Communauté de communes du Pays du Coquelicot
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communauté de communes de la Somme, associant 65 communes et 28 300 hab. sur 46 4000 ha. Le siège est à Albert, seule commune de plus de 2 000 hab.
Le nom Pays du Coquelicot évoque les tuniques rouges des combattants britanniques de 1914 à 1916 (bataille de la Somme), qui ont subi des pertes considérables en ces lieux.
À l’ouest
Dernancourt (570 Dernancourtois, 663 ha), 3 km au SO d’Albert, a son village sur la rive droite de l’Ancre, longé au nord par la voie ferrée d’Amiens à Arras; cimetière militaire. La D929 passe à la limite nord du finage; +120 hab. depuis 1999 (+27%).
Buire-sur-l’Ancre (310 Buirois, 528 ha), 7 km au SO d’Albert, a son village au bas du versant droit de l’Ancre, avec une gare au bord de la rivière. La D929 traverse au nord.
Laviéville (170 hab., 215 ha) est à 7 km OSO d’Albert; la D929 suit la limite sud du finage.
Millencourt (210 Millencourtois, 579 ha) est 5 km à l’ouest d’Albert.
Bouzincourt (550 Bouzincourtois, 811 ha), 5 km au NO d’Albert sur le plateau, longé par la D938, a une petite une zone d’activités de banlieue avec des ateliers de mécanique de précision pour aéronautique et orthopédie (Somepic, 85 sal.), d’équipements de levage MTH (25 sal.) et plusieurs autres de moindre taille; la commune abrite quelques muches (souterrains-refuges).
Senlis-le-Sec (310 Senlisiens, 828 ha) est à 8 km ONO d’Albert; la D938 passe au nord du village.
Hédauville (120 Hédauvillois, 404 ha), est à 10 km NO d’Albert sur la D938 juste au nord du croisement avec la D919.
Forceville (180 hab., 757 ha) est à 12 km NO d’Albert sur la D938.
Acheux-en-Amiénois (520 Achéens, 707 ha) est un ancien chef-lieu de canton à 30 km NNE d’Amiens, 13 km au NO d’Albert sur la D938. Le village a un collège public, un établissement d’action sociale pour personnes âgées (les Aînés), induisant une centaine d’emplois; et quelques restes de l’ancien château; cimetière militaire. Le nom de la commune viendrait d’un celte achad, champ cultivé.
Léalvillers (170 hab., 223 ha) est à 14 km NO d’Albert, au SO d’Acheux.
Varennes (220 hab., 724 ha) est à 12 km NO d’Albert, au sud d’Acheux; transports Delatte (30 sal.); cimetière militaire; +40 hab. après 1999.
Harponville (180 Harponvillois, 275 ha) est à 14 km ONO d’Albert.
Toutencourt (440 Toutencourtois, 1 437 ha dont 149 de bois) est à 17 km ONO d’Albert sur la D23, avec un bois au sud. La population a baissé de 60 hab. depuis 1999.
Hérissart (690 Hérissartois, 739 ha) a un gros village à plan quadrangulaire à 19 km ONO d’Albert, sur la D60; elle a gagné 160 hab. depuis 1999 (+32%).
Puchevillers (560 Puchevillois, 1 424 ha), 22 km ONO d’Albert, est au croisement de la D23 et de la D11, ancienne estrée rectiligne d’Amiens vers Avesnes; château avec jardin, cimetière militaire. Elle a 70 hab. de plus qu’en 1999.
Raincheval (280 hab., 680 ha), 20 km ONO d’Albert, 8 km à l’ouest d’Acheux, a un château du 18e s. avec jardins classés.
Arquèves (160 Arquevois, 764 ha) est à 18 km ONO d’Albert.
Vauchelles-lès-Authie (140 hab., 470 ha), a son village à 18 km NO d’Albert, longé au nord par la D938; deux éoliennes Enercon (2,3 MW chacune) à la limite nord du finage, font partie d’un parc Coquelicot (société H2air).
Marieux (130 hab., 407 ha), 21 km NO d’Albert et 4 km au SO d’Authie, limitrophe du Pas-de-Calais, a un château du 18e s. sur une ancienne route romaine venue droit d’Amiens et reprise par la D11. Cette voie fixe ici la limite du département, certaines maisons de Marieux se trouvant ainsi en Pas-de-Calais (à Sarton) de l’autre côté de la route. La D938 passe juste au nord du village.
Thièvres (63 hab., 367 ha) est à 22 km NO d’Albert, limitrophe du Pas-de-Calais, dans la vallée de l’Authie à la traversée de la D11. Le village est double, Thièvres (Somme) au sud rive gauche, Thièvres (Pas-de-Calais, 100 hab.) au nord rive droite, la D11 devenant D1 dans le département voisin.
Authie (280 Althéens, 993 ha dont 158 de bois), 20 km NO d’Albert, 8 km au NO d’Acheux, limitrophe du Pas-de-Calais, a son village dans la vallée de l’Authie au confluent d’un vallon de rive gauche, avec un château du 18e s. et son jardin. Au sud sont deux des éoliennes du parc du Coquelicot. La commune avait 840 hab. en 1876, 490 en 1911 mais elle a regagné 40 hab. depuis 1999.
Saint-Léger-lès-Authie (83 hab., 429 hab.) est à 20 km NO d’Albert, limitrophe du Pas-de-Calais; son village est dans la haute vallée de l’Authie.
Louvencourt (300 Louvencourtois, 774 ha) est à 16 km NO d’Albert, sur la D938 au NO d’Acheux; une éolienne Enercon au nord; cimetière militaire au sud.
Bus-lès-Artois (130 Buséens, 674 ha), 17 km NO d’Albert, est limitrophe du Pas-de-Calais.
Coigneux (51 hab., 288 ha), 20 km NNO d’Albert, est limitrophe du Pas-de-Calais. Le petit village est au bord de l’Authie.
Bayencourt (80 Bayencourtois, 184 ha) est à 19 km NNO d’Albert, limitrophe du Pas-de-Calais, avec un très petit finage sur le plateau au-delà de la haute Authie.
Bertrancourt (220 Bertrancourtois, 609 ha) est à 15 km NO d’Albert et limitrophe du Pas-de-Calais.
Courcelles-au-Bois (75 hab., 202 ha) est à 15 km NNO d’Albert et limitrophe du Pas-de-Calais; sans bois.
Colincamps (90 hab., 438 ha) est à 14 km NNO d’Albert et limitrophe du Pas-de-Calais; deux cimetières militaires à l’est.
Mailly-Maillet (640 Maillotins, 1 114 ha), 11 km NNO d’Albert, limitrophe du Pas-de-Calais, sur la D919, a une église remarquable de 1516, à portail sculpté très imagé; les commerces et services du village complètent ceux d’Acheux; hameau de Beaucourt à l’ouest, cimetière militaire. Une queue au NE atteint la limite du département au-delà de la grosse ferme de la Fabrique. Le nom était seulement Mailly avant 1887.
Auchonvillers (150 Auchonvillois, 572 ha), 11 km NNO d’Albert à l’est de Mailly-Maillet, est limitrophe du Pas-de-Calais; deux cimetières britanniques et deux néo-zélandais.
Englebelmer (310 hab., 941 ha) est à 10 km NNO d’Albert et a 50 hab. de plus qu’en 1999; ancienne église signalée.
Mesnil-Martinsart (240 hab., 876 ha), 8 km au nord d’Albert, a un château et deux cimetières britanniques; Martinsart est un hameau au sud sur une butte, uni à Mesnil dès le 18e s.
Beaumont-Hamel (210 hab., 831 ha), 11 km au nord d’Albert, limitrophe du Pas-de-Calais, a son village dans un vallon descendant vers l’Ancre. Le parc Terre-Neuvien au SO du village rappelle le sacrifice d’un régiment de cette province du Canada; non loin sont une stèle commémorative écossaise et le cimetière Y Ravine. De surcroît, un grand cimetière britannique est au nord du finage à la limite du département, avec la nécropole nationale de Serre-Hébuterne. Tout au sud, le hameau d’Hamel sur le versant droit de la vallée de l’Ancre, uni à Beaumont au 18e s., a deux autres cimetières britanniques. La voie ferrée d’Amiens à Arras suit la rive droite de l’Ancre; ancienne gare avec petit hameau.
Beaucourt-sur-l’Ancre (90 hab., 351 ha), 11 km NNE d’Albert, est sur la rive droite de l’Ancre et la voie ferrée d’Arras, et limitrophe du Pas-de-Calais. La mention sur-l’Ancre est de 1892.
À l’est
Aveluy (530 Abelloluciens, 664 ha dont 244 de bois), 3 km au nord d’Albert dans la vallée de l’Ancre, a un finage qui s’étend des deux côtés de la vallée de l’Ancre et comporte au nord-ouest le grand bois d’Aveluy; un cimetière britannique est au nord-est; coopérative agricole au sud dans la vallée.
Authuille (160 Authuillois, 358 ha), 6 km NNE d’Albert dans la vallée de l’Ancre, rive gauche, a un cimetière britannique au village et, sur le plateau au nord-est, un très grand mémorial britannique en hommage à 73 000 disparus. Son entrée est au nord, par le village de Thiepval.
Thiepval (130 hab., 440 ha), 8 km NNE d’Albert a, au NO, un mémorial irlandais, la tour de Belfast, en souvenir des soldats de l’Ulster, proche de deux cimetières britanniques.
Ovillers-la-Boisselle (440 hab., 961 ha), 5 km au NE d’Albert, associe depuis les années 1790 deux villages distincts, la Boisselle sur la D929 et Ovillers un peu au NE, où est la mairie. La commune conserve des tranchées et le cratère de Lochnagar au sud de la Boisselle, un cimetière britannique Gordon Dump à l’est; un cimetière militaire est à l’ouest d’Ovillers, un autre à l’est au bord de la D929. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.
Pozières (270 Poziérois, 324 ha) est à 8 km NE d’Albert, son village très étiré sur la D929, avec deux mémoriaux australiens.
Grandcourt (180 Grandcourtois, 838 ha), 11 km NNE d’Albert et limitrophe du Pas-de-Calais, a son village sur la rive gauche de l’Ancre juste en aval de Miraumont, longé par la voie ferrée d’Arras. Plusieurs cimetières britanniques sont sur le plateau au sud de la vallée; piste hippique dans la vallée.
Miraumont (670 Miraumontois, 1 396 ha), 14 km au NNE d’Albert, limitrophe du Pas-de-Calais, est la principale des petites communes qui bordent la haute vallée de l’Ancre et dessinent une avancée à l’intérieur du département du Pas-de-Calais, juste à l’ouest de Bapaume; un étang avec camping; un cimetière britannique au sud sur le plateau. Le finage s’étend largement au nord, où il accueille les huit éoliennes Enercon du parc dit Coquelicot 2 (18,4MW, société H2air).
Irles (120 Irlois, 538 ha) est à 15 km NE d’Albert sur la haute Ancre, et limitrophe du Pas-de-Calais.
Pys (120 Pysois, 505 ha), 14 km NE d’Albert, limitrophe du Pas-de-Calais, au sud d’Irles, complète l’excroissance à l’est de Miraumont.
Courcelette (160 Courcelettois, 466 ha), 10 km NE d’Albert, limitrophe du Pas-de-Calais, est traversée au sud du village par la D929 rectiligne, au bord de laquelle est un monument canadien; à l’ouest, cimetière britannique.
Contalmaison (120 Contalmaisonais, 567 ha), à 7 km ENE d’Albert, est limitrophe du Pas-de-Calais au NE et contient quatre cimetières militaires, dont deux britanniques et un canadien.
Bazentin (78 Bazentinois, 510 ha), 10 km ENE d’Albert, limitrophe du Pas-de-Calais, a un cimetière militaire britannique, un monument Lamarck (né au château en 1714) et quelques bois; hameau de Bazentin le Grand au SE.
Montauban-de-Picardie (220 Montalbanais, 767 ha) est à 10 km à l’est d’Albert. La mention de la Picardie a été ajoutée en 1937.
Carnoy-Mametz (300 hab., 1 025 ha), 6 km à l’est d’Albert, est une commune nouvelle créée en 2019 par fusion. Mametz (190 hab., 725 ha, mairie) est juste à l’est de Fricourt, Carnoy (110 hab., 300 ha) au SE au pied du relief sur lequel se tient la D938. Un cimetière britannique est à l’est de Mametz, un autre plus loin au NE à l’orée du bois de Mametz (80 ha), proche du mémorial de la 38e division galloise; les trois sont sur le tracé du sentier GR de la Bataille de la Somme.
Fricourt (490 Fricourtois, 1 130 ha), 4 km à l’est d’Albert, a son village longé au sud par la D938, au bord de laquelle sont le petit hameau de Saint-Quentin et un cimetière militaire; un autre est à l’ouest du village. Le finage contient deux cimetières britanniques au sud, un autre à l’extrême nord, un grand cimetière allemand au nord. La commune a gagné 60 hab. après 1999.
Bécordel-Bécourt (160 hab., 357 ha), 3 km à l’est d’Albert, a son village au sud du finage et de la D938, avec un cimetière britannique Dartmoor. Au nord, le hameau et le château de Bécourt sont dans des bois au-dessus d’un vallon, avec deux cimetières militaires dont celui de Norfolk. Le nom était Bécourt-Bécordel jusqu’en 1900.
Méaulte (1 280 Méaultois, 1 100 ha), 2 km SE d’Albert dans un vallon affluent de l’Ancre, avait été choisie par Henri Potez en 1925 comme site d’une usine aéronautique; celle-ci existe toujours, mais comme unité du groupe Airbus, dont elle fabrique notamment des avants de fuselage; sous le nom de Stelia Aerospace (1 460 sal.) (filiale à 100% d’EADS), elle est de loin le premier employeur local et s’étend sur près de 50 ha à l’est du village sur la D329, qui croise la D929 au nord du finage par un échangeur. L’aérodrome d’Albert-Picardie (code LFAQ) est juste au SE; pourvu depuis 2007 d’une piste de 2 200 m en macadam et d’une gazonnée de 1 000m, il permet l’atterrissage des gros porteurs Béluga capables d’enlever les parties de fuselages montées à Méaulte; il a enregistré 8 100 mouvements en 2019, dont 1 200 commerciaux, 3 300 en voyages privés, 4 800 locaux et 200de fret, et 3 900 passagers dont près de la moitié internationaux, 1 700 t de fret. L’Aérospatiale entretient à Méaulte un lycée professionnel privé (Henri-Potez); une société Aviatis est spécialisée dans les transports exceptionnels. Blondel Aérologistique emploie 120 sal.; traitement de surfaces SPI Nord (100 sal.), menuiserie métallique FGA (75 sal.), ingénierie Laroche (45 sal.); restauration collective Elior (25 sal.). La population est stable. Au sud-est du finage près de l’aéroport, cimetière britannique Grove Town. Le cours de l’Arche limite le finage à l’ouest.
Ville-sur-Ancre (290 Villains, 595 ha), 6 km SO d’Albert, est sur la rive gauche de l’Ancre, dont le val est marécageux. Le finage s’étend au sud et à l’est; +50 hab. après 1999. Le nom était Ville-sous-Corbie avant 1900.
Morlancourt (370 Morlancourtois, 1 187 ha) est à 7 km SSO d’Albert. Le village est complété à l’est par le hameau de Villers le Vert et accueille à l’ouest deux cimetières militaires. Le finage s’étend largement à l’est.
Étinehem-Méricourt (600 hab., 1 822 ha dont 144 de bois), 9 km SSE d’Albert, est une commune nouvelle de 2017. Elle occupe tout un large méandre de la Somme. Étinehem (370 hab., 1 108 ha) est en amont sur la rive droite, avec de larges étangs dans la vallée, et un finage englobant toute le lobe de méandre d’amont jusqu’aux abords de Bray-sur-Somme; nécropole nationale au NE (Cote 80). Méricourt-sur-Somme (230 hab., 714 ha), est à l’aval sur la rive gauche, avec un château des 17e-18e s. doté d’un parc de 15 ha à réseau hydraulique et grands arbres et, au nord, un bief du canal de la Somme tracé droit, et un camping à l’écart de Pontoville.
Bray-sur-Somme (1 280 Brayons, 1 681 ha), à 10 km SSE d’Albert, est un ancien chef-lieu de canton. Le village occupe un site accidenté de rive concave de méandre, rive droite de la Somme, traversé par la D329. Il accueille une nécropole nationale de la Grande Guerre et un autre cimetière militaire; musée d’histoire, trois campings et une halte nautique; belle église romano-gothique, un collège public. Le finage s’étend largement au nord, où il contient une partie de l’aérodrome d’Albert. Tout au NE, ferme de Bronfay avec cimetière britannique. Le nom était Bray tout court jusqu’en 1956; la commune avait alors 1 100 hab. et a lentement progressé depuis; mais elle a perdu 90 hab. après 1999. La mention sur-Somme n’a été ajoutée qu’en 1956.
La Neuville-lès-Bray (260 hab., 403 ha), 11 km SSE d’Albert, occupe le lobe de rive gauche de méandre de la Somme face à Bray sur la D329. Au sud, le hameau de Froissy, où le canal recoupe le lobe de méandre, a ouvert dans l’ancienne gare un musée des Chefs militaires, d’où part en été un train touristique à vapeur qui emprunte une voie ferrée, construite en 1916 pour l’approvisionnement des armées et qui a été conservée; au terme d’un parcours de 6 km, il mène à Dompierre-Becquincourt où se trouve une nécropole nationale.
Chuignolles (150 hab., 486 ha), 15 km SSE d’Albert, est dans un petit vallon au sud de La Neuville-lès-Bray sur le plateau, et son finage n’atteint pas la Somme; la D329 passe à l’ouest du village.
Cappy (550 Cappitois, 1 191 ha), 13 km SE d’Albert, est sur la rive gauche de la Somme à la traversée de la D1. Le village, dont le clocher est classé, est desservi par une halte du chemin de fer touristique et bénéficie d’une base nautique départementale; grand étang de la Tourbière (50 ha) en fond de vallée, carrières au sud. Le finage déborde au nord sur la rive droite, où est un camping. La population s’est accrue de 60 hab. depuis 1999.
Suzanne (200 Suzannois, 866 ha), 12 km SE d’Albert, est sur la rive droite de la Somme sous un coteau de méandre; château de brique et pierre du 17e s. avec jardins, auberge du 18e s. Le finage s’étend au nord dans des sites de garennes et y atteint la D938 au-delà d’un grand verger (30 ha) connu pour les jus de pomme des Vergers du Colombier. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.
Éclusier-Vaux (120 hab., 634 ha) est à 15 km SE d’Albert. Le village d’Éclusier s’étire au pied du coteau, qui domine la Somme de 40 m; maison familiale rurale, cimetière militaire britannique. Le finage s’étend bien plus largement sur la rive droite, dominée par un promontoire de méandre en pointe. Le village de Vaux est au pied du coteau de rive droite au nord, sus un belvédère. La mairie est à mi-chemin des deux villages sur le relief au nord de la Somme. Les deux villages ont été réunis dès les années 1790. La commune n’avait que 70 hab. en 1999.
Frise (190 hab., 615 ha), est à 18 km SE d’Albert sur la rive gauche de la Somme. Le village est sur l’étroit pédoncule d’un méandre de la Somme, que recoupe le canal de la Somme; trois campings. Le finage englobe au nord tout le lobe, dont la pointe arrive à la hauteur de Curlu; il s’étend un peu sur le plateau au sud.
Curlu (170 Curvelogiens, 589 ha) est à 15 km ESE d’Albert sur la rive droite de la Somme, avec deux campings; hameau de Fargny sur la rive un peu à l’aval. La D938 traverse le finage sur le plateau au nord.
Maricourt (180 hab., 752 ha), 11 km ESE d’Albert, est sur le plateau que traverse la D938. Le finage s’étend surtout au nord et n’atteint pas la Somme au sud; cimetière militaire britannique au bord de la route près du village.
(9 950 Albertins, 1 380 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Somme dans l’arrondissement de Péronne, 28 km ENE d’Amiens sur la route de Cambrai, siège de la CC du Pays du Coquelicot. La ville campe dans la vallée de l’Ancre; elle a été détruite à 80% pendant la Première guerre mondiale; sa basilique à pèlerinages, qui datait de 1890, a été refaite en 1929; musée des abris et de la bataille de Somme (1916). Albert a un centre hospitalier (20 lits) et une clinique (25 sal., 37 lits), deux collèges et deux lycées publics dont un professionnel, un collège privé; institut médico-éducatif, maison d’accueil spécialisée; festival international du film animalier; camping au bord de l’Ancre au nord, avec des étangs. Une nécropole nationale est à la limite orientale de la ville. Le domaine ou ferme du Vivier, à la limite sud de la commune, est l’ancienne propriété de l’avionneur Henri Potez, créée en 1927-1931et protégée. Le parc d’activités Henri Potez est au NE de la ville sur la D929.
La ville est un centre industriel, avec une spécialité de mécanique, plus particulièrement d’engins de levage, qui a justifié la création d’un Pôle hydraulique et mécanique d’Albert (PHMA), inscrit dans la liste des «systèmes productifs locaux»: vérins hydrauliques Douce Hydro (100 sal.), SUMA Aéromécanique (45 sal.); construction aéronautique SIMRA (150 sal., cellules d’avions); Intermarché (160 sal.), restauration collective API (85 sal.). La D929 contourne la ville par le sud, lui offrant une demi-rocade, la voie ferrée par le nord le long de la vallée de l’Ancre. La population communale a crû de 4 500 à 7 300 hab. entre 1875 et 1911, puis a atteint 9 300 en 1936. Elle est montée jusqu’à 11 800 en 1975, puis a baissé jusqu’en 1990 et a encore perdu 430 hab. après 1999.
Le nouveau canton d’Albert a 28 200 hab., 65 communes.