Communauté de communes Brie Nangissienne' communauté de communes de Seine-et-Marne associant 20 communes et 27 900 hab. Le siège est à Nangis, qui a plus de 2 000 hab., ainsi que Mormant et Verneuil-l’Étang. Grandpuits-Bailly-Carrois (1 020 Grandiputéens, 2 450 ha) résulte d’une fusion de 1972; Bailly-Carrois avait alors 240 hab., Grandpuits 320 hab. La commune est passée à 920 hab. dès 1990 et sa population a peu changé depuis. Bailly est à 4 km NO de Nangis près de la D619 (ex-N19) et de la voie ferrée. Carrois n’est plus qu’une ferme tout au NE, au-delà du hameau des Loges. À proximité se tient l’aérodrome de Nangis-les-Loges (LFAI), qui appartient à l’État, occupe 113 ha et dispose de deux pistes, une bitumée de 1 025 m, une gazonnée de 955 m, et d’un aéroclub assurant des cours de pilotage. Grandpuits est plus à l’ouest à 6 km NO de Nangis sur la D619; elle conserve la ferme fortifiée de la Salle (16e s.). Elle est plus connue par sa raffinerie de pétrole, qui a pris place à l’ouest du village, entre la N19 et la voie ferrée Paris-Bâle. La raffinerie du groupe Total emploie 400 personnes; elle a été ouverte en 1966 par Elf pour tirer parti des découvertes de pétrole en Bassin Parisien, tout en fournissant la proche agglomération métropolitaine. L’essentiel du brut lui vient néanmoins du Havre par oléoduc, les puits de la région n’apportant guère qu’un dixième des 4,9 Mt traitées annuellement. Clos-Fontaine (240 Clos-Fontainois, 597 ha) est 7 km au nord de Nangis, et possède une partie des terrains de l’aérodrome; elle avait 130 hab. en 1954. Gastins (640 Gastinois, 1 495 ha) est à 9 km au nord de Nangis, près du cours de l’Yvron qui traverse la commune au sud-ouest; un moulin à vent classé dit Moulin Choix, des 15e et 19e s., est au nord du village. Gastins n’avait que 370 hab. en 1962 (contre 640 en 1876) et a gagné 100 hab. après 1999. Quiers (660 Quierçois, 1 191 ha) est à 7 km NNO de Nangis et 7 km à l’est de Mormant au bord du ru d’Avon, qui coule vers l’ouest en direction de l’Yerres. La D201 de Rozay-en-Brie à Nangis traverse la commune, qui inclut côté nord un autre hameau les Loges, et celui de la Fermeté, ancienne commune intégrée en 1839 avec une cinquantaine d’habitants. Quiers n’en avait plus guère que 160 en 1970 (350 en 1896) et s’est bien étoffée depuis (+70 hab. après 1999). Aubepierre-Ouzouer-le-Repos (960 Albapétruciens, 2 683 ha) est une commune étendue juste au nord de Mormant, issue d’une fusion de 1972; elle avait 590 hab. en 1975 et croît lentement depuis. Aubepierre est à 2 km de Mormant et a une église du 12e au 16e s. Le village est relayé au nord-est par le hameau de Bonfruit, à l’est par celui de Granvillé, au sud-ouest par celui de Pecqueux. Pecqueux était à la tête d’une ancienne commune absorbée en 1829; il est situé près de la D619, laquelle traverse l’extrémité occidentale de la commune. Ozouer-le-Repos (390 hab.) est à moins de 2 km à l’est de Mormant au bord de l’Avon, et a une église des 13e et 16e s.; le château et la ferme de Bisseaux sont tout au sud près de la N19, et en partie du 17e s. Le hameau d’Yvernailles est au nord-est, celui de Bagneaux au sud-est, où apparaît l’angle nord-ouest de la raffinerie de Grandpuits. C’est sous le territoire de la commune que se situe le gisement de pétrole de Chaunoy, resté l’un des deux principaux d’Île-de-France avec celui d’Itteville dans l’Essonne; découvert par Esso-Rep, il est et passé ensuite à Vermilion. Fontenailles (1 080 Fontenaillais, 2 744 ha dont 1 951 de bois) est l3 km à l’ouest de Nangis sur la D408. Le village s’étire sur un long versant. Le château du Bois-Boudran (19e s., avec parc), au nord, est devenu un hôtel et s’accompagne d’un golf de 27 trous; les hameaux de Glatigny et le château du Champ Brûlé sont au sud. Le finage s’étend largement au sud-ouest du village; il y est occupé par la forêt domaniale de Villefermoy; l’étang (40 ha) et le hameau de Villefermoy, issu d’une grange monastique, sont à 2,5 km au sud-ouest du village. Fontenailles avait 400 hab. en 1954 (740 en 1866) et croît depuis, gagnant 180 hab. après 1999. Saint-Ouen-en-Brie (840 Audoniens, 569 ha dont 240 de bois) est 5 km à l’ouest de Nangis sur la D408 et son petit territoire est à moitié boisé: le hameau du Jarrier est à l’est. Elle n’avait que 130 hab. en 1962 et a connu depuis une croissance spectaculaire en petits lotissements de pavillons. Bréau (370 Bréautins, 135 ha) a un minuscule finage 6 km au sud de Mormant sur la route de Fontainebleau (D227); château du 19e s. avec parc; la commune n’avait guère plus de 100 hab. entre 1920 et 1965. La Chapelle-Gauthier (1 430 Chapellois, 1 736 ha dont 309 de bois) est sur la D408 à 19 km à l’est de Melun et 7 km à l’ouest de Nangis, au bord de l’Ancœur. Elle a une église, deux châteaux dont un du 12e et du 17e s. à douves, une tour. Son territoire a un dessin contourné et s’étire vers le sud-ouest où il est frôlé par l’A5 et la voie ferrée. La commune n’avait que 480 hab. en 1962, contre plus de 900 vers 1840, et a crû ensuite, surtout au cours des années 1980 et 1990; elle a augmenté de 150 hab. après 1999. La Chapelle-Rablais (910 Capello-Rablaisiens, 1 544 ha dont 748 de bois) est en position de clairière dans la forêt de Villefermoy, à 6 km SO de Nangis. Son habitat est prolongé vers l’ouest par les hameaux des Moyeux et des Montils et comprend le château des Moyeux, de 1848, avec parc et haras. Elle avait 320 hab. en 1962 (560 autour de 1850) et croît depuis (+120 hab. après 1999). Fontains (270 Fontenois, 1 436 ha dont 414 de bois) est à 4 km au sud de Nangis; elle a une église inscrite, un bois à l’ouest du finage, une maison de retraite; elle n’avait que 140 hab. en 1975. Rampillon (840 Rampillonnais, 2 312 ha) est 4 km à l’est de Nangis; église du 13e s. en grès, à portail très sculpté et tour ronde. Le finage, drainé par un bras supérieur de l’Yvron, s’étend surtout vers le sud où il englobe les hameaux des Veaux, de la Boulloye et de Rogenvilliers. Celui de la Petite Bertauche est au nord, sur la N19. La commune avait 410 hab. en 1975 (700 au milieu du 19e s.) et croît depuis; +230 hab. après 1999. (+38%). Vanvillé (190 Vanvilléens, 753 ha) est 7 km à l’est de Nangis; son finage est traversé par la N19 et la voie ferrée; elle n’avait plus que 90 hab. en 1975. Vieux-Champagne (190 Vieux-Champenois, 889 ha) est à 13 km ENE de Nangis au bord du ru de Sainte-Anne qui est l’une des têtes de l’Yvron. Elle avait 110 hab. au creux de 1975. Châteaubleau (370 Castelblotins, 340 ha) est à 9 km ENE de Nangis, au passage de la vieille route qui court de Coulommiers à Sens (D209). Elle offre quelques vestiges gallo-romains au site de la Riobé, en particulier un théâtre, des temples, un sanctuaire de l’eau. La commune n’avait que 130 hab. en 1975, moitié moins que vers 1850. Saint-Just-en-Brie (260 hab., 736 ha), 9 km ENE de Nangis au nord de Châteaubleau, a un habitat dispersé entre les hameaux de Saint-Just sur la route au sud-ouest, les Bruyères au centre et le Plessis-Hainaut au nord; la partie orientale de la commune est dans la forêt domaniale de Jouy. La population communale était tombée à 70 hab. en 1975 (240 hab. en 1866). La Croix-en-Brie (670 Crucibriards, 2 943 ha) est une commune assez étendue, dont le centre est à 7 km au nord-est de Nangis; son territoire est traversé par l’Yvron, le village dominant la confluence de ses trois têtes; église des 13e et 15e s., hameaux de Courméry au nord, le Sceau au nord-ouest. Il reste peu de chose d’une vaste commanderie d’hospitaliers qui régna sur son territoire. La commune a eu 900 hab. au maximum de 1861, 510 au minimum de 1975. (5 260 Mormantais, 1 660 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Melun, 21km ENE de la préfecture, dans la CC de la Brie Nangissienne. Le bourg est sur la N19; la voie ferrée de Paris à Bâle le frôle au nord mais la gare est fermée; collège public, maison de retraite publique. Au sud, le finage incorpore le village de Lady, ancienne commune réunie en 1841 avec 180 hab., qui a une église inscrite; le hameau de Rouvray est à l’ouest. Mormant a une fabrique d’engrais azotés Borealis (200 sal.), la maintenance d’usine chimique SDEL (80 sal.), un Intermarché (50 sal.) et l’entreposage FM (200 sal.). Sa population avait moins de 1 400 hab. en 1954 et a crû depuis, passant par 3 000 hab. en 1975, 4 000 vers 1995, puis s’est stabilisée. (8 990 Nangissiens, 2 416 ha dont 233 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Provins, 22 km à l’ouest de celle-ci et 28 km à l’est de Melun. La ville est sur la N19 et la ligne ferroviaire Paris-Bâle où elle a une gare. Le bourg a un château d’origine médiévale, altéré au 19e s. et devenu hôtel de ville, et une église des 12e-16e s., une halle de 1881; son territoire a quelques fermes éparses. Nangis a reçu un collège et un lycée publics, un centre de formation en apprentissage du bâtiment, deux maisons de retraite publiques et une privée. Elle accueille une chaudronnerie Clemessy (240 sal.), une sucrerie Lesaffre (110 sal.); un supermarché Carrefour (65 sal.), un Intermarché (55 sal.); transports Citaix (120 sal.); publicité Adrexo (70 sal.). Nangis est le siège de la communauté de communes de la Brie Nangissienne, groupement intercommunal de la Seine-et-Marne associant 20 communes (27 900 hab.). Sa population avait atteint 2 000 hab. en 1836, 3 200 en 1900 comme en 1954, puis elle s’est mise à croître, passant à 6 600 hab. en 1975, avant de ralentir un peu le rythme. L’aérodrome de Nangis-les-Loges (LFAI) est juste au nord de la ville, mais il est situé principalement dans la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois; il appartient à l’État, occupe 113 ha et dispose de deux pistes, une bitumée de 1 025 m, une gazonnée de 955 m, et d’un aéroclub assurant des cours de pilotage. Le nouveau canton de Nangis a 46 communes, 60 800 hab. (3 230 Verneuillais, 781 ha) est une commune de Seine-et-Marne dans la CC de la Brie Nangissienne, 8 km au nord-ouest de Mormant. Le bourg est au nord de la commune, attaché à la gare de la voie ferrée Paris-Bâle, et a une zone d’activités, ainsi qu’un collège public. Le hameau de l’Étang est au sud, au bord du ru d’Avon près de la D619; c’est une ancienne commune, intégrée en 1839; la ferme de l’Étang appartient aux semences Limagrain, qui y ont de vastes installations (60 sal.). Non loin en amont au bord du ru d’Avon, le château de Vernouillet (1842) étend son parc, qui conserve d’anciennes douves. La population n’a pas cessé d’augmenter au cours des deux derniers siècles: 200 hab. au début du 19e s. et 500 à la fin, 820 en 1954, 1 700 en 1975, 2 600 en 1990; elle semble toutefois étale depuis 1999. |