Communauté de communes du Pays de l’Ourcq

Ourcq (Pays de l’)

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communauté de communes de Seine-et-Marne, associant 22 communes et 17 400 hab. sur 23 470 ha. Le siège est à Ocquerre. Lizy-sur-Ourcq est seule à dépasser 2 000 hab.

Ocquerre (400 Ocquerrois, 1 012 ha) est dans la vallée de l’Ourcq à 4 km ENE de Lizy; son finage inclut tout au nord le hameau de Marnoue-les-Moines, et tout au sud le hameau et le château de la Trousse (17e s.) avec parc. La commune accueille un centre d’apprentissage du bâtiment. Elle est le siège de la communauté de communes du Pays de l’Ourcq (22 communes, 17 400 hab.). Sa population a relativement peu varié (250 hab. en 1975, 350 en 1999 comme en 1901).

May-en-Multien (920 Mahouyots, 1 915 ha dont 282 de bois), limitrophe de l’Oise, est sur la route de Meaux à Villers-Cotterêts, à 6 km au nord de Lizy, et a une église classée. Son finage s’étend surtout sur le plateau du Multien à l’ouest, mais il suit à l’est le cours de l’Ourcq. Au bord du canal de l’Ourcq sont les hameaux de Vernelle et de Marnoue-la-Poterie. La population n’était que de 440 hab. au minimum des années 1960 contre 900 vers 1850; elle croît depuis.

Crouy-sur-Ourcq (1 830 Crouyciens, 1 942 ha dont 1 140 de bois), limitrophe de l’Aisne et de l’Oise, est un gros village de la rive gauche de l’Ourcq, situé à 10 km NNE de Lizy. C’est un «village de charme» avec une église du 16e s., le donjon du Houssoy (14e-15e s.), les jardins d’agrément du parc de Notre-Dame-du-Chêne et du parc de Champivert près du village. La commune a une gare et plusieurs châteaux dont celui de Gesvres (18e s.) au bord de l’Ourcq, et le hameau de Fussy au sud; maison de retraite publique (65 places). La population avait légèrement décliné de 1 200 et 900 hab. entre 1880 et 1970 puis s’est mise à croître.

Coulombs-en-Valois (580 hab., 2 241 ha dont 350 de bois), limitrophe de l’Aisne, est à 5 km ESE de Crouy et 10 km au NE de Lizy, à la tête du vallon du ru de la Croix-Hélène, qui aboutit à l’Ourcq à Crouy; le village a une église classée des 13e et 15e s. Son finage a plusieurs petits hameaux et grosses fermes, dont Certigny à l’ouest, Hervilliers au nord, Bremoiselle, Vasset et Vaulx-sous-Coulombs tout au nord au-dessus de la vallée du Clignon. Vaulx, ancienne commune réunie en 1964 avec une centaine d’habitants, a une église classée à fresques. La commune n’avait plus que 290 hab. en 1962, contre 770 en 1831; la population augmente depuis la fusion, à l’occasion de laquelle Coulombs (tout court) a pris son nom actuel.

Germigny-sous-Coulombs (210 Germinois, 653 ha), limitrophe de l’Aisne, est à 13 km ENE de Lizy et donne sur un vallon affluent du Clignon; elle avait 105 hab. en 1975 (500 en 1931); stockage souterrain de gaz sur 25 km2 dans une nappe aquifère du Crétacé inférieur.

Dhuisy (330 Dhuiséens, 814 ha dont 222 de bois) est limitrophe de l’Aisne, à 12 km ENE de Lizy et donne sur un vallon affluent direct de la Marne. L’A4 empiète un peu sur la commune au sud-est, près des hameaux de Chambardy et des Écoliers. Dhuisy n’avait pas 140 hab. en 1975 (plus de 400 avant 1850) et poursuit sa nouvelle croissance comme toutes ses voisines.

Vendrest (690 Vendrestois, 1 773 ha) est à 7 km au nord-est de Lizy et englobe, dans le vallon principal, les hameaux de Chaton et de Rademont, ce dernier venant d’une commune absorbée en 1839 avec une centaine d’habitants.

Cocherel (630 Cocherellois, 827 ha) 6 km à l’est de Lizy, comprend au sud-ouest le hameau de Crépoil, ancienne commune intégrée en 1842 et qui avait alors 130 hab. Cocherel n’avait plus que 210 hab. en 1975, contre 550 en 1851; mais elle croît depuis (+140 hab. après 1999).

Tancrou (340 Tancrétiens, 1 221 ha) est à 4 km SSE de Lizy; elle a une église inscrite, et les hameaux de Rutel et Villemeneux à l’est, qu’effleure l’A4; le jardin de la ferme de la Vallière est protégé. La Marne est accompagnée d’étangs et le finage déborde sur la rive gauche. Tancrou n’avait que 220 hab. en 1975.

Jaignes (320 Jaignaciens, 1 011 ha) est à 5 km SE de Lizy juste au sud de Tancrou mais sur le plateau et ne déborde pas sur la rive gauche de la Marne. Le finage, où a été conservé un polissoir néolithique classé, inclut tout à l’est le hameau de Torchamps, à 6 km; l’A4 traverse en biais. Jaignes avait 160 hab. en 1975, 430 en 1841, et sa population croît doucement. Tancrou et Jaignes ont partagé en 1836 le territoire de la commune des Essarts-Grandchamp, alors dissoute.

Armentières-en-Brie (1 230 Armentiérois, 727 ha dont 274 de bois) est à 6 km au sud de Lizy sur la rive gauche de la Marne, dans un grand méandre; les châteaux de Vignols et de la Coulommière sont à l’est près de la Marne; un tunnel ferroviaire traverse le pédoncule du méandre au sud-ouest, sous la forêt domaniale de Montceaux. La commune abrite les collèges techniques privés israélites Beth Myriam pour filles et Ismah David pour garçons à Vignois, et une maison de retraite. La précision «en Brie» date de 1937. La commune a connu de très fortes variations de population: elle avait 640 hab. en 1851, a été amputée d’Isles-les-Meldeuses en 1906 et réduite à 120 hab. seulement en 1954, puis a connu une sensible croissance continue, passant par 1 000 hab. en 1986.

Isles-les-Meldeuses (810 Iléo-Meldois, 694 ha dont 199 de bois) est sur la rive gauche de la Marne mais au nord d’Armentières sur l’autre face du méandre, à 4 km SO de Lizy. Elle a été créée à partir d’Armentières en 1906, avec 250 hab.; elle en avait autant en 1936, et croît depuis 1975. La commune a un parc animalier (ferme pédagogique Edentara); elle accueillait l’aérodrome de tourisme dit de Lizy-sur-Ourcq à l’est en bord de Marne, mais la plaine est devenue un site de sablières et d’enfouissement. Le château des Bruyères se tient à l’ouest sur le pédoncule du méandre. Isles dispose d’une gare sur la ligne de l’Ourcq.

Mary-sur-Marne (1 120 Marysiens, 222 ha) est sur la rive droite concave et accidentée d’un méandre de la Marne, immédiatement en amont du confluent de l’Ourcq et jouxte Lizy, dont elle est séparée par la voie ferrée. La commune accueille sur le plateau une grosse imprimerie Didier (groupe Québecor, 175 sal.) et une maison de retraite; elle n’avait que 380 hab. dans les années 1960 et sa population a augmenté ensuite peu à peu.

Congis-sur-Thérouanne (1 940 Congissois, 1 512 ha dont 410 de bois) est sur la rive gauche de la Thérouanne juste en amont de son confluent avec la Marne, qui est dans la commune, et au bord du canal de l’Ourcq, 3 km au SO de Lizy; elle se nommait simplement Congis jusqu’en 1974. Le château du Gué (parc) et le hameau du Gué à Tresmes sont au bord de la Thérouanne à 2 km au nord-ouest, au passage de la route de Meaux à Villers-Cotterêts (D405). Le lycée public polyvalent du Gué à Tresmes y a un internat de 200 places. À l’est, le château de Villers domine le site du hameau de Villers-les-Rigault, ancienne commune absorbée en 1807, entre Marne et canal de l’Ourcq, qui fait face à Isle-les-Meldeuses et possède une ancienne usine élévatoire des eaux (19e s.). La plaine en bord de Marne est trouée d’étangs de gravières, dont l’exploitation n’a été arrêtée qu’en 2006; la réserve naturelle du Grand Voyeux y a été délimitée, sur 242 ha, au titre de la protection des zones humides. La commune avait 600 hab. en 1954 mais un millier au 19e siècle, et 1 000 à nouveau en 1975; elle poursuit sa croissance mais n’a gagné que 90 hab. depuis 1999.

Le Plessis-Placy (290 hab., 820 ha), limitrophe de l’Oise, est à 5 km au nord-ouest de Lizy et a une église en partie du 13e s.; son hameau de Beauval, au sud, est sur la route de Lizy à Dammartin-en-Goële (D401). La ferme de Saint-Faron, à l’est, se signale par son jardin d’agrément du 19e s. La commune avait 200 hab. en 1982, et 350 un siècle avant; sa population a crû un peu récemment.

Vincy-Manœuvre (280 Viniciens, 496 ha) est limitrophe de l’Oise. Son finage, étranglé au milieu, résulte de la juxtaposition ancienne de deux petits finages distincts, Manœuvre étant au sud de Vincy, qui est à 9 km au nord-ouest de Lizy; elle avait 125 hab. en 1975.

Trocy-en-Multien (230 Trocéens, 746 ha) est à 5 km ONO de Lizy sur le plateau; la Thérouanne borde son finage au sud; elle se nommait Trocy avant 1958 et n’avait que 170 hab. en 1975, moitié moins que vers 1820.

Étrépilly (830 Étrépillois, 1 318 ha) est sur la Thérouanne, 8 km à l’ouest de Lizy; église du 15e s., nécropole nationale (530 morts) avec monument. La commune n’avait plus que 390 hab. au cours des années 1960 (700 dans la première moitié du 19e s.).

Puisieux (320 Puisotins, 921 ha), limitrophe de l’Oise, est à 11 km ONO de Lizy sur la route de Meaux à Crépy-en-Valois (D38) et ne touche à la Thérouanne que par sa pointe méridionale. Sa population était descendue à 180 hab. vers 1970.

Douy-la-Ramée (380 Dolaraméens ou Doyacois, 797 ha) est limitrophe de l’Oise, 4 km ONO de Lizy. Elle avait 160 hab. en 1975. Son hameau de Fontaine-les-Nonnes, qui conserve des traces d’un château des 13e et 16e s., borde la rivière.

Marcilly (460 Marcilliens, 693 ha) est 14 km à l’ouest de Lizy sur la D401; elle avait 250 hab. en 1954, et a gagné120 hab. depuis 1999 (+35%). La Thérouanne borne le finage au NE.


Lizy-sur-Ourcq

(3 540 Lizéens, 1 116 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Meaux, 15 km au nord-est de Meaux dans la CC du Pays de l’Ourcq. Le bourg est sur la rive de l’Ourcq, réputé «village de charme» et orné d’un château du 17e avec parc. Le canal de l’Ourcq court le long de la rive droite de l’Ourcq. Le finage s’étend surtout vers le nord, où se tiennent en hauteur Belle Vue et le hameau d’Échampeu, ancienne commune absorbée en 1840 avec 180 hab. La petite ville fut jadis un foyer protestant au commerce actif, ruiné par la révocation de l’édit de Nantes. Elle a une gare sur la ligne de La Ferté-Milon, un collège public, une maison de retraite médicale (Jardins de Cybèle, 65 sal.). Les principaux employeurs sont une métallerie DEFI (Développement et fabrications industrielles, 130 sal.), un Intermarché (50 sal.), les cars Marne et Morin (60 sal.). La commune a eu 1 500 hab. en 1841, s’est approchée de 1 900 en 1906, est descendue à 1 600 de 1925 à 1955, puis s’est remise à croître, passant par 2 000 hab. en 1965 et 3 000 en 1990. Elle a peu évolué après 1999.