Communauté de communes Le Dourdannais en Hurepoix (CCDH)

Dourdannais en Hurepoix

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communauté de communes de l’Essonne à l’ouest, associant 11 communes et 26 200 hab. sur 14 300 ha. Le siège est à Dourdan, seule commune avec Saint-Chéron à dépasser 2 000 hab.

Corbreuse (1 740 Corbreusois, 1 579 ha) est une commune du plateau à 5 km au sud-ouest de Dourdan. Elle n’avait que 340 hab. en 1962, puis est montée à 1 100 en 1982, 1 400 en 1990. Le vieux village a été agrandi par des lotissements côté sud jusqu’au Plessis-Corbreuse; il a une église inscrite; une maison de retraite médicalisée (45 sal.) le prolonge côté nord. Le finage atteint au nord la rive droite de l’Orge.

Richarville (400 Richarvillois, 1 035 ha) est à 8 km au sud de Dourdan, à la tête du long vallon sec de la Renarde qui descend vers le nord-est; elle n’a qu’un écart (le Bréau Saint-Lubin), à l’ouest; sa population augmente lentement depuis les 160 hab. de 1968; elle avait eu 380 hab. vers 1830.

La Forêt-le-Roi (510 Forestains, 794 ha), 8 km SSE de Dourdan, a son habitat entièrement groupé, où se croisent les GR11 et du Pays de Hurepoix. Sa population augmente modérément (210 hab. en 1954, 330 en 1982).

Les Granges-le-Roi (1 210 Grangeois, 1 268 ha dont 740 de bois) est à 3 km au sud de Dourdan sur le plateau. Le gros village a des maisons bien groupées, une église inscrite. À l’ouest, d’anciens bâtiments de l’abbaye de l’Ouye (jadis Loy, l’Ouÿe), fondée en 1163 pour les moines grandmontins, abritent des ursulines dans une échancrure du plateau où s’ouvre une clairière de la forêt de Dourdan. La population est passée de 370 hab. dans les années 1960 à 850 en 1990 et poursuit sa croissance.

Roinville (1 340 Roinvillois, 1 340 ha dont 300 de bois) est juste à l’est de Dourdan dans la vallée de l’Orge. Elle a une église classée des 11e et 15e s., un château du 17e s. Le hameau de Beauvais et la ferme de Châteaupers (14e s.) sont au nord du village sur le plateau. Le territoire s’étend loin vers le sud sur le plateau de Beauce, où s’isolent les gros hameaux de la Bruyère, Marchais et le Plateau, celui-ci dominant la vallée sèche de la Renarde. Roinville a une maison de retraite (60 sal.) et sa population croît depuis 1954, où elle n’était que de 320 hab. Elle a gagné 440 hab. (+49%) depuis 1999.

Sermaise (1 630 Sermaisiens, 1 360 ha dont 430 de bois) est 3 km à l’est de Dourdan dans la vallée encaissée de l’Orge. Le village est au bord de la rivière, que longent la D116 et la voie ferrée; il a une église inscrite, une gare du RER C. Une longue file de maisons le prolonge en fond de vallée en direction de Saint-Chéron, par les hameaux de la Charpenterie et la Rachée. Les hameaux du Mesnil, de Blancheface et de Mondétour sont à l’est et au sud sur le plateau; le château Bellanger sur le coteau juste au sud du village. Sermaise avait 410 hab. au minimum de 1936 et croît depuis; les 1 000 hab. ont été atteints vers 1978.

Saint-Cyr-sous-Dourdan (970 Saint-Cyriens, 989 ha dont 325 de bois) est à 4 km au nord de Dourdan, dans la haute vallée de la Rémarde. L’habitat s’étire en deux files de part et d’autre de la rivière, la principale, côté nord, longue et continue, du hameau occidental et du château de Bandeville (17e, 18e et 19e s.) jusqu’au hameau sud-oriental de Lévimpont. Plus au sud sont les hameaux de Foisnard, le Pont Rué et les Loges, d’ouest en est. La commune a une église inscrite, la ferme ancienne des Tourelles (13e et 16e s.). Elle avait 420 hab. à son minimum de 1936 et croît depuis: traitement des métaux KMG (100 sal.), nettoyage SNRM (100 sal.).

Le Val-Saint-Germain (1 550 Val-Saint-Germinois, 1 257 ha dont 551 de bois) est dans la vallée de la Rémarde, rive gauche, 2 km à l’est de Saint-Cyr, 9 km NE de Dourdan; la Prédecelle y conflue avec la Rémarde au Marais. L’habitat principal forme un village-rue le long de la D27 au pied du plateau méridional, à Bouville et la Vieuville; il se complète d’un éparpillement de pavillons dans le fond de vallée et sur son versant nord en pente douce (Malnuit, la Pharamonerie, les Tourannies). Le finage contient à l’est le hameau et le château du Marais (17e s.) qui offre un vaste parc avec une remarquable pièce d’eau, et un musée; camping au NE. Les Grands Bois du Marais couvrent le plateau et son rebord au sud-est. La population était de 430 hab. aux creux de 1936 et 1954, et croît surtout depuis 1980 où elle n’était guère encore que de 600 hab. Elle a peu augmenté depuis les 1 440 hab. de 1999.

Breux-Jouy (1 300 Brojiciens, 468 ha dont 170 de bois) est au bord de l’Orge juste au NE de Saint-Chéron, 3 km en aval. La commune associe deux noyaux inégaux: Breux le plus ancien mais le plus petit, tout à l’est au bord de la Renarde entre Saint-Yon et Breuillet, Jouy sur le versant gauche de l’Orge à l’ouest, les deux rivières confluant à Breuillet. Le développement vigoureux de Jouy, situé entre Saint-Chéron et Breuillet sur le principal axe de circulation, a entraîné la commune de Breux à modifier son nom en 1976. Au nord, le plateau fut un site de briqueteries et tuileries. La commune n’avait que 370 hab. en 1936, et sa population croît depuis 1945 mais n’a gagné que 40 hab. depuis 1999.


Dourdan

(11 470 Dourdannais, 3 084 ha dont 1 800 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Étampes, 17 km au nord-ouest de celle-ci. La ville, ancienne cité gallo-romaine puis ville royale où naquit Hugues Capet, est dans la vallée de l’Orge. Le centre ancien est sur la rive gauche, où trône le gros château du 13e s. à plan carré, à larges fossés, huit tours et un donjon qui servit de prison royale, et contient un musée municipal. La ville, fleurie (trois fleurs), a aussi une grande église classée des 13e, 15e et 17e s., une halle de 1838, et conserve des portions de remparts et des tours d’enceinte. Elle bénéficie de deux gares du RER C, dont le terminus, deux collèges et deux lycées publics, un collège privé, un centre hospitalier public de 110 lits médicaux (320 en tout), un centre d’aide par le travail, quatre maisons de retraite, une base de loisirs au bord de l’Orge.

L’habitat est concentré dans la vallée de l’Orge, relativement large. La forêt domaniale de Dourdan couvre le plateau au nord-ouest et au sud-ouest. Le ruisseau de Rouillon marque la limite communale au nord-ouest et laisse à Dourdan le hameau de Rouillon et sa ferme seigneuriale de 1400. Les châteaux de Bonchamp et de Semont sont au nord-ouest sur le plateau, le hameau de Liphard plus à l’est sur le même plateau. La butte de Normont (151 m), isolée au sud de la ville, porte un VVF, deux hôtels et un camping; elle est frôlée au nord par une rocade de contournement de la ville, qui traverse la zone industrielle de la Gaudrée.

Dourdan avait environ 3 000 hab. au 19e s. et jusque vers 1940; sa population a augmenté ensuite: 3 700 hab. en 1954, 7 400 en 1975, 9 680 en 1999. Elle est le siège de la communauté de communes du Dourdannais en Hurepoix, groupement intercommunal de l’Essonne rassemblant 11 communes, 26 200 hab. La ville a quelques ateliers de production sont les peintures et poudres Akzo Nobel (110 sal.), les appareillages aéronautiques Senior Aerospace (85 sal.) et Cobham (100 sal.). Elle accueille en outre un Intermarché (100 sal.), des négoce alimentaires Bio et Nature (65 sal.), pharmaceutique Sartorius (110 sal.), de fournitures industrielles MDS (180 sal.); voyages Navitours (90 sal.); nettoyage urbain Pro Impec (85sal.) et ramassage d’ordures SEPUR (65 sal.).

Le nouveau canton de Dourdan a 28 communes et 67 900 hab.


Saint-Chéron

(5 300 Saint-Chéronnais, 1 144 ha dont 347 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Étampes, 16 km NNO de celle-ci, dans la CC du Dourdannais en Hurepoix. La ville est dans la vallée de l’Orge, rive gauche, et sur le versant doux au nord de la rivière; elle est complétée sur la rive droite par les hameaux de Saint-Évroult et Mirgaudon. Au nord sur le plateau, où se dressent les buttes résiduelles Sainte-Catherine et Saint-Nicolas (155 m), le gros château de Baville en pierre et brique, achevé en 1629 et entouré d’un grand parc, fut un lieu de rencontre réputé au 17e siècle. Il est flanqué par les hameaux du Petit Baville à l’ouest, de la Tuilerie à l’est.

Au bourg, la maison de plaisance Ciceri, du début du 19e s., est inscrite pour son beau mobilier et son décor néo-renaissance. Sur le plateau méridional, plus élevé, les hameaux de la Bergerie et de la Petite Beauce sont séparés du bourg par le bois de la Butte de Moret, où a été aménagé le parc de loisirs des Racines. Juste à l’est, le centre naturiste Héliomonde se cache dans le bois de Chantropin.

La commune a un collège public, une gare du RER C, et accueille quelques établissements dont le revêtement de métaux King Chemicals (100 sal.). Saint-Chéron avait 1 100 hab. au milieu du 19e s., 2 000 au début comme au milieu du 20e s., et croît depuis (3 400 hab. en 1975, 4 480 en 1999).