Communauté de communes l’Orée de la Brie

Orée de la Brie

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communauté de communes de la Seine-et-Marne, associant 4 communes (dont une en Essonne) et 28 300 hab. sur 4 960 ha.

Brie-Comte-Robert (siège), Chevry-Cossigny, Servon et Varennes-Jarcy (Essonne) dépassent toutes 2 000 hab.


Brie-Comte-Robert

(19 480 Briards, 1 993 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Melun, 20 km NNO de la préfecture dans la CC de l’Orée de la Brie dont elle abrite le siège. Son nom vient de son seigneur du 12e s., le comte Robert de Dreux, frère de Louis VII; la ville était alors le chef-lieu de la Brie. Il en reste les bases du château féodal carré et ceint de douves, à plusieurs tours rondes; une église classée du 14e s. et une façade gothique de l’hôtel-dieu du 13e s.

Le vieux centre-ville est ramassé autour du château et ceint de boulevards. L’ensemble de l’agglomération a une forme quasi circulaire, bordée à l’ouest par la Francilienne, au NE par la dérivation de l’ancienne N19 (D316-319) et complétée à l’est par un lotissement de pavillons (les Tournelles de Pamphou), au nord par trois zones d’activité et la voie ferrée. Le Chemin des Roses, qui mène à Coubert, est classé en espace naturel sensible sur 17 ha. Au SE, au sud de la D319, la commune comprend une annexe de 130 ha en quasi-enclave, atteignant le cours de l’Yerres et de son affluent la Barbançonne et qui contient le lycée, des services d’eau et d’épuration, et l’ancienne ferme de Sansalle avec tour.

Le nom de la commune fut Brie-sur-Hierres (ou Hières) de 1793 à 1814. Elle est longtemps restée au niveau d’un bourg, avec 2 700 hab. durant tout le 19e s., 3 500 hab. en 1954; puis sa population a sensiblement augmenté: 6 100 hab. en 1968, 10 300 en 1982, 13 400 en 1999. La ville est fleurie (trois fleurs) et s’orne du parc François-Mitterrand avec plan d’eau. Elle a un hôpital local de 250 lits dont 30 médicaux, deux collèges publics et un privé, un lycée public, une maison de retraite publique. Son territoire atteint au sud les sinuosités de la vallée de l’Yerres. Une ligne de TGV passe au nord du territoire, mais la commune est dépourvue de gare depuis 1953.

Les principaux établissements industriels sont ceux des installations électriques SNIE (520 sal.), appareillages électriques ICE (100 sal.), finitions de bâtiment Centralpose (95 sal.), Dans le tertiaire ressortent un hypermarché U (190 sal.) et un magasin Leroy-Merlin (170 sal.), un Chronodrive (65 sal.); transports par autocars SETRA (140 sal.); nettoyages Azurial (700 sal.) et Derichebourg (350 sal.); blanchisseries BTBMF (220 sal.) et Kalhyge (220 sal.); traitement des eaux Suez Eaux (80 sal.); entrepôts Point P (190 sal.), IDF Logistique (185 sal.) et Portmann (60 sal.); travaux publics NGE (320 sal.), Guintoli (140 sal.), canalisations Alpha TP (85 sal.), EHTP (55 sal.), garages; interim Adequat (85 sal.); La Poste (170 sal.).


Chevry-Cossigny

(3 950 Chevriards, 1 675 ha dont 533 de bois) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC de l’Orée de la Brie, 5 km au nord-est de Brie-Comte-Robert. Cossigny, ancienne commune intégrée en 1810, est un gros hameau au sud du finage, avec un château du 19e s. doté d’un parc et de jardins. Le finage s’étend à l’est dans les forêts de la Léchelle et d’Armainvilliers où il inclut le château de la Marsaudière (19e s., parc et douves), où passe la route de Melun à Torcy (D471) et où a été installé un terrain de golf. Le Réveillon y a sa source. La commune avait 750 hab. en 1954 et croît depuis; elle est passée par 1 300 hab. en 1975, 2 000 en 1990 et en avait 3 330 en 1999. Charles Pathé (1863-1957), le fondateur de la firme cinématographique Pathé y est né. La commune a plusieurs petites entreprises et la maçonnerie MTB (210 sal.).


Servon

(3 450 Servonnais, 740 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC de l’Orée de la Brie, 4 km au nord-ouest de Brie-Comte-Robert, sur la N19; église inscrite, échangeur n°20 de la N19 et de la Francilienne, qui traverse le territoire communal du nord au sud. Le château de Choigny est au nord près du Réveillon, qui traverse le finage et borde à l’est le château de Villemenon. Plusieurs lotissements ont grandi entre le Réveillon et l’ancienne voie ferrée, et des zones d’activité flanquent la N19. La ligne de TGV passe dans le sud de la commune.

Celle-ci accueille plusieurs établissements, dont la location de matériel Algeco (60 sal.), la maçonnerie Antunes (140 sal.), le négoce de quincaillerie Gèze (80 sal.), un Marché Frais Géant (120 sal.), les transports ELD (210 sal.), Mauffrey (120 sal.) et LX Pantos (60 sal.), l’intérim Morgan (95 sal.), le nettoyage Francilienne (360 sal.). L’usine de mortiers et produits d’étanchéité Saint-Gobain-Weber (Mauer), qui eut 830 sal., a fermé en 2019. Servon n’avait encore que 350 hab. dans l’entre-deux-guerres, puis sa population a augmenté: 820 hab. en 1962, 1 500 en 1975, 2 000 en 1991, 2 810 en 1999.


Varennes-Jarcy

(2 320 Varennois, 548 ha) est une commune de l’Essonne dans la CC seine-et-marnaise de l’Orée de la Brie, limitrophe de la Seine-et-Marne, 4 km à l’ouest de Brie-Comte-Robert. Elle est la commune la plus orientale du département de l’Essonne, 4 km au sud-est d’Épinay-sous-Sénart. Son territoire est limité au sud par les sinuosités de l’Yerres et à demi occupé par des lotissements pavillonnaires, dont celui de la Garenne au sud-ouest, qui lui donnent un habitat très éparpillé. Jarcy est un hameau à l’ouest de la commune; un centre de traitement de déchets Urbasys (30 sal., du groupe espagnol Urbaser) s’isole à l’est de la commune avec la zone d’activités du Tremblay. Le nom de celle-ci était seulement Varennes jusqu’en 1904. Elle avait alors 260 hab.; sa population a lentement augmenté depuis, atteignant 1 000 hab. en 1975, 1 900 en 1999.