-est de Paris. Elle fut Melodunum romaine, et chef-lieu de duché sous Clovis; les premiers Capétiens y résidèrent sporadiquement. La vieille ville forme autour de l’église Saint-Aspais, édifice flamboyant du 16e s., le quartier de ce nom, riche en maisons et restes anciens. Le centre hospitalier (500 lits dont 350 médicaux) est dans un grand parc à l’est en bordure de Seine, où subsiste un château. L’île Saint-Étienne, traversée à l’ouest en étrangère par la N6, est un élément majeur du centre. Au milieu est le musée municipal, dans l’ancien hôtel de la vicomté, près de l’ancien prieuré des 10e-12e s. Côté amont sont l’église collégiale Notre-Dame (11e-12e s. et 16e-17e s.) puis le centre de détention de 310 places dans un ancien couvent, transformé en 1808, reconstruit en 1863; vers l’aval, une médiathèque et les archives, un jardin botanique et un équipement universitaire, antenne de l’université Paris-II.

La rive sud, dans la plaine de la Varenne, forme le quartier Saint-Ambroise, marqué par d’autres bâtiments administratifs dont une cité des années 1960 à très haute tour de 18 étages, et par la gare, que prolonge au sud-est un triage. Du centre partent des routes vers Paris (N6 devenue D306), Brie-Comte-Robert et Torcy par la Francilienne (N105-A205), Meaux (N39), Provins (D408), Montereau et Sens (N105), Fontainebleau et Montargis (N6 puis N7), Orléans (N372).

La commune est plus étendue au nord de la Seine. Son territoire atteint le bois du Jard et bénéficie d’un quart de rocade, articulée sur plusieurs échangeurs. Tout au long de la rocade à l’intérieur, les quartiers sont faits de grands immeubles locatifs et forment ensemble, avec l’entrée nord-ouest de la ville, le vaste «quartier prioritaire» Nord de Melun, classée en zone franche urbaine. À l’extrême nord-ouest au-delà de la rocade, un quartier militaire abrite une caserne de gendarmerie mobile; en deçà, sont la caserne Pajot et l’école des officiers de la gendarmerie nationale.

Le quartier Saint-Barthélemy est à l’ouest du centre, abritant la préfecture et le conseil départemental, qui succèdent à l’ancienne abbaye de Saint-Père (bâtiments du 17e s.) et bénéficient d’un beau parc, les tribunaux et la maison d’arrêt (90 places) et diverses administrations qui se sont placées à partir du 19e s. près de la limite de la vieille ville. Vers l’est, où l’Almont rejoint la Seine, est le marché; un peu plus au nord, le quartier Saint-Liesne, où l’ancien couvent des récollets (17e s.) était devenu un hospice, accueille notamment l’hôpital psychiatrique.

La ville est fleurie (quatre fleurs). Elle a un tribunal de grande instance et un tribunal administratif, quatre collèges et trois lycées publics dont un professionnel, deux collèges et deux lycées privés dont un professionnel, plusieurs centres de formation en apprentissage, un centre d’aide par le travail. Le Cercle des Nageurs, le Cercle nautique, le centre d’escrime ont apporté à Melun quelque renom dans les sports. Melun a les deux grandes cliniques de l’Ermitage (220 sal., 150 lits) et des Fontaines (210 sal., 130 lits), des maisons de retraite publiques et privées.

Parmi les principaux employeurs se signalent la BNP (160 sal.), le Crédit Lyonnais (130 sal.), la Centrale de Financement (130 sal.); la gestion immobilière HLM Foyers de Seine-et-Marne (120 sal.); Orange (180 sal.); un magasin Castorama (120 sal.); intérim 2ME (150 sal.); transports par autocars Darche Gros (120 sal.); distribution d’électricité Enedis (350 sal.) et distribution pharmaceutique coopérative CPF (440 salariés).

Melun avait 6 000 hab. en 1800, 10 000 au milieu du 19e s., 13 000 à la fin, et n’a pas cessé de croître: 20 200 hab. en 1954, 35 000 en 1982; 37 000 en 1999. L’arrondissement a 289 700 hab., 59 communes.

Le nouveau canton de Melun a 8 communes, 67 100 hab.


Pringy

(3 590 Pringyaciens, 410 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Melun-Val de Seine, 10 km à l’ouest de Melun. Le bourg est sur la N7 (D607) à la bifurcation de la route de Bourgogne (D142). Le finage s’étend surtout vers le sud-ouest, où il englobe le château de Montgermont (18e-19e s.) et son parc, ainsi que les ruines de l’église mariale de Corbeil (classées). En revanche, il s’étend peu au nord de la route, où le territoire de Boissise-le-Roi le sépare de la Seine. La commune a un beau parc municipal; fabrique d’équipements de levage Tente (85 sal.), voies ferrées Transalp (55 sal.).


Rochette (La)

(3 960 Rochettois, 586 ha dont 390 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Melun Val de Seine, 3 km au sud de Melun. La commune est sur la rive gauche de la Seine juste en amont de Melun; son finage est largement occupé par les bois de la Rochette et des Pincevents. L’habitat se divise en deux ensembles: l’Ermitage, relativement récent, au nord dans le prolongement de Melun et flanqué à l’est par la gare de triage et une zone industrielle en bord de Seine, avec embranchement ferroviaire et pont sur la Seine vers Vaux-le-Pénil; le Village, au centre-sud où était l’ancien village près du château de la Rochette (18e s., avec jardin, terrasse et pépinières). Celui-ci est au bord de la Seine et occupé par des services de l’Enseignement (GRETA), deux centres de formation en apprentissage dont une formation professionnelle en bâtiment AFSMFP (45 sal.). La commune est surtout résidentielle. La Rochette est restée au-dessous de 250 hab. jusqu’en 1936, puis a entamé une vive croissance après 1945, passant à 1 200 hab. en 1954, 3 100 à son maximum de 1975, avant de perdre quelques habitants et de se stabiliser à peu près. Puis elle a augmenté de 1 140 hab. après 1999 (+40%).


Rubelles

(3 310 hab., 391 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Melun-Val de Seine, limitrophe de Melun au NE, à la divergence de la D411 et de la D636; elle a un château du 17e s. avec parc; société immobilière des Trois-Moulins (260 sal.), supermarché Carrefour (40 sal.). Rubelles n’avait que 220 hab. dans l’entre-deux-guerres puis s’est étoffée: 360 en 1962, 740 en 1975, 1 800 en 1982, 1 690 en 1999; elle a presque doublé depuis.


Saint-Fargeau-Ponthierry

(14 620 Féréopontains, 1 657 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Melun-Val de Seine, 13 km OSO de Melun. Son territoire longe la rive gauche de la Seine; il est traversé par la N7 et la voie ferrée de rive gauche, qui offre deux gares du RER D dans la commune. L’habitat, en effet, est composé de deux agglomérations distinctes. Ponthierry est au sud-est, hors du parc régional du Gâtinais Français, avec la N7, le centre communal et quelques immeubles collectifs. Le reste de la commune fait partie du parc régional. L’habitat de Ponthierry y est complété par les quartiers de Jonville au sud (grand parc), Moulignon (château du 19e s. avec parc, église du 13e s.) et Auxonnettes à l’ouest, Tilly au nord. Saint-Fargeau est en aval, prolongée par les lotissements de Villers dans le bois de la Guiche, que contourne un méandre de la Seine; église en partie des 12e et 13e s. à Saint-Fargeau.

Le développement de Ponthierry a entraîné la commune de Saint-Fargeau à l’ajouter à son nom en 1961. La population est restée durant tout le 19e s. autour de 1 000 hab., puis elle a augmenté, passant à 2 000 en 1925 et 3 000 en 1954, et la croissance se poursuit. L’ancienne usine de papiers peints Leroy (1913-1970) a laissé près du pont sur la Seine, face à Seine-Port, un hôtel patronal et des cités ouvrières, désormais protégés au titre du patrimoine, dont une machine à imprimer en 26 couleurs. L’A6 écorne l’angle sud-ouest du finage. La ville a un collège public, une maison de retraite, un centre d’aide par le travail et un institut médico-éducatif, plus deux ports de plaisance et un centre nautique; jardinerie Truffaut (50 sal.), transports par cars Transdev (70 sal.).

Le nouveau canton de Saint-Fargeau-Ponthierry s a 6 communes, 52 7100 hab.


Vaux-le-Pénil

(11 330 Pénivauxois, 1 164 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Melun-Val de Seine, 3 km au sud-est de Melun. La commune est sur la rive droite de la Seine juste en amont de Melun; elle a une église inscrite des 12e-13e s., un collège et un lycée publics, deux centres de formation en apprentissage. Une vaste zone industrielle est au nord, au contact de Melun; l’angle nord-ouest est occupé par le grand parc municipal de Faucigny-Lucinge qui accueille le centre hospitalier de Melun, en bord de Seine, avec un château du 18e s. et du 19e s.; ce centre a 500 lits dont 350 médicaux. Vers l’est, la commune s’étend assez largement dans la forêt du Buisson de Massoury; la N106 longe la limite nord du finage. À l’angle sud-ouest, un pont ferroviaire traverse la Seine, au bord de laquelle sont les grands silos de la Coopérative agricole et leur port de péniches. L’hippodrome, les haras et les maraîchages de Peterhof sont au sud-est, à l’orée des bois.

Banlieue active de Melun, Vaux-le-Pénil accueille dans la métallurgie ses principales entreprises: menuiserie métallique Peignen (80 sal.), serrurerie Iseo (Cavera, 80 sal.), ressorts et articles métalliques Leduc (40 sal.), fonderie de non-ferreux Dynacast (80 sal.); s’y ajoutent dans divers domaines les plastiques Eoliance ex-Autogyre (40 sal.); maçonnerie Hanny (150 sal.), travaux publics ferroviaires Sade (230 sal.); télécommunications Orange (220 sal.); transports par cars Transdev (280 sal.); nettoyage SEMS (270 sal.); traitement des eaux Veolia (140 sal.); La Poste (330 sal.); plusieurs centres d’aide par le travail. La commune héberge un incinérateur traitant 125 000 t/an, en provenance de 67 communes (285 000 hab.). De 800 hab. vers 1900, la population communale est montée à 1 700 en 1954, 4 400 en 1975, 8 100 en 1990, et poursuit sa progression.