Communauté d’agglomération Marne et Gondoire

Marne et Gondoire

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communauté d’agglomération de la Seine-et-Marne, associant 20 communes et 107 900 hab. sur 10 500 ha.

Le siège est à Bussy-Saint-Martin. Bussy-Saint-Georges, Collégien, Dampmart, Ferrières-en-Brie, Lagny-sur-Marne, Montévrain, Pomponne, Pontcarré, Saint-Thibault-des-Vignes et Thorigny-sur-Marne dépassent 2 000 hab.

Bussy-Saint-Martin (720 Busséens, 264 ha) est à 3 km ESE de Torcy; son finage est étiré d’ouest en est. Tout à l’ouest passe la Francilienne, qui offre un échangeur au-dessus d’un petit triage ferroviaire, desservant une zone industrielle qui prolonge celles de Torcy: ingénierie Alto (55 sal.), constructions Coredif (65 sal.), lignes électriques Proef (95 sal.), intérim DomRH (65 sal.). Suit à l’ouest Rentilly, ancienne paroisse réunie en 1792, associant château, grand parc et village. Le château date du 16e s. et a été acquis par le chocolatier Menier en 1890, réquisitionné pendant la dernière guerre pour abriter des gendarmes mobiles, détruit en 1944 et reconstruit par la famille Menier; il est en fait sur le territoire de Bussy-Saint-Georges, mais en position de quasi-enclave, tandis que le hameau de Rentilly est entièrement à Bussy-Saint-Martin. Le parc, de 50 ha, est ouvert au public. Le centre de la commune aux abords du ru de la Brosse, affluent de gauche de la Gondoire, reste vide. Le village de Saint-Martin, apparu au 12e s. autour d’une grosse église servant aux pèlerins, forme un second ensemble d’habitations à l’est, avec la mairie et l’église du 12e s. La commune n’avait que 170 hab. en 1962 et croît depuis; elle est le siège de la communauté d’agglomération de Marne et Gondoire, groupement intercommunal de la Seine-et-Marne associant 20 communes, 107 900 hab. et qui contient notamment Lagny-sur-Marne et Thorigny-sur-Marne.

Gouvernes (1 200 Gouverniauds, 272 ha) est au sud-ouest de Lagny dans la petite vallée de la Gondoire; elle a le bois et l’étang de la Loy au sud-ouest du finage, qui est voisin de Guermantes au sud-est. Le nom, à l’origine Curvisnu, aurait désigné une rivière sinueuse; église du 13e s.; château de Deuil à l’est du village. La commune n’avait que 360 hab. en 1936 et croît depuis: 700 hab. en 1975, 1 000 en 1999.

Guermantes (1 170 Guermantais, 126 ha) est une très petite commune juste au nord de Bussy-Saint-Georges, peuplée de lotissements postérieurs à 1980; la commune n’avait encore que 150 hab. en 1962, 240 en 1975; elle est montée à 1 130 en 1990. Elle eut un château, d’abord nommé Chemin (en Brie). Le château actuel, du 17e, à l’angle NO du finage, est inscrit, a un parc et accueille des séminaires. Le nom est surtout connu par l’œuvre de Marcel Proust.

Conches-sur-Gondoire (1 770 Gondoiroconchiliens, 152 ha) est une toute petite commune, entre Lagny et Guermantes. Elle est traversée par la Gondoire, entrée dans son nom en 1993; les pavillons ont gagné au nord et au sud; au sud-ouest, son château, avec parc et étangs, accueille une maison de retraite publique. Elle n’avait que 210 hab. en 1954, et a crû surtout après 1970, atteignant 1 800 hab. en 1983 et plafonnant ensuite.

Carnetin (470 Carnetinois, 167 ha) est une très petite commune sur le plateau, qui n’a pas d’accès à la Marne; musée Gatien Bonnet; négoce de matériel contre l’incendie RIF (50 sal.). La population était à peine au-dessus de 200 hab. dans les années 1960.

Jablines (700 Jablinois, 804 ha) est à 9 km au NE de Lagny-sur-Marne. Le village est sur la rive gauche de la Marne; son finage occupe la plus grande partie du méandre de la Marne qui précède celui de Dampmart-Thorigny-sur-Marne. D’anciennes gravières ont servi de support à l’aménagement d’une base de loisirs et de nautisme de 500 ha partagée avec Annet-sur-Marne, comportant plusieurs campings et bases nautiques; le site de gisement archéologique néolithique du Haut Château, sur l’étroite échine entre les méandres, est partagé avec Chalifert. La LGV traverse le méandre du NO au SE, juste à l’ouest du village. Jablines avait 210 hab. en 1962 et a crû surtout après 1990.

Lesches (780 Leschois, 403 ha) est à 7 km ENE de Thorigny-sur-Marne; elle a une forme de village-rue sur la D89, suivant la courbe d’un ancien méandre de la Marne, ainsi qu’un château du 19e s. avec parc. Son finage est très peu urbanisé, mais assez boisé; il est bordé à l’est par la rive gauche de la Marne au hameau de Montigny, où subsiste un château du 18e s. avec parc. Le marais de Lesches est l’objet d’un arrêté de protection de biotope sur 84 ha, qui déborde sur Jablines et Chalifert. Lesches n’avait que 140 hab. en 1930, puis s’est un peu étoffée, passant à 330 hab. en 1968, 570 en 1990.

Chalifert (1 490 Chaliférois, 242 ha) est juste à l’amont de Chessy. Son habitat se tient sur l’étroit plateau dominant la rive gauche de la Marne, qui se termine au nord par l’extrémité d’un ancien pédoncule de méandre de la Marne, où subsistent des restes d’une tour près du gisement de silex du Haut Château, et que traverse, au prix d’un court tunnel, la voie ferrée de Paris à Strasbourg, tandis que la ligne du TGV rase le promontoire par l’est. Une ligne d’habitat mineure est au pied du coteau à l’ouest, le long de la Marne. Le canal de Chalifert est un canal latéral à la Marne long de 12 km et qui suit sa rive gauche; il va de Meaux à Chalifert où il rejoint la Marne après être lui aussi passé en tunnel sous le promontoire; il raccourcit le parcours de 16 km, en recoupant les méandres de Trilbardou et de Jablines; achevé en 1846, il a été porté au gabarit Freycinet par la suite. Chalifert n’avait que 200 hab. en 1936 et croît depuis, atteignant les 500 hab. en 1976 et les 1 000 hab. en 1998.

Chanteloup-en-Brie (4 230 Chanteloupiens, 317 ha) est au sud-est de Lagny, 3 km au sud de Montévrain. Le château de Fontenelle à la pointe sud (16e-17e s.) avec parc, jardins et douves, abrite une maison de retraite médicale. Le bois de Chigny, au nord-ouest, accueille quelques pavillons. La commune a un centre de formation en apprentissage, une entreprise d’installations thermiques Climat Systems (50 sal.); électronique Excelia (300 sal.), constructions Duarte (80 sal.), transports Arvato (260 sal.). La mention «en Brie» est de 1987 seulement. Chanteloup n’avait pas 180 hab. en 1931 puis sa population a peu à peu augmenté, jusqu’à 460 hab. en 1982, plus vite ensuite; elle a plus que doublé depuis les 1 790 hab. de 1999.

Jossigny (650 Jossignaciens, 962 ha dont 297 de bois) est à 2 km au SE de Chanteloup, 5 km SE de Lagny-sur-Marne; l’A4 traverse son finage par le milieu, au sud du bourg. Le bois de Belle-Assise est au sud, un château avec parc (18e s.) orne le village; le parc de la Motte et le bois Ripault sont à l’est, avec un nouvel accès de l’A4 vers Disneyland; un moulin à vent à tour ronde a été restauré au sud, sur une butte montant à 143 m, ancien site de carrières boisé: négoce d’équipements d’automobiles ZF CV (65 sal.), clinique Nephrocare (60 sal.).


Bussy-Saint-Georges

(26 900 Buxangeorgiens, 1 339 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Marne et Gondoire, 6 km au SE de Torcy. Elle fait partie de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (Val de Bussy). La commune n’avait encore que 450 hab. en 1982; sa population est passée à 1 500 en 1990, 9 200 en 1999, gagnant au passage 180 ha, et a presque triplé depuis.

Le centre originel est au sud d’un grand bois et s’orne d’une tour-pigeonnier du 14e s.; château du Génitoy (17e s.). L’habitat s’est développé en damier un peu au sud-est, autour de la place du Clos Saint-Georges. Le boulevard de Lagny, rectiligne du nord au sud et qui reprend la D35 vers Ferrières, sert de nouvel axe. Un golf de 27 trous a été dessiné au nord près de Guermantes, assorti d’un lotissement en bouquets.

La partie méridionale du finage accueille à la fois l’A4, dotée d’un échangeur avec la D35 et, tout à l’est, d’une double aire de service; la voie ferrée du RER équipée d’une gare proche du centre-ville; la D206 également est-ouest; et deux parcs d’activité, nommés Léonard de Vinci et Gustave Eiffel. Au sud-est, la commune possède encore une assez longue queue dans le bois de Ferrières. Côté ouest, une autre queue un peu contournée rattache à Bussy-Saint-Georges le château de Rentilly, propriété des chocolatiers Menier depuis 1890 et enclavé dans le territoire de Bussy-Saint-Martin.

La ville a trois collèges publics et un privé, un lycée public et un privé, un centre de formation en apprentissage, une maison de retraite. Principale commune du secteur Val de Bussy de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, elle a obtenu un statut proche de celui d’un syndicat d’agglomération nouvelle, avant d’entrer dans la la communauté d’agglomération de Marne et Gondoire. Ses zones d’activité accueillent les fabriques de matériel de manutention Dematic (160 sal.), une imprimerie Surys (270 sal.), les installations électriques Eiffage (160 sal.).Dans le tertiaire, la ville réunit des négoces de matériel informatique Tech Data Syntex (580 sal.), d’équipements d’automobiles du groupe Toyota (290 sal.), de composants électroniques Houra (190 sal.), de composants pneumatiques d’automatisation (SMC, 250 sal.), de quincaillerie Makita (120 sal.), d’articles et équipements médicaux Dinno (150 sal.). Elle a reçu des entrepôts des Galeries Lafayette (260 sal.); services aux entreprises Ortec (130 sal.), banque BNP (120 sal.), routage de presse Franc Routage (150 sal.), La Poste (260 sal.); travail temporaire Triangle Est (190 sal.), nettoyage Podium Net (150 sal.).


Collégien

(3 380 Collégeois, 427 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC Marne et Gondoire, 3 km au sud-est de Torcy. Le centre est au nord-est d’un grand échangeur de la Francilienne et de l’A4, partagé avec Croissy-Beaubourg; il s’orne à l’est du lac des Brisaciers et il est flanqué au nord-ouest depuis 2003 par le centre commercial Bay 2. La ligne du RER contourne la ville par le nord, mais la gare est à Torcy. Au sud de l’A4, l’échangeur donne accès à la zone industrielle des Portes de la Forêt. Le finage se poursuit vers le sud par le secteur de Lamirault, où est la ferme à douves de Lamirault (15e s. avec jardin d’agrément), puis par la forêt régionale de Ferrières à l’ouest de Ferrières. Collégien n’était encore qu’une fort petite commune agricole en 1975, d’à peine 280 hab.; montée à 820 hab. en 1982, elle est brusquement passée à 2 300 hab. en 1990 et poursuit sa croissance.

Elle a reçu de nombreux ateliers, dont les principaux sont les meubles Clen (55 sal.), les lunettes Shamir (65 sal.), les plastiques Aereco (170 sal.), les ferrures Soucher Bouillet (50 sal.), la plâtrerie Istra (50 sal.), la plomberie Acorus (75 sal.); travaux publics Tergi (65 sal.); charcuterie SFPA (65 sal.). Dans le tertiaire, magasins Carrefour (410 sal.), Leroy-Merlin (290 sal.), fournitures Fenwick Linde (55 sal.) et Meiko (60 sal.), publicité Adrexo (85 sal.), gardiennage Fiducial (790 sal.).


Dampmart

(3 630 Dampmartois, 592 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Marne et Gondoire, juste à l’est de Thorigny-sur-Marne. Le bourg est sur la rive droite de la Marne; le finage occupe la partie la moins élevée d’un lobe de méandre de la Marne, qui entoure la commune sur trois côtés; maison de retraite Korian (55 sal.); voie ferrée Paris-Strasbourg, avec une gare du RER. Dampmart avait 800 hab. au début du 20e s. et sa population augmente depuis; elle a passé les 2 000 hab. en 1976.


Ferrières-en-Brie

(3 880 Ferrièrois, 675 ha dont 350 de bois) est une commune du département de Seine-et-Marne dans la CA Marne et Gondoire, 7 km au sud-est de Torcy. La mention «en Brie» n’est que de 1996; la population communale, montée à 960 hab. en 1901, était descendue à 670 en 1954; elle augmente depuis et a plus que doublé après les 1 670 hab. de 1999. Son territoire est longé au nord par l’A4, qui offre un échangeur n°12 avec l’axe de Lagny à Ferrières par Bussy-Saint-Georges (D35); un ensemble d’activités est installé au pied de l’échangeur, dans les parcs des Trois Noyers et du Nid à Grives. Le village est juste au sud, bordé par l’étang de la Taffarette; il a une église à trois nefs du 10e au 16e s.

Le château de Ferrières a été construit dans un style néo-renaissance pour le baron de Rothschild et achevé en 1861 à l’emplacement d’un ancien château de l’argentier Fouché. Il est au sud-est du village. Il abrite un musée et un centre de recherches, et déploie son parc à l’anglaise (125 ha) à l’orée de la forêt régionale de Ferrières, qui occupe le sud du finage et en déborde largement à l’est comme à l’ouest.

La commune accueille un supermarché, des négoces de matériels d’échafaudage Layher (110 sal.), de bois et matériaux Sunclear (100 sal.), de confiserie Jeff de Bruges (100 sal.), de surgelés France Distribution (190 sal.); Eiffage Route (120 sal.) et Eiffage Energie (320 sal.); les transports par cars Darche (60 sal.), les transports de fret Kuehne-Nagel (260 sal.) et des entrepôts Logistique France (180 sal.). La forêt domaniale de Ferrières s’étend sur 2 795 ha et touche à la forêt d’Armainvilliers.


Lagny-sur-Marne

(21 380 Latignaciens 572 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Torcy, 5 km ENE de Torcy dans la CA Marne et Gondoire. Le vieux centre-ville se tasse dans un lacis de rues sur la rive gauche de la Marne, entouré d’une ceinture de boulevards, presque en face de Thorigny, où est la gare, accessible par un pont. Lagny fut au Moyen Âge un actif lieu de foires dites de Champagne; elle a des restes d’un vieux monastère en centre-ville, dont le bâtiment de la mairie (18e s.) dans le cloître; des églises du 13e (dont l’ancienne abbatiale) et du 15e s., une fontaine centrale de 1902, une ancienne halle dite maison des Cinq Pignons; musée Gatien Bonnet (archéologie et histoire).

Lagny, qui eut aussi son groupe de peintres impressionnistes, fête fin juin le dimanche et la peinture au bord de l’eau. C’est une ville fleurie (trois fleurs), qui a une base nautique en amont, avec un port de plaisance (80 places). Elle est dotée d’un tribunal d’instance, de deux collèges publics et un privé, un lycée public et un privé. Le grand hôpital de Lagny-Marne-la-Vallée est au sud-ouest du centre (650 lits dont 400 médicaux); un ancien hôpital militaire du 19e s. avait été installé dans des bâtiments issus de l’abbaye. Une polyclinique de 80 lits emploie 210 salariés. Une vaste zone d’activités économiques s’est établie en aval à l’extrémité nord-est du finage, partagée avec Saint-Thibault-des-Vignes. La D334 traverse la commune plus au sud et, vers l’est, dispose d’un échangeur avec la D231 vers Provins et la voirie urbaine. Au sud-est sont le quartier du Plateau, un parc des sports boisé et une partie du bois de Chigny.

La ville est le berceau des conserves William Saurin, qui y ont leur siège (110 sal.); apparue en 1926, la firme est passée à Lesieur en 1979, Danone en 1994, puis à des sociétés financières. D’autres entreprises de production (Eurofarad, SFOB) ont fermé. Il reste la distribution de livres SODIS (groupe Gallimard, 380 sal.); les services financiers CM CIC (100 sal.), l’intérim Medical TT (100 sal.), des négoces d’appareils sanitaires et de chauffage Roth (85 sal.), et d’alimentation WR (55 sal.); Autocars de Marne-la-Vallée (200 sal.); travaux publics UTB (60 sal.), Terca (Terrassements et Canalisations, 110 sal.); nettoyage urbain SuezRV (60 sal.).

Lagny, «sur Marne» depuis 1971, a absorbé en 1846 Saint-Denis-du-Port, à l’est, et avait 2 700 hab. en 1851; elle est passée à 5 400 hab. en 1901, 8 300 en 1936 et a poursuivi sa croissance (16 500 hab. en 1975), durable, quoiqu’un peu ralentie depuis.

Le nouveau canton de Lagny-sur-Marne a 14 communes, 71 200 hab.


Montévrain

(14 020 Montévrinois, 545 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Marne et Gondoire, 3 km au SE de Thorigny-sur-Marne juste à l’est de Lagny, sur la rive gauche de la Marne et la N34, un peu à l’écart du bord de Marne; clocher du 12e s. Le château de la Grange aux Bois, ancienne maison de plaisance abbatiale qui abrite un centre d’aide par le travail, est à la limite occidentale du territoire, tout près d’une fraction de la forêt de Chigny. La ferme des Corbins, au sud, a des bâtiments du 16e s. et un club hippique. Au nord, un centre de vacances de la RATP, dit Villa du Métro, est en bord de Marne sur le site de l’ancien moulin de Quincangrogne.

Au nord-ouest sur les rives du ru Bicheret et à la limite de Lagny, l’école d’Alembert est un centre d’apprentissage (CEFP) de l’Assistance publique, de 80 places dont 45 en internat, installé dans l’ancienne ferme de la Folie, qui fut un temps vers 1860 une colonie pénitentiaire, puis un hôpital militaire durant les deux dernières guerres. Montévrain accueille tout au sud-est l’aire d’activités de la Charbonnière, que frôle le boulevard circulaire du Val d’Europe; une gare du RER A porte le nom de Val d’Europe-Montévrain-Serris mais elle est à l’extérieur de cette pointe méridionale du territoire communal.

À Montévrain sont des fabriques de stylos Bic (250 sal.), de mécanique Fives (620 sal.), d’équipements de levage Fives Conveying (110 sal.) et les médicaments Boiron (55 sal.); services pour automobiles Metin (110 sal.); Intermarché (60 sal.), supermarché E.Leclerc (120 sal.); clinique (95 sal.), EDF (95 sal.). La commune n’avait que 640 hab. en 1936, 800 en 1954; elle a atteint 1 000 hab. en 1968, 1 800 en 1990, 3 170 en 1999 et poursuit une croissance remarquée au sein de Marne-la-Vallée et Disneyland: sa population a plus que quadruplé depuis 1999.


Pomponne

(4 190 Pomponnais, 717 ha dont 315 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Marne et Gondoire, face à Lagny-sur-Marne sur la rive droite de la Marne. La commune est traversée à l’ouest par la Francilienne, qui a un gros échangeur avec la D334 au sud-ouest, et du SO au NE par la LGV-Est. La voie ferrée Paris-Strasbourg est en bord de Marne mais la gare est à Thorigny. L’habitat est fragmenté. Le centre ancien (Pomponne-Clocher), qui a une vieille église de prieuré, est en bord de Marne; il a été ensuite accompagné à l’est, dès le 18e s., par le quartier de la Madeleine (euphémisme pour la Maladrerie). Le début du 20e s. a vu croître tout à l’ouest de la commune le quartier de Pomponnette; plus tard, après 1960, le lotissement des Cornouillers s’est installé à l’est, au nord de la Madeleine. Un château des 17e, 18e et 19e s., doté de jardins de Le Nôtre et de cascades, abrite une caserne de CRS (4e Compagnie). Le bois de Chaâlis est au centre-nord et abrite un château des années 1888 dans le style Louis XIII; le bois de Brou est à l’ouest, ouvert par les pavillons cossus de la Pomponnette. Pomponne avait 600 hab. en 1900, 1 200 en 1954; sa population a doublé de 1975 (1 400 ha) à 1982 (2 800 hab.) et poursuit sa croissance, gagnant 900 hab. après 1999 (+27%).


Pontcarré

(2 180 Pontcarréens, 946 ha dont 825 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Marne et Gondoire, 4 km à l’est de Roissy-en-Brie. Le village est au centre d’une petite clairière de la forêt d’Armainvilliers, sur la route de Torcy à Melun (D411); ferme ancienne du domaine de Ferrières. Pontcarré avait été absorbée par Roissy-en-Brie de 1810 à 1829. Elle avait alors environ 370 hab., niveau auquel elle est redescendue en 1936 après être montée à 640 en 1900; sa population a fait un bond de 1968 (580 hab.) à 1975 (1 200 hab.) et poursuit sa croissance (+360 hab. après 1999).


Saint-Thibault-des-Vignes

(6 340 Théobaldiens, 470 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CA Marne et Gondoire, juste à l’ouest de Lagny-sur-Marne. Le vieux centre villageois est sur une butte proche de Lagny, juste au nord de la D934. Il est issu d’un prieuré du 11e s. dont il reste une église classée. Une urbanisation plus étendue, complètement indépendante et liée à la mise en place de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, s’est développée dans la partie sud-ouest de la commune entre la Gondoire et la route de Guermantes; ce quartier des Sablons et de Saint-Germain-des-Noyers, auquel la Promenade du Château sert d’axe vert, abrite la maison de retraite médicale Eleusis (85sal.).

La ville a un collège public, un centre de formation en apprentissage du Compagnonnage. Le nord et le centre-nord de la commune sont occupés par le prolongement de la zone d’activités de Lagny (parcs de la Courtillière et de l’Esplanade). Ce secteur s’appuie sur le gros échangeur n°10 de la Francilienne (A104), qui parcourt le territoire communal du nord au sud, et de la D934; station d’épuration et usine d’incinération au nord près de la Marne.

La commune partage avec Lagny une usine et le siège du groupe William Saurin (charcuterie, 190 sal.); mécanique Francilis (55 sal.), serrurerie Bricard (95 sal.); ordinateurs Acrelec (140 sal.) et ingénierie Acrelec (140 sal.); conseil informatique Aksor (75 sal.), analyses Dekra (50 sal.); constructions Demathieu (80 sal.) et Rochefolle (75 sal.); Intermarché (60 sal.); blanchisseries Elis (110 sal.) et Thimeau (95 sal.); transports Neolog (75 sal.) et AC Globe (60 sal.). La commune n’avait encore que 300 hab. en 1900; elle est passée à 630 hab. en 1954, 1 300 hab. en 1975, 1 400 en 1982, et a crû surtout à la fin du siècle: 4 200 hab. en 1990, 6 410 en 1999.


Thorigny-sur-Marne

(10 510 Thorigniens, 517 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Torcy. La ville est à 6 km au NE de Torcy, dans la CA Marne et Gondoire, sur la rive droite de la Marne, que longe la voie ferrée de Strasbourg; une gare du RER est à la limite sud-ouest de la commune. Le vieux centre, sur le bas du versant, s’y entoure d’une petite ellipse de boulevards. Le finage s’étend sur la partie haute d’un grand méandre de la Marne et atteint aussi la rive droite de la rivière plus au nord en amont, au pied d’un haut coteau boisé qui porte la forêt régionale des Vallières (276 ha) et domine le site de la base nautique de Jablines. Le reste du lobe de méandre, à l’est, est occupé par la commune de Dampmart.

L’aqueduc de la Dhuys traverse le plateau du SE au NO, la route D418 du sud au nord en direction d’Annet-sur-Marne et de la N3. Le plateau est largement urbanisé de part et d’autre de cette route mais laisse des espaces libres à l’ouest et à l’est. Thorigny conserve une grange de l’ancienne abbaye de Chaalis (17e s.); elle a un collège et un lycée professionnel publics, une clinique (45 sal., 40 lits), une fabrique de tuyauteries métalliques flexibles Witzemann (65 sal.), un Intermarché (80 sal.). La mention «sur Marne» est de 1913; la commune avait alors 1 800 hab. et sa population croissait depuis 1850 environ; elle est passée à 3 000 hab. en 1954, 7 000 en 1975, 9 000 en 1999.