Auxonne

(7 710 Auxonnois, 4 065 ha dont 1 297 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Côte-d’Or dans l’arrondissement de Dijon, 34 km ESE de la préfecture, sur la rive gauche de la Saône. Il reste quelques remparts de l’ancienne ville-forteresse à la limite des terres d’Empire, devenue ville de garnison avec des casernes (511e régiment du Train) et un arsenal, et un grand champ de tir dans la forêt des Crochères au SE; un musée Bonaparte rappelle qu’il y fut jeune officier.

Toutefois Auxonne est aussi une place d’échanges, avec tribunal de commerce et BTS de commerce, collège public et lycée polyvalent, centre hospitalier (30 lits), et fut un lieu d’industrie. La grosse usine de téléviseurs Thomson (500 sal.) a fermé en 2004; restent Global Hygiène (dont Lavancia, ouates, 30 +40 sal., issue d’une ancienne usine Monnoyeur), et quelques ateliers; supermarchés Leclerc (115 sal.), Intermarché (45 sal.), travail temporaire ADECCO (235 sal.) et CRIT Interim (40 sal.).

Auxonne est également inscrite comme «station verte de vacances», avec base nautique et port de plaisance, et a une gare monumentale, proche d’un grand carrefour ferroviaire, mais dans la commune voisine de Tillenay sur la rive droite. Les environs pratiquent le maraîchage, avec une spécialité d’oignons. Le finage est entièrement à l’est de la Saône et contient la forêt de Crochère, que traverse le champ de tir; étang de Villers Rotin (16 ha) au SO, proche du terrain militaire des Granges Hautes. Au sud-ouest, canal de dérivation de la Saône sur 2,5 km avec deux écluses, et viaduc de l’A39. La LGV Rhin-Rhône traverse le finage tout au nord. Auxonne avait atteint 7 200 hab. en 1886, puis sa population avait diminué jusqu’à 5 000 hab. en 1931, avant de remonter jusqu’en 1982; elle stagne depuis (-80 hab. après 1999). La ville est le siège de la communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône, qui allie 35 communes (23 400 hab.). Le nouveau canton d’Auxonne a 35 communes et 23 400 hab.