' communauté d’agglomération de Seine-et-Marne, associant 54 communes et 92 700 hab. sur 58 270 ha. Coulommiers (siège), Beautheil-Saints, Boissy-le-Châtel, Chailly-en-Brie, Couilly-Pont-aux-Dames, Crécy-la-Chapelle, Faremoutiers, La Ferté-sous-Jouarre, Guérard, Jouarre, Mouroux, Pommeuse, Villiers-sur-Morin dépassent 2 000 hab. Chauffry (1 030 Cauffériens, 516 ha) est dans la vallée du Grand Morin 10 km à l’est de Coulommiers, au confluent du Raboireau. La commune monte au nord sur le plateau, où sont les hameaux de Monthomé et des Limons. Elle avait 410 hab. en 1962, 860 en 1999 et poursuit sa croissance. Marolles-en-Brie (420 Marollais, 905 ha) est à 8 km ESE de Coulommiers; elle a un château du 19e s. avec parc; au sud se maintient une extraction de pétrole au gisement de la Malnoue (groupe Vermilion). La population communale était descendue à 210 hab. en 1975 et augmente depuis. Chevru (1 060 Chevrotins, 1 394 ha) est à 14 km SE de Coulommiers dans un vallon affluent de droite de l’Aubetin; le hameau de la Commanderie est plus en aval à l’ouest dans le même vallon, le petit bois de Chevru au nord-ouest. La commune, stagnant à 300 hab. entre 1962 et 1980, a connu depuis une forte augmentation de sa population, dont 200 personnes après 1999 (+23%). Dagny (290 Dagnyssiens, 789 ha), 15 km SSE de Coulommiers, est sur un promontoire de méandre dominant la vallée de l’Aubetin; les hameaux de la Malgagne et du Bois Éluis sont au sud sur le plateau. Dagny avait 200 hab. de 1936 à 1975 et a gagné des habitants ensuite. Amillis (820 Amilissiens, 2 006 ha dont 700 de bois) est sur l’Aubetin, à 11 km SSE de Coulommiers; elle se signale par son église inscrite, un jardin des dominicaines (17e s.), une maison de retraite dans l’ancien château de 1806. Son finage comprend plusieurs bois, dont celui des Trois Maisons au sud, et de nombreux hameaux, comme Fontenelle au nord, les Bordes et les Marnières au sud. La population, de 970 hab. en 1861, est descendue à 550 en 1975 et augmente depuis. Saint-Augustin (1 850 Saint-Augustiniens, 1 037 ha dont 200 de bois) est à 6 km OSO de Coulommiers, dessinant avec ses ailes du Ménil au sud et de Barny au nord un village-rue sur le rebord du plateau qui domine le versant droit de l’Aubetin. Vers le nord, le finage atteint la voie ferrée dans la vallée du Grand Morin, aux abords de la gare de Mouroux. Au sud, la pointe de la commune englobe le hameau du Saussoy au ras de la forêt de Malvoisine, où est la chapelle Sainte-Aubiège (ou Aubierge, 13e s.) et va jusqu’à l’obélisque classé du 18e siècle sur la route de Melun. La commune n’avait que 520 hab. en 1962 alors qu’elle dépassait 1 400 hab. au début du 19e s.; elle est passée à 1 000 hab. en 1982, 1 400 en 1999. Mauperthuis (490 Malperthusiens, 197 ha), 8 km au sud-ouest de Coulommiers sur la route de Melun, jouxte Beautheil-Saints et n’a qu’un très petit finage. Ce «village de charme» est sur le rebord du plateau juste au-dessus de la rive droite de l’Aubetin et la commune englobe au nord sur le plateau le hameau de l’Oursine; pyramide de Claude-Nicolas Ledoux, classée, et domaine de Montesquiou au Moulin de Mistou (18e s.), avec parc. La commune n’avait que 220 hab. autour de 1970. Touquin (1 230 Touquinois, 1 134 ha) est à 13 km au SO de Coulommiers, son village à l’angle sud-ouest d’un finage qui comprend plusieurs hameaux d’habitat lâche comme le Tau et Villarceaux. Le ru des Tournelles venant du nord-ouest et le ru de l’Étang de Beuvron venu de l’est y confluent en formant l’Yerres; mais le ru des Tournelles est parfois considéré comme la partie supérieure de l’Yerres elle-même. Touquin n’avait plus que 500 hab. dans les années 1960, contre près de 900 vers 1850, mais sa population augmente depuis. Pézarches (400 Pézarchois, 894 ha dont 318 de bois) est à 14 km SO de Coulommiers, au bord du ru des Tournelles et au croisement de la D402 et de la D231; la forêt de Malvoisine déborde sur le nord du finage. Géopétrol extrait du pétrole dans le gisement de Pézarches au nord et dans celui de Vignottes au sud-est. La population communale s’est tenue vers 160 hab. de 1920 à 1975, puis a un peu augmenté. Hautefeuille (260 Hautefeuillois, 980 ha) est à 13 km OSO de Coulommiers au SO de Faremoutiers, au centre d’un territoire plutôt boisé. Le château des Tournelles (17e s.) est au bord du ru de même nom, au nord du finage. Le domaine Emmanuel soutient un centre d’aide par le travail. La commune n’avait que 85 hab. de 1836 à 1954, et croît lentement depuis. La Celle-sur-Morin (1 270 Cellois, 720 ha dont 204 de bois), 11 km à l’ouest de Coulommiers, est une commune au finage très étroit, perpendiculaire au cours du Grand Morin. L’habitat se divise en trois hameaux principaux: la Celle d’En-Bas dans la vallée, la Celle d’En-Haut juste au sud sur le rebord du plateau de rive gauche, la Villeneuve sur une échine du plateau de rive droite, promontoire d’un étroit méandre du Grand Morin. La commune touche au sud à la forêt de Malvoisine. De 1 100 hab. autour de 1840, la population était descendue à 510 hab. en 1968; elle augmente depuis. Dammartin-sur-Tigeaux (1 270 Dammartinois, 904 ha dont 380 de bois) est à 16 km à l’ouest de Coulommiers, sur le plateau dominant le Grand Morin, sur lequel est le moulin du Pont de Coude et qui limite au nord le finage. Au sud-ouest, château ruiné de Sainte-Avoye (17e-18e s., avec parc). À l’ouest, la commune contient une partie de la forêt de Crécy, jusqu’à la N36, et participe ainsi à l’Obélisque partagé avec Mortcerf et Villeneuve-le-Comte. La commune, qui a vu croître les lotissements de pavillons après 1990, abrite un institut pour enfants handicapés. Elle avait 360 hab. à son minimum de 1936 (550 en 1841), 780 en 1999 (+63% depuis). Tigeaux (380 Tigéens, 612 ha dont 276 de bois), 5 km au sud de Crécy-la-Chapelle, est sur la rive gauche du Grand Morin. Son finage monte un peu sur le versant droit du Morin. Le château de Bellevue (19e s.) est à l’orée de la forêt de Crécy, au sud-ouest; le château de Bessy (18e et 20e s.) est au nord. Tigeaux n’avait plus que 110 hab. en 1962 (290 en 1856). Voulangis (1 530 Voulangeois, 958 ha) est sur le relief face à Crécy. Le village est sur le plateau de rive gauche du Morin; son finage s’enfonce au sud dans la forêt domaniale de Crécy, le long de la N36 qui va de Meaux à Melun. La commune s’est nommée Saint-Martin-lès-Voulangis jusqu’en 1887; de 780 hab. en 1836, sa population était lentement descendue à moins de 500 autour de 1960, puis a augmenté régulièrement. Le bourg organise un festival musical annuel Voulstock. Coutevroult (1 200 Coutevroultois, 779 ha) est 5 km à l’ouest de Crécy, sur le plateau qui domine la rive gauche du Grand Morin; château du Vivier (18e s.) avec parc. L’A4 traverse la commune du SO au NE et y a un échangeur (n°15) à péage; le bois des Écoliers apparaît à la pointe méridionale. La commune n’avait plus que 240 hab. en 1962 (490 en 1836) et croît depuis. Elle a plus que doublé sa population depuis les 540 hab. de 1999. Condé-Sainte-Libiaire (1 450 Condéens, 215 ha) est sur l’éperon de confluence du Grand Morin et de la Marne, 10 km au NO de Crécy-la-Chapelle juste à l’ouest de Quincy-Voisins. Le château de Condé, des 18e-19e s. avec parc, est près du confluent; une section du canal de Chalifert latéral à la Marne passe à côté et reçoit l’ex-canal latéral au Grand Morin; centre d’aide par le travail. La population communale était de 370 hab. en 1954 puis s’est nettement accrue, passant les 1 000 hab. en 1982. Elle n’a toutefois augmenté que de 90 hab. après 1999. Bouleurs (1 730 Bouleurois, 825 ha) est à 2 km au nord de Crécy-la-Chapelle. Son finage inclut les hameaux de Sarcy à l’est et du Montpichet à l’ouest. La commune avait dépassé 600 hab. au début du 19e s. mais n’en avait plus que 290 en 1954; elle a atteint les 1 000 hab. en 1990 et poursuit sa croissance, gagnant 480 hab. après 1999 (+38%). Coulommes (540 Coulommois, 368 ha) est à 4 km au NE de Crécy-la-Chapelle. au-delà de Bouleurs; son territoire est écorné par l’A4 au nord. Elle n’avait plus que 190 hab. en 1962, contre 450 en 1856, mais sa population croît lentement. Des restes de voie romaine de Lyon à Boulogne-sur-Mer par Auxerre et Meaux ont été trouvés à Coulommes sur le Chemin Paré, le lieu ayant pu être le Castrum Colombarum de César. Pétrorep exploite encore un peu de pétrole à Coulommes, qui fut en 1958 le premier site pétrolifère exploité dans le Bassin Parisien. Vaucourtois (290 Vaucourtoisiens, 488 ha) est à 6 km NE de Crécy-la-Chapelle. Une aire de repos de l’A4 porte son nom mais est hors de son finage au nord. Vaucourtois est à la source du Mesnil qui coule vers l’ouest et atteint le Morin à Couilly-Pont-aux-Dames; elle avait 100 hab. en 1975. Sancy (400 Sancéens, 548 ha) est à 9 km ENE de Crécy sur la D228, à la source du ru de Vaudessart, affluent du Morin; château du 19e s. La commune est parfois nommée Sancy-lès-Meaux, mais son nom officiel est simplement Sancy. Elle n’avait que 120 hab. dans les années 1930 et sa population augmente lentement. Maisoncelles-en-Brie (970 Maisoncellois, 1 357 ha) est 7 km à l’est de Crécy-la-Chapelle; elle n’avait plus que 270 hab. de 1945 à 1967, et le nombre de ses habitants a sensiblement augmenté depuis: 520 en 1982, 680 en 1999. L’habitat est formé de plusieurs hameaux de structure lâche mais jointifs; château de Roise à l’ouest, maison de retraite (40 sal.). Au sud, le finage contient une fraction de l’aérodrome de Coulommiers-Voisins. La Haute-Maison (340 Altimonticiens, 1 296 ha), est 9 km ENE de Crécy-la-Chapelle sur le plateau de Brie, où se dispersent quelques grosses fermes, dont une du 17e s.; le minimum de population a été de 150 hab. en 1975. Giremoutiers (190 Giremontois, 607 ha) est à 13 km ESE de Crécy-la-Chapelle, 7 km ONO de Coulommiers au nord de Mouroux et contient au sud-ouest une partie du terrain d’aviation. de Coulommiers-Voisins. Aulnoy (370 Alnésiens, 1 425 ha) est une commune de plateau juste au nord de Coulommiers, traversée par le Rognon et par la route de Jouarre (D402); château au village, château du Rû juste au sud, hameau de Villers au nord-ouest. La population progresse un peu depuis le minimum de 1975 (240 hab.) et a dépassé ses maxima du 19e s. Pierre-Levée (480 Pierrelevéens, 1 293 ha dont 300 de bois) est à 13 km au NNO de Coulommiers; la commune comporte plusieurs petits hameaux, dont Courte Soupe et les Houis, et de grosses fermes; château de Montebise (18e et 20e s.) avec parc; forêt domaniale du Mans (297 ha) à l’ouest. La population n’était plus que de 210 hab. en 1975, contre 450 au milieu du 19e s., mais elle augmente depuis. Signy-Signets (610 Signaciens, 1 344 ha) est à 17 km au nord de Coulommiers, 6 km à l’ouest de Jouarre, à la tête du vallon des Signets, qui descend vers la Marne; le hameau de Signy se situe à l’est du village principal, celui de l’Orme Mort à l’ouest. La commune n’avait que 230 hab. en 1962, contre 710 en 1846, a crû ensuite mais a très peu gagné après 1999. Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux (1 300 Saint-Jeannais, 1 326 ha dont 340 de bois) est à 19 km NNO de Coulommiers, 9 km à l’ouest de La Ferté-sous-Jouarre, sur la rive sud de la Marne au bord d’un grand méandre face à Changis-sur-Marne. Elle associe un village de rivière, Saint-Jean, sur la N3, et un de plateau juste au sud, les Deux-Jumeaux. La partie méridionale de la commune, sur le plateau, est traversée par l’A4; celle-ci est accessible au pied du coteau par le gros échangeur à péage n°18 avec la N3. La commune comprend le château de la Noue et le bois de Saint-Faron au sud, les hameaux d’Arpentigny et de Montretout sur le coteau de Marne (la Côte); elle a une maison de retraite. La population était de 640 hab. au minimum de 1962, contre 850 dans les années 1930; elle augmente depuis, mais seulement de 60 hab. après 1999 +46%). Changis-sur-Marne (1 400 Changissiens, 698 ha dont 186 de bois) est 10 km à l’ouest de La Ferté-sous-Jouarre face à Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux sur la rive droite de la Marne; elle y occupe un méandre de la Marne, fermé à l’est par le bois d’Ussy et qui abonde en étangs de gravières côté nord; gare du Transilien sur la voie Paris-Strasbourg, pont sur la Marne. La commune a complété son nom en 1915; elle avait 300 hab. en 1936 et croît depuis. Elle a augmenté de 440 hab. après 1999 (46%). Ussy-sur-Marne (1 080 Ussois, 1 393 ha) est 4 km à l’ouest de La Ferté-sous-Jouarre sur la rive droite de la Marne face à Sammeron et lui est reliée par un pont sur la Marne; gare du Transilien. L’A4 y a deux aires de service (Autogrill, 55 sal.). Ussy fut la commune d’élection de Samuel Beckett, qui y passa ses 36 dernières années. Sammeron (1 160 Sameronnais, 606 ha) est à 4 km à l’ouest de La Ferté-sous-Jouarre sur la N3 dans la plaine de la Marne, rive sud, où débouche le vallon de la Bécotte. Elle n’avait que 350 hab. en 1975 et sa population a triplé depuis. La commune n’a qu’une petite fraction de plateau; elle partage avec Sept-Sorts le hameau de rive de Fay-le-Bac; plâtrerie Jobin (90 sal.). Sept-Sorts (580 Septsortais, 322 ha) est 3 km au SO de La Ferté-sous-Jouarre. Le village est dans un vallon à l’écart de la route, tandis que la rive de la Marne est occupée par une zone d’activités et des silos, un petit port de péniches; travaux publics Wiame (240 sal.), gardiennage PILE (55 sal.). Le nom évoque sept sources. Elle n’avait que 170 hab. en 1975 et croît depuis (+180 hab. après 1999). Reuil-en-Brie (820 Reuillois, 592 ha dont 395 de bois) est juste au NE de La Ferté-sous-Jouarre sur la rive gauche de la Marne et la D402; «en Brie» date de 1912. Son finage occupe le plateau à l’est, en partie boisé, où sont les deux châteaux de Tarterel et Bréau, et le hameau du Tillet; maison de retraite, musée de l’industrie meulière. La commune n’avait que 250 hab. en 1954 mais reste au niveau de peuplement de 1999. Chamigny (1 430 Chamignots, 1 422 ha dont 427 de bois) est à 4 km NNE de La Ferté-sous-Jouarre sur la rive droite de la Marne, au pied du coteau de Marne. La commune n’avait que 440 hab. en 1962 (900 au début du 19e s.) et a crû assez vigoureusement ensuite. Elle a une église des 12e-13e s., un établissement régional d’éducation adaptée (erea) avec internat de 80 places (garçons) et des jardins protégés du 19e s., une clinique (55 sal.). Dans la plaine sont le hameau et le château de Tanqueux (19e s. avec parc) au sud et le hameau de Vaux au nord, près du château du Saussoy; musée paysan à la ferme de Godefroi. La N3 court sur le plateau, au nord duquel le finage englobe le hameau de Rouget. Sainte-Aulde (690 Saintaldais, 863 ha dont 200 de bois) est à la limite de l’Aisne. Le village est sur la rive droite de la Marne, 7 km au NNE de La Ferté-sous-Jouarre; les hameaux de Moitiébard et de Caumont le prolongent vers l’amont. Vers le nord-est, le plateau, où est le hameau de Chamoust, est parcouru par la N3 et l’A4, qui y a une gare de péage avec échangeur n°19, dit de Montreuil-aux-Lions. La population était de 230 hab. en 1954 (560 un siècle auparavant) et croît depuis. Luzancy (1 120 Luzancéens, 658 ha), 6 km au nord-est de La Ferté-sous-Jouarre, est sur la rive gauche de la Marne; son finage occupe tout un méandre au nord et à l’ouest du village, traversé par la voie ferrée Paris-Strasbourg; château avec parc (18e-19e s.), hameaux de Courtaron à l’ouest, de Messy au nord; étangs de gravières au NE (15 ha). La commune avait 550 hab. au cours des années 1960 et 1970 et a crû ensuite (+250 hab. après 1999). Méry-sur-Marne (750 Mérycards, 577 ha dont 200 de bois), limitrophe de l’Aisne, est à 8 km ENE de La Ferté-sous-Jouarre sur la rive droite de la Marne, au sein d’un méandre jumeau inversé de celui de Luzancy mais plus étroit et plus accidenté. Elle a un établissement d’enseignement privé (école apostolique). Sa population a été de 240 hab. en 1936 (520 en 1846) et augmente lentement. Vers le nord, le pédoncule de méandre est escarpé et franchi par la voie ferrée en tunnel sur 940 m. Le hameau de Courcelles-sous-Méry s’étire le long de la rive droite. Nanteuil-sur-Marne (430 Nanteuillais, 125 ha), village de rive droite de la Marne au pied du coteau escarpé de rive concave du méandre de Saâcy, n’a qu’un très petit finage de versant, limitrophe de l’Aisne, portant quelques vignes; maison de retraite. Nanteuil avait 250 hab. entre 1954 et 1970. La commune est dans l’aire de l’aoc champagne. Citry (950 Citryats, 504 ha), 10 km ENE de La Ferté-sous-Jouarre et limitrophe de l’Aisne, occupe la partie orientale du grand méandre de Saâcy. Le village est au pied du coteau. Il a une église inscrite, un château des 16e-17e s. avec parc, le hameau de Villaré sur le rebord du plateau. La plaine alluviale reste vide au-delà de la voie ferrée. Citry n’avait plus que 420 hab. en 1975, contre 800 vers 1850, mais croît depuis. Saâcy et Citry sont également dans l’aire d’aoc champagne; avec Nanteuil, les parcelles de vignes exploitées ne dépassent guère toutefois 20 ha. Saâcy-sur-Marne (1 880 Saâcéens, 1 380 ha dont 305 de bois) est face à Méry sur la rive gauche de la Marne, à 8 km ENE de La Ferté; elle avait 1 100 hab. en 1960 (1 450 en 1911) et croît surtout depuis 1982; son nom viendrait d’un patronyme latin Saccius. La commune est dans l’aoc champagne; elle a une gare au nord, et son finage s’étend assez largement sur le plateau de Brie au sud, où le relief monte à 208 m; il contient les hameaux de Montménard, Chantemanche et Rougeville. Bussières (560 Bussiérois, 881 ha) est à 8 km à l’est La Ferté-sous-Jouarre sur la route de Montmirail (D407); maison de cure de Séricourt avec parc, sur un domaine qui fut un temps la propriété d’Eugène Scribe (1791-1861). Son finage atteint au nord-est le sommet du coteau de rive gauche de la Marne, mais non la rivière, tout en étant limitrophe du département de l’Aisne. La population n’était que de 260 hab. dans les années 1960. Bassevelle (400 Bassevellois, 1 746 ha) est à 12 km ESE La Ferté-sous-Jouarre et la plus orientale de l’intercommunalité, également limitrophe du département de l’Aisne. Son finage, de forme ramassée et traversé par la D407, se limite au plateau, où il comporte de nombreux petits écarts; il contient le centre de sports aériens La Belle Idée (ferme de la Croiselotte), avec école professionnelle et club de parapente des Canards Sauvages. |