' communauté d’agglomération de la Vienne, 47 communes et 85 200 hab. (123 200 ha), siégeant à Châtellerault. Outre celle-ci, sept communes excèdent 2 000 hab.: Bonneuil-Matours, Dangé-Saint-Romain, Lencloître, Naintré, Scorbé-Clairvaux, Thuré, Vouneuil-sur-Vienne. Colombiers (1 550 Colombinois, 2 077 ha dont 346 de bois), à 12 km SO de Châtellerault, est un village-rue en pied de colline, dans la plaine de l’Envigne, dont le cours fixe la limite nord du finage. Il est doté d’une petite église romane (12e s.) et des restes du château-fort de la Tour-Savary. Sa population s’est accrue de 260 hab. depuis 1999. La commune s’étire du SO eu NE, incluant au NE les hameaux de la Bougrière, la Garenne et la Guédonnière. Le finage atteint à l’est la limite de la forêt de Châtellerault. Cenon-sur-Vienne (1 860 Cenonais, 860 ha) est à 4 km au sud de Châtellerault, sur la rive gauche de la Vienne à la pointe de confluence de la Vienne et du Clain. Sur la rive droite, grand lotissement de villas des Sources et château du Petit Cenon. La commune s’étend au sud, incluant les hameaux d’Isle en bord de Vienne, des Métairies sur le relief au SO, où est aussi le château du Coudreau. Cenon accueille la grosse usine de matériel de levage Fenwick-Linde, de 600 emplois, au nord au bord du Clain; et quelques petites entreprises de négoce et de bâtiment. Elle avait 500 habitants en 1931, 840 dans les années 1960, et a crû ensuite, mais a reperdu 100 hab. depuis 1999. Bellefonds (260 hab., 850 ha) est une petite commune en amont, mais sur la rive droite de la Vienne, 19 km au SSE de Châtellerault. Le minuscule village est au pied du coteau, assorti d’étangs de gravières; château de Tournepoële en hauteur. À l’est, le plateau est nu et cultivé. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Archigny (1 130 Archignois, 6 668 ha dont 522 de bois) est une grande commune. Le village, à 16 km SSE de Châtellerault, se tient sur un promontoire du plateau, dominant la vallée de l’Ozon; hameau de la Haute Limousinière sur le versant d’en face, à la limite occidentale du finage. Vers le NE, au milieu du plateau, une ferme-musée est établie dans un terroir où furent accueillis des Acadiens de retour du Canada en 1755 (ferme des Huit Maisons, hameau de la Ligne acadienne). La Ligne acadienne, à la limite orientale de la commune, est un alignement de 58 maisons construites en 1773-1774 sur les terres du marquis de Périsse des Cars; il en reste 38. Vers le sud-est se voient des restes de l’ancienne abbaye cistercienne de l’Étoile (1117), dont une belle salle capitulaire gothique et des éléments du 12e au 17e s.; camping, restes du château de la Salle. Tout au nord-est, le relief s’accidente aux abords de la vallée de l’Ozon de Chenevelles. Au nord-ouest, l’ancien finage de Trainebot, hameau de crête, n’est relié au reste de la commune que par un étroit pédoncule. Contrairement aux communes de la vallée de la Vienne, Archigny avait perdu de nombreux habitants au 20e siècle: elle en avait encore 1 600 en 1954 (et 2 000 dans la première moitié du 19e s.); mais elle gagné a 130 hab. après 1999. Monthoiron (670 Monthoironnais, 1 666 ha dont 569 de bois) est à 8 km au SE de Châtellerault. Le village occupe un promontoire dominant la confluence des Ozon, dite Fosse des Trois Ozon; église, château (15e-16e s.) dans la vallée, chapelles d’Asnières (12e-15e s.) et de Beauvais (15e s.) sur le versant occidental; Bois de la Faye au SO sur le plateau. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Availles-en-Châtellerault (1 820 Availlais, 1 546 ha dont 313 de bois) est à 5 km SSE de Châtellerault. Le village éparpille ses maisons sur le bas plateau entre Vienne et Ozon, dont les cours limitent le finage à l’ouest et à l’est. Un parc d’activités s’est établi sur la D749, avec une fabrique de filtres pour la chimie Aqseptence (Johnson Screens, 130 sal.). Au nord-est, château et parc de la Tour d’Oire; au sud, souterrain-refuge de Prinçay. La commune n’avait que 650 hab. vers 1950 et a gagné 560 hab. depuis 1999 (+45%). Senillé-Saint-Sauveur (1 900 Senilléens, 5 032 ha dont 1 059 de bois), 7 km au SE de Châtellerault, a des petites entreprises d’édition et de presse Jibena (35 sal.) et Presse-Promotion (35 sal.), et a gagné 300 hab. depuis 1999. Senillé et Saint-Sauveur ont fusionné en 2016, la seconde étant deux fois plus étendue (3 237 ha) et un peu plus peuplée (1 100 hab.) que la première (800 hab.), et plus au nord (7 km à l’est de Châtellerault); fabrique de meubles de cuisine et salles de bains Bath (groupe Allibert, 80 sal.) et menuiserie Ventura (25 sal.). Au NE, parc de loisirs des Petites Minaudières, avec étangs et camping; à l’est sont les châteaux de la Loge et des Graines Valdières. Au village, église classée du 15e s. avec cloître et restes de la commanderie d’hospitaliers de la Foucaudière. Le finage, tout en collines, contient le hameau d’Écotion à la limite de Châtellerault. La partie orientale de la communauté de Châtellerault compte une douzaine de communes qui s’étaient d’abord rassemblées dans une communauté de Gartempe et Creuse. Leigné-les-Bois (600 hab., 2 997 ha dont 455 de bois) est juste à l’est de Senillé-Saint- Sauveur, 16 km ESE de Châtellerault; plusieurs étangs sont au pied du plateau au NO, débouchant sur la Luire. Chenevelles (480 Chenevellois, 2 930 ha dont 319 de bois) est au bord du vallon de l’Ozon de Chenevelles, à 19 km ESE de Châtellerault; église classée du 12e s.; +60 hab. depuis 1999. Pleumartin (1 260 Pleumartinois, 2 392 ha dont 708 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 22 km ESE de Châtellerault; on y voit un château cubique, de style néoclassique, des années 1830; métallerie Bourbon (20 sal.), charpentes Jugla (35 sal.), ovoproduits Liot (30 sal.). La forêt de Pleumartin s’étend au SO du village, où la Luire a sa source. À l’est, une extension du finage porte le gros hameau de Crémillé. La population communale avait dépassé 1 400 hab. en 1861 et avait encore 1 350 hab. en 1962, avant de baisser un peu; elle a repris 120 hab. depuis 1999. Vicq-sur-Gartempe (620 Vicquois, 3 322 ha dont 352 de bois), 30 km ESE de Châtellerault, est sur le coteau de rive gauche de la Gartempe, peu en aval du confluent de l’Anglin; château de la Brosse à l’est (16e-17e). Elle est limitrophe de l’Indre et de l’Indre-et-Loire, et se nommait simplement Vicq avant 1888. Sa population avait dépassé 1 900 hab. en 1856 et a décliné ensuite, perdant encore 110 hab. depuis 1999. Angles-sur-l’Anglin (380 Anglois, 1 475 ha dont 198 de bois), 34 km ESE de Châtellerault. à la limite de l’Indre, est un village connu, fleuri (trois fleurs) et le seul de la Vienne à figurer parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme» en raison de son site pittoresque et de ses vieilles maisons, étagées en amphithéâtre au-dessus de la vallée encaissée de l’Anglin. Des ruines d’un château des 12e-15e s. couronnent un versant rocheux à pic; grottes au pied des falaises; artisanat d’art local et nombreuses animations, dont un festival du livre en août; le village est fleuri (trois fleurs); location de camions Norda (45 sal.). La Roche-Posay (1 590 Rochelais, 3 535 ha dont 1 001 de bois), 22 km à l’est de Châtellerault, à la limite de l’Indre-et-Loire et au bord de la Creuse, est la seule station thermale du département. La Roche-Posay a deux établissements thermaux orientés vers les maladies de la peau, Saint-Roch et le Connétable (Thermale de La Roche-Posay, 120 sal.), qui reçoivent environ 10 000 curistes par an. Ils s’accompagnent d’un casino du groupe Partouche (85 sal.) et d’un laboratoire cosméto-dermatologique (160 sal.), une fabrique de cosmétiques CAP (100 sal.) du groupe l’Oréal; hôtel les Loges du Parc (25 sal.). La ville s’orne d’un donjon du 11e s., d’une porte de ville en arche (12e) et d’une église fortifiée du 12e s., de plusieurs jardins; hippodrome de la Gatinière, golf; un collège public, supermarché U (50 sal.). Elle a 620 résidences secondaires (43% des logements, 7 hôtels (160 chambres), 2 campings (230 places). Posay est à l’est, La Roche au nord, et un hameau entre les deux se nomme la Vieille Ville. La Creuse limite le finage au nord, la Gartempe à l’est, mais leur confluent n’a pas attiré d’habitat. La forêt de la Roche (400 ha) s’étend au NO. La population de la commune, remarquablement stable depuis le milieu du 19e s., a augmenté de 110 hab. après 1999. Coussay-les-Bois (1 010 Coussayais, 4 332 ha dont 1 045 de bois), 16 km à l’est de Châtellerault sur la D725, est traversée par la Luire; château de la Vervolière au SE, dolmen du Moulin Créchef à l’est au bord de la Luire; +190 hab. depuis 1999 (+23%). Lésigny (550 Lésinois, 1 321 ha dont 292 de bois), 19 km ENE de Châtellerault, est au bord de la Creuse, au confluent de la Luire, et limitrophe de l’Indre-et-Loire. Mairé (170 Mairéens, 2 057 ha dont 1 095 de bois) 22 km de Châtellerault. au bord de la Creuse, contient la forêt de la Groie, qui prolonge vers le sud celle de la Guerche; château de Rocreuse (19e s.) au-dessus de la Creuse et du village. L’ancienne communauté des Portes du Poitou rassemblait 17 communes dans un territoire aux alentours du confluent de la Vienne et de la Creuse et longeant la limite de l’Indre-et-Loire, avec pour siège Dangé-Saint-Romain. Oyré (1 010 Oyréens, 3 319 ha dont 1 185 de bois), 8 km SSE de Dangé, 12 km NE de Châtellerault, a un village aux maisons espacées sur sept chemins en étoile, à une convergence de vallons; une église romane classée à chapiteaux et long caquetoir. La population augmente depuis 1975 (620 hab.) et a gagné 100 hab. depuis 1999; transports Dechaume (DVTA, 65 sal.). Le finage contient à l’est une grande partie de la forêt de la Guerche et, tout au sud, partage avec Saint-Sauveur un parc de 5 éoliennes Enercon (10,2 MW). Leugny (420 Lutzigranois, 1 574 ha dont 859 de bois), 20 km au NE de Châtellerault. Et 10 km ESE de Dangé, au bord de la Creuse, rive gauche, a un château du 18e s. et une part consistante de la forêt de la Guerche. Saint-Rémy-sur-Creuse (400 Saint-Rémois, 1 294 ha dont 404 de bois) est à 11 km ENE de Dangé sur la rive gauche de la Creuse en aval de Leugny; château de la Chaise (15e s.), site de village troglodyte avec musée de l’EthniCité; part de la forêt de la Guerche au SO. Buxeuil (970 Buxeuillois, 1 196 ha dont 316 de bois) est à 9 km NE de Dangé sur la rive gauche de la Creuse, face à Descartes (Indre-et-Loire). Son ancienne papeterie a vécu: rachetée en 1991 par le groupe italien Annunziata (130 sal., papier de toilette et essuie-tout) a été mise en faillite en 2005, puis reprise en 2006 par Délipapier, d’un autre groupe italien Sofidel (producteur de Sopalin), qui a transféré le site à Ingrandes avec le soutien de la région. La commune a néanmoins 50 hab. de plus qu’en 1999. Le village ancien est menu, en aval de Descartes; il est complété en amont par le Faubourg Saint-Jacques, qui a grandi au bout du pont de Descartes. Vers l’ouest en aval, en bord de Creuse, hameau de Lilette et château de la Roche-Amenon, avec parc. Port-de-Piles (570 Port-de-Pilois, 532 ha), 8 km au nord de Dangé, 23 km NNE de Châtellerault, est sur la rive gauche de la Creuse au passage de la N10 (D910) et de la voie ferrée Paris-Bordeaux. Le territoire communal, limitrophe de l’Indre-et-Loire, va jusqu’au confluent de la Creuse et de la Vienne, où sont les quelques maisons et le tumulus de Grouin. La commune a partagé avec La Celle-Saint-Avant (Indre-et-Loire) une fonction de passage, et de double bifurcation ferroviaire; +50 hab. depuis 1999. Les Ormes (1 670 Ormois, 2 422 ha dont 496 de bois) sont 4 km au nord de Dangé au bord de la Vienne et sur le même axe de circulation. Le village, d’habitat desserré et étendu, a une gare, une halle ancienne, la poste aux chevaux, un camping. Au nord-ouest sur la terrasse de la Vienne, s’étend le grand parc boisé de l’ancien château du 17e s. Les hameaux du Colombier et de Mousseau sont au pied des premiers reliefs, à l’est, avec le château de Mousseau. À l’angle nord-est au bord de la Creuse, le petit hameau de Falaise abrite un musée d’histoire de l’Acadie et d’une famille acadienne issue d’Ormes. Le finage contient aussi les gros hameaux de Pouzay à l’est, et surtout de Saint-Sulpice au sud, avec un ancien prieuré et un château à douves. La commune atteint à l’ouest la limite de l’Indre-et-Loire. La population s’est accrue de 200 hab. après 1999. Ingrandes (1 790 Ingrandais, 3 503 ha dont 762 de bois), à 7 km SSO de Dangé, est sur la rive droite de la Vienne à 8 km au nord de Châtellerault, dont le finage est contigu. Elle évoque par son nom une limite historique entre Touraine et Poitou, conserve une église préromane et accueille une maison familiale rurale. Elle est surtout devenue un pôle industriel du Poitou. Entre le bourg et Dangé, la voie ferrée et la N10, dans la plaine de Saint-Ustre (commune rattachée dès 1818), a été installée, sur un camp américain des années 1952 à 1967, la grande zone industrielle d’Ingrandes, dominée par les deux usines de Saint-Jean Industries (ex-Fonderies du Poitou Aluminium FDPA) et Fonderies du Poitou Fonte (FPF), qui emploient respectivement 340 et 420 personnes. Elles sont issues des Fonderies du Poitou, créées en 1980 par Renault. La première, spécialisée dans les culasses, appartient depuis 2012 au groupe familial italien Di Serio après être passée par l’états-unien Questor et l’allemand Bavaria. La seconde est à Texsid (80% Fiat, 20% Renault). Un autre pôle puissant y est fixé, juxtaposant la fabrique de chaussures et vêtements de loisirs Aigle (440 sal.) et son magasin d’usine, et l’usine Hutchinson de plastiques pour automobiles (75 sal.), jadis liées mais séparées depuis qu’Hutchinson (aujourd’hui au groupe Total) a cédé en 1994 la marque Aigle au fonds d’investissement états-unien Apax, qui à son tour l’a vendue en 2003-2005 au groupe suisse Maus — aussi propriétaire, entre autres, de Devanlay (et donc Lacoste) et des magasins Parashop. Ingrandes a encore une fabrique de géotextiles pour ameublement (BHD Environnement, 30 sal.) et une base logistique du groupe Coop-Atlantique (120 sal.), coopérative de consommateurs associée à Système U après l’avoir été à Carrefour. Le groupe italien Sofidel a créé à Ingrandes en 2012-2015, avec des soutiens publics, une usine de papier essuie-tout Délipapier (75 sal.), en fermant l’usine de Buxeuil. Le finage est tout entier à l’est de la Vienne, et pour l’essentiel en collines où se dispersent de nombreux hameaux. L’ancien village de Saint-Ustre, absorbé en 1818, est sur le premier relief au NO du bourg, avec château et camping. Deux queues s’étirent vers le sud-est et le nord-est, celle-ci dans la forêt de la Guerche. Au sud-est, terrain d’exercice militaire des Communaux; à l’est, château de la Groie (15e et 18e s.). La population d’Ingrandes était de l’ordre du millier d’habitants pendant la première moitié du 20e s.; elle a nettement augmenté dans les années 1970, puis plafonné après 1985. Antran (1 240 Antranais, 2 382 ha dont 476 de bois) est juste au nord de Châtellerault sur la rive gauche de la Vienne, 10 km SSO de Dangé. Le village est à l’extrême sud de son finage, à 4 km du centre de Châtellerault; tout au nord, aire de service de l’A10 (dite de Châtellerault). La commune ne compte pas moins de 7 châteaux répertoriés (15e au 19e s.), dont le château fort de Valençay (15e et 18e s.) sur le coteau qui domine la Vienne.. Elle n’avait encore que 580 hab. en 1962 et a crû surtout jusqu’en 1982; elle a ajouté 150 hab. entre 1999. Vaux-sur-Vienne (560 hab., 700 ha), 11 km au nord de Châtellerault et 5 km SSO de Dangé, est sur la rive gauche de la Vienne. Le village originel se tient caché dans le vallon encaissé de la Vauxoise, juste avant son débouché dans la plaine de la Vienne, mais l’habitat a débordé au pied du coteau de la Vienne; église classée et château du 17e s. Vellèches (370 Velléchois, 1 964 ha dont 470 de bois), 7 km à l’ouest de Dangé à la limite du département, a une église du 12e s. Au NO, la commune conserve au hameau de Marmande un château médiéval (11e et 15e s.) à donjon carré surmonté d’une étroite guette octogonale, au total 40 m de haut — mais la commune de Marigny-Marmande, voisine, est en Indre-et-Loire. Le finage est traversé à l’est par l’A10 (sans accès). Mondion (110 Mondionnais, 891 ha dont 224 de bois), 10 km à l’ouest de Dangé, étire son finage le long de la limite départementale; la LGV en traverse la partie ouest dans les bois; château du 15es. Leigné-sur-Usseau (490 hab., 1 123 ha dont 248 de bois), 13 km OSO de Dangé, 14 km NO de Châtellerault, a plusieurs fontaines, et un musée rural-musée du feu à la ferme de la Vieillardière, au nord; +100 hab. depuis 1999. Usseau (630 Usselois, 1 895 ha dont 650 de bois), 9 km NNO de Châtellerault, a plusieurs châteaux près des bois, dont celui de la Motte (15e et 19e s.) avec jardins; au sud, prieuré de Remeneuil. Le nord du finage est passablement boisé, le sud-ouest est traversé par la D749 en ligne droite. Le nom, d’origine celte, désigne une hauteur. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Gervais-les-Trois-Clochers (1 340 Saint-Gervaisiens, 3 915 ha dont 509 de bois) est un ancien chef-lieu de canton à 16 km NO de Châtellerault, au bord de la Veude. La commune a réuni trois villages en 1818, ce qui lui a valu de compléter son nom en 1895, mais elle n’a plus qu’un clocher, et un seul village; on y aurait compté une douzaine de manoirs et châteaux, plusieurs moulins, et 159 écarts… Elle a un collège public, une maison de retraite (l’Écheneau, 35 sal.), un traiteur (Dousset, 20 sal.); châteaux de la Touche au SE (18e s.), de la Pasquerie (19es., hôtel) à l’est. Le finage est limitrophe de l’Indre-et-Loire, et envoie vers le sud-est une longue queue au sein du finage de Thuré. La commune a perdu des habitants après 1962 (1 440) mais en a regagné 140 depuis 1999. La LGV traverse tout le finage du NE au SO. Saint-Christophe (320 hab., 1 520 ha) est à 4 km NO de Saint-Gervais à la limite du département; église du 12e s., château des Chougnes, manoirs du Cormier 15e-17e, la Richardière (17e s.), la Miltière (15e s.), Lauxaise (17e s.), tous au nord du village. Sérigny (320 hab., 2 492 ha dont 544 de bois), 5 km à l’ouest de Saint-Gervais, a également une demi-douzaine de châteaux et une église du 12e s., et a gagné 50 hab. depuis 1999; négoce de melons et légumes (Val de Sérigny, 50 sal.). Son finage s’étire vers le NO le long de la limite de l’Indre-et-Loire et son habitat est très dispersé; châteaux et manoirs de Launay (19e) au centre, de la Galiserie (15e et 19e s.) au centre-nord, de Saint-Bonnet (15e-16e), les Thibauderies (18e s.), Germigny (17e s.) au nord, de la Tour Légat (15e-17e) à l’angle NE; restes de prieurés. Tout à l’ouest, une dizaine de communes avaient formé une communauté autour de Lencloître. Sossais (450 Sosséens, 1 204 ha dont 360 de bois), 7 km au NE de Lencloître, 16 km ONO de Châtellerault, a une église du 15e s.; château de Puygarreau (17e s.) à l’ouest; grands bois au nord; constructions métalliques Pépin (35 sal.). La LGV passe un peu à l’est du village. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999. Orches (410 Orchais, 1 922 ha dont 647 de bois) est à 22 km ONO de Châtellerault, 8 km au nord de Lencloître sur la route de Richelieu; église du 12e s., nombreuses caves, notamment à l’est sous le Puygarreau. Au NE, à Beauregard, le Caillou de Saint-Martin est un polissoir. Savigny-sous-Faye (390 Savignois, 1 500 ha dont 329 de bois), 7 km NNO de Lencloître, a une église classée du 12e s.; camping, voie verte sur un ancien tracé ferroviaire; hameaux de Cezay au nord, la Fuye à l’ouest, Soudun à l’est avec le château de la Plaine. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999 (+30%). Doussay (680 Dousséens, 2 710 ha dont 396 de bois), 6 km NO de Lencloître, a une église classée du 11e s.; hameau du Jacquelin au SE. Au-delà, le finage dessine un croissant vers Lencloître, qui entoure la commune de Cernay et contient les hameaux de la Closure et la Jutière. La population a gagné 130 hab. depuis 1999. Cernay (480 Cernaisiens, 329 ha) est à 3 km NO de Lencloître, presque enclavée dans le finage de Doussay; +90 hab. depuis 1999. Saint-Genest-d’Ambière (1 300 Ambigariens, 3 206 ha dont 656 de bois) est 15 km à l’ouest de Châtellerault, 4 km à l’est de Lencloître. Le village est perché sur les collines qui dominent le tracé de la D725; en contrebas, le petit hameau du Renaud est sur la route. Vers l’ouest tout près de Lencloître, celle-ci a fixé une zone d’activités qui se distingue par la fabrique de gomme à mâcher CPK du groupe Mondelez ex-Cadbury (180 sal.); un supermarché Auchan (25 sal.), négoce de matériel agricole Agri 86 (25 sal.). La commune, d’abord Saint-Genest puis L’Encloistre et Saint-Genest, englobait à l’origine Lencloître, qui s’en est détachée en 1822. Au sud, quelques hameaux épars, jusqu’au cours de l’Envigne que suit la limite méridionale du finage. Au nord, le finage est plus étendu et bien moins boisé. À l’ouest près de Lencloître, château d’Abin, du 15e s., à douves, avec passerelle de Gustave Eiffel. La LGV traverse le nord-est du finage. La population communale est assez stable depuis les années 1930; elle fut de 1 500 hab. vers 1880; elle s’est accrue de 130 hab. depuis 1999. Ouzilly (930 Ouzillois, 1 063 ha dont 294 de bois), 5 km SE de Lencloître, s’est accrue de 220 hab. après 1999. Le village a une élégante église romane (11e-12e s.) à clocher décentré, prieuré du 16e, et deux châteaux; ancien moulin de Launay à l’ouest, maraîchage La Gourmandise du Poitou (30 sal.). Le nord du finage est boisé; le cours de l’Envigne fixe sa limite. |