Communauté de communes du Pays de Limours (CCPL)' communauté de communes de l’Essonne, associant 14 communes et 26 900 hab. sur 11 80 ha. Briis-sous-Forges (siège), Fontenay-lès-Briis, Forges-les-Bains et Limours dépassent 2 000 hab. Courson-Monteloup (580 Montelupiens, 374 ha) est à 9 km au sud-est de Limours, formée des deux villages de Courson au nord, Monteloup au sud; le premier est flanqué d’un grand château des 17e, 18e et 19e s. avec un parc de 75 ha, où se tiennent des fêtes des plantes. Vers l’ouest, le finage atteint le cours de la Prédecelle et contient un terrain de golf à la Gloriette, agrémenté d’étangs. La commune s’est d’abord nommée Courson, puis Courson-l’Aunay, et a pris son nom actuel en 1882; elle n’avait alors que 130 hab., comme en 1954; sa population a augmenté ensuite, du moins entre 1975 et 1999 (590 hab.). Saint-Maurice-Montcouronne (1 570 Saint-Mauriciens, 903 ha) est à 4 km au nord de Saint-Chéron, sur le coteau de gauche de la Rémarde, qui y alimente un grand étang de barrage. L’habitat principal, sur le rebord du plateau de rive gauche, au nord, est complété par des ensembles de pavillons à l’est (la Belle Étoile) et le hameau de Berchevilliers au nord-ouest, celui d’Ardenelle au sud-ouest. Montcouronne est un complément d’origine ancienne, rajouté au nom du village de Saint-Maurice en 1937. La commune n’avait que 220 hab. en 1954, 320 en 1968, et sa population a crû après 1970; elle a gagné 200 hab. après 1999. Vaugrigneuse (1 450 Valgrigniens, 606 ha) est à 7 km SSE de Limours au bord de la Prédecelle. À l’ouest, les hameaux de Machery et des Petites Buttes sont frôlés par l’A10 et la LGV. Le hameau de Launay-Courson est au sud du village; le gros hameau de la Fontaine aux Cossons, à la pointe sud du finage, sur le versant droit de la Prédecelle, comprend un haut château, devenu maison de retraite (30 sal.). Le château (17e s.) de Vaugrigneuse et son parc de 16 ha, au village, servent à la formation d’animateurs pour enfants sous l’égide d’un Cemea (Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active), et comme gîte d’étape de groupes. La commune n’avait que 280 hab. en 1962; elle a atteint 1 090 hab. en 1999 et gagné un tiers depuis. Angervilliers (1 760 Angervillérois, 901 ha dont 426 de bois), limitrophe des Yvelines, est à 6 km SSO de Limours sur le bas plateau; elle a un château du 17e s. flanqué d’un parc et d’une série de petits étangs, une maison de retraite. L’A10 et la LGV traversent la commune en tranchée, laissant au nord-ouest sur le haut plateau une forêt domaniale. La population était de 350 hab. environ de 1820 à 1940, puis a augmenté, atteignant 700 hab. en 1982 et accélérant ensuite sa croissance; elle a crû de 370 hab. après 1999 (+27%). Pecqueuse (570 Pescusiens, 740 ha), limitrophe des Yvelines, est juste à l’ouest de Limours et leurs habitats sont presque jointifs depuis la construction des lotissements de la Villa des Pommiers. Son finage se déploie surtout vers l’ouest, où il comprend la grosse ferme de Fromenteau et ses vastes annexes, transformées en fabrique de vérandas après avoir abrité une distillerie. Pecqueuse n’avait que 160 hab. en 1954 et a crû jusqu’en 1999. Boullay-les-Troux (660 Boullaisiens, 480 ha dont un tiers de bois), limitrophe des Yvelines, est à 5 km NNO de Limours sur le plateau vers 170 m, à la tête d’un vallon affluent de l’Yvette et partage avec Les Molières le bois de Montabé qui les sépare; Montabé est un hameau de Boullay, au nord et très proche de Saint-Rémy-de-Chevreuse. Le hameau de la Gare de Boullay, au sud, rappelle une ancienne voie ferrée. Le nom de la commune s’est jadis écrit Les Trous, Les Troux et même Les Froux; il n’a pris sa forme actuelle qu’en 1864. La population est restée au-dessous de 250 hab. jusqu’en 1968, puis a augmenté peu à peu (+80 hab. après 1999). Les Molières (1 940 Moliérois, 702 ha dont 250 de bois), limitrophe des Yvelines, est à 3 km NNO de Limours, à la tête d’un vallon qui descend vers la vallée de Chevreuse au nord; on y a extrait de la meulière jusque vers 1950, conformément à ce qu’évoque le nom de la commune. Au sud, le centre de réception de TDF y déploie de nombreuses antennes; à l’est, sont le lotissement de la Cocquetière et les fermes d’Armenon et de Quincampoix, celle-ci encore entourée de douves en eau. Le finage comprend au sud-ouest une quasi-enclave de 63 ha entre Pecqueuse et Boullay, autour de la ferme du Fay. La commune n’avait encore que 480 hab. en 1954; elle a atteint 980 hab. en 1975, 1 680 en 1999. Gometz-la-Ville (1 530 Gometziens, 986 ha) limitrophe des Yvelines est à 6 km au NE de Limours, au pied du plateau du Hurepoix. Son finage s’étend sur le plateau au sud et au nord-ouest, où sont apparus l’urbanisation et le golf de Chevry 2, cédés à Gif-sur-Yvette en 1975. Cette cession donne au finage un contour compliqué, étranglé en son milieu et incluant au nord-ouest les fermes du Grand Ragonant et de la Folie Rigault, le hameau de la Guépinerie et le bois et le vallon de Vaugondran, juste au-dessus de la vallée de l’Yvette. La commune eut une base d’essais de l’aérotrain sur la ligne de Chartres abandonnée, en direction de Limours, et en conserve les traces sur 3 km. La commune avait 290 hab. en 1936, 330 en 1968; elle est passée à 610 en 1975, 1 000 en 1999, gagnant plus de moitié depuis; magasins Carrefour (60 sal.) et E.Leclerc (Vinthan, 60 sal.). Janvry (650 Janvryssois, 824 ha) est 6 km à l’est de Limours sur le plateau, que traversent A10 et LGV; une aire de service de l’autoroute est à la limite de Briis-sous-Forges. La commune a un château des 17e et 19e s. Le finage comprend au nord-ouest le hameau de la Brosse, proche de Gometz-la-Ville, et au sud-est, de l’autre côté des voies de circulation, le hameau de Mulleron et le golf de la ferme de Marivaux, sur un rétrécissement du plateau. Janvry n’avait guère encore que 300 hab. entre 1930 et 1970, et croît depuis (+120 hab. après 1999). Saint-Jean-de-Beauregard (480 Belliregardinois, 397 ha) est à 9 km ENE de Limours, juste au sud des Ulis; l’axe A10-LGV passe à l’est du village, réduit à sa plus simple expression. L’habitat ne comporte guère que trois éléments: un grand château du 17e s., doté d’un vaste parc, d’un potager de deux hectares et d’un pigeonnier de 4 500 boulins, sur le coteau qui domine au sud le cours de la Salmouille (fêtes des plantes); le gros hameau de Villeziers, adjacent à l’urbanisation des Ulis, sur le plateau; le hameau de la Gâtine à l’est, flanqué d’un étang. Le gros échangeur A10-Francilienne fixe la limite orientale de la commune. La population communale n’augmente que très lentement (180 hab. en 1936, 290 en 1999). (3 420 Brissois, 1 086 ha) est une commune de l’Essonne, siège de la CC du Pays de Limours, 5 km ESE de Limours, au pied du plateau du Hurepoix et au bord de la Prédecelle. Elle a une église inscrite des 11e et 12e s., un collège public, une maison de retraite. Le territoire communal contient au nord sur le plateau le château de Frileuse et le hameau de Chante Coq. Il est traversé par l’A10, équipée d’une aire de service partagée avec Janvry, et d’une gare routière assurant notamment des liaisons avec la gare TGV de Massy-Palaiseau. Il est également traversé par la LGV, qui longe l’autoroute, et traverse le plateau en tunnel et en tranchée. Ce couloir de circulation laisse à l’est le hameau boisé de Bliny, qui abrite dans un parc de 85 ha un hôpital privé de 120 lits médicaux et 270 de moyen séjour; et, au sud, un espace agricole autour du hameau du Coudray. La commune avait 900 hab. en 1900 et 1 000 en 1962, puis est passée à 2 000 en 1985, 3 240 en 1999. (2 330 Fontenaysiens, 972 ha) est une commune de l’Essonne dans la CC du Pays de Limours, 8 km à l’ESE de Limours sur la route d’Arpajon. La commune, étirée dans le sens nord-sud, comprend deux châteaux et plusieurs petits hameaux dont Bel-Air et Soucy au carrefour principal, la Roche Turpin un peu plus au nord. Au sud-ouest, la petite vallée de la Charmoise y ajoute les hameaux de la Roncière, la Charmoise, la Soulodière et Arpenty, tandis qu’au sud-est la commune partage avec Bruyères-le-Châtel le hameau de Verville. Fontenay avait atteint 1 000 hab. en 1936, 1 600 en 1990, 1 720 en 1999. (4 210 hab., 1 458 ha dont 231 de bois) est une commune de l’Essonne dans la CC du Pays de Limours, 3 km au sud-est de Limours. Le finage est en partie dans la petite plaine de Limours, que draine la Prédecelle vers la Rémarde au sud, et en partie sur le plateau de Hurepoix, boisé, à l’ouest du bourg. L’habitat, de structure assez lâche autour du centre, qui s’agrémente d’un parc du château de Forges et d’une forêt communale sur une butte, se complète au sud des hameaux et bois de Bajolet et de Bois d’Ardeau, à l’ouest des hameaux du Chardonnet et de Malassis. Près du Chardonnet, le lieu-dit le Petit Muce est une euphémisation d’un «la Pute-y-musse» (y a refuge, s’y cache) qui se retrouve dans bien d’autres communes du Bassin Parisien (et la rue du Petit-Musc à Paris…). Le château Pivot (17e-18e s.) et le hameau d’Ardillières sont au nord et au nord-est de la commune dans la dépression, sur la rive gauche de la Prédecelle. A10 et LGV écornent le finage au sud-ouest près du Bajolet, laissant au sud les carrières et la cité de l’Alouetterie, proches d’Angervilliers. La ville accueille quelques ateliers. Elle a eu un établissement thermal au 19e s. et a de ce fait ajouté «les Bains» à son nom en 1861; le terrain de golf de Limours déborde un peu sur le finage au nord-ouest. Le nombre des habitants était de l’ordre du millier entre 1886 et 1965 puis a augmenté assez régulièrement, passant par 2 000 en 1982. (6 550 Limouriens, 1 425 ha dont 292 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, 16 km au sud-ouest de celle-ci. La ville est dans une dépression du plateau du Hurepoix, qu’elle partage avec Forges-les-Bains et Briis-sous-Forges et qui est drainée par la Prédecelle vers la Rémarde au sud. Son finage se partage entre ce pays bas, doucement incliné vers le nord, qui va au sud-ouest jusqu’au hameau du Cormier, et le plateau au nord, qui domine par un coteau escarpé le cours de la Prédecelle, et sur le rebord duquel sont les hameaux de Chaumusson et de Roussigny. À l’extrême nord sur le plateau, le centre de réception hertzienne TDF Limours-Les Molières est presque entièrement dans cette dernière commune mais a fait apparaître une file de pavillons sur le territoire de Limours. Limours a un viaduc de l’ancienne voie ferrée Chartres-Massy, abandonnée en 1940, qui a été réutilisée pour des essais d’aérotrain entre Limours et Gometz-le-Châtel. Elle a aussi une église inscrite (12e et surtout 15e-16e s.), une église orthodoxe en bois depuis 2005, un parc, un arboretum, un collège et un lycée publics, une maison de retraite. Elle accueille une grande fabrique d’équipements d’aide à la navigation Thales Air (920 sal.), et un supermarché Carrefour (80 sal.), une coopérative agricole avec silos à l’ouest. Juste à l’ouest du centre, le lotissement du Valménil occupe le parc d’un ancien château. Les autres lotissements dessinent des formes courbes sur le long versant de la Prédecelle au sud du centre (les Cendrières, la Solidarité, la Guérinière, la Plaine du Couvent). Un golf est établi au sud-est sur le relief, en partie sur la commune de Forges-les-Bains. Limours avait 1 300 hab. en 1900, 1 700 en 1954, 4 200 en 1975 et a crû jusqu’en 1999 mais reste étale depuis. La communauté de communes du Pays de Limours associe 14 communes, 26 900 hab., et a pour siège Briis-sous-Forges. |