(3 590 hab., 22 684 ha) est une commune nouvelle, dans la CC Cœur de Tarentaise, créée en 2016 par le regroupement des communes de Saint-Martin-de-Belleville (2 720 hab., 16 179 ha) et de Villarlurin (340 hab., 545 ha) qui deviennent des communes déléguées. En 2019, elle s’étend à la commune de Saint-Jean-de-Belleville (540 hab., 5 960 ha), qui devient également commune déléguée. La population des Belleville a augmenté de 320 hab. après 1999. La commune compte13 500 résidences secondaires, soit 88% des logements. Elle accueille le restaurant la Boutte (30 sal.), les hôtels Cham (70 sal.) et Pashmina (70 sal.), les villages de vacances et sports Sovabel (70 sal.) aux Menuires, Oxalys (40 sal.) aux Montagnettes, SOGEVAP (40 sal.) à Saint-Martin-de-Belleville et PV (les Temples du Soleil, 25 sal.) à Val Thorens. La SETAM (Val Thorens) gère les remontées méca fniques (200 sal.). Saint-Martin-de-Belleville a son village à 19 km au sud de Moûtiers à 1 400 m. Son territoire, long de 18 km et figurant dans la zone périphérique du Parc de la Vanoise, occupe tout le haut bassin du Doron de Belleville. Il y atteint 3 561 m à l’aiguille de Péclet et 3 195 m à la cime de Caron, qui encadrent le cirque terminal, ourlé par les glaciers de Péclet de Thorens. Dans le cirque s’est établie la station de ski de Val Thorens, reliée au sud à celle d’Orelle et plus généralement à l’ensemble des Trois Vallées, qui se veut «la plus moderne d’Europe», avec trois funitels et un débit horaire de près de 60 000 skieurs pour 30 remontées. La route atteint Val Thorens à 17 km au SSE du centre communal. Entre les deux a pris place la station des Ménuires, assez tôt reliée à Méribel par les remontées mécaniques montant au roc des Trois Marches (2 679 m), et qui fut l’un des sites olympiques de 1992. Le cirque de Thorens voisine au SO avec celui du Lou, agrémenté du lac et du refuge du Lou et montant au sud jusqu’au mont Bréquin (3 130 m); une télécabine va des Ménuires à la pointe de la Masse (2 804 m) d’où l’on a une vue très étendue sur la Vanoise. Le finage comprend encore à l’ouest, dans la zone des plis du Sillon interne, la large vallée NNE-SSO des Encombres, dont le torrent rejoint celui de Belleville à Villarbon, juste au-dessous de Saint-Martin; il est dominé au SO par le Grand Perron des Encombres (2 825 m); les cols des Encombres (2 342 et 2 325 m) permettent la communication par sentiers avec Saint-Michel-de-Maurienne; mais la vallée des Encombres est déserte et n’est pas aménagée pour les sports d’hiver. Le Club Méditerranée a un village aux Ménuires (Rébenty 2000, 60 sal.) où sont plusieurs hôtels et restaurants. En 1971, le finage de Saint-Martin s’est augmenté en aval de celui de Saint-Laurent-de-la-Côte, qui est sur le versant droit du Doron de Belleville, juste face à Saint-Julien; Saint-Laurent n’avait plus guère que 80 hab. lors de la fusion. Villarlurin a un habitat très dispersé sur le versant droit du Doron de Belleville; son village principal, à 630 m, domine de peu le confluent du Doron et de l’Isère près de Salins-les-Thermes. Son finage atteint 2 093 m au Dos du Crêt Voland et sa population est en léger progrès. Saint-Jean-de-Belleville (420 Saint-Jeannais, 5 960 ha dont 518 de bois) s’étire sur 16 km à l’ouest de Saint-Martin dans la vallée du Nant Brun, qui rejoint le Doron de Belleville juste au-dessous de Saint-Jean; le village, à 1 050 m, est sur la route de Saint-Martin, à 14 km de Moûtiers et 5 km de Saint-Martin. Le territoire communal culmine à l’ouest à 2 832 m au Cheval Noir, et atteint au sud le Grand Coin (2 730 m) et le haut col du Bonnet du Prêtre (2 461 m) qui donne accès à Saint-Jean-de-Maurienne; il est dépourvu d’aménagement pour les sports d’hiver. Une conduite souterraine qui prend les eaux du torrent des Encombres traverse toute la commune et débouche au-dessus d’Aigueblanche. La commune eut 1 400 hab. en 1836. En aval du village, le territoire communal de Saint-Jean se tient sur le versant gauche du Doron de Belleville. |