' intercommunalité des Landes, associant 22 communes (13 000 hab.), dont dix sont dans le Gers, autour de Barcelonne-du-Gers, et donc dans la région Occitanie. Le siège est à Aire-sur-l’Adour, seule à dépasser 2 000 hab. Duhort-Bachen (680 Duhortois, 3 417 ha dont 457 de bois), à 6 km au NO d’Aire, s’est agrandie par une fusion de 1844, Bachen subsistant comme hameau un peu au sud-est de Duhort, laquelle est issue d’une bastide de 1264, avec une belle place à arcades. La commune avait 1 350 hab. en 1846 et sa population a décliné jusqu’en 1975 (550 hab.); elle a augmenté de 60 hab. depuis 1999. Le finage comprend au nord une partie de la plaine de rive gauche de l’Adour, où se voit le château Saint-Jean, reste d’une abbaye bénédictine. Au sud, il s’étend sur le plateau, où sont les châteaux du Lau (15e s.) et de Souilh, et le vaste lac de retenue de Bellocq (67 ha en deux branches) dans la vallée du Lourden. Le plateau se termine sur la plaine par un puissant coteau rectiligne, derrière lequel Duhort s’est cachée en contrebas, dans la vallée du Lourden qui lui est parallèle; travaux publics La Route ouvrière aturine (30 sal.). Renung (550 Renungois, 2 195 ha) fait suite à Duhort-Bachen au nord-ouest, à 11 km ONO d’Aire-sur-l’Adour. Le finage est également partagé entre plateau et plaine, l’Adour le limitant au nord. Le petit village est perché au-dessus du coteau; église à clocher-porche du 15e s., jeu de quilles moderne. Au bord du fleuve est le site naturel des Saligues de l’Adour (220 ha), partagé avec Cazères et Bordères-et-Lamensan; saligue est équivalent de saulaie. Le plateau est creusé par la vallée du Bayle, qui a un lac collinaire de 27 ha (Retenue de Renung). La commune avait un millier d’habitants dans la première moitié du 19e s.; son minimum de population a été atteint en 1982 (370 hab.); elle a gagné 70 hab. depuis 1999. Classun (280 Classunois, 882 ha), 13 km à l’ouest d’Aire-sur-l’Adour, est divisée par la vallée encaissée du Bahus. Le site de Classun est au sud-ouest sur le versant gauche de la vallée, avec la mairie; mais le hameau de Borrits sur le plateau au nord est plus peuplé. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999 (+56%). Buanes (270 Buanais, 662 ha), 14 km à l’ouest d’Aire-sur-l’Adour, a un clocher-mur du 15e s. et 70 hab. de plus qu’en 1999 (+35%). Le Bahus traverse le finage, laissant au nord une portion de plateau réduite, au sud un ensemble de collines nettement plus étendu qu’à Classun qui est juste à l’est; camping au sud à Nan; sur un promontoire dominant la vallée du Baziou, affluent de gauche du Bahus. Vielle-Tursan (270 Viellois, 1 281 ha dont 187 de bois), 19 km OSO d’Aire-sur-l’Adour, est perchée sur une longue et étroite échine du relief. Cet ancien chef-lieu historique a révélé huit tumulus et constructions mégalithiques; elle a des arènes (1 000 places) et un lac collinaire au nord et cultive 50 ha de vignes. Elle est loin cependant de ses 900 hab. de 1841 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999. Son nom était seulement Vielle jusqu’en 1955. Saint-Loubouer (450 Loubérins, 1 695 ha dont 212 de bois et 49 de vigne), 15 km OSO d’Aire, éparpille son habitat sur les étroites crêtes de ses collines. Le finage dépasse un peu la vallée du Baziou au nord et atteint celle du Bas au sud. Le village se distingue à la fois par la vieille tour carrée de Maubourguet et d’actives arènes (1 500 places), plus l’ébénisterie du Meuble Massif (110 sal.). Elle avait 1 200 hab. en 1856 mais a perdu en 1861 une partie du territoire qui a servi à l’émancipation d’Eugénie-les-Bains; sa population est à peu près stable depuis 1950. Eugénie-les-Bains (460 Eugénois, 1 103 ha dont 266 de bois) est à 10 km à l’ouest d’Aire-sur-l’Adour en Tursan, dans la vallée du Bahus. Le finage s’étend modérément au sud sur le plateau, plus largement au sud-ouest dans les collines entre Bahus et Baziou, où se dresse le château de Laborde et où se tient le hameau de Saubanère. La commune n’a été créée qu’en 1861, quelques années après la relance de cures thermales qui se pratiquaient toutefois depuis des siècles; elle porte le nom de l’impératrice Eugénie, qui y soignait sa ligne. Deux sources à 20 et 38 °C sont utilisées, l’une pour le métabolisme (obésité) et les voies urinaires, l’autre pour les rhumatismes. Les thermes appartiennent à la Chaîne thermale du Soleil et reçoivent 15 000 curistes par an, dont seulement un tiers sous assurance sociale, soit un total de 109 000 journées. Le prestige de la station vient en grande partie du complexe de restauration et d’hôtellerie EMG (200 sal.) de Michel Guérard, dont un volet s’accorde aux cures au nom d’un régime «minceur» qui autorise Eugénie-les-Bains à s’intituler «premier village minceur de France». Grande salle de spectacle équipée en 1999, arènes, parc de 15 ha et jardins municipaux, camping. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999. Bahus-Soubiran (430 Bahusates, 1 453 ha dont 480 de bois et 13 de vigne), 8 km OSO d’Aire-sur-l’Adour; +120 hab. depuis 1999 (+30%) a un habitat très épars, qui se partage entre la vallée du Bahus, où est le petit village, et le plateau de part et d’autre. Le finage atteint le cours du Lourden tout à l’est. À l’ouest sur une échine, le hameau de Damoulens est le reste d’une ancienne commune partagée en 1861 entre Eugénie-les-Bains et Bahus-Soubiran. Le golf des Greens d’Eugénie (9 trous) est dans la vallée, juste en aval du village. La population communale est assez stable depuis les années 1920. Un long appendice du territoire intercommunal au sud d’Aire, limitrophe du Gers, est partagé en trois petites communes. Latrille (150 Latrillois, 684 ha), 11 km SSO d’Aire-sur-l’Adour, a un finage très étroit, longé par l’A65 à l’ouest et par le Brousseau à l’est, équipé des deux lacs de barrage de Latrille (40 ha) en aval et de Lamenchaou (17 ha) en amont. La commune a perdu 40 hab. depuis 1999. Saint-Agnet (200 Saint-Agnetois, 760 ha), 13 km au sud d’Aire-sur-l’Adour, a un embryon de village sur le plateau le long de la route de Pau (D834); son finage descend à l’est dans la vallée du Lées mais s’arrête à son petit affluent le Cassoulot. Sarron (120 Sarronais, 390 ha), 15 km au sud d’Aire-sur-l’Adour, est une ancienne bastide anglaise de 1315 sur le plateau, où passe la D834. Le finage, étroit, atteint à l’est le cours du Lées. |