Cœur d’Yvelines

'

Highslide JS

communauté de communes des Yvelines, associant 31 communes et 50 300 hab. sur 22 820 ha. Le siège est à Saulx-Marchais.

Beynes, Gambais, Garancières, Jouars-Pontchartrain, Montfort-l’Amaury, Neauphle-le-Château, La Queue-les-Yvelines, et Villiers-Saint-Frédéric dépassent 2 000 hab.

Saulx-Marchais (990 Marcasalucéens, 213 ha) est à 3 km au SO de Beynes et contient au nord une partie de sa forêt; l’habitat se divise en deux hameaux-rues distincts de sens nord-sud, la Grande et la Petite Mare. La commune avait 250 hab. en 1954 et croît depuis.

Vicq (390 Vicquois, 445 ha) est à 9 km au SO de Beynes dans le vallon du Lieutel qui atteint la Mauldre à Neauphle; elle a une église du 12e s. et un musée international d’art naïf, une entreprise d’espaces verts Eden Vert (80 sal.). À l’ouest se tient à part le hameau de Bardelle, au bord d’un espace de marais en fond de vallée.

Boissy-sans-Avoir (640 Buccéens, 396 ha) est juste au NE de La Queue-les-Yvelines, sur la D42. La mention sans-avoir est attestée au 14e siècle pour évoquer la pauvreté. La commune n’avait que 380 hab. en 1982 et croît depuis; festival annuel de guitare.

Auteuil (1 000 Auteuillois, 440 ha) est à 5 km OSO de Beynes et 8 km au nord de Montfort-l’Amaury par une route rectiligne qui suit le tracé d’une ancienne voie romaine de Chartres à Beauvais, tandis que la limite sud de la commune s’appuie sur le tracé tout aussi rectiligne d’un ancien «chemin de Paris»; vignoble anecdotique. Au nord, Auteuil partage avec Marcq, Thoiry et Autouillet une butte-témoin boisée de l’ancien haut plateau, où subsiste une chapelle. La commune n’avait que 260 hab. en 1954 et poursuit sa croissance (870 hab. en 1999).

Autouillet (640 Autouilletois, 493 ha) est juste au NO d’Auteuil et également sur l’aqueduc de l’Avre; l’église a un chœur classé. La population était de 160 hab. en 1960, 360 en 1999.

Marcq (790 Marcquois, 472 ha) est 5 km à l’ouest de Beynes et a une église inscrite. Le village s’étire vers le sud-est jusqu’au Bas-Marcq; il est longé à l’ouest par la D11. Sur le bas plateau au nord-est, se dispersent dans les champs quelques postes de gaz du réservoir souterrain de Beynes. Le finage, au nord, atteint les maisons d’Andelu. La commune avait 600 hab. en 1999.

Thoiry (1 460 Thoirysiens, 709 ha), à 7 km ONO de Beynes et 13 km au nord de Montfort, est un «village de charme» au terrain assez accidenté, sur le dos de relief prolongeant les hauteurs de Beynes. Il se distingue par son château de Philibert Delorme (16e et 18e-19e s.) et son célèbre parc zoologique (réserve africaine) qui occupe 150 ha et que complète un parc botanique de 126 ha (55 sal.); la fréquentation est de l’ordre de 400 000 visiteurs par an. Le hameau de Villarceaux complète à l’ouest l’habitat. Thoiry n’avait pas 400 hab. en 1954; sa population croît régulièrement depuis (1 010 hab. en 1999).

Goupillières (560 Goupilliérois, 563 ha) est juste au NO de Thoiry; le village, dont les maisons sont assez éparses, possède une église en partie du 12e s., et un château (17e s.) avec parc. Il s’appuie sur une butte boisée et allongée qui relaie l’accident de Beynes et monte à 175 m. La commune avait 170 hab. en 1954 et le nombre de ses habitants n’a pas cessé d’augmenter depuis.

Villiers-le-Mahieu (870 Mahieutins, 677 ha) est proche de Thoiry à l’ouest et le parc de Thoiry déborde sur son territoire. Elle a un château du 13e et surtout du 17e s. avec douves et pièces d’eau; il fut la propriété du peintre Bernard Buffet et a été transformé en hôtellerie de luxe (75 sal.). La commune n’avait que 200 hab. dans les années 1960. Elle est très étendue vers le sud, où elle englobe le hameau de Boulaincourt et la grosse ferme Maizelan.

Flexanville (590 hab., 889 ha) est à 5 km OSO de Thoiry et à la tête du ruisseau de même nom, affluent de la Vaucouleurs. L’habitat se prolonge vers le nord par les hameaux successifs de Tessé et Féranville. L’aqueduc de l’Avre passe au sud-est. La population était de 230 hab. en 1926, 310 en 1975, 530 en 1999.

Béhoust (510 Béhoustiens, 534 ha) est à 10 km au nord-ouest de Montfort-l’Amaury, entre Garancières et Orgerus; le village est étiré du sud au nord, où se tiennent le château du 18e s., son parc et la grosse ferme de la Coudreuse. L’aqueduc de l’Avre traverse la commune au nord, la voie ferrée Paris-Granville au sud dans les bois (sans gare). Béhoust était à 220 hab. en 1962 et croît depuis.

Millemont (290 Millemontais, 578 ha dont 500 de bois) est juste au sud-ouest de Garancières et son finage, très boisé, est occupé à l’ouest par la forêt des Quatre Piliers, partagée avec Bazainville, et où la butte du Tertre monte à 184 m au-dessus de l’étang de la Pimardière qui est à 135 m. La commune n’avait plus que 90 hab. en 1975 mais croît depuis. Un château (16e, 17e et 18e s.) et son parc dominent à l’ouest le village, dont une partie des maisons sont en fait dans la commune voisine de La Queue-les-Yvelines à l’est.

Grosrouvre (940 Grosrouvrois, 1 243 ha dont 362 de bois) est un village de clairière dans la forêt de Rambouillet, 4 km à l’ouest de Montfort-l’Amaury, mais très largement ouverte: la forêt ne commence vraiment qu’à sa limite sud. La plus grande partie du finage est sur le plateau supérieur, assez profondément creusé par la vallée de la Mormaire, l’une des deux têtes du Lieutel. L’habitat se partage entre le haut plateau à l’est (la Masse, le Chêne Rogneux), au sud-ouest où s’étire le long hameau-rue des Haizettes, à l’ouest où la Troche est un autre hameau-rue sur la D172, ainsi que dans le vallon de la Mormaire et sur le talus du plateau au nord-est. Le château de la Mormaire (17e s.), sur le haut plateau au sud, est une propriété du milliardaire François Pinault, qui a peuplé le parc d’œuvres d’art contemporain. Grosrouvre a eu plus de 900 hab. au début du 19e s. puis sa population était descendue à 430 à son minimum de 1962; elle augmente depuis.

Galluis (1 280 Galluisiens, 452 ha) est entre La Queue-les-Yvelines et Montfort-l’Amaury, sur une longue et basse butte juste au sud de la N12 et de la voie ferrée qui traversent son finage. Le territoire est bordé à l’ouest par la vallée SSO-NNE du Lieutel, où sont le château du Lieutel (14e et 19e s., parc) et l’étang Aubris; La Queue a été détachée de Galluis en 1883 après lui avoir été réunie en 1790, et avoir beaucoup grandi.

Méré (1 720 Méréens dont 85 à part, 1 032 ha) est juste au NE de Montfort-l’Amaury et forme avec elle une même agglomération. La N12 et la voie ferrée Paris-Granville passent au nord de la commune et la gare sert aussi pour Montfort; autour de la gare et de l’échangeur routier s’est développée une zone d’activités. Le finage atteint au nord le cours du Lieutel au ras du village de Vicq. Au sud-ouest, il monte sur le haut plateau, où le hameau, le château et le parc d’Égremont (ou Aigremont, 19e s.) sont proches du vieux Montfort. Méré avait 400 hab. au début du 20e s., 670 en 1954 et a accéléré sa croissance ensuite, passant les 1 000 hab. en 1975, les 1 500 vers 1995.

Mareil-le-Guyon (420 Mareillois, 400 ha) est à 4 km au nord-est de Montfort-l’Amaury, sur le bas plateau de part et d’autre de la vallée de la Guyonne, affluent de gauche de la Mauldre; elle a un château avec parc, et le hameau du Cheval Mort au sud. Elle n’avait que 180 hab. en 1954.

Bazoches-sur-Guyonne (680 Bazochéens, 566 ha) est 5 km à l’est de Montfort-l’Amaury. Son finage se partage entre le bas plateau, une grosse butte-témoin boisée du haut plateau à l’est, et la vallée de la Guyonne qui reçoit au pied de la butte le Guyon à l’est et le ruisseau des Gaudigny à l’ouest. L’habitat se disperse, surtout sur les pentes de la butte exposées au nord (le village et la Garenne), à l’ouest (le gros hameau de Houjarray), moins au sud (hameau des Houveaux). Un grand garage-entrepôt s’est établi dans la plaine à l’angle sud-ouest de la commune aux Gaudigny. La maison-musée du galeriste Louis Carré (1897-1977) y a été créée par Alvar Aalto et acquise par la fondation culturelle de Finlande. La commune honore aussi la maison-musée de Jean Monnet, qui résida à Houjarray de 1945 à sa mort (1979). Le nom était seulement Bazoches jusqu’en 1928; la population communale était descendue à 200 hab. en 1954.

Les Mesnuls (900 Mesnulois, 649 ha dont 468 de bois) est à 4 km au SE de Montfort-l’Amaury, en lisière de la forêt de Rambouillet. Le «village de charme» est au pied du talus du haut plateau exposé au nord, associé à un gros château des 16e et 18e s., plusieurs étangs et le château de Blainvilliers. Les nombreuses maisons se dispersent sur la retombée du plateau au milieu des bois, jusqu’aux Amontoirs. Un autre élément de haut plateau boisé apparaît au sud-ouest de la commune, mais vide; les restes d’une villa gallo-romaine y ont été trouvés au Bois-Dieu. Les deux reliefs sont séparés par une large échancrure où la Guyonne a sa source, et vers laquelle convergent de l’ouest d’autres vallons; le hameau de la Millière se campe au milieu, le château de la Vallée Coterel est au sud au bord de la Guyonne, avec parc et jardin. La commune abrite aussi la fondation d’art contemporain du parfumeur Guerlain. Elle avait moins de 500 hab. de 1910 à 1960 et croît depuis.

Saint-Rémy-l’Honoré (1 690 Saint-Rémois, 1 015 ha dont 280 de bois) est la commune la plus méridionale, à 7 km au SE de Montfort-l’Amaury. Le village ancien est sur un promontoire du haut plateau. Le finage se développe largement vers le sud, où le haut plateau porte le nom de Plaine des Hautes Bruyères; il porte le château de ce nom et son parc; au sud-ouest, où il prend le nom de Plaine de Châtillon, s’est établi un gros dépôt de l’Institut national de l’audiovisuel (INA). Le plateau est défoncé à l’est par la vallée encaissée de la haute Mauldre, à l’ouest par celle du Guyon. Au nord, une large dépression sépare le plateau d’une butte-témoin isolée et boisée; elle est couverte de pavillons, plus ou moins regroupés en hameaux (les Pâtis d’en Bas, la Lombarderie, etc.) et accompagnée au nord-est d’exploitations horticoles à serres et du jardin chinois Yili (2004). La commune n’avait encore que 290 hab. en 1962, 790 en 1982, et poursuit sa croissance.

Le Tremblay-sur-Mauldre (1 110 Tremblaysiens dont 210 à part, 603 ha) est 7 km à l’est de Montfort et juste à l’est de Bazoches, sur le bas plateau à peine vallonné par la Mauldre à l’est. Le finage s’étire vers le nord, où il est traversé par la N12 et contient, au-delà, une bonne part du parc du château de Pontchartrain, dont le parc aux Daims, et jusqu’au Pavillon du Pontel. Il s’accidente au sud-ouest de portions de buttes-témoins détachées du haut plateau et partagées avec Bazoches à l’ouest, Saint-Rémy au sud. Un château du 17e s. qui fut celui du père Joseph (François Leclerc du Tremblay, 1577-1638), est devenu hôtellerie avec parc et golf, à l’ouest du village. Au sud-est, s’est établi un centre horticole d’enseignement privé, avec un internat et un jardin botanique. Blaise Cendrars a vécu au Tremblay et ses cendres y ont été transférées. Des traces d’une agglomération gallo-romaine Divodurum ont été identifiées à la ferme d’Ythe, au bord de la Mauldre près de Jouars et de la N12. La mention «sur Mauldre» est de 1887; la commune avait moins de 250 hab. dans le second quart du 20e siècle et sa population a augmenté régulièrement ensuite mais plafonne depuis 1999.

Neauphle-le-Vieux (930 Neauphléens, 752 ha) domine le confluent de la Guyonne, du Lieutel et de la Mauldre, 10 km au NE de Montfort-l’Amaury et face à Pontchartrain; le parc et le jardin de l’ancien château de l’abbaye (12e, 18e et 19e s.) sont en contrebas. La N12 et la voie ferrée passent au sud, encadrant le hameau de Saint-Aubin; le hameau de Cressay est sur le versant gauche de la Mauldre au nord. La population communale n’a qu’assez peu varié en deux siècles, entre 450 et 550 hab., sauf un gonflement autour de 1950 et un autre au cours des années 1990.

Saint-Germain-de-la-Grange (1 880 Saint-Germanois, 523 ha) est juste au nord de Neauphle, 4 km au SE de Beynes. Son finage est limité au nord par la vallée encaissée et dissymétrique du Maldroit, ou vallée Yart, et au sud par le talus du haut plateau de Sainte-Apolline. Aussi ses maisons se divisent-elles en deux habitats, le Bourg, grossi du hameau de Villeroy, sur le versant gauche en pente douce du Maldroit non loin de Beynes, et une série de lotissements sur le coteau méridional entre Neauphle-le-Château et Plaisir (Chatron, la Grange, les Cent Arpents). Les voies ferrées venant de Dreux et de Mantes s’y rejoignent dans la trouée du Maldroit en direction de Paris, l’aqueduc de l’Avre traverse la commune en son milieu. Il n’y avait dans la commune que 150 hab. en 1954; ils sont passés à 820 en 1975, 1 500 en 1990 et le mouvement se poursuit, quoique ralenti. La commune conserve une grange aux dîmes.

Thiverval-Grignon (1 210 Thivervalais, 1 117 ha dont 250 de bois) est juste à l’est de Beynes, au nord-ouest de Plaisir. Le finage est borné au nord par le ru de Gally, et est bordé en pointe au sud par le Maldroit qui vient de Plaisir. Thiverval est à l’ouest, Grignon à l’est, de l’autre côté du parc du château du 17e s., et à côté de la ferme expérimentale de l’INRAE (Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) et le complexe AgroParisTech qui a succédé à l’École nationale d’agronomie de Grignon. L’ensemble occupe sur le haut plateau un domaine de 500 ha. Le terrain de vol à voile de Beynes-Thiverval est au sud-ouest de la commune; maison de retraite. Thiverval ajouté à son nom celui de Grignon en 1952, pour tenir compte de la notoriété acquise par le centre de recherche et d’enseignement supérieur agricole. La commune avait déjà plus de 600 hab. entre 1900 et 1950 et n’a guère progressé jusqu’en 1999 (770 hab.).