Communauté de communes de la Vallée de l’Oise et des Trois Forêts

Vallée de l’Oise et des Trois Forêts

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communauté de communes du Val-d’Oise comportant 9 communes et 38 900 hab. sur 7 590 ha.

Presles (siège), L’Isle-Adam, Mériel, Méry-sur-Oise, Parmain ont plus de 2 000 hab.

Nerville-la-Forêt (770 Nervillois, 668 ha dont 335 de bois) est à 5 km à l’ESE de L’Isle-Adam encadrée à l’ouest par la voie rapide D7-N184 qui y a deux échangeurs, et au nord par la N1-A16 avec deux autres échangeurs. Elle a été séparée de Presles en 1864, avec environ 400 hab., n’en avait plus que 250 dans les années 1960 et croît depuis (700 hab. en 1999). Le village, sur le talus du plateau forestier exposé au nord, a un château du 19e s. La partie méridionale de la commune est rehaussée par une butte de la forêt de L’Isle-Adam, qui monte à 192 m.

Villiers-Adam (870 Villieradamois, 982 ha dont 455 de bois) est à 6 km au sud de L’Isle-Adam. Son finage est formé de deux parties. Le village est sur une butte au sud, doté d’une église des 13e et 16e s. et entouré de labours. L’encyclopédiste Aristide Quillet (1880-1955), socialiste et maire de 1929 à sa mort (sauf pendant la guerre), a fait construire dans les années 1930 dans son village natal une série de pavillons d’allure alsacienne et fait apporter toute une série d’aménagements. Le village est encadré à l’ouest et au nord par deux voies rapides, la N184 et la D104 (Francilienne) avec trois échangeurs. La partie nord, au-delà de la D104, est dans les bois de la forêt domaniale de L’Isle-Adam. La commune est passée de 420 hab. en 1936 à 800 en 1982, restant stable ensuite.

Béthemont-la-Forêt (420 Béthemontois, 379 ha dont 171 de bois) est à 8 km SSE de L’Isle-Adam, au pied du plateau boisé de la forêt de Montmorency, sur le talus exposé au nord; la moitié sud-est de la commune est sur le plateau. La D 104 (Francilienne) passe dans la partie nord, agricole, de la commune. La mention de «la Forêt» a été ajoutée au nom en 1937; la commune n’avait que 120 hab. en 1954 et croît surtout depuis 1970.

Chauvry (300 Chauvriots, 500 ha dont 219 de bois) est juste à l’est de Béthemont, également au pied du coteau face au nord-est, avec un château; la Francilienne au nord, la forêt du plateau au sud sont dans la même disposition qu’à Béthemont. On appelle vallée de Chauvry, site classé, l’ensellement entre le plateau de Montmorency et la butte de L’Isle-Adam au nord, emprunté par la Francilienne. La population communale a très peu changé depuis les années 1880; elle était un peu plus élevée auparavant.


Isle-Adam (L’)

(12 030 Adamois, 1 494 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, 14 km au nord-est de la préfecture, dans la CC de la Vallée de l’Oise et des Trois Forêts. La ville est sur la rive gauche de l’Oise, qui s’orne d’une plage, réputée être la plus grande plage fluviale de France; créée en 1895, elle offre un hectare de sable fin dans un parc de 3 ha et une centaine de cabines en bois. Le lieu fut d’abord appelé Nogent, nom que porte encore un ancien quartier. Le nom actuel a été donné au 12e siècle par un seigneur dont le château occupait une île de l’Oise.

Le château, dans l’île du Prieuré, qui est habitée, date de 1857 tout en affectant l’apparence du style Louis XIII; il succède à un château des princes de Conti, construit au 17e puis au 18e s. et détruit en 1813. En amont, l’île de la Dérivation et son écluse sont dans le territoire communal, qui comprend au nord des étangs d’anciennes sablières (la Garenne, les Trois Sources). En aval, le site de Stors comprend le hameau et château de Stors (18e s.) avec jardins à l’anglaise en terrasses, et un hôpital psychiatrique.

La ville est fleurie (trois fleurs), et offre une église classée des 15e-16e s., un centre d’art décoré d’œuvres de J.-H. Lartigue et d’un musée d’art (Louis-Senlecq), le pont du Cabouillet (16e s.) reliant le centre-ville à l’île du Prieuré et à Parmain, où est la gare. Le parc de Cassan, à l’est, est un lotissement qui mord sur la forêt et comprend les jardins et le pavillon chinois (18e s.) et la table de vénerie de Cassan.

L’Isle-Adam a un collège et un lycée publics, un collège privé; cliniques Conti (150 sal., 100 lits) et Chantepie-Mancier-Parmain de 120 lits de long séjour et 12 médicaux, foyer pour handicapés, institut médico-éducatif, maison de retraite. Le centre commercial du Grand Val a un hypermarché Carrefour (330 sal.), un centre Leclerc (95 sal.), les équipements mécaniques et électriques Comeca (80 sal.) La commune contient également le golf des Vanneaux, partagé avec la commune de Presles à l’est, un centre nautique, un centre naturiste Sport et Nature.

L’A16 souligne à l’est la limite du finage, dont la plus grande partie est dans la forêt de L’Isle-Adam. Celle-ci s’étend sur 1 548 ha dans six communes; elle appartint aux Montmorency, puis aux Condé et aux Conti, et a été enclose et ménagée au 17e s.; au nord, les chemins convergent vers l’étoile de Conti. L’Isle-Adam avait déjà 2 200 hab. en 1861, 3 600 en 1901 et sa population n’a pas cessé d’augmenter, atteignant les 10 000 hab. en 1975, 11 300 en 1999.

Le nouveau canton de L’Isle-Adam a 15 communes, 65 900 hab.


Mériel

(5 270 Mériellois, 531 ha dont 192 de bois) est une commune du Val-d’Oise dans la CC de la Vallée de l’Oise et des Trois Forêts, au SSO de L’Isle-Adam. Le bourg est sur la rive gauche de l’Oise à 4 km en aval de L’Isle-Adam et face à Butry-sur-Oise à laquelle le relie un double pont routier et ferroviaire. La ville est traversée par la voie ferrée de Paris à Persan et a une gare. L’habitat s’est développé le long de l’Oise et, à l’est, dans le grand lotissement du Bois du Val sur la retombée du plateau, au milieu du bois des Garennes. La Francilienne mord à peine sur la commune et offre un échangeur sur le plateau. Vers l’est, subsistent des restes (classés) de l’ancienne abbaye cistercienne du Val, fondée en 1125, dont le cloître. Le val, encaissé en amont dans le plateau et encombré de marais dans la plaine, est drainé par le ru du Vieux Moustier et s’orne de petits étangs; sur le plateau à l’est, il est dominé par le château du Val et cache une grotte. La ville a un musée Jean Gabin, l’acteur ayant passé sa jeunesse au village; un collège public, un foyer pour handicapés, matériaux de construction Etex héritée des plâtres Lafarge (250 sal.). Mériel avait 750 hab. en 1900, 1 700 en 1954, 3 100 en 1975, 4 100 en 1999 et poursuit sa croissance.


Méry-sur-Oise

(10 120 Mérysiens, 1 117 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CC de la Vallée de l’Oise et des Trois Forêts, au nord-est de Saint-Ouen-l’Aumône, face à Auvers-sur-Oise, à laquelle la relie un pont sur la vieille route de Paris à Beauvais (D928). La commune est sur la rive gauche de l’Oise et traversée par la D922 et la N184 (Francilienne), que rejoint au sud l’A115 par un gros échangeur; une voie ferrée (Paris-Persan) passe au sud-est de la commune, qui a une gare. Le territoire communal conserve de grands parcs et bois: garenne de Maubuisson au centre, Grande Garenne à l’est, et à l’angle nord-est en bord d’Oise le vaste parc du Château près de l’ancien centre, avec des plans d’eau; le château est du 16e au 18e s.; l’église classée est des 15e-16e s.

La commune est surtout résidentielle. L’habitat est divisé en trois ensembles: deux sur la vieille route, l’un sur le plateau avec la gare, la poste et une chapelle au sud-est, les lotissements de Sognolles et des Toits; l’autre près du château avec la mairie et le collège plus au nord, sur le talus du plateau et dans la plaine; le troisième correspond aux lotissements pavillonnaires de la Bonneville, les Jardins de Méry et Vaux au nord-ouest, sur le plateau qui se rapproche ici du cours de l’Oise. Le territoire comprend aussi la longue île de Vaux. Une zone artisanale (le Bosquet) longe la N184.

Méry a un collège public, un Intermarché (55 sal.); fabrique d’appareils de sécurité AG2S (60 sal.). La population était de 1 800 hab. en 1901, 2 800 en 1954, 4 700 en 1975, 9 000 en 1999 et poursuit sa croissance.


Parmain

(5 720 Parminois, 920 ha dont 230 de bois) est une commune du Val-d’Oise dans la CC de la Vallée de l’Oise et des Trois Forêts, face à L’Isle-Adam sur la rive droite de l’Oise et dans le parc régional du Vexin. Son territoire est très étiré vers le nord sur 7 km jusque dans le bois de la Tour du Lay et l’habitat se limite au bord de l’Oise. Il contient à l’est le grand vallon du ru de Jouy, où niche une file de hameaux, du Grand Val à Boulonville et Jouy-le-Comte, le principal, qui s’orne d’une église classée des 12e-13e s.; le dolmen classé (hypogée) du Trou à Morts est vers le nord, au Val de Nesles.

La commune a une gare près du pont de L’Isle-Adam, un collège public, une maison de retraite. Elle avait 1 000 hab. en 1886, 1 500 en 1936, 2 400 en 1968, 5 150 en 1999 et poursuit modérément sa croissance. Jadis Jouy-le-Comte, elle fut nommée Le Compte en 1793, puis Jouy-le-Peuple en 1801 et n’a pris son nom actuel qu’en 1893, où le chef-lieu passa de Jouy au village de Parmain qui était devenu plus peuplé.


Presles

(4 020 Preslois, 995 ha dont 230 de bois) est une commune du Val-d’Oise, siège de la CC de la Vallée de l’Oise et des Trois Forêts, 6 km à l’est de L’Isle-Adam. Son finage est contourné au sud et à l’est par l’A16 (ex-N1), accessible par deux échangeurs. La voie ferrée de Paris à Persan, qui traverse la commune, offre une gare. Le finage comprend une fraction de la forêt domaniale de L’Isle-Adam à l’ouest et, vers le nord-est, une partie de la butte boisée de Carnelle.

L’habitat est concentré au milieu du finage, dans le val du ru de Presles, qui conflue avec l’Oise à Mours. Il est structuré par deux villages-rues anciens, l’un au pied du coteau occidental, celui de Presles même, l’autre à l’est au pied des reliefs de Carnelle, Courcelles. Les lotissements de pavillons ont envahi le fond du val entre les deux près de la gare, et conquis les pentes au-dessus de Courcelles. Vers le nord-ouest au pied du plateau, le hameau de Prérolles complète l’habitat.

Presles conserve sur le plateau occidental l’allée sépulcrale du Blanc Val, les allées couvertes de la Pierre Plate et du Coffre de Bellevue; au village, une église renaissance; au-dessus, le château de Bellevue en brique et pierre du 19e s., au sud la ferme fortifiée du Valpendant, tandis qu’à l’est le château de Courcelles est du début du 18e s., doté d’un parc de 30 ha et d’un beau mobilier du 19e s.

La commune accueille une maison de retraite, les installations thermiques Tempere (50 sal.), la vente à domicile Clean Spirit (60 sal.). Le territoire de Neuville-la-Forêt a été détaché de Presles en 1863, la commune passant alors de 1 600 à 1 200 hab.; la population augmente lentement depuis 1905 environ; elle a passé les 2 000 hab. vers 1960, 3 780 en 1999.