Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise' communauté d’agglomération du Val-d’Oise groupant 13 communes (dont une en Yvelines) et 212 400 hab. sur 8 420 ha. Cergy (siège), Courdimanche, Éragny, Jouy-le-Moutier, Maurecourt (Yvelines), Menucourt, Neuville-sur-Oise, Osny, Pontoise, Saint-Ouen-l’Aumône et Vauréal dépassent 2 000 hab. Puiseux-Pontoise (580 Puiséens, 564 ha) est juste au nord-ouest de Cergy sur le plateau, où son territoire est traversé par l’ancienne voie romaine dite chaussée de Jules César, et par la voie rapide N14. Elle a reçu deux échangeurs de la N14 et le cimetière intercommunal, et quelques établissements: fabriques de fixations Lisi Automotive (240 sal.) et de matériels d’emballage alimentaire Synerlink (210 sal.), supermarché Carrefour (50 sal.), jardinerie Truffaut (40 sal.). Elle a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+38%). Boisemont (880 Boisemontais, 277 ha), limitrophe des Yvelines, est une petite commune juste à l’ouest de Jouy-le-Moutier, dont les maisons s’éparpillent sur le talus et le rebord du plateau en bordure de la forêt de l’Hautil. La commune a quitté la ville nouvelle en 1984, puis a fini par intégrer la communauté d’agglomération en 2004. Elle s’orne d’un château restauré, accueille le plus grand répartiteur téléphonique d’Europe et une fabrique d’emballages Siremballage (130 sal., groupe français Adverline). Boisemont n’avait que 175 hab. en 1936 et croît modérément depuis (+180 hab. après 1999, soit un quart). (68 780 Cergynois 1 168 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, juste au sud-ouest de Pontoise. Choisie comme lieu d’implantation de l’une des villes nouvelles de l’agglomération parisienne, la commune n’avait encore que 1 100 hab. en 1936, 1 400 en 1954. Elle est passée à 9 700 hab. en 1975, 19 400 en 1982, 48 300 en 1990. Depuis, sa croissance a été plus modérée. La ville est bordée à l’est et traversée en son centre par le cours de l’Oise, qui dessine deux méandres. Elle est composée de plusieurs parties distinctes. Le centre municipal est dans le quartier de la Bastide, au nord-ouest, orné d’un beffroi et qui se réfère à la fois aux bastides méridionales et aux villes flamandes. Ce centre est inclus dans un vaste quartier Saint-Christophe, qui est classé en «quartier prioritaire». Près de ce centre, le plan a été conçu autour d’un axe NO-SE, dit Axe Majeur, où D. Karavan a dessiné une coulée verte partant du demi-cercle de la place des Douze Colonnes, réalisation de R. Bofill (1985), à un jardin étagé puis à l’île Astronomique, une petite île ronde artificielle édifiée dans les grands étangs qui occupent sur 150 ha le méandre occidental sous les noms d’étang de la Sablonnière (à l’ouest) et de la Folie (à l’est), et qui sont à l’emplacement d’anciennes sablières et gravières et sont aménagés en base de loisirs, en partie avec la commune de Neuville-sur-Oise. Un autre axe parallèle au premier structure la partie occidentale de la commune, depuis Cergy-le-Haut par le mail du Point du Jour (curieusement au couchant), le mail du Terroir, l’avenue de l’Oise et l’avenue de l’Entreprise, un curieux mélange des genres toponymique témoignant d’une certaine volonté d’éclectisme. Au bout vers le sud-est a été édifié le grand ensemble d’immeubles de bureaux du Parc Saint-Christophe (25 ha), à l’extrémité du plateau qui domine le cours de l’Oise de près de 80 m. La gare de Cergy-le-Haut y est un terminus du RER A depuis 1994, la gare Saint-Christophe (1985) donne un accès direct au centre-ville municipal. La partie nord de cette moitié occidentale et centrale, entre Cergy et Osny, est réservée en «zone agricole» et traversée par la D14 et, plus au nord, la N14 et l’A15 qui limite le territoire communal au nord-est. La moitié orientale de la commune se tient dans le lobe du méandre amont; sa fonction a été voulue plus générale puisqu’elle abrite la préfecture, l’hôtel d’agglomération et celui du département, ainsi que l’université, tout un ensemble d’animation culturelle (conservatoire, bibliothèque, théâtre national), le vaste centre commercial «régional» des Trois-Fontaines et un immeuble-tour de bureaux d’EdF d’une vingtaine d’étages, autour du parc de la Préfecture et de la gare Cergy-Préfecture. La D203 y est dessinée en voie rapide NE-SO, reliant Pontoise à Conflans-Sainte-Honorine. Plusieurs parcs jalonnent l’espace urbain, dont un très étendu dans la partie méridionale, le bois de la Ballastière; une demi-lune de terrains agricoles subsiste le long de la rive droite de l’Oise dans cette extrémité sud-est de la commune. Port-Cergy a été aménagé juste en aval, comme port de plaisance sur l’Oise, en forme de marina. La ville est fleurie (trois fleurs) et équipée de cinq collèges et trois lycées publics, un centre hospitalier public de 1 050 lits dont 700 médicaux, plusieurs centres de formation en apprentissage, un centre d’aide par le travail, une maison d’accueil spécialisée, un institut médico-éducatif à Cergy-le-Haut et quatre maisons de retraite. L’ancienne maison de l’acteur Gérard Philipe (1922-1959) est devenue un lieu d’expositions. Cergy a reçu un large éventail d’établissements de production, de bureaux et de commerce. Les premiers sont dans des secteurs variés: siège de 3M-France (Minnesota, 550 sal.), plus négoce de produits pharmaceutiques 3M-Santé (390 sal.); équipements pour automobiles Johnson Controls (Visteon, 940 sal.); Bosch Automotive (170 sal.) et Valeo (250 sal.); boulonnerie Howmet (120 sal.); ingénieries SPIE (520 sal.), Borgwarner (200 sal.), Veoneer (100 sal.); installations électriques SPIE Nucléaire (650 sal.), Eiffage (260 sal.), Chubb (200 sal.); production de chaleur Dalkia (240 sal.) et Engie (190 sal.); informatique EID (120 sal.); EDF (320 sal.) et Enedis (110 sal.); Orange (300 sal.). Le tertiaire est abondant: centre de bureaux du Crédit Industriel et Commercial (CIC, 500 sal.), Société Générale (250 sal.); Vuitton Services (140 sal.); hypermarché Auchan (650 sal.); négoces de carburants BP (200 sal.), de cafés thés et épices Twinings (100 sal.); transports ferroviaires ETF (180 sal.); gardiennage Vardia (210 sal.) et Securitas (140 sal.). La communauté d’agglomération Cergy-Pontoise est un groupement intercommunal du Val-d’Oise formé de 13 communes, 212 400 hab. et siégeant à Cergy. Cergy est le nom de deux nouveaux cantons, associant à des fractions de Cergy deux communes (canton 1, 66 800 hab.) et 4 communes (canton 2, 57 900 hab.) (6 930 Courdimanchois, 554 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA de Cergy-Pontoise, 10 km OSO de Pontoise sur le bas plateau. Son église est en partie du 12e s. Le village ancien reste tassé sur une butte, tandis que l’habitat pavillonnaire a envahi le nord-est de la commune, qui jouxte Cergy-le-Haut; un golf a été aménagé à l’est en bordure de Vauréal et de Cergy. Au sud, le finage inclut une petite partie de la forêt de l’Hautil dans le bois des Rayons, et le hameau de Montrouge. À l’extrême nord, les aménagements d’un ancien parc d’attraction Mirapolis (1986-1991) subsistent autour d’un étang. La commune a un collège public et accueille l’entreprise de négoce et d’entretien de poids lourds du groupe allemand MAN (140 sal.). La commune n’avait encore que 770 hab. en 1982; la croissance de sa population est consécutive à l’extension de Cergy-le-Haut: elle a eu 1 500 hab. en 1990, 5 900 en 1999. (18 590 Éragniens, 472 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA de Cergy-Pontoise, sur la rive gauche de l’Oise au sud-est de Cergy. Son territoire, presque carré, est traversé par la N186 et la voie ferrée parallèles à l’Oise. La ville a une gare (Éragny-Neuville) et une bifurcation ferroviaire. Elle partage avec Saint-Ouen-l’Aumône et Herblay, au nord-est, la grande zone industrielle des Bellevues. L’A15 frôle la commune au nord-est, accessible par l’échangeur de Saint-Ouen. Éragny n’avait encore que 500 hab. au début du 20e s., 1 200 en 1936; son développement est associé à celui de la ville nouvelle de Cergy, et s’est fait sur un plan quadrillé qui fait écho aux voiries de Cergy. La population est montée à 3 600 hab. en 1975, et d’un coup à 15 000 hab. en 1982; elle n’augmente plus que lentement. La ville a deux collèges publics, un lycée professionnel public, une maison de retraite. Elle accueille une usine d’équipements de navigation ex Sagem-Défense (Safran, 700 sal.) et un atelier-magasin de pièces pour automobiles Renault (990 sal.); magasin Le Grand Cercle (librairie, 90 sal.); secrétariat pour entreprises CEPL (70 sal.); négoces de câbles Barciet (50 sal.), d’articles de ménage Weber Stephen (60 sal.), de jouets Jellej (80 sal.); plomberie UTB (50 sal.), travaux publics Eiffage (70 sal.), gardiennage Nedap (55 sal.); télécommunications Orange (270 sal.). (17 300 Jocassiens, 694 ha dont 172 de bois) est un ancien chef-lieu de canton dans le Val-d’Oise, 7 km au SSO de Pontoise, dans la CA Cergy-Pontoise. La ville, d’habitat surtout pavillonnaire, est sur la rive droite de l’Oise. Elle comprend une file de maisons au pied du coteau de l’Oise, allant des hameaux de Jouy-la-Fontaine au nord à Vincourt au sud par Jouy-Village où est la mairie. Au-dessus, sur le bas plateau vers 90 m, le vieux village-rue des Bourseaux est entouré de vastes quartiers de grands immeubles et de pavillons. Au sud-ouest, la commune inclut une petite partie de la forêt de l’Hautil, sur le talus du haut plateau (170 m) qui domine le hameau d’Écancourt. Elle fut un lieu de production du ginglet, vin acide rapidement abandonné au milieu du 19e s. Elle a dans son patrimoine le menhir des Grandes Pierres, un clocher roman du 12e s. et une église des 13e et 16e s., un petit théâtre à l’italienne de 1811 restauré, un pont de 1974 face à Neuville. Elle est dotée de deux collèges et un lycée publics, un centre d’aide par le travail, un foyer pour handicapés, mais n’a pas de gare. Les entreprises sont de petite taille; supermarché Carrefour (75 sal.); centre de formation Veolia Environnement (120 sal.), nettoyage H2B (120 sal.). La commune n’avait encore que 950 hab. en 1962 et sa population a crû après 1975, dans le mouvement de création de la ville nouvelle de Cergy: 6 600 hab. en 1982, 16 900 en 1990, 17 800 en 1999. (4 410 Maurecourtois, 365 ha) est une commune des Yvelines dans la CA de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), juste au nord d’Andrésy. La commune est bordée à l’est par la rive droite de l’Oise, peu avant son confluent avec la Seine. Le territoire s’étend vers l’ouest où il atteint le plateau de l’Hautil au-dessus de la grosse ferme de Bellefontaine, mais l’habitat se concentre dans le quart sud-est; gare à l’extrême sud-est, sur la ligne J du Transilien. La commune a un château du 18e s. et un port fluvial sur l’Oise; Berthe Morisot y a séjourné et peint. Sa population était de 500 hab. en 1900, 1 600 en 1954, 3 400 en 1990 et a poursuivi sa progression. (6 140 Menucourtois, 368 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA de Cergy-Pontoise, 6 km à l’ouest de Jouy-le-Moutier et 12 km OSO de Pontoise. La commune est bornée au sud par la forêt de l’Hautil. Au nord, sur une butte, le centre de rééducation fonctionnelle de la Châtaigneraie est entouré par le bois de l’Orient. L’ancien village, minuscule, est à l’orée des bois; il est précédé côté nord par de vastes lotissements de pavillons, apparus dans le mouvement de création de la ville nouvelle de Cergy. La ville a un collège public, un foyer pour handicapés et un supermarché Carrefour (60 sal.). Sa population était de 440 hab. en 1954, 730 en 1968; elle est passée d’un coup à 4 100 hab. en 1975, 5 110 en 1999 et poursuivi sa croissance avec plus de modération. (2 100 Neuvillois, 425 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA de Cergy-Pontoise, limitrophe des Yvelines, juste au sud de Cergy sur la rive gauche de l’Oise, dans l’étroit et long méandre, orienté NO-SE qu’elle partage au nord avec Cergy. Elle a un château du 18e s., une maison de retraite et surtout une base de plein air et de loisirs des étangs de Cergy-Neuville au nord-ouest, qui se divisent entre étangs des Galets, des Cayennes, des Hautes Bornes et du Petit Bois; elle occupe 250 ha dont 150 de plans d’eau. Le village de Neuville est au centre-ouest, face à Jouy-le-Moutier. Il est complété au nord par le hameau de Ham près du pont et face au port de Cergy, à l’est par un site de l’université de Cergy-Pontoise avec un IUT et un parc scientifique, dans le prolongement du hameau de la Croix des Pointes d’Éragny, près de la gare du RER A (Neuville-Université), où bifurquent les voies ferrées; une station d’épuration des eaux est à l’extrême sud. La commune a été créée en 1868 à partir du territoire d’Éragny; la mention «sur Oise» est de 1915; elle avait alors 440 hab., et en a perdu jusqu’en 1940; puis la population a lentement augmenté à partir des années 1950. (17 470 Osnyssois, 1 252 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA de Cergy-Pontoise au nord de Cergy et à l’ouest de Pontoise. La vallée encaissée de la Viosne, suivie par la voie ferrée, forme l’axe de la commune; deux grands parcs y apportent une large coulée de verdure: celui du château de Busagny (17e s.) à l’est, qui accueille l’École d’imprimerie, celui du château de Grouchy au centre, qui se prolonge assez loin vers le nord sur le plateau. Le château de Grouchy (18e et 19e s.) abrite l’hôtel de ville; l’église est inscrite. La N14 court à la limite méridionale du territoire, frôlant la longue et rectiligne chaussée Jules César; elle est munie d’un gros échangeur et longée à l’est par le parc d’activités des Beaux Soleils, à l’ouest par celui de la Chaussée. Les deux principaux ensembles d’habitations sont, l’un entre N14 et Viosne (la Ravinière, le lotissement de la Gare, le Moulinard et Lameth); l’autre au nord-est entre Viosne et D915 (Fleurance, la Groue), prolongé au-delà de la D915 par deux gros centres commerciaux distincts, autour des enseignes Auchan et Leclerc. Au nord-ouest, un autre lieu d’habitat, plus menu, est formé par le village-rue d’Immarmont sur le coteau de rive gauche de la Viosne en amont de Grouchy. La commune n’avait encore que 600 hab. en 1930 et a commencé à s’étoffer un peu avant la guerre; elle avait 2 200 hab. en 1954, puis est montée à 7 200 en 1975, 10 700 en 1982, 14 510 en 1999 et poursuit sa progression. Elle a un musée des Pompiers, un collège et un lycée publics, un collège et un lycée professionnel privés, un centre de formation en apprentissage, un institut médico-éducatif, une maison de retraite; clinique (150 sal.); deux hypermarchés Auchan (360 sal.) et Leclerc (250 sal.), Immobilière Osny (250 sal.), magasin Leroy-Merlin (190 sal.). (31 810 Pontoisiens, 715 ha) est la préfecture du Val-d’Oise dans la CA de Cergy-Pontoise, sur la rive droite de l’Oise. C’est une cité vénérable, jadis Briva Isara (ce qui signifie Pont d’Oise), classée «ville d’art et d’histoire». Son patrimoine comprend des restes de remparts, une cathédrale en partie du 12e s., un couvent de carmélites (15e et 17e s.), l’ancien hôpital dit des Enfermés (18e s.) et quelques hôtels particuliers. Elle propose deux musées, l’un consacré à Camille Pissaro, l’autre à l’histoire (Tavet-Delacour). La ville a trois collèges et un lycée publics, deux collèges et trois lycées privés, un centre de formation en apprentissage; un centre hospitalier public de 1 050 lits (dont 650 médicaux et 150 en psychiatrie), une clinique de 100 lits, un foyer pour handicapés, trois maisons de retraite. Le développement de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise a surtout profité à Cergy, qui accueille les institutions départementales et l’université, mais les deux villes se confondent un peu au sud de la Viosne. Pontoise accueille les laboratoires pharmaceutiques Clarins (560 sal., groupe français), une usine d’électronique Tyco (250 sal., états-unien), la sécurité aéroportuaire ASA (140 sal.) et le gardiennage MSI (110 sal.), l’immobilier Sergic (470 sal.). Le territoire communal s’étend longuement du nord-est au sud-ouest sur la rive de l’Oise, entre Auvers et Cergy. Le centre et le pont sont à peu près au milieu de cette courbe. Un peu au sud passe la voie ferrée, qui offre près du centre-ville une gare du RER C. Au sud, la rive est longée par des espaces verts et de sports, traversés par l’autoroute A15, et tout au sud par le boulevard de l’Oise, qui correspond à l’un des grands axes NO-SE de Cergy et se prolonge par un nouveau pont vers Éragny. Le finage, étroit le long de l’Oise, s’élargit sur le plateau au nord du centre dans les quartiers des Cordeliers et des Louvrais et, un peu plus loin entre Osny et Ennery, du centre hospitalier. La basse vallée de la Viosne contient la gare et son quartier; en amont, un étang de barrage et le jardin des Lavandières. Sur le plateau au sud de la Viosne, Pontoise comprend le grand ensemble de Marcouville, le parc des Expositions, le quartier militaire Bossuet sur la Plaine Saint-Martin et, tout au sud, le quartier d’immeubles des Maradas. Pontoise avait plus de 5 000 hab. au début du 19e s., 8 000 à la fin. Sa population est montée à 12 000 en 1936, 16 800 en 1968, et a fait un bond à 26 000 en 1975 avec la mise en œuvre de la ville nouvelle; elle a eu 28 670 hab. en 1999 et poursuit sa croissance. L’arrondissement a 349 400 hab., 105 communes, 82 811 ha. Le nouveau canton de Pontoise a 32 communes, 54 600 hab. (25 130 Saint-Ouennais, 1 221 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, dans la CA de Cergy-Pontoise juste à l’est de la préfecture de l’autre côté de l’Oise. Elle est traversée par deux voies ferrées dessinant un large carrefour à quatre branches qui entoure le centre-ville. Celui-ci s’organise autour du parc de l’ancien château, dessiné par Le Nôtre; église inscrite du 13e s. L’habitat se poursuit vers le nord-nord-est, où l’abbaye de Maubuisson (13e et 18e s.), dans son parc, est au milieu d’un triangle de voies ferrées. Au bout, le quartier du Pont Petit dessine un triangle d’habitations; il a deux gares (Pont Petit et Épluches) et un petit triage, deux lycées technique et professionnel et un centre d’apprentissage. La moitié nord-est de la commune est entièrement occupée, autour de ce quartier, par des parcs d’activité: Épluches, Vert Galant Nord et Sud, les Béthunes. Un autre parc d’activités s’étale à l’angle méridional de la commune (les Bellevues) au sud de l’A15. L’A15 et l’ancienne route de Paris (D14 ex-N14, sur le tracé d’une ancienne voie romaine) traversent toute la commune et y croisent, par deux gros échangeurs, la N184, qui est au nord de Paris la suite de la Francilienne. Entre les parcs, sur la N14 à l’est, le nouveau quartier de Liesse s’étoffe peu à peu; il bénéficie d’une gare du RER C. Une autre gare est au centre-ville et porte le nom de la commune. Une cinquième gare (SNCF) est au sud du centre (Quartier de l’Église) sur la ligne de Pontoise à Conflans-Sainte-Honorine. Hors de l’A15 à l’angle sud-ouest de la commune, et d’un pont ferroviaire, Saint-Ouen n’a qu’un pont routier sur l’Oise, celui de la N14 devant Pontoise. L’habitat est ainsi haché en blocs par les infrastructures de circulation. Le grand ensemble des Chennevières, au sud-ouest, est classé en «quartier prioritaire». L’Aumône était le quartier de la maladrerie Saint-Lazare, où s’est établie ensuite l’abbaye royale de Maubuisson. La ville a un musée départemental de l’Éducation, deux collèges et trois lycées publics dont un professionnel, un centre de formation en apprentissage, une maison de retraite et une clinique du Parc (160 sal., 30 lits). De 2 000 hab. dans les années 1860, la population communale est passée à 3 100 en 1911, 4 000 en 1936, et a surtout crû après 1965: 10 000 hab. en 1968, 17 100 en 1982, 19 900 en 1999. Les établissements sont nombreux. Se signalent la visserie Blanc Aéro (300 sal., groupe Lisi), les ateliers de mécanique Revima SOA (130 sal.), les peintures Sika Automotive (120 sal.), les colorants Senscient Cosmetics (110 sal., groupe allemand Sensient) et les parfums CFEB Sisley (290 sal.); un centre Leclerc (140 sal.), des négoces de papiers et cartons Inapa (180 sal.), de compresseurs Atlas-Copco (180 sal.), d’outillage Otelo (100 sal.), de pièces détachées Brandt (190 sal.), de fruits et légumes Pomona (250 sal.). La logistique et les services comprennent le laboratoire médical Cerba (570 sal.), les entrepôts et routage Staci (190 sal.) et SOA (180 sal.); transports Geodis (240 sal.) et transports interurbains STIVO (330 sal.); nettoyages Clean Service (400 sal.), Pro Impec (170 sal.) et Partenet (110 sal.), gardiennages CPS (360 sal.) et Atlantys (100 sal.); publicité Adrexo (120 sal.); traiteurs Saint-Clair (110 sal.). Le nouveau canton de Saint-Ouen-l’Aumône a 12 communes, 57 500 hab. (16 210 Vauréaliens, 346 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA de Cergy-Pontoise juste à l’ouest de Cergy sur la rive droite de l’Oise un peu en aval. Le territoire de cette commune résidentielle est à peu près entièrement urbanisé à partir de 1984, sous forme pavillonnaire. Il s’y trouve une allée couverte dite cimetière des Anglais, une église inscrite, un château reconstruit au 19e s. qui fut propriété de la famille des chocolatiers Menier et abrite un centre de rééducation; deux collèges et un lycée publics. Une partie de l’habitat s’étire aux Carneaux dans la plaine au bord de l’Oise, avec la mairie et, au sud, un terrain de baseball. Le coteau qui domine l’Oise reste boisé. La plus grande partie de l’habitat récent, construite dans le plan d’ensemble de la ville nouvelle de Cergy, est sur le plateau à l’ouest, traversé du nord au sud par le boulevard de l’Oise et organisé en étoile autour du rond-point de la Croix-Lieu dans le quartier de la Bussie, un autre quartier, les Hauts Toupets, s’étant formé autour du marché de la place des Marchands, au sud-est. Vauréal avait 360 hab. en 1936, 780 en 1982; sa population est brusquement montée à 11 700 hab. en 1990, 16 390 en 1999 et plafonne depuis; la commune est purement résidentielle. Le nouveau canton de Vauréal a 39 communes, 52 400 hab. |